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Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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lundi, 29 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pierre Brunet pour Mieux Vivre à Saint Julien

8eb8f4b9b916cd55544c83542d90c067.jpgJe suis né à St Julien en 1956, et si j’en ai été absent pendant plus de 40 ans, j’ai toujours gardé une affection particulière pour cette ville qui est le berceau de mes 2 familles : Brunet par mon père et Mégevand par ma mère. C’est pourquoi, bien qu’alors résidant à Hong Kong à cette époque, j’ai tenu à me marier en l’église de Thairy en juin 1990.

 

Lors de mon retour à St Julien en 1999, après 20 ans passés en Asie, avec ma femme et mes deux filles, j’ai retrouvé une ville qui avait beaucoup changé. Avec l’accroissement démographique important qu’elle a connu, la bourgade de mon enfance s’est transformée en petite ville et s’est embellie, même si certains développements  me paraissent mal réalisés tels que le quartier de l’Atrium ou le projet actuellement en construction au Parc de Paisy, entre l’hôpital et les Cyclades ; et je m’inquiète aujourd’hui beaucoup de ce que nous réserve le projet de Chabloux. Enfin, sur un plan plus large, je regrette qu’un aussi beau projet que celui du Business Park d’Archamps ne décolle pas plus vite.

 

Je pense depuis longtemps que grâce à sa situation géographique et au dynamisme de ses habitants, l’avenir de St Julien peut être brillant. Nous avons des atouts formidables que je résumerai comme suit :

·         La proximité de Genève, ville internationalement connue et probablement la ville la plus cosmopolite d’Europe après Londres.

·         Une localisation exceptionnelle à  12 mn d’un aéroport international de premier plan.

·         Une situation géographique sur un nœud autoroutier unique en Europe et sur une ligne SNCF reliée au réseau TGV (Paris en 3h20).

·         Une localisation dans l’un des départements français les plus touristiques et les plus dynamiques économiquement et démographiquement.

·         Une mixité ethnique maîtrisée conjuguée à la jeunesse de la population.

·         Une situation géographique rare avec la proximité immédiate d’un triangle d’or de loisirs : Gaumont Archamps - Migros Loisirs Vitamparc /MacumbaCasino de Saint Julien.

 

En revanche, je suis aussi conscient des faiblesses actuelles de notre commune :

·         L’absence d’un cœur de ville animé.

·         Une circulation qui asphyxie la vie de la cité.

·         Une difficulté extrême à trouver des places en crèche.

·         Un manque de convivialité entre des habitants qui ne se connaissent pas.

·         Les travers de vie d’une ville dortoir

 

Je suis convaincu qu’avec l’achèvement de l’A 41 Nord fin 2008  et la réalisation du projet Migros Loisirs VitamParc en 2009, de magnifiques perspectives s’ouvrent à notre ville si nous savons prendre les bonnes décisions.

 

C’est dans cette optique que j’ai souhaité m’investir dans la vie de la cité en me présentant aux élections municipales pour y apporter mon expérience internationale tout en tenant compte de l’historique de notre commune qui m’est familier.(mon père, Louis BRUNET, fut conseiller municipal dans l’équipe du maire Jean PISSARD dans les années 1950)

 

Responsable des achats dans l’entreprise BENOIT-GUYOT, installée à St Julien, dans la Zone Industrielle des Marais, je connais les problèmes que rencontrent les employeurs de la commune ; ils tournent principalement autour du logement de leurs employés et de leur capacité à retenir leur personnel compte tenu de la cherté de la vie dans le bassin Genevois. Il s’agit donc de rendre notre ville plus attractive et de permettre à chacun de mieux vivre à St Julien. C’est mon but d’y contribuer en m’engageant dans cette campagne.

 

Membre de l’UMP, j’ai décidé de rejoindre Antoine VIELLIARD car j’estime que compte tenu de son âge, de sa formation dans l’une des meilleures écoles de commerce de la République et de son caractère ouvert, c’est lui qui offre les meilleures chances pour l’avenir de St Julien. J’ajouterai que depuis mon engagement, non seulement Antoine ne m’a pas déçu, mais j’ai beaucoup apprécié son souci d’être à l’écoute  des autres. De plus, j’admire sa capacité à fédérer autour de lui des gens d’origine diverse et de qualité, qui souhaitent s’investir fraternellement sur un projet de vie pour notre commune, plutôt que pour assouvir des ambitions personnelles.

 

Si nous sommes élus, vous pouvez être surs que je ne ménagerai pas ma peine, tant au sein de la municipalité qu’à la Communauté de Commune du Genevois pour donner à St Julien un cadre de vie et un environnement urbanistique et économique où il fasse bon vivre pour tous, et dont nous pourrons être fiers auprès de nos enfants.

 

 

Pierre BRUNET

L’Escalade

3 rue de Savoie

 

Faites la connaissance demain de Paul Duparc.

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mercredi, 06 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (8)

Les bases… à la base des impôts locaux (2)

Souvent le débat sur les impôts locaux se concentre sur les taux. Mais cela n'est pas pertinent. Ainsi par exemple dans le canton, Bossey a des taux d'impositions très nettement inferieures aux autres communes. Mais les impôts par habitants y sont dans la moyenne car les bases sont plus élevées.

De la même manière, lorsque les municipalités augmentent les impôts (en général l'année juste après les élections comme à Saint-Julien-en-Genevois), elles communiquent sur l'augmentation des taux d'impositions : +6,5% à Saint-Julien-en-Genevois en 2009 par exemple. Elles tentent de passer sous silence que les bases sont réévaluées chaque année par l'Etat. En 2009, les bases avaient été réévaluées de +2%.. ce qui conduisait à une augmentation totale des impôts de +8,5% pour les habitants.

A Saint-Julien-en-Genevois les taux sont dans la moyenne pour la taxe d'habitation et supérieurs à la moyenne pour la taxe sur le foncier bâti.. mais les bases étant différentes, l'impôt par habitant est le troisième plus élevé du canton à 243,66 euros par habitant et par an juste après Archamps et Collonges-sous-Salève. L'impôt municipal direct par habitant est 50% plus élevé à Saint Julien qu'il ne l'est à Chenex (162,60 euros), Presilly (164,19 euros) ou Chevrier (166,44 euros).

A Saint-Julien-en-Genevois ce n'est pas tant le niveau très élevé des impôts qui est choquant que l'utilisation qui en est faite par la municipalité. Les dépenses de communication, de fêtes et cérémonies, les subventions exceptionnelles et en dehors de toutes les procédures accordées à une association amie sont en forte augmentation. A l'opposé toujours pas de délibérations significatives sur les priorités des habitants : amélioration du cadre de vie, amélioration des transports, de la circulation, du commerce et des capacités d'accueil de la petite enfance. Les habitants peuvent accepter des augmentations d'impots si elles s'accompagnent d'une gestion rigoureuse et de nouveaux services municipaux.

En résumé, il faut veiller à ne pas trop faire attention aux taux d'impositions qui ne veulent pas dire grand-chose mais regarder plutôt les impôts par habitants : des euros en monnaie sonnante et trébuchante prélevés par les municipalités pour chaque habitant en chair et en os.

chiffres 2008

Taxes d'habitation et foncière par habitant prélevée par la commune

Taux de taxe d'habitation municipale

Taux de taxe foncière municipale

CHENEX

                          162.60

6.20

6.20

PRESILLY

                          164.19

7.69

7.25

CHEVRIER

                          166.44

7.74

7.96

JONZIER-EPAGNY

                          174.88

7.00

8.50

BEAUMONT

                          188.03

7.69

7.66

DINGY-EN-VUACHE

                          190.24

7.12

7.71

VALLEIRY

                          194.84

7.32

8.45

NEYDENS

                          196.63

6.32

6.32

BOSSEY

                          201.30

4.07

4.90

FEIGERES

                          202.48

7.41

8.29

VIRY

                          210.67

8.04

7.42

VULBENS

                          211.72

6.73

7.05

SAVIGNY

                          218.99

5.92

10.52

VERS

                          237.94

9.06

10.14

SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS

                          243.66

7.46

10.12

COLLONGES-SOUS-SALEVE

                          245.18

6.17

8.11

ARCHAMPS

                          286.43

6.78

5.46

TOTAL

                          223.47

 

 

 

Ces calculs ne prennent pas en compte les habitants exonérés de taxe d'habitation ou de taxe foncière. Ils sont basés sur les recettes 2008..et ne prennent donc pas en compte l'augmentation exorbitante des impôts à Saint Julien en Genevois en 2009, juste après les élections municipales : +8,5%. Une augmentation d'impôts qui fait passer Saint Julien en deuxième position des municipalités les plus chères du canton en 2009.

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mercredi, 06 janvier 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)

15 millions d'euros à consacrer aux écoles dans le canton de St Julien-en-Genevois

L'urbanisation importante du canton conduit à une forte croissance démographique. Il y a 10 000 habitants supplémentaires dans les 17 communes du canton en seulement 12 ans. Sur les 10 dernières années, les effectifs des écoles du premier degré ont augmenté au rythme de 2 classes supplémentaires par an : environ 20 classes en 10 ans.

Ce n'est qu'un début. L'expérience montre que les nouveaux logements sont souvent habités par des jeunes ménages d'abord sans enfants. Les naissances arrivent 2 à 3 ans plus tard et s'échelonnent sur 5 à 6 années. Ensuite le nombre d'enfants diminue.

Des inaugurations ont eu lieu la semaine dernière à Vulbens et à la Présentation de Marie à St Julien. Le recensement des projets des communes du canton indique qu'il y a actuellement des projets de rénovation, extension ou création de groupes scolaires dans 8 communes sur 17 : Beaumont/Présilly, Viry, Vers, Feigères, Archamps, Valleiry, Chevrier et St Julien (Puy St Martin). Le montant total de ces projets s'élève à 15 millions d'euros ! Des projets supplémentaires seront nécessaires rapidement à Neydens et à St Julien (Chabloux).

Le Maire de St Julien dit souvent que les habitants qui s'installent n'ont pas d'enfants. Ils en ont effectivement moins... mais quand même, la commune a été surprise de devoir ouvrir deux classes supplémentaires les deux dernières années. Les écoles de la communes sont maintenant complètes et des enfants supplémentaires arriveront à la rentrée prochaine. Il n'y a plus d'espaces libres suffisants pour les activités périscolaires. Une bonne partie des moyens du prochain mandat devra être consacré à la construction d'une école à Chabloux.

Dans le même temps, cette urbanisation nécessite des investissements importants dans le domaine de la mobilité, des aménagements, des équipements publics ou du logement aidé. Comment financer de front tous ces investissements publics devenus nécessaires ?

Pour la quasi totalité des communes, les fonds frontaliers communaux permettent de financer ces projets d'école. Il faudrait sans doute qu'on améliore la coopération intercommunale pour mieux gérer les variations d'effectifs d'une commune à l'autre. Des écoles pleines peuvent parfois cotoyer des écoles qui ne le sont plus : une meilleure coopération intercommunale permettrait d'étaler les investissements publics et de les rendre plus abordables. Cette coopération intercommunale peut aussi permettre d'éviter de construire des écoles qui ne seront remplies que pendant 5 ou 6 ans. L'efficacité de la dépense publique commande de concevoir des écoles fonctionnelles et modulables en évitant les parvis somptuaires.

Il faudra surtout maitriser le rythme d'urbanisation pour que les dépenses publiques cessent de croitre plus rapidement que les recettes municipales. Ce sont les communes qui par leurs Plan Locaux d'Urbanisme peuvent maitriser le rythme des nouvelles classes nécessaires. Il est donc sain qu'elles assument les conséquences de leurs choix d'urbanisation en finançant les écoles. Pour le canton, c'est une incitation financière forte pour les communes à respecter le Schéma de Cohérence Territoriale.

Seules les plus petites communes ont un besoin impératif de compter sur la solidarité cantonale pour leurs écoles : Dingy, Chênex et Chevrier en particulier. Leurs recettes ne leur permettront bientôt plus de faire face à leur obligation d'accueillir les enfants.

Les habitants exigent une amélioration de leurs conditions de circulation. Ils ont été jusque là très patients. Je suis convaincu que nous arrivons au bout de la capacité des habitants à accepter la dégradation de leurs conditions de circulation. Les habitants demanderont à juste titre des comptes aux élus sur ce sujet. Les crédits cantonaux doivent eux être consacrés à la mobilité, aux conditions de logement, à la création d'emploi et à tout ce qui pourra permettre d'améliorer la préservation des espaces naturels et agricoles. Sauf exception de solidarité avec les plus petites communes, les crédits cantonaux ne pourront donc pas être mobilisés pour la construction des écoles devenues nécessaires.

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mercredi, 03 juillet 2013 | Lien permanent

1 an de mandat : l'heure de vous rendre compte

Portevoix bilan de mandat.jpgVoilà un an jour pour jour que vous m'avez élu Conseiller Général de Haute-Savoie dans le canton de St Julien-en-Genevois. Le moment est venu de vous rendre compte de mon travail à votre service.

Si vous êtes satisfaits et que vous souhaitez manifester votre soutien à mes initiatives, ou au contraire si vous êtes insatisfaits et que vous souhaitez m'engueuler, je vous invite à trois réunions publiques de compte rendu de mandat et un verre de l'amitié :

  1. le lundi 2 avril à 19H00 à l'Espace Jules Ferry à St Julien en Genevois
  2. le mercredi 4 avril à 19H00 à la salle Marius Jolivet à Collonges-Sous-Salève
  3. le jeudi 12 avril à 19H00 à la salle municipale en face de l'espace Albert Fol à Valleiry.

Devant vous, je ferai le point sur les avancées sur les 31 propositions : sur 28 il y a déjà des progrès, sur 3 d'entre elles en revanche, tout reste à faire durant les prochaines années du mandat. Je vous exposerai les avacnées et les difficultés rencontrées. Vous trouverez ici un compte rendu écrit complet :

PORTEVOIX Compte rendu de 1 an de mandat.pdf

Bien sûr, tout cela n'est possible que par un travail d'équipe avec tous les autres conseillers généraux, les élus municipaux et régionaux, avec les fonctionnaires et les associations : travail d'équipe fait de désaccords et de concertation.

Sur l'année écoulée, l'avancée majeure c'est la prise en compte par le département des enjeux liés à la proximité de Genève. Le département est plus présent, prend des positions fortes et affirme ses responsabilités : beaucoup de choses restent à faire. La collaboration avec l'ARC s'est considérablement améliorée notamment avec le vote à l'unanimité du Conseil Général d'une motion commune avec l'ARC, l'Ain et Rhône-Alpes listant les points essentiels de la négociation en cours avec Genève et soulignant l'enjeu décisif de la question du logement. Le département de la Haute-Savoie a désormais conscience qu'il y a deux fois plus d'actifs frontaliers qu'il y a d'actifs dans le décolletage et que donc les questions frontalières doivent aussi être traitées. Plus personne n'ignore que le fait genevois prend de l'ampleur et que les effets s'étendent à mesure que les actifs frontaliers de Haute-Savoie s'installent désormais majoritairement au delà du Genevois.

Cela s'est traduit notamment par la constitution d'un fond d'infrastructure qui va permettre d'avancer sur des projets essentiels pour notre département et notre agglomération : couloirs de bus dans le bas Chablais, RD2 entre Reignier et Etrembières, P+R dans le bassin annécien, couloir de bus à l'accès d'Annecy, couloirs de bus à Annemasse, CEVA, tram à Annemasse et St Julien, et plus particulièrement sur notre canton : rond point du pont de combe à Archamps qui va permettre une desserte en transport en commun de la technopôle, carrefour des Mouilles pour la mobilité douce et les arrêts de bus, entrées sud et ouest de St Julien en Genevois qui va améliorer l'accès à la gare, échangeur de Viry qui va désengorger l'accès à la gare de St Julien. Des projets dont on a longtemps parlé faute d'avoir les moyens de les financer et auxquels le département va désormais pouvoir contribuer.

Ce n'est qu'un début. Je vous remercie à nouveau de la confiance que vous avez bien voulu m'accorder. Si ce premier bilan intermédiaire vous satisfait, vous pouvez m'aider téléchargeant et en faisant suivre le bilan complet que vous trouverez ici à quelques personnes de votre entourage.

A votre service,

Antoine Vielliard

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mercredi, 28 mars 2012 | Lien permanent | Commentaires (5)

Ordre du jour de l'Association Régionale de Coopération du Genevois jeudi 8 avril

Ce soir aura lieu la seconde réunion de l'Association Régionale de Coopération en tant que Syndicat Mixte à 20h au bâtiment Athéna à Archamps. La réunion est ouverte au public. L'ARC est l'un des plus grands syndicats intercommunaux de la région Rhône-Alpes puisqu'elle regroupe les 350 000 habitants des communes du Genevois français. Une structure intercommunale qui remplacera le SYMBAL qui s'occupait de coordonner le soutien régional aux communes du Genevois français. Une structure juridique territoriale qui sera l'interlocuteur unique du canton de Geneve dans les discussions sur le projet d'agglomération.

La première réunion a duré deux heures et a consisté à élire les vices présidents... sachant qu'il n'y avait qu'un seul candidat par poste à pourvoir. Pas très intéressant, mais nécessaire.

La seconde réunion de ce soir, aura pour objet le budget et les emplois principalement. Puis quelques points plus politique sur le projet d'agglo : création d'un GLCT transfrontalier qui permettra de recevoir les financements français et suisses sur le projet d'agglo, demande de soutien de l'ADEME pour un plan climat énergie territorial, demande de subvention auprès de la région Rhône Alpes.

L'ARC fédère bien naturellement des élus de toutes sensibilités politiques - comme pratiquement TOUS les syndicats intercommunaux. L'exécutif tient tout particulièrement à la culture du consensus si nécessaire au bon fonctionnement des syndicats intercommunaux. Mais il y a deux formes de consensus, le consensus mou, sans débat, sans choix, sans option... il conduit a l'inaction. Et il y a le consensus fort, celui issus de débats sincères, francs, ouverts et non sectaires. Un consensus qui nécessite d'accepter d'abord le chaos du débat constructif duquel émergera des solutions nouvelles et consensuelles.

Dans la vie politique française, on sait si peu construire du consensus qu'on préfère trop souvent éviter le débat, trop chaotique au gout des exécutifs. L'inaction découle de cette absence de débat. Les solutions nouvelles émergent toujours des débats les plus vifs.

J'espère que nous travaillerons au sein de l'ARC à l'élaboration d'un consensus fort issus de débat musclés qui permettront d'améliorer la qualité de vie des habitants du Genevois -quelque soit leur nationalité-. J’espère modestement y contribuer… notamment en proposant aux délégués que l’ARC tire les conséquences des violations répétées du canton de Genève des engagements pris en décembre 2007 de construire 1600 logements par an – engagement porté à 2500 logements dans le discours de Saint Pierre de décembre 2009.

Ce matin sur Radio Cité, le député Liberal Daniel Zaugg m'incitait à travailler au projet d'agglo. J'étais à la réunion de la semaine dernière sur le PACA Bernex Saint Julien qui pourtant le concerne, et je ne l'y ai pas vu. Par contre j'ai lu les tracts électoraux cosignés par MM. Zaugg, Weiss et Muller dénonçant ce PACA ! La coopération transfrontalière est absolument nécessaire, mais encore faut-il que le canton respecte la parole donnée tant aux partenaires qu'aux Genevois eux-mêmes. Daniel Zaugg félicitait Mark Muller d'avoir signé la première charte d'agglomération.. Il oubliait de préciser que les engagements pris par Mark Muller en décembre 2007 envers l'ARC sur la construction de logements ont été violés tant en 2008 qu'en 2009.  La fiabilité des partenaires est impérative pour une bonne coopération.

Vous trouverez l'ordre du jour ci-dessous :

Ordre du jour ARC 8 avril (1).pdf

Ordre du jour ARC 8 avril 2010 (2).pdf

Ordre du jour ARC 8 avril 2010 (3).pdf

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jeudi, 08 avril 2010 | Lien permanent

Le taux de chômage deux fois plus élevé à Saint-Julien en Genevois que dans le reste du canton

Le taux de chômage à Saint-Julien en Genevois s’élève à 10,6%. Il est de 5,6% en moyenne dans toutes les autres communes du canton. Un niveau presque deux fois inferieur.

 

Dans de nombreuses communes, un opposant systématique affirmerait tout de suite que ce niveau élevé est la responsabilité du Maire de Saint-Julien en Genevois ! Ca permettrait de créer de faux clivages, de ne pas avoir à aborder le fond, de fédérer « un camp » contre un autre comme si nos sociétés pouvaient avancer camp contre camp ! Cet opposant aurait tort, car la réalité c’est que tout simplement les taux de chômage sont beaucoup plus élevés dans les communes urbaines que dans les communes rurales. C’est ce même facteur qui explique le taux de chômage plus élevé dans le canton de Genève que dans le reste de la Suisse car Genève est un canton beaucoup plus urbain que les autres cantons suisses.

 

Les communes urbaines sont plus jeunes. Le niveau de vie y est plus faible en moyenne. Les populations des communes urbaines sont plus que d’autres frappées par le chômage. Les personnes les plus susceptibles d’être au chômage sont aussi les moins susceptibles d’avoir les moyens de vivre dans des maisons individuelles qui compose la majorité de l’habitat des autres communes.

 

Au delà de ces différences, c’est la typologie des chômeurs qu’il faut regarder. Il s’agit principalement de jeunes actifs qui n’arrivent pas à s’intégrer sur le marché du travail ou encore de seniors en fin de carrière. Les uns commes les autres ont besoin d’être (ré)intégré au marché du travail.

 

Il y a un certain snobisme parmi les élus (des deux cotés de la frontière) à attirer des emplois fortement qualifiés. Il faut voir la gourmandise avec laquelle ils parlent de ces emplois à « forte valeur ajoutée » comme un enfant devant une pâtisserie. Mais les chômeurs ne sont pas toujours fortement qualifiés : ces emplois à forte valeur ajoutée ne sont donc pas des emplois pour les chômeurs du Genevois franco suisse. D’autre part, les personnes qui devront assumer ces emplois, n’habitent pas la région et devront donc venir s’y installer aggravant encore nos problèmes de préservation des espaces, de mobilité et de cadre de vie.

 

L’enjeu de la création d’emploi c’est de crée au contraire des emplois qui correspondent aux compétences des chômeurs actuels et de mettre en place les formations correspondantes.

 

Nous avons su créer des emplois ces dernières années dans le Genevois français, mais pas assez. Nous devons continuer à le faire en favorisant les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts : tourisme d’affaire, recherche sur les biotechnologies, loisirs en particulier. Nous devons tout particulièrement veiller à ce que dans l’ensemble de notre agglomération il y ait plus d’emplois à proximité des logements et plus de logements à proximité des emplois.. plutôt que de continuer a augmenté les distances domicile-travail par un aménagement régional absurde. La logique voudrait que sur chaque bassin de 10km de large il y ait autant d’emplois que d’actifs résidants. Ce ratio s’appelle la concentration d’emploi. Elle est de 57% sur le canton de Saint Julien et de 107% sur le canton de Genève.

 

 Chômage
Saint Julien en Genevois10.60%
Canton de Saint Julien7.60%
Collonges-sous-Salève7.10%
Vulbens7.00%
Bossey6.90%
Feigères6.90%
Viry6.70%
Beaumont6.50%
Vers6.20%
Neydens5.80%
Présilly5.30%
Jonzier-Epagny5.20%
Savigny5.10%
Valleiry5.00%
Archamps4.40%
Chevrier4.30%
Chênex4.10%
Dingy en Vuache3.60%

Source : Insee statistiques locales

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samedi, 25 septembre 2010 | Lien permanent

Pour Mieux Vivre : petite enfance et citoyenneté

Pour qu'il soit encore matériellement possible d'avoir des enfants à Saint Julien

La municipalité doit mettre en oeuvre les solutions indispensables pour que les enfants de la commune puissent être accueillis. Des femmes sont contraintes de confier leur nouveau né à leurs parents qui habitent à 100km. Elles ne voient leur enfant que les week end. Des infirmières sont contraintes d'arrêter de travailler et de ne plus avoir les moyens de vivre pour garder leur enfant.

Nous favoriserons la création d'une crèche parentale et/ou d'une crèche inter-entreprises. Nous augmenterons la capacité d'accueil en crèche municipale. Nous favoriserons l'installation de nouvelles assistantes maternelles et nous veillerons à encourager les assistantes actuelles à poursuivre leur activité. Nous travaillerons à rendre possible à Saint Julien même (plutôt qu'à Reignier, Annemasse ou Archamps) les formations de nouvelles assistantes maternelles. Nous favoriserons les gardes partagées en mettant en relation les jeunes parents.

Nous faisons le choix politique de rendre possible la garde des enfants à Saint Julien car nous pensons qu'il doit être encore possible d'avoir des enfants à Saint Julien en 2008. Contrairement aux caricatures exprimées par certains concurrents notre projet ne consiste pas à créer 500 places de crèches mais bien à avoir des solutions de garde pour les 500 enfants de Saint Julien : crèches municipales, parentale ou inter entreprises mais aussi assistantes maternelles et gardes partagées.

La petite enfance sera notre priorité pour les dépenses de fonctionnement.

Nous suivrons de près l'application du cahier des charges de la cantine scolaire pour que les repas des enfants soient de qualité.

Une école supplémentaire ne sera construite que lorsque le nombre de nouveaux habitants le rendra nécessaire. En ralentissant le rythme des nouvelles constructions nous pourrons retarder autant que possible cet investissement inéluctable. Ceci nous permettra de dégager des ressources pour améliorer le cadre de vie.

Pour que vous ayez votre mot à dire sur l'avenir de Saint Julien

Nous ferons des comptes rendus de mandat une fois par an pour vous tenir au courant de nos réalisations, pour vous écouter et pour améliorer le fonctionnement de la municipalité. Nous vous tiendrons informé sur la mise en oeuvre de nos engagements. C'est pourquoi nous nous refusons à faire des catalogues de promesses intenables. Nous ferons des comptes rendus de ces réunions pour que vous puissiez vérifier que votre avis a été entendu et pris en compte lorsqu'il est partagé.

Le site internet de la Mairie de Saint Julien sera utilisé pour mieux vous informer en toute transparence : débats publics du conseil municipal, débats en ligne, forum...

Vous serez consultés régulièrement sur vos idées au sujet de la commune par le biais d'enquêtes. Vous pourrez ainsi donner votre avis et vos idées facilement quand vous le souhaiterez. Nous pourrons être ainsi à l'écoute de tous les Saint Juliennois et pas uniquement ceux qui peuvent venir aux permanences des élus ou ceux qui connaissent des conseillers municipaux.

A l'exemple de l'Association Mieux Vivre au Puy Saint Martin, nous mettrons en place des Conseils de Quartier dans chaque quartier et dans les hameaux. Ces conseils de quartier seront établis par tirage au sort parmi les personnes volontaires afin de vous permettre de faire remonter facilement vos remarques sur votre environnement proche.

Il ne faudra plus 5 ans pour qu'un parc de jeu puisse voir le jour dans un quartier ou une rue puisse être sécurisée 'dans les 6 prochains mois'. Les hameaux pourront faire valoir leurs souhaits autant que les quartiers.

Nous mettrons en place un office municipal des associations afin que les bénévoles qui participent tant à l'animation de la commune puissent être facilement et régulièrement informés et consultés sur les projets municipaux. Nous veillerons à ne pas renouveler l'expérience de la précédente municipalité qui informe le Vélo Club seulement une semaine avant le début des travaux de la piste de vélo.

Nous proposons un Conseil Municipal qui sera réellement représentatif de la population de la commune. Il y aura désormais au Conseil Municipal aussi des gens qui vous ressemblent.

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jeudi, 28 février 2008 | Lien permanent

Pour Mieux Vivre : urbanisation de qualité et circulation

 Retrouvez chaque jour une partie de notre projet de ville pour Mieux Vivre à Saint-Julien.

Pour une urbanisation plus équilibrée

Nous proposons aux habitants de mieux maîtriser l'urbanisation de la ville. En 2002, la municipalité avait signé le Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois (SCOT) avec les 16 autres communes du canton. Elle prévoyait alors la réalisation de 100 logements par an au cours des 15 prochaines années sur la commune. La municipalité a largement dépassé ces quota avec en moyenne 150 autorisations de construire par an au cours des 7 dernières années. La refonte du Plan Local d'Urbanisme (PLU de Saint Julien) donnait à la municipalité des moyens de limiter la construction excessive de logements.

En limitant à 100 nouveaux logements par an comme prévu initialement, nous pourrons accompagner la croissance de la ville par la réalisation d'équipements publics correspondants : espaces verts, places publiques, sentiers piétonniers, voies de circulations, pistes cyclables...

Notre priorité sera l'aménagement d'une place qui soit un coeur de ville. Nous avons besoin d'une place de ville qui soit un lieu de rencontre pour tous. Nous proposons d'aménager la place du Crêt en place centrale piétonne. Cette place aménagée et fermée permettra à tous les habitants de pouvoir se retrouver. Cette place de ville redonnera de la vie à notre commune en lui donnant le coeur de ville qui lui manque. La circulation sera souterraine à cet endroit. Un parking sera prévu pour remplacer les stationnements existants. Ce projet, contrairement au projet de la municipalité actuelle de construire un tunnel qui dévie la circulation dans le quartier du Puy St Martin améliorera la qualité de vie des habitants tout en rendant possible une circulation plus fluide.

Ce sera la première de nos priorités d'investissement.

Nous devrons aussi en parallèle contribuer à résoudre la crise de l'immobilier. Ces dernières années ont montré que quelque soit le nombre de constructions à Saint-Julien, notre commune ne pourra pas seule résorber la crise de l'immobilier du bassin lémanique. Nous devrons convaincre nos voisins Genevois de construire suffisamment de logement à Genève. En proportion, ils construisent trois fois moins qu'à Saint-Julien. Pour cela nous devrons souligner les effets pervers de la situation actuelle sur les transports. Nous devrons travailler avec Genève plus efficacement car nous vivons de plus en plus en quelques sortes dans le même 'bocal'.

 

Pour que les Saint-Juliennois puissent se déplacer

Les habitants sont de plus en plus paralysés dans les embouteillages. La municipalité actuelle n'a pris pratiquement aucune initiative dans ce domaine qui est pourtant la première des priorités des Saint-Juliennois selon l'enquête que nous avons réalisée auprès des habitants en septembre 2007.

En relation avec les TPG, le Conseil Général de Haute Savoie et le Conseil Régional de Rhone Alpes nous nous attacherons à développer l'offre de transports en commun : bus plus fréquents, directs et plus grands vers Genève, trains plus fréquents vers Annemasse. Suivant l'exemple de Feigères, nous mettrons en place des navettes avec les hameaux et vers Archamps les jours de marché dans un premier temps.

Nous souhaitons l'aménagement de voies de circulation pour la mobilité douce (circulation piétonnière et cycliste). Pour favoriser les rencontres entre les habitants, limiter la pollution, limiter les embouteillages et favoriser une hygiène de vie, l'aménagement de la ville doit favoriser les déplacements piétonniers et cyclistes. Nous proposons l'aménagement de sentiers piétonniers et de pistes cyclables qui relient les quartiers entre eux et au centre ville et qui ne soient pas de simples trottoirs, annexes des routes.

Nous aménagerons des espaces de stationnement pour les deux roues.

Après une phase d'écoute des habitants par questionnaire, nous vous proposerons plusieurs plan de circulation. Vous déciderez par un référendum municipal le plan de circulation qui vous semblera le plus à même de régler les problèmes de notre commune.

La circulation sera notre priorité d'action.

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mercredi, 27 février 2008 | Lien permanent

Pour que chacun soit libre de croire à Saint-Julien-en-Genevois

La commune a aménagé une zone d'activité artisanale et industrielle au lieu dit Sous Combe. Deux parcelles ont été vendues au prix de 50 euros le mètre carré à deux entreprises locales. Une troisième parcelle est à vendre. Dès 2015, une fois les travaux réalisés, j'ai souhaité que l'opération d'aménagement soit bouclée le plus rapidement possible. La vente de la troisième parcelle a fait l'objet de nombreux courriers aux entreprises locales et d'annonces publicitaires dans la presse économique.

Trois offres ont été reçues. L'offre la plus sérieuse et la plus élevée émane de deux associations musulmanes qui souhaitent y ériger un bâtiment culturel et cultuel. Le prix proposé excède 100 euros le mètre carré. Les associations proposent d'acquérir la parcelle à son prix coûtant plutôt qu'à un prix préférentiel comme cela a été le cas à Bonneville ou à un prix symbolique pour un bail emphytéotique. Ce type de construction est spécifiquement autorisé par le règlement d'urbanisme qui prévoit habituellement que les activités d'intérêt collectif sont autorisées dans les zones d'activité. De nombreuses autres parcelles sont disponibles pour de l'activité économique à la technopole d'Archamps ou sur la future zone d'activité économique de Cervonnex.

L'offre est la plus élevée. Elle permet d'équilibrer le budget annexe. Le projet est conforme au PLU. Les acquéreurs sont sérieux. Rien ne fait obstacle à la vente de cette parcelle au plus offrant.

Pourtant, il ne s'agit pas seulement d'un enjeu d'urbanisme ou règlementaire. L'enjeu est bien plus essentiel. Il s'agit de la liberté de conscience en France. Peut-on être musulman en France au XXIème siècle ? Peut-on exercer librement sa foi ? Une association musulmane peut-elle acquérir librement une parcelle comme toute autre personne morale ? Je réponds clairement OUI à ces questions.

Bien sûr, il suffit de constater à quel point les projets de construction de lieu de culte musulman en France font l'objet de multiples recours pour mesurer les réticences de certains de nos concitoyens.

Ils craignent l'islam faute de n'en connaitre que des dérives par la plus sinistre des actualités. Il suffit pourtant de se rendre au lieu de prière qui existe à Saint Julien depuis plus de 10 ans pour se rendre compte que l'islam à Saint Julien ce sont des hommes et des femmes qui méditent, se recueillent et prient comme le font, à Saint Julien aussi, les adventistes le samedi et les catholiques le dimanche. Nous devrons faciliter la rencontre des uns et des autres pour mettre fin à ces craintes.

Certains craignent que les valeurs de l'islam soient incompatibles avec les valeurs de la République. D'autres pensaient la même chose des protestants lors de la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Pourtant, la République a toujours su faire prévaloir ses règles, ses lois et ses valeurs à toutes les traditions confessionnelles.

Bien sûr la France change. Elle a toujours changé. Comme le monde, elle change de plus en plus rapidement. Mais en revanche, la République ne change pas. Elle garantit à chacun le droit de croire ou de ne pas croire. Elle garantit à chacun la liberté de conscience. Elle garantit à chacun le droit d'être traité de manière égale. Elle garantit que chacun sera traité de manière fraternelle. Que nous nous considérions tous comme les enfants d'Adam et Eve, que nous considérions qu'à la fin, nous serons tous dévorés par les mêmes vers, les uns à coté des autres au cimetière de Saint Julien, nous sommes de toute façon tous des enfants de la République. Saint-Juliennois, que vous soyez catholiques, protestants, juifs ou musulmans, que vous croyez ou que vous ne croyez pas, que vous ayez cru ou que vous croirez un jour, vous êtes nos frères, vous êtes nos sœurs, en la République.

Pour notre part, nous serons les garants de la laïcité. Une laïcité qui permet à chacun de croire ou de ne pas croire plutôt que d'interdire toute religion. Une laïcité qui veille à la neutralité des institutions publiques afin de veiller à ce qu'aucune confession ne dicte sa loi. Une laïcité qui veille à ce que chacun se voit garanti l'application de l'article premier de la déclaration des droits de l'homme : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".

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mardi, 16 février 2016 | Lien permanent | Commentaires (7)

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