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Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 27 septembre

Vous trouverez en pièce jointe l'ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien qui se réunira en séance publique ce jeudi 27 septembre à 19H. Il y aura des débats sur la fiscalité locale.

J'attire votre attention sur une délibération que nous avons proposé : l'instauration d'un abattement pour les personnes handicapées. Elles devront en faire la demande auprès des services fiscaux. C'est une bonne nouvelle.

La municipalité propose aussi la suppression de l'exonération de la taxe d'habitation pour les logements vacants depuis plus de 5 ans ! Et si ! Il y a des logements vacants à St Julien... beaucoup même... dont une partie qui sont en réalité occupés par des habitants non déclarés. La municipalité propose de supprimer cette exonération pour les logements vacants depuis plus de 5 ans. C'est à mon avis une bonne initiative.

Après beaucoup d'hésitations, la municipalité propose d'instaurer un supplément de taxe d'habitation pour les résidents secondaires par rapport aux résidents principaux.... si une majorité de communes du canton en font de même. Curieuse délibération. Ailleurs en France ce sont les communes chef lieu qui prennent des initiatives : dans notre canton c'est Saint Julien qui suit les autres communes. En l'occurence, il s'agit d'instaurer un abattement de 15% pour les résidents principaux, de compenser cette perte par une augmentation d'impôts de 15% ce qui revient à laisser à l'identique les impôts des résidents principaux et à augmenter de 15% ceux des résidents secondaires. Une mesure particulièrement adaptée à St Julien où 10% des résidents sont des résidents "secondaires" qui résident souvent ici à l'année. Le Maire n'était pas favorable de crainte que cela ne revienne "à stygmatiser les résidents secondaires" (sic). Ce supplément de taxe d'habitation est pourtant modeste puisqu'il revient à augmenter les impôts des résidents secondaires de 50 euros alors que le manque à gagner est de 1800 euros environ par frontalier non déclaré. La communauté de communes délibérera lundi. Chevrier a déjà adopté cette délibération. St Julien suivra l'avis général. Nous somme favorable à l'instauration de cette surtaxe pour les résidents secondaires de St Julien.

Nous avions aussi fait la proposition de supprimer l'exonération de taxe foncière pour les acquéreurs d'un nouveau logement. Une exonération qui a du sens partout ailleurs en France pour donner un coup de pouce aux jeunes ménages des classes moyennes qui acquiert un nouveau logement. Elle est absurde dans notre région où seuls les ménages qui disposent de revenus importants peuvent encore se porter acquéreur de logements aux prix actuels. Par ailleurs cette exonération est injuste puisqu'elle s'applique uniquement aux acquéreurs d'un logement neuf et pas à ceux qui acquiert un logement ancien. Elle a déjà été supprimée dans 11 communes du canton. Une majorité des conseillers municipaux de la commission finance a souhaité supprimer cette exonération. Curieuse commune où l'exécutif se permet d'ignorer l'avis de sa propre majorité.

CM 27 SEPT. 2012_20120921151805.pdf

diagnostic_fiscal.pdf

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vendredi, 21 septembre 2012 | Lien permanent

Des élections genevoises qui concernent aussi le Genevois français

Dans 10 jours auront lieu les élections au Grand Conseil et au Conseil d'Etat Genevois. Notre proximité et notre interdépendance sont telles que ces élections nous concernent également.

Ces institutions détermineront les lois qui accéléreront ou ralentiront la construction de logements à Genève. Celles qui développeront ou retarderont la mobilité transfrontalière. Ces élus décideront de l'abrogation ou du maintien des multiples lois discriminatoires à l'encontre des personnes qui résident dans le Genevois français (hôpital, retraite, chômage...).

Près de 40 000 habitants du Genevois français peuvent voter à ces élections : double nationaux de toujours qui ont des ancêtres suisses ou Genevois installés en France. Leur vote massif avait contribué à réduire la représentation du MCG de deux sièges lors des dernières élections. Cette année, ils peuvent élire 5 candidats résidants dans le Genevois français qui partagent au quotidien leurs préoccupations de logement, de mobilité et de discriminations.

Il suffit que seulement 1000 électeurs ajoutent les 5 noms suivants sur leur bulletin de vote pour que ces derniers puissent participer aux débats du Grand Conseil et rappeler chaque jours aux autres députés que déjà 15% des citoyens Genevois et 30% des contribuables Genevois résident en France !

Il s'agit de

  • Antoni Mayer (PDC)
  • Peter Loosli (Verts)
  • Denis Bücher (Verts)
  • Brigitte Sarrasin Borel (Parti Bourgeois Démocrate)
  • Danièle Bounaix (Ensemble à Gauche)

Je vous encourage vivement à inciter à voter pour ces 5 candidats et à voter pour eux si vous avez le droit de vote dans le canton de Genève.

 

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mercredi, 25 septembre 2013 | Lien permanent

Engagement #18 : pour un gymnase digne pour les collégiens du canton

La Communauté de Communes dispose désormais de trois gymnases dans le canton : celui du Lycée de Stael, celui de Valleiry et celui de Collonges. Des gymnases fonctionnels et de qualité. Le paradoxe c'est que pendant la semaine, tous les collégiens du canton utilisent une infrastructure sportive délabrée, sale et vétuste.

Nous militerons auprès de nos collègues de la communauté de communes afin que les collégiens du canton puisse apprendre les sports dans des installations convenables et fonctionnelles. Notre canton a besoin d'un gymnase pour ses collégiens situé aux Burgondes ou à l'emplacement actuel de la Halle de Sport et du Gymnase du Léman. Un tel projet doit être soutenu par le Conseil Général qui a la responsabilité des collèges.

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lundi, 10 mars 2014 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 25 novembre

Débat sur le projet de territoire de la Communauté de Communes du Genevois

 Hier soir au Conseil Municipal, nous avons débattu du projet de position de St Julien en Genevois sur le projet de territoire de la communauté de communes du Genevois (CCG). La Communauté de Communes a pour obligation de revoir son Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) – un document qui s’impose aux Plan Locaux d’Urbanisme qui eux-mêmes determinent l’attribution des permis de construire.

 Avant de réviser le SCOT, la CCG a souhaite élaborer un projet de territoire. Ce projet est mystérieusement débattu en comité restreint par le bureau des Maires. Selon plusieurs échos, Saint Julien est vivement critiqué au sein du bureau des Maires pour son incapacité à faire avancer ses projets faute de savoir établir des priorités politiques. Ainsi par exemple, St Julien s’oppose à tous les développements commerciaux dans le reste du canton mais n’a toujours pas de politique en faveur du commerce de centre ville après plus de 10 ans !

Le jour même du Conseil nous recevons un document d’une page et demi en police 14 qui montre la vacuité de la position municipale, le manque de préparation ou tout simplement comme l’affirme certains, la démission pure et simple de nombreux adjoints de leurs responsabilités. Un document indigne d’un élève de CM2 :

PROJET DE TERRITOIRE DE LA CCG.docx

Il s’agirait simplement d’introduire le débat. Mais même cela, le document le fait mal puisqu’il ne liste pas les thèmes clefs, se limite aux questions directement liées à la ville plutôt que de proposer une réponse de la ville aux enjeux du canton ou ne pose pas les dilemmes politiques. En introduction de la campagne des élections municipales nous avions distribué un questionnaire aux habitants. Nous avions cherché à lister les questions qui nous semblaient les questions politiques principales pour la ville. Une manière de poser un débat qui aurait pu inspirer la municipalité.

Difficile de résumer dans un compte rendu un débat si général et si mal posé. Le sujet fera l’objet de futures notes sur ce blog.

 

Election d’un nouvel adjoint au social en remplacement de Marie-Christine Chabat

Ensuite vient l’élection d’un remplaçant à Marie Christine Chabat, adjointe au social démissionnaire. Mme Chabat a fait un travail remarquable souligné par tous les participants au CCAS et par les associations : elle a fait preuve de disponibilité, d’engagement et surtout de compassion dans sa mission. Elle a demandé à être allégée de sa charge. Le Maire l’a violement démissionné en public lors d’une réunion du CCAS sans même l’en avertir. Marie-Christine Chabat a finalement démissionné de son mandat d’adjointe et de certaines délégations. Mais pas de la présidence du CCAS.

Joël Perino se présente. Nous ne présentons pas de candidat. En revanche, nous constatons que l’obligation constitutionnelle de parité n’est pas respectée puisque les deux tiers des hommes de la majorité sont à l’exécutif alors que les deux tiers des femmes n’y sont pas : il y a un monde des principes à leur application. Pour cette raison nous décidons de nous abstenir. Joël Perino obtient 20 voix, Francois Cena vote par erreur pour Jean-Sylvestre Cosandey, un bulletin nul, une voix pour Marie Christine Chabat et 9 bulletins blancs. A l’exception de l’erreur de Francois Cena, il manque 4 voix de la majorité à Joël Perino.

 Election des représentants de la commune au CCAS

Nous devons ensuite designer de nouveaux représentants pour le CCAS. Il y a quelques jours nous avons été contactés pour nous informer que la désignation d’Eddy Carl au CCAS n’était plus conforme puisqu’il y représente l’Union Départementale des Associations Familiale alors qu’il est par ailleurs membre du Conseil Municipal (et dans la minorité). Eddy a été nommé par le Maire au CCAS après les élections municipales sur proposition de l’UDAF. Il participe assidument aux travaux du CCAS depuis 15 ans. Lorsqu’il est devenu Conseiller Municipal il y a un an, le cas avait été regardé et aucune objection n’avait été faite – d’autant que sa nomination était valable pour la durée du mandat. Mais le changement d’adjoint semble avoir changé les choses : la commune a fait comprendre à l’UDAF qu’il serait souhaitable qu’elle ait un autre représentant. L’UDAF se plie à la volonté municipale. Eddy ne s’y oppose pas, mais nous décidons de revendiquer 3 sièges au CCAS sur les 8 du Conseil Municipal – alors que la proportionnelle nous en accorde seulement 2. Au dépouillement, la liste composée de Catherine Joubert, Dominique Gueguen et Eddy Carl obtient 11 voix sur 32 – 3 membres de la majorité ont voté pour la candidature d’Eddy qui est ainsi élu au CCAS. Par ricochet, cela signifie que le 6ieme candidat de la majorité n’est pas élu.. et il se trouve qu’il s’agit de Joël Perino, adjoint au social depuis 5 minutes. Dominique Schouvey lui cède sa place.

Nous procédons à la répartition des commissions municipales en découvrant que Joël Perino n’était jusque là pas membre de la commission sociale (ni d’aucune autre commission municipale d’ailleurs). Il s’est trouvé une nouvelle vocation.

Joël Perino est ensuite désigné délégué en remplacement de Marie-Christine Chabat pour les autres délégations et représentations de la commune.

Ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 millions d’euros

Nous prenons ensuite une délibération pour l’ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 million d’euros. Le montant est considérable mais il ne peut être utilise que dans le cadre du budget. Cette ligne de trésorerie permettra une gestion plus rigoureuse et précise de la trésorerie municipale. A vue de nez, cela devrait permettre une économie de 3000 a 5000 euros sur les charges financières de la commune.

Garantie d’emprunt pour le premier projet important de logements sociaux de la municipalité depuis 10 ans

Des garanties d’emprunts pour la construction de logements sociaux Halpades. ENFIN !!! Le premier projet d’ampleur de logements sociaux de la municipalité depuis sa première élection en 2001. St Julien aura du attendre d’avoir sa premiere municipalité socialiste pour voir la proportion de logements sociaux baisser pour la premiere fois : entre les principes et la mise en œuvre il y a un monde.

 Puis diverses délibérations de gestion courante.

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vendredi, 26 novembre 2010 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Communautaire du Genevois

Hier soir avait lieu le Conseil Communautaire du Genevois.

Deux délibérations importantes à l'ordre du jour.  Le budget pour l'année 2009 avec les taux d'impôts et le mode de gestion de l'assainissement.

L'exécutif proposait une hausse des impôts de 5% (+2,5% d'augmentation des bases = +7,5% d'impôts pour les habitants). Cette augmentation est une conséquence de l'absence de choix au niveau de la communauté. De nombreux projets sont mis en oeuvre commission par commission. La culture du consensus intercommunal a jusqu'à présent limité la capacité de la communauté à faire des choix de priorité politique pour le mandat. Le transport à la demande par exemple -qui explique une bonne partie de l'augmentation d'impôts- a été voté sans que les délégués n'aient de vision claire de son financement. Le bureau des Maires semble en avoir pris conscience et débat désormais des priorités.

Par ailleurs, lors du débat budgétaire, nous avions été nombreux à nous exprimer contre cette augmentation. M. Christian Etchart, Maire de Beaumont et vice président en charge des finances de la communauté a travaillé avec la commission pour identifier 262 000 euros d'économie. Des efforts qui vont dans la bonne direction. Je me suis abstenu.

Voilà qui tranche avec l'attitude de la municipalité de Saint Julien qui lors du débat d'orientation budgétaire n'a pas informé les Conseillers Municipaux de l'intention d'augmenter les impôts -le Maire avait pourtant déjà dû remettre en janvier l'édito du bulletin municipal de mars qui annoncait cette augmentation-. Et aucune des propositions d'économie que nous avons faites n'a été retenue - cela aurait pourtant permis de réduire l'augmentation d'impôts.

Une petite remarque au passage. Les impôts locaux sont calculés par rapport à des bases qui datent d'il y a 30 ans. Ces bases classifient les habitations en fonction de leur niveau de confort. Elles sont complètement périmées. Elles doivent être revues comme le propose la commission Balladur. L'une des conséquences de ces bases est que les habitants de Saint Julien paient 10% de plus de taxe d'habitation par habitant à la communauté de communes que les autres habitants du canton.

Les impôts augmenteront donc plus à Saint Julien qu'à la Communauté de Communes. Cela va se traduire par une baisse des subventions de l'Etat pour le Genevois. En effet, l'Etat prend en compte un coeffficient d'intégration fiscale. En clair, plus les ressources publiques sont intercommunales, plus l'Etat subventionne. Plus elles sont au niveau de la commune moins l'Etat subventionne. En augmentant les impôts plus fortement à Saint Julien qu'à la communauté de commune, on réduit le coefficient d'intégration fiscale et donc on réduit les subventions publiques de l'Etat ! Une partie de l'augmentation d'impôts de Saint Julien servira donc à compenser cette baisse des subventions de l'Etat.

Deuxième sujet important à l'ordre du jour, le mode de gestion de l'assainissement : régie publique ou en gestion privée. Le débat a été constructif. Depuis quelques mois, le Conseil Communautaire est le lieu de débats constructifs et ouverts, il est de moins en moins une chambre d'enregistrement. Il y a eu des arguments en faveur de la régie : "les exemples nombreux montrent que c'est moins cher" (Jean Pierre Buet - Maire de Viry), "le contrat actuel avec Veolia n'a pas du tout donné satisfaction" (Bernard Gaud, Maire de Chevrier) ", "on a su traiter efficacement les déchets on saura traiter efficacement l'assainissement" (Christian Burnier, Maire de Savigny) ou encore le Maire de Saint Julien qui a défendu le principe du service public. Il y a eu aussi des arguments contre "saura t on faire ?", "le recrutements d'agents est sous estimé dans le projet", "le public est plus efficace lorsqu'il contrôle efficacement le privé, on n'a pas su contrôler, comment peut on le faire nous même" (François Cena). Ce dernier argument est pertinent, mais il me semble que le public ne pourra jamais contrôler aussi efficacement le service que le management de l'entreprise. La contrainte de l'augmentation constante des marges au détriment de la qualité du service risque d'être plus forte que la capacité du client public à faire valoir ses droits. J'ai voté pour la régie.

L'une des preuves de l'ouverture du débat c'est que François Cena, adjoint au Maire de Saint Julien a voté contre, le Maire de Saint Julien pour. J'ai voté pour alors que Pierre Brunet lui a jugé qu'il fallait voté contre. Chacun a voté en conscience. La collectivité y gagnerait si cela arrivait plus souvent.

Je n'ai compté que 7 délégués de Saint Julien sur 11 - dont les deux délégués de la minorité ! Il n'y en avait aucun à la commission économie qui précédait. Saint Julien a briller par son absentéisme hier soir.

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mardi, 31 mars 2009 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois

A l'invitation du Maire j'ai présenté au Conseil Municipal un bilan de l'attribution des crédits cantonalisés sur les 10 dernières années et les principes d'attribution pour les années à venir. Vous trouverez la présentation ici et la note que j'avais écrit sur le sujet ici. J'ai déjà fait cette présentation auprès des Conseils Municipaux d'Archamps, Présilly, Neydens, Beaumont, Vers, Chênex, Vulbens et Savigny. Je la ferai auprès des Conseils Municipaux de Viry et Jonzier prochainement. Le Maire a souligné la transparence que j'apportai au débat et appuyé les orientations que je propose. Il a eu cette remarque que je ne comprends toujours pas en se félicitant qu'un jeune conseiller général puisse dire des choses que lui-même pensait depuis longtemps mais qu'on ne pouvait pas dire dans le département lorsqu'on est de gauche !?!? Il me semble au contraire que la gauche devrait pouvoir porter ce genre de message de manière beaucoup plus facile qu'un Conseiller Général membre de la majorité départementale. Non la question n'est pas de savoir si on est dans la majorité ou dans la minorité, mais plutôt de savoir si on a le courage de porter dans le débat public des idées justes même quand elles dérangent !

Nous avions également une présentation sur la délégation de la compétence eau à la communauté de communes. Aucune remarque et pratiquement pas de débat au conseil municipal de St Julien sur le sujet qui y est favorable à l'unanimité. Il est frappant de voir la différence entre le conseil municipal de St Julien qui a franchement d'autres préoccupations que l'eau.. et les réactions dans certaines communes du canton qui estiment que la compétence EAU relève de l'essence même de la souveraineté communale. Personnellement je trouve ce débat surréaliste : on devrait déléguer bien plus de compétences que l'eau - l'urbanisme, la voirie, le sport, la culture.. activitées qui sont utilisées par les habitants au niveau intercommunal. Et on s'interroge encore si la production d'eau potable doit être géré à l'échelle de la nappe phréatique ou à l'échelle des paroisses du XVIIIième siècle qui ont fixé les limites communales ?!?

Une présentation de Joël Périno sur le Gaz de Schiste. J'écrirai une note sur le sujet dans les prochains jours. Une présentation un peu moins caricaturale que les messages qu'on recoit ces jours-ci sur le sujet. En un mot ma position est la suivante :

  1. tout le monde est contre le gaz de schiste et les risques de la fracturation hydraulique,
  2. il n'y a absolument rien de neuf sur le sujet depuis 2009 (la mise à jour des documents en septembre dernier est rendue obligatoire par la loi pour conserver les droits passés).
  3. il serait plus efficace de se mobiliser POUR la géothermie où il y a un véritable potentiel d'énergie renouvelable, plutôt que de mobiliser CONTRE rien.

Nous passons enfin à l'ordre du jour vers 22H30 avec le débat d'orientation budgétaire. Comme chaque année, Michel de Smedt, adjoint aux finances, nous décrit l'apocalypse communal au coin de la rue. C'est une excellente gestion de prudence. La gestion de la commune a notablement évolué depuis que Michel de Smedt s'en occupe. Mais le trait est tellement gros et cela devient si rituel que ça en perd de la crédibilité. Peu importe. Nous sommes rassurés, il n'y aura pas d'augmentation des taux d'imposition. Ils savent que nous le ferions savoir fortement. L'endettement de la commune a été réduit ses dernières années mais va à nouveau prendre l'assensceur avec la réalisation de la maison de l'enfance. On s'interroge sur la capacité financière de la commune lorsqu'il faudra construire une nouvelle école. D'après les projections il faudra une nouvelle école en 2014.. et sachant qu'il faut 4 ans pour construire une école nous avons déjà du retard. Le maire répond qu'on pourra faire des extensions de classe en attendant. La seconde incohérence c'est la poursuite des travaux pour un bassin bio sur la plaine de l'air. Un projet dont la commune n'a pas les moyens, mais comme l'exécutif n'ose pas le dire clairement à sa majorité, on continue les études... 60 000 euros seront dépensés en 2012 pour faire croire à la majorité que l'exécutif est sincère sur ce projet. C'est cher payé pour les St Juliennois.

Enfin, la municipalité créé des postes à tout va. Les créations de postes étaient mesurées ces dernières années. On ne retrouve plus cette rigueur cette année. Un chargé de mission développement durable alors qu'il y a déjà un adjoint et une conseillère municipale déléguée, qu'il n'y a pas de projet d'agenda 21... la meilleure manière de s'assurer que les services n'avancent pas sur le sujet, c'est de désigner un chargé de mission. Ca coutera plus cher aux habitants pour moins d'efficacité. Un cadre pour assurer le suivi technique des manifestations et événéments alors que cela aurait pu être pris en charge par une meilleure organisation du travail, des gains de productivités et de la formation : bref par une gestion des ressources humaines. Deux adjoints administratifs dont un pour le service vie publique. Un service qui a surtout besoin d'une meilleure organisation du travail, d'un meilleur travail d'encadrement, et d'outils informatiques plus performant pour améliorer leur efficacité. Par contre aucune réduction de poste anticipé lié au transfert de la compétence eau, aucune réduction de poste lié à une meilleure utilisation des outils informatiques, aucune réduction de poste lié à une amélioration des processus de travail. A peine 20 minutes après nous avoir décrit la faillite annoncé de la commune, on nous annonce des créations de postes à foison. Il y a une profonde incohérence entre ces deux sujets traités.

Je passe sur les autres délibérations qui ont plus traits aux affaires courantes, à l'exception du projet de municipalisation de l'école de musique que nous soutenons vivement.

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vendredi, 03 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

Musulman et Français à Saint Julien en Genevois

De plus en plus d'habitants de Saint Julien ont une double culture. Ils sont originaires d'un pays étranger mais habitent en France depuis leur naissance. On ne mesure pas toujours la difficulté qu'il peut y avoir dans notre pays à vivre cette double culture.

Il est par exemple très souvent impossible pour un musulman français d'enterrer ses parents dans notre pays selon ses rites. Pour suivre ses rites, il est contraint d'aller inhumer sa famille dans son pays d'orgine. Nous devons permettre à tous les Français d'enterrer leurs parents ici si nous voulons que tous les Français puissent vivre ensemble.

J'ai rencontré des musulmans qui me décrivaient comment ils se voient contraints de se rendre sur leur lieu de culte en cachette. Leurs collègues ne faisant pas la différence entre un musulman pratiquant et un intégriste, ils craignent de perdre leur emploi s'ils sont vus allant prier. Médecins, professeurs, maçons ou ingénieurs ils ne pratiquent leur culte que semi-librement en France. Pourtant dans toutes les religions il y a des pratiquants et des intégristes.

Les associations culturelles et cultuelles font bien souvent un travail d'intégration social et de prévention de la violence qui est remarqué par les gendarmes. La réflexion spirituelle offre souvent aux adolescents un premier cadre de valeur. C'est vrai pour les Français chrétiens comme pour les Français musulmans.

Cette semaine j'ai découvert d'autres exemples de vexations quotidiennes qui montrent à quel point nous devons apprendre à devenir un pays multiculturel. Un père aux revenus modestes m'expliquait que la cantine du collège de Saint Julien lui facturait les repas de son fils pendant le mois du ramadan alors qu'il ne déjeune pas à la cantine ce mois là. Lorsqu'un Français sur 10 est musulman, est-il si compliqué que cela d'adapter la facturation des repas à ce qui est consommé ? Ou faut-il que la collectivité accroissent ses revenus sur ceux qui pratiquent le ramadan ?

Le Maire de Saint Julien a rénové à grands frais le toit de l'église de St Julien. Ces travaux de rénovation n'étaient pas urgents ni prioritaires. Comment préserver les équilibres entre Français lorsqu'on constate que dans presque toutes les communes de Haute Savoie le gymnase est moins bien entretenu que l'église ? A Saint Julien il suffit de comparer l'état de l'église par rapport à la salle des Burgondes, à la MJC ou au Gymnase du Léman !

Loin de ces divisions, de ces vexations et de ces humiliations, il est temps qu'on apprenne à vivre ensemble dans un pays devenu multiculturel. Pour cela il faut revenir à la définition d'origine du principe de laïcité qui est la liberté de conscience et la neutralité de la puissance publique.

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lundi, 26 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (13)

La vidéoprotection à Saint-Julien-en-Genevois

Conformément à notre projet de ville, le Conseil Municipal a adopté le principe du déploiement de la vidéo-protection à Saint Julien.

Le bourg est devenu ville. Une ville plutôt calme comparée à des villes de tailles comparable, mais nous découvrons de plus en plus une délinquance et une criminalité urbaine à laquelle nous ne sommes pas habitués. Bien sûr il y a les nombreux cambriolages liés au pouvoir d'achat important dans la zone frontalière. Le nombre de cambriolage reste à des niveaux très élevés même si l'action résolue et efficace de la gendarmerie à permis d'amorcer une légère baisse. Mais ces derniers mois ont vu l'apparition de crimes qui relève de la cour d'assise : un viol et trois vols à main armés. Parfois les criminels ont été arrêtés, parfois ils ne le sont toujours pas. Les gendarmes passent alors des jours et des nuits à collecter pour leur enquête des éléments matériels qu'ils pourraient obtenir rapidement grâce à la vidéo protection.

La vidéo protection des habitants n'est pas une solution miracle, mais c'est un outil qui peut s'avérer très efficace de dissuasion et de sanction des malfaiteurs. Dans un état de droit comme le notre, il faut des preuves matérielles pour aboutir à la prononciation et à l'exécution d'une peine par la justice. La vidéo-protection permet aux forces de l'ordre de rassembler ces preuves.

En France, la vidéo protection est soumise à une législation très stricte sur son installation et son utilisation. Son déploiement est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de 5 ans après avis d'une commission consultative dans laquelle figure des représentants de la société civile. Les images sont stockées pendant une semaine seulement et ne peuvent être réquisitionnées que sous l'autorité du procureur. Seules des personnes habilitées peuvent y avoir accès selon des modalités encadrées par l'arrêté préfectoral. En résumé, il s'agit bien de protection des citoyens lorsque des crimes ou des délits sont commis.

Un diagnostic de sécurité a été réalisé qui a permis d'identifier les lieux les plus adaptés : place de la libération, rond point de Mössingen, rond point des burgondes, place des automates, rond point de la route des vignes et de la rue de Thairy, rond point de l'Arande et en option l'esplanade du lycée.

Suite à l'accord donné par le Conseil Municipal, des consultations d'entreprises seront lancées durant l'été pour une mise en œuvre à l'hiver 2015/2016.

 

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lundi, 13 juillet 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

St Julien-en-Genevois : le bourg devenu ville !

Il y a 40 ans, St Julien était un petit bourg de 3800 personnes dans un canton rural. En 40 ans la population a triplé. Le petit bourg est devenu une ville moyenne dans une agglomération internationale de 800 000 habitants. La plus petite de ce qu'on appelle aujourd'hui les "ville-monde". La transformation a été d'une violence inouïe. Une croissance démographique deux fois plus rapide que la croissance de la population mondiale déjà exceptionnelle.

Nous avons déjà eu l'occasion de souligner à quel point les organes d'une ville n'ont pas eu le temps de se former correctement.

  1. Un cœur de ville convivial comme on en trouve habituellement dans les communes de la taille de St Julien.
  2. Un réseau d'artères piétonnières et cyclables afin de pouvoir se déplacer de manière conviviale. Il n'y en a pas besoin dans un petit bourg de 3800 habitants, c'est indispensable dans une ville moyenne.
  3. Des poumons verts dans les quartiers pour qu'il y ait des lieux de respiration dans la ville. La encore, ce n'était pas nécessaire dans un bourg d'un canton rural.

L'enjeu majeur pour la ville dans les années à venir c'est d'améliorer le cadre de vie pour les habitants afin d'éviter le phénomène de ville de passage qui devient ville dortoir. Une ville de passage dans laquelle 700 personnes s'installent chaque année, en provenance majoritairement du reste de la France pour des raisons professionnelles. Des personnes qui s'installent dans l'un des trois pôles urbains du genevois français. Mais après quelques années seulement, ils en repartent. 600 personnes quittent St Julien chaque année. Ils partent majoritairement vers la seconde couronne et le reste du département. Ils quittent St Julien en raison du coût de la vie excessif et du cadre de vie qui se dégrade en raison d'une urbanisation mal maitrisée.

St Julien prendra vie lorsque les habitants qui emménageront auront envie d'y rester durablement. D'y construire leur avenir. De s'y engager. St Julien prendra vie lorsque son urbanisme ne se limitera pas à la juxtaposition de programmes immobiliers mais veillera à préserver des espaces communs dans les copropriétés et des espaces publics dans la ville. St Julien prendra vie lorsque les politiques scolaires, culturelles et sportives facilitera les échanges et les rencontres entre les habitants. C'est le sens de notre projet.

A ce stade de la campagne d'entre deux tours, il me semblait utile de rappeler qu'une campagne se fait projet contre projet !

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mercredi, 26 mars 2014 | Lien permanent | Commentaires (4)

Le Plan Local d'Urbanisme est adopté à St Julien en Genevois

Trois sujets d'importances qui engagent l'avenir de la commune étaient débattus hier soir au Conseil Municipal : le transfert de la compétence petite enfance à la Communauté de Communes, le Plan Local d'Urbanisme et le Débat d'Orientation Budgétaire.

On aurait pu s'attendre à ce que la majorité municipale soit mobilisée pour en débattre... une fois encore à 20h30, une heure après l'heure de convocation il n'y avait que 16 membres de la majorité présents. Vu l'ordre du jour important ET urgent, nous avons décidé de rester.

Sur le transfert de la compétence petite enfance, une quasi unanimité s'est dégagée en faveur d'un transfert de compétence à la communauté de commune. Ce transfert permettra aux communes de résidence de financer de manière équitable l'offre d'accueil de la petite enfance dans le canton indépendamment du lieu de travail. Il permettra de dégager des synergies en améliorant les taux d'utilisation des crèches indépendamment des seules limites communales.

Le Plan Local d'Urbanisme a été présenté. Très peu de changement par rapport au projet arrêté en avril dernier. Tout au long de la procédure nous avons fait des propositions, des critiques constructives, des remarques. Nous avons exprimé avec vigueur le souhait d'une majorité d'habitants d'aller plus loin dans la préservation des espaces naturels dans la ville. De sanctuariser les espaces agricoles pour préserver une agriculture de proximité et des paysages agricoles exceptionnels. Nous avons exprimer avec vigueur la volonté des St Juliennois d'en finir avec le clientélisme qui consiste à rendre quelques propriétaires millionnaires en rendant leurs terrains constructibles pour services rendus à la municipalité indépendamment de toute considération d'urbanisme. Nous avons fait des propositions pour renforcer l'utilisation des transports en commun en limitant le stationnement résidentiel à proximité du futur tram. Nous avons souligner le danger qu'il y avait à rendre constructible le rond point d'entrée sud de St Julien alors que la commune commence à peine à travailler sur l'engagement de 2008 de l'équipe actuel de finaliser sur ce mandat un réaménagement du rond point de l'Arande.

La municipalité a refuser d'appliquer dès aujourd'hui le principe de gel des extensions des hameaux qu'elle votera pourtant dès lundi prochain avec le Schéma de Cohérence Territorial. Oui, il y a bien quelque chose de malhonnête à proclamer le jeudi 12 décembre au conseil municipal que les hameaux doivent être étendu et de proclamer le lundi 16 décembre au conseil communautaire que les hameaux de St Julien ne devront plus jamais être étendus.

Nos propositions ont été ignorées, méprisées et négligées. Modeste consolation, après avoir convaincu par nos arguments les deux autres candidats aux municipales, l'adjoint à l'urbanisme s'est résignée à faire un très modeste changement sur l'entrée sud de St Julien. Une décision qui fera économiser plus de 500 000 euros à la commune soit plus de 100 euros par famille ! C'est une satisfaction pour nous, mais une très modeste satisfaction.

A l'avenir il faudra apprendre à mieux écouter les habitants pour les inciter à mieux participer à l'élaboration collective d'un urbanisme de qualité.

Malgré le sentiment de profond gâchis de toute cette procédure et d'opportunité manquée pour la commune. De toute évidence le travail réalisé est important. De toute évidence un Plan Local d'Urbanisme est forcément mieux qu'un Plan d'Occupation des Sols périmé : même si on ne saurait ce satisfaire de maigre constat. Si nous ne sommes pas satisfaits par le résultat, il serait absurde de s'opposer aux améliorations induites par ce Plan Local d'Urbanisme. La minorité s'est donc majoritairement abstenue.

Dans tous les cas, un nouveau Plan Local d'Urbanisme conforme au nouveau SCOT devra être adopté par la future municipalité. Nous pourrons alors faire les améliorations qui s'impose et que les St Juliennois ont majoritairement exprimé au travers de notre enquête.

Enfin, nous avons abordé le Débat d'Orientation Budgétaire. Pas grand chose à dire sur ce débat d'orientation budgétaire : aucune augmentation d'impôts et la finalisation des actions en cours. C'est tout de même la moindre des choses qu'une municipalité termine ses chantiers et paie ses factures. On pourrait appeler ce débat d'orientation budgétaire "suite et fin d'une municipalité". Entre les documents qui nous ont été envoyé le vendredi et ceux du Conseil Municipal, la municipalité s'est sans doute aperçu qu'un tel débat d'orientation budgétaire donnait la preuve qu'elle avait déjà fait son deuil des élections municipales. Elle a donc ajouté un des projets de l'équipe socialiste avec leur projet pharaonique d'aménagement le long de l'aire. Toujours aucun chiffrage précis. Peu importe de toute façon, c'est la prochaine municipalité qui en décidera.

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vendredi, 13 décembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)

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