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30% d’emplois en plus dans le Genevois français en depuis 1999

Le nombre d’emplois dans le canton de Saint Julien en Genevois a augmenté de +30% entre 1999 et 2007. Une progression exactement identique à la croissance du nombre d’actifs dans le canton.

L’emploi a progressé dans pratiquement toutes les communes du canton à commencer par Archamps où le nombre d’emplois a pratiquement doublé en dix ans. L’emploi a aussi beaucoup progresse àViry, Collonges-sous-Salève et Neydens (avant l’ouverture de Vitam’Parc). La commune de Saint-Julien en Genevois est seulement dans la moyenne des communes avec 835 emplois créés.

Mais dans le même temps, le nombre de frontaliers a lui progressé de +38%. Aujourd’hui plus d’un actif sur deux du canton de Saint Julien en Genevois travaille à Genève. La progression du nombre de frontalier s’explique par deux raisons : d’une part de plus en plus de Genevois viennent s’installer dans le Genevois français faute de logements aux cœur de l’agglomération et d’autre part, à mesure que ceux-ci s’installent les habitants du Genevois français sont obligés de travailler à Genève pour pouvoir se loger et supporter le coût de la vie.

Les habitants du canton de Saint Julien en Genevois travaillent de plus en plus à Genève et les emplois du Genevois français sont de plus en plus occupés par des personnes qui doivent se loger de plus en plus loin. Cela explique en particulier pourquoi le nombre de voitures dans le canton a augmenté de +31%, c'est-à-dire beaucoup plus que la croissance de la population qui a été de +21%.

Faute de logements là ou il y a des emplois, les distances domiciles travaillent augmentent pour tous. Les routes s’engorgent.

Pour éviter la paralysie totale nous devons d’une part inciter Geneve à construire suffisamment de logements au cœur de l’agglomération et d’autre part favoriser la création d’emploi dans le Genevois français dans les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

 

 Source : Insee statistiques locales

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jeudi, 23 septembre 2010 | Lien permanent

Genevois franco suisse : le besoin de relations sincères et franches

Il y a plusieurs conceptions sur ce que doivent être les relations entre le Genevois français et le Genevois Suisse.

Depuis plusieurs décennies la conception majoritaire était fondée sur l'ignorance. Chacun gère son territoire comme si la frontière était la limite du monde. On se rencontre de temps en temps dans des pinces fesses.. mais on ne coordonne pas nos politiques. Cela a aboutit à des aberration comme la campagne de Bardonnex qui jouxte le site d'Archamps. Ou encore un juxtaposition sans transition entre la ville et la campagne à la frontière d'Ambilly ou à celle de Saint Julien. Des aberrations sur l'implantation des logements et celui des emplois qui aboutissent aujourd'hui à des problèmes de circulation durablement insurmontables.  Le résultat c'est que Genève est la seule ville au monde dont la périphérie et le centre ville sont séparées par une campagne. C'est très joli.. mais invivable en terme de transports.

L'ignorance ne peut plus durer. Tant que le Genevois français et le Genevois suisse existeront ils seront voisins. Avec le temps, ils deviendront nécessairement de plus en plus imbriqués l'un dans l'autre.

Il y a une autre conception qui s'installe. Celle de l'hypocrisie : "On se connait. On sait qu'on doit vivre ensemble.. mais surtout ne mettons pas sur la table les sujets qui fâchent. Ne parlons surtout pas de l'incapacité durable de Genève à tenir ses engagements publics sur la construction de logements de peur que Genève reproche au Genevois français son incapacité durable à créer des emplois. Faisons semblant de collaborer simplement pour donner l'impression d'une agglomération à Paris et Berne et décrocher les subventions nécessaires.. pour le reste, de jolis sourires suffiront."

Cette hypocrisie doit elle aussi cesser. Nous devons pouvoir nous parler franchement pour établir une collaboration durable. Nous devons mettre Genève fasse à ses incohérences, à ses promesses non tenues sur le logement et surtout aux risques qu'engendre son incapacité durable à construire des logements pour notre qualité de vie à tous. Genève ne doit pas hésiter non plus à souligner notre incapacité à développer l'activité économique dans le Genevois français. Au delà de ce dialogue franc nous devons aussi nous aider à résoudre nos problèmes communs.

C'est pour rompre cette hypocrisie que j'ai adressé à la Tribune de Genève un texte intitulé "2500 logements : juste assez pour les traders ?". Un texte qui critique la volonté de Genève de faire venir les traders des Hedges funds à Genève avant de construire suffisament de logements. La Tribune de Genève publie ce texte aujourd'hui dans les pages opinions.

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mardi, 12 janvier 2010 | Lien permanent

Composteurs individuels pour 15 euros seulement

La Communauté de Communes du Genevois* mets à disposition des habitants du canton de Saint Julien des composteurs individuels au prix de 15 euros seulement. Vous trouverez tous les renseignements pour la commande à l'adresse suivante :

http://www.beaumont74.fr/iso_album/bulletin_compostage.pdf

Ces composteurs individuels ont de nombreux avantages :

1) Ils vous permettent de réduire vos déchets d'un tiers environ. Cette réduction du volume des déchets permettra de réduire le coûts de la collecte et du traitement. Ces réductions sont directement répercutées sur la taxe des ordures ménagères. Cette année pour notre communauté de commune le taux a très légèrement baissé de 8.50% à 8.45%. L'utilisation de ces composteurs par vous mêmes mais aussi vos amis et vos voisins permettrait de réduire la taxe des ordures ménagères pour tout le monde.

2) Cette réduction des déchets collectés permettrait également de ne pas avoir besoin de construire un nouveau four d'incinération des déchets dans la région.

A titre personnel, je composte mes déchets depuis un an et y voit plusieurs avantages individuels au delà de ces avantages collectifs :

1) Plus d'odeurs désagréables de poubelle. Les déchets que j'ai dans ma poubelle sont pour la plupart des déchets secs.

2) Moins de déchets... je sors moins souvent la poubelle.

3) J'ai du compost gratuit pour mes plantes ce qui remplace avantageusement du terreaux ou des engrais.

Dejà 300 composteurs ont été distribués par la communauté de communes. D'autres ménages se sont équipés individuellement. Au total environ 1 ménage sur 20 du canton a déjà son composteur individuel.  Cela réduira le total des déchets collectés de 1,5% environ sur l'ensemble du canton.

Si vous residez en maison ou rez de jardin, vous pouvez déjà vous équiper auprès de la communauté de communes au prix dérisoire de 15 euros. Si vous résidez en habitation vous pouvez suggérer à votre copropriété de vous équiper. La communauté de communes du Genevois proposera bientôt des lombricomposteurs qui répondront aussi aux besoins des habitants qui résident en appartement. Dans tous les cas, vous pouvez suggérer à votre entourage d'utiliser ces composteurs de la communauté de communes : cela réduira aussi votre taxe d'ordures ménagères.

 

* La communauté de communes du Genevois comprend les 17 communes du canton de Saint Julien en Genevois : Bossey, Collonges, Archamps, Neydens, Beaumont, Présilly, Vers, Feigères, Saint Julien en Genevois, Viry, Valleiry, Chenex, Vulbens, Dingy en Vuache, Jonzier Epagny, Savigny et Chevrier.

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lundi, 31 août 2009 | Lien permanent

Deux agents de police supplémentaires à la police pluricommunale

Depuis le début de l'année 2017, la police municipale de St Julien est devenue une police pluricommunale. Dans le cadre d'une convention entre les communes d'Archamps, de Neydens, de Feigères, de Beaumont et de Présilly et sous l'autorité de chaque maire sur chaque territoire communal, la police pluricommunale peut désormais intervenir.

Chaque commune a déterminé au départ un forfait d'heures hebdomadaires. Les agents interviennent sur chaque commune en fonction du forfait d'heures commandées par la commune. Ils peuvent également intervenir au cas par cas en supplément en cas d'urgence ou de besoins soudains et importants.

Pour les communes concernées, cela permet de bénéficier d'un service de police communale sans avoir à investir dans un poste de police, dans de la formation et du matériel et sans avoir à recruter plusieurs agents à temps plein pour faire des patrouilles. Le coût est donc plus attractif pour les communes.

2017 a été une année de test pour confirmer l'intérêt des communes. Durant cette année de test, St Julien n'a pas recruté d'agents supplémentaires tant que la convention ne portait que sur une année de test. Cela a conduit à un présence légèrement diminuée des agents sur la commune en 2017. A l'issue de ce test, nous avons fait le bilan de cette première année et qui est unanimement positive pour les communes qui y ont participé.

L'ensemble des communes concernées a voté le renouvellement de la convention pour 3 années et les forfaits horaires ont été augmentés. La conseil municipal a donc validé la création d'un poste supplémentaire à l'automne et d'un autre poste supplémentaire cette semaine. Deux agents supplémentaires viendront donc renforcer les rangs de la police pluricommunale. Le premier arrivera début février et le second début mars.

Avec des effectifs renforcés, les horaires de la police sont élargis aux débuts de soirée et aux samedis. Ces horaires élargis permettront de mieux veiller au respect des règles communes. Les habitants, qui naturellement respectent tous les règles communes, pourront très prochainement se féliciter que ceux qui ne les respectent pas soient mieux et plus souvent sanctionnés aussi à ces heures là.

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vendredi, 19 janvier 2018 | Lien permanent

Les bases... à la base des impôts locaux

Chaque année les hebdos font des numéros spéciaux sur les impôts locaux et l'augmentation des taux. Ils ont bien raison car certains Maires augmentent les impots sans augmenter le niveau de service comme d'autres font du racket à la sortie des collèges. Les impôts locaux ont ainsi augmentés de +8,5% à Saint Julien en 2009.. autant de moins sur le pouvoir d'achat des habitants !!!!

Mais ces journaux passent sous silence une dimension un peu complexe des impôts locaux... et pourtant essentielle : les bases.

La base de l'impôt est un chiffre abscond qui multiplié par le taux donne le montant de vos impôts locaux. La base est fonction de la taille et du confort de votre habitation. Mais cette évaluation n'a pas été mise à jour depuis les années 70. A l'époque les maisons n'étaient pas aussi bien rénovées et les immeubles étaient le plus souvent des habitations neuves. 40 ans plus tard, les personnes qui habitent dans de vieilles maisons rénovées paient souvent moins d'impôts que ceux qui habitent dans des immeubles de centre ville. Cela conduit à de très grandes aberrations qui sont autant d'injustices. Le gouvernement souhaite mettre à jour les bases des impôts locaux... l'une des rares réformes gouvernementales qui pourrait corriger des injustices plutôt que de les aggraver.

Ces différences sur les bases conduisent à des aberrations. Par exemple dans notre canton, dans toutes les communes nous avons un même taux d'impôts communautaires, d'impôts départementaux et d'impôts régionaux. Mais puisque nous avons des bases différentes nous payons des impôts très différents selon les communes.

Les services de la communauté de communes, du département et de la région reviennent à 183,27 euros par habitants et par an aux habitants de Presilly... mais à plus du double à ceux d'Archamps (478,33 euros par habitants). On pourrait éventuellement trouver quelques explications en estimant que les habitations d'Archamps sont plus neuves et plus confortables en moyenne que celles de Presilly.. mais pas au point de justifier une telle différence.

On a du mal à expliquer une différence de près de 50 euros par habitants d'impôts entre Savigny et Jonzier Epagny. Ou encore une différence de 70 euros par habitants entre Vulbens et Valleiry. Ces communes ont toutes deux des routes, des transports scolaires, des canalisations, des collèges et des lycées. La révision des bases est nécessaire pour retrouver un peu d'équité face à l'impôt.

Ces différences entre les communes du canton sont importantes.. elles sont encore plus importantes avec les autres cantons de Haute-Savoie ou avec les autres départements de Rhône-Alpes.

Les impôts sont bons lorsqu'ils sont équitablement répartis et utilisés à financer les services publics supplémentaires que les habitants attendent : transports, circulation, commerce, garde de la petite enfance et amélioration du cadre de vie. Actuellement les impôts locaux ne sont pas équitablement repartis entre les habitants en France en raison de l'archaisme du système de bases d'imposition qui n'a pas été révisé depuis 1970 !!! La loi oblige pourtant à une révision tous les 6 ans. L'Etat a donc 33 ans de retard.

 

 

Taxes d'habitation et foncière prélevées par la CCG, le département et la région divisées par le nbre d'habitants (en euros)

PRESILLY

                            183.27

CHEVRIER

                            184.32

JONZIER-EPAGNY

                            192.12

CHENEX

                            226.59

DINGY-EN-VUACHE

                            219.36

VALLEIRY

                            214.40

VERS

                            212.95

BEAUMONT

                            221.35

FEIGERES

                            224.00

VIRY

                            235.09

NEYDENS

                            270.63

SAVIGNY

                            240.20

SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS

                            249.59

VULBENS

                            284.57

COLLONGES-SOUS-SALEVE

                            303.34

BOSSEY

                            396.17

ARCHAMPS

                            478.33

TOTAL

                            259.69

Le calcul ci-dessus manque un peu de précision car la proportion de contribuables exonérés varie selon les communes et que je n'ai pas le chiffre exact de contribuable... mais cette approximation change peu les chiffres.

Demain une note qui compare les impôts municipaux à Saint Julien par rapport aux autres communes du canton.

 

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mardi, 05 janvier 2010 | Lien permanent

Transports en communs : x8 en 8 ans à la Com Com du Genevois !

La semaine dernière nous avons lancé la prolongation de la ligne M, toutes les 30mn en heure de pointe entre St Julien et Beaumont. Désormais la ligne M relie Collonges, la douane de la Croix de Rozon, la technopôle d'Archamps, la Gare de St Julien, Vitam' et Beaumont... (et profitez-en, c'est gratuit pendant l'été) !

L'an dernier il y a eu 36 000 voyages sur la ligne M. La barre des 4000 voyages mensuels a été franchie en mars dernier. La progression est spectaculaire. Elle doit se poursuivre. Sur la ligne D également, on assiste à une progression de +14% an supérieur au taux de croissance des économies les plus dynamiques !

Le modèle économique et fiscal choisi par Genève impose à toute sa région un développement démographique et urbain à marche forcée. Cela conduit à une paralysie généralisée sur les axes de transport. Plus d'habitants et autant de voirie... la seule solution pour préserver ce qu'il reste de notre mobilité collective sera de mieux partager l'espace public de transport. Cela suppose un développement accéléré du covoiturage, de la mobilité douce et des transports en commun. Il n'en va pas seulement de l'intérêt des usagers des transports en commun, mais de notre intérêt collectif. Lorsqu'un habitant prend les transports en commun il s'astreint à des horaires, des trajets, des temps de parcours et un déplacement collectif. Il a certes un intérêt financier important puisque quelque soit le tarif le transport en commun est de très loin le mode de déplacement le plus économique, mais sa décision bénéficie à chacun d'entre nous : plus de mobilité et une meilleure qualité environnementale pour tous.

C'est la raison pour laquelle la Communauté de Communes du Genevois a multiplié par 8 en 8 ans ses dépenses de fonctionnement en faveur des transports en commun. De 150 000 euros par an en 2006 à plus d'1 million d'euros par an en 2014. Une évolution vertigineuse au regard des maigres moyens de la communauté. Une évolution qui ne pourra pas se poursuivre au même rythme dans les années à venir. C'est un pari sur l'avenir. Pour que cette offre de transport soit pérenne, il faudra que l'utilisation de ces transports continue de progresser au même rythme que ces dernières années.

Le département de la Haute-Savoie aussi a multiplié son engagement financier sur la mobilité transfrontalière : ligne LIHSA T72, T71, T74. La ligne T72 entre Annecy et Genève a la particularité d'être la ligne de bus dont les recettes commerciales sont les plus élevées en France en dehors de la région parisienne. Au total, l'engagement financier du département a été pratiquement décuplé en quelques années. Ce mois-ci le Conseil Général devrait voter l'ouverture d'une nouvelle ligne de bus entre Frangy et St Julien.

Le paradoxe c'est que les usagers de ces transports paient leurs impôts à Genève. La seule solution pour un développement pérenne des transports en commun transfrontalier c'est que les charges publiques transfrontalières soient prises en charge par les recettes publiques transfrontalières. A l'avenir, la répartition des charges publiques transfrontalières doit se faire selon les mêmes principes de proportionnalité que la répartition des recettes publiques transfrontalières.

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lundi, 07 juillet 2014 | Lien permanent

Engagez-vous avec nous au service des habitants du Genevois Haut-Savoyard !

Legis_Vielliard_Ptit Ft.jpgVous avez été très nombreux à nous féliciter, Gabriel Doublet et moi-même, pour notre engagement au service du Genevois français dans cette élection législative. Nous nous occupons de vous faire parvenir dans les toutes prochaines semaines nos propositions détaillées. Nous les avons voulues simples, concrètes, précises et peu nombreuses pour être plus vérifiables, plus lisibles et pour pouvoir plus facilement vous rendre des comptes au terme du mandat. Pour vous, lecteurs assidus de ce blog, ces propositions vous seront familières.

 Vous êtes chaque jour plus d’un millier à lire ce blog depuis maintenant plusieurs années. Vous nous avez demandé comment vous pouvez, vous aussi, vous engager à nos côtés. Que vous habitiez dans la circonscription ou à l’autre bout de la France ou du monde. Que vous soyez Français, Suisse, Européen ou de toute autre nationalité, vous pouvez nous aider à convaincre un, deux, trois ou quatre habitants supplémentaires de l’agglomération d’Annemasse ou des cantons de St Julien, Frangy et Seyssel (*). Vous êtes déjà plusieurs centaines à participer à cette mobilisation en faisant connaitre notre engagement auprès de votre entourage.

« Votre mission, si vous l’acceptez » au cours des 4 prochaines semaines, sera de convaincre 3, 4, 5 personnes de votre entourage. Pour cela :

  1. Faites connaitre les notes de ce blog en cliquant sur le « J’aime » de bas de page ou partager-les avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par mail,
  2. Parlez de notre engagement et de nos propositions au service du Genevois français à vos amis, vos collègues et vos parents,
  3. Partagez votre point de vue autour de vous sur cette élection législative pour des élus pragmatiques, constructifs et vigilants,
  4. Organisez un brunch chez vous avec vos amis les dimanches 10 et 17 juin… en leur disant tout le bien que vous pensez de nos propositions et sous réserve qu’ils aient voté avant de venir,
  5. Vous recevrez dans les tous prochains jours nos propositions détaillées, vous pouvez les faire suivre à tout votre entourage par mail ou en l’imprimant à l’attention de ceux qui n’ont pas de mail.

Plus VOUS vous engagerez, plus le député sera le vôtre et pas celui d’un parti. L’élection législative est la seule élection qui vous permet d’avoir un élu local pour peser sur les décisions nationales. Prenez toute votre part à cette élection décisive.

Merci pour votre soutien et votre engagement à nos côtés.

 

(*) ci-dessous la liste des 53 communes de la circonscription du Genevois Haut-Savoyard dont nous devons convaincre les habitants :

Annemasse, St Julien-en-Genevois, Gaillard, Ville-la-Grand, Ambilly, Vétraz Monthoux, Cranves-Sales, Collonges-sous-Salève, Viry, Valleiry, Bonne, St Cergues, Etrembières, Beaumont, Archamps, Feigères, Seyssel, Arthaz-Pont-Notre-Dame, Neydens, Lucinges, Chessenaz, Frangy, Machilly, Vulbens, Eloise, Juvigny, Bossey, Chilly, Jonzier-Epagny, Vers, Challonges, Savigny, Menthonnex-Sous-Clermont, Minzier, Marlioz, Presilly, Bassy, Chevrier, Chênex, Dingy En Vuache, Franclens, St Germain Sur Rhône, Chaumont, Desingy, Chêne-en-Semine, Usinens, Contamine-Sarzin, Vanzy, Musièges, Chavannaz, Clarafond Arcine, Droisy

 

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dimanche, 13 mai 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Le rééquilibrage des emplois en France par rapport à celui des logements à Genève

Les développements accéléré de notre agglomération genevoise et ses déséquilibres dégradent les conditions de vie des habitants : tensions sociales entre salariés en euros et genevois installés dans le Genevois français d'une part ou entre chômeurs genevois et frontaliers d'autre part et également aggravation rapide de la paralysie générale des transports.

La plupart des élus et les documents d'agglomération mettent sur un même niveau la pénurie de logements côté genevois et une prétendue pénurie d'emplois côté français. J'y ai longtemps cru moi-même. Mais en regardant les chiffres de plus près on s'apercoit que ce n'est pas la réalité.

Le Genevois français créé des emplois comme aucun autre territoire de Rhône-Alpes. Il en créé à la mesure de la croissance accélérée de sa population : +30% entre 1999 et 2007 sur le canton de Saint Julien en Genevois et près du double d'emploi à Archamps. Et s'il fallait un dernier chiffre, il suffit de constater que le taux de chômage dans le Genevois français est d'un ordre de grandeur similaire à celui de Genève. Il faut continuer à créer des emplois et plus particulièrement des emplois pour les jeunes peu qualifiés et les séniors. Il faut que le rapport entre actifs et emplois s'approchent du ratio de 1. Mais il est faux de parler de pénurie de l'emploi dans le Genevois français comme le font certains.

Si la moitié des actifs du Genevois français travaillent à Genève ce n'est pas faute de trouver un emploi dans le Genevois français mais bien plutôt parce que les rémunérations plus élevées qui y sont proposées sont de plus en plus nécessaires pour avoir encore les moyens de payer leur loyer ou leur logement. Les banques du Genevois français estiment que seuls les travailleurs frontaliers sont solvables pour rembourser de tels emprunts immobiliers. Elles refusent des crédits à presque tous les salariés en euros. Une autre preuve de ce phénomène est que les salariés des entreprises du Genevois français, après s'être installés et avoir mesuré le coût de la vie, décide soit de quitter notre région soit de travailler à Genève. Ils ont bien un emploi.. mais ils doivent avoir un revenu en CHF pour payer leur loyer.

A mesure que des milliers d'habitants Genevois sont contraints d'aller résider dans le Genevois français pour fuire la pénurie de logements genevoise, ils accentuent la pression foncière et obligent leurs voisins à aller travailler aussi à Genève, ou à quitter notre agglomération. Chaque exode d'un Genevois crée donc deux pendulaires de plus.

Les entreprises du Genevois français nous disent combien au delà du poids des charges, les conditions de logement déplorables de leurs salariés induisent un turn over qui pénalise leur développement.

Si le Mouvement des Citoyens Genevois voulait réellement limiter le nombre de frontaliers et le traffic pendulaire transfrontalier, il proposerait que Genève se dote de lois qui permettent de construire 5000 logements par an plutôt que 1230 comme en 2009.

Dans le projet d'agglo, nous avons cru naïvement qu'il suffisait de créer des emplois dans le Genevois français pour que les habitants soient plus nombreux à travailler en France. Mais ces emplois existent déjà... le poids des charges et l'absence de bonus de taux de change fait que les habitants qui occupent ces emplois ne peuvent assumer le coût de la vie.

Le rééquilibrage des emplois se fera assez naturellement lorsque Genève cessera d'exporter sa pression foncière et que le coût de la vie dans le Genevois français redeviendra abordable pour un salarié en euro. Les entreprises et services publics pourront à nouveau se développer.

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samedi, 13 novembre 2010 | Lien permanent | Commentaires (4)

Proportion de Genevois dans la croissance démographique du Genevois français

Le nombre d’habitants de Genève rapporté à la croissance démographique du Genevois français s’élève aux deux tiers ! Le chiffre est impressionnant. Difficile même à croire.

Ca vaut la peine de regarder en détail commune par commune.

 

Les habitants en provenance de Genève depuis 5 ans représentent par exemple 13% de la population de Collonges-sous-Salève… alors que la population de la commune n’a augmente que de 8% au cours de ces 5 mêmes années. Cela signifie tout simplement que la pression foncière a fait partir 5% des Collongeois qui ont du quitter la commune et laisser leur logement à un Genevois.

 

Plus la commune construit de logements plus elle peut à la fois loger la jeunesse genevoise en exil ET loger leurs jeunes. En revanche, les communes qui construisent peu voient leurs habitants quitter la commune et être remplacé par des résidents genevois.

 

Quant on voit de telles chiffres on se dit que les élus du Genevois français ont fait preuve d’une profonde patience et de tolérance depuis de très nombreuses années face aux incohérences entre la politique économique exogène expansive de Genève et sa politique urbaine restrictive cessent rapidement. A ce stade, être encore patient confinerait à la naïveté. Une naïveté irresponsable vis à vis des salariés et fonctionnaires en euros.

 

Il serait souhaitable que chacun puisse vivre ou il le souhaite dans le respect mutuel et sans tensions sociales. Les chiffres ci-dessous illustrent les tensions sociales sous jacentes entre Genevois installés en masse dans le Genevois français et salariés en euros qui n’ont plus les moyens de vivre chez eux.

 

 Proportion des habitants qui habitaient dans un autre pays 5 ans auparavantCroissance de la population 2002-2007Part de (a) dans (b)
Savigny6%20%29%
Dingy en Vuache7%20%35%
Beaumont11%30%35%
Jonzier-Epagny5%13%40%
Valleiry9%20%46%
Chênex9%15%61%
St Julien en Genevois8%13%62%
Archamps13%20%63%
Canton de St Julien9%13%67%
Neydens11%16%69%
Chevrier8%10%85%
Viry7%8%85%
Feigères6%7%88%
Bossey15%14%104%
Vulbens6%4%150%
Présilly6%4%155%
Collonges-ss-Slve13%8%163%
Vers8%0%Infini !

 

(*) Dans les habitants de Genève il y a des personnes de toute nationalité – y compris une bonne proportion de Français. Il y a aussi quelques habitants venus directement d’un autre pays soit de l’Union soit d’ailleurs dans le monde. Ces derniers sont venus dans notre région par la politique économique genevoise et ont du se loger dans le Genevois français en raison de la politique du logement genevoise. Leur nombre est faible mais on peut les assimiler à des habitants de Genève même s’ils ne font même pas étape à Genève.

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mardi, 23 novembre 2010 | Lien permanent

Des limitations de vitesse cohérentes

La Haute-Savoie se transforme rapidement d'un département majoritairement rural à un département majoritairement urbain. Sa croissance démographique couplée à une mauvaise maitrise de son urbanisation et de son étalement urbain conduit à changer en profondeur la nature de notre département. De nombreuses politiques publiques nécessitent d'être adaptée à cette nouvelle réalité urbaine : les politiques sociales, les politiques de formation, de mobilité, de préservation de l'environnement devront petit à petit toutes être modifiées en conséquence.

La question des limitations de vitesse en est une. Alors que dans toutes les communes du département, des logements se sont construit aux abords des routes départementales, il devient urgent d'adapter les limitations de vitesse. 90km/h pouvait se comprendre en rase campagne. 70 m de distance de freinage pouvaient suffire. Ce n'est pas suffisant lorsqu'il y a des habitations à proximité et une faible visibilité.

Avec 80km/h il faut environ 12 mètres de moins pour s'arrêter... quand la route est sèche et propre. C'est encore beaucoup mais c'est un peu mieux pour la sécurité des riverains, des habitants, des cyclistes, des motards, des piétons, de la faune et des automobilistes.

Voilà déjà de nombreux mois que nous demandons au Conseil Départemental de limiter à 70km/h les vitesses sur les routes départementales en approche de St Julien. Tout particulièrement sur la route entre la commune et le rond point de l'autoroute. En attendant un arrêté de limitation de vitesse que nous souhaitons, en lien avec le conseil départemental, nous étendons les entrées d'agglomération où commencent la limitation à 50km/h. En ville, nous généralisons les limitations à 30km/h.

Entre Archamps et St Julien, les limitations sont absurdes : 90km/h entre le rond point du Pont de Combe et Sous Lathoy, 70km/h puis à nouveau 90km/h et enfin 50km/h. Il semble nécessaire d'avoir des limitations de vitesse plus cohérentes, plus stables pour éviter les freinages qui succèdent aux accélérations. Cela contribue à l'insécurité, à la pollution et à des consommations énergétiques inutiles. Il serait aussi judicieux d'avoir des limitations de vitesse graduelles et pré-annoncées qui facilitent les conduites écologiques en utilisant le freinage naturel des véhicules. Particulièrement aux entrées d'agglomération ou encore sur les autoroutes à l'approche des péages, des douanes et des sorties.

Nous attendons donc avec impatience les limitations de vitesse à 80km/h décidées par le gouvernement et la police pluricommunale aura pour mission de veiller au strict respect de ces limitations en lien avec la brigade motorisée de gendarmerie.

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mardi, 27 mars 2018 | Lien permanent

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