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Rechercher : Canton de Saint Julien en Genevois

Pour un débat de fond sur l'attribution des fonds frontaliers dans le canton de St Julien

La semaine dernière j'ai publié une note d'analyse au sujet de l'attribution des fonds frontaliers cantonnaux dans le canton de St Julien en Genevois. La Tribune de Genève m'a demandé d'en rédiger une synthèse qui a été publiée dans l'édition d'hier.

Curieusement, les Conseillers Départementaux, à ce stade n'ont pas souhaité répondre sur le fond des enjeux. Ils ne donnent aucune explication sur les raisons pour lesquelles certains projets d'écoles sont subventionnés et pas d'autres ? Pourquoi les taux de subvention et les montants sur des projets identiques varient si fortement ? Pourquoi les communes dont les maires ont soutenu la député ont des niveaux de subvention plus élevée ? Pourquoi si peu de crédits sont affectés aux communautés de communes qui ont la responsabilité de l'organisation du territoire ? Pourquoi seulement 10% des crédits sont affectés à la mobilité et au logement et 0% à l'emploi et à l'accès aux soins qui sont pourtant les priorités des habitants ? Pourquoi alors que le conseil départemental est si attaché à une répartition proportionnelle au nombre de frontaliers lorsqu'il s'agit de répartir les fonds entre l'Ain et la Haute-Savoie ou entre canton Haut-Savoyards s'en affranchit soudainement lorsqu'il répartit ces mêmes crédits entre les collectivités du canton de St Julien ?

Pour ma part, je resterai sur le débat de fond : les moyens publics doivent être utilisés à la résolution des problèmes des habitants et en particulier la mobilité, l'emploi, le logement abordable et l'accès aux soins. Ils ne doivent jamais être saupoudrés sur des projets communaux hétéroclites, ni être utilisés en récompense d'un soutien aux élections législatives.

J'attends la réponse du Conseil Départemental et ai demandé aux services de la commune de préparer un recours gracieux contre cette délibération manifestement illégale.

Pour rester sur le débat de fond, vous trouverez ci-dessous une analyse de l'attribution des crédits dans le canton de St Julien : 

 Comprendre les fonds frontaliers cantonaux dans le canton de St Julien en Genevois.pptx

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vendredi, 28 juillet 2017 | Lien permanent

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


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mardi, 20 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (6)

Les jeunes Genevois sont en train de se faire avoir

Les dérapages de la campagne pour le Grand Conseil pourraient faire oublier à quelques électeurs Genevois leurs problèmes de logement. Ils paient une fortune des appartements étriqués. Leurs enfants vivent dans la même chambre. Les parents dorment sur le canapé. Plus de 4000 Genevois doivent quitter chaque année le canton de Genève pour Vaud ou le Genevois français pour se loger décemment.

Des partis voudraient mettre l'insécurité au coeur de la campagne... pour faire un peu oublier leur bilan déplorable sur la crise du logement et leur absence de proposition. Je ne connais pas de Genevois qui déménagent de Genève en raison de l'insécurité.. en revanche ils sont une dizaine chaque jour à quitter le canton de Genève faute de logement.

Les 70 000 électeurs du canton de 18 à 39 ans qui sont concernés par cette crise du logement sont en train de se faire avoir par ce détournement d'attention... il semble que certains partis comptent sur le fait que 51 000 d'entre eux s'abstiennent aux élections cantonales de dimanche comme ils l'avaient fait en 2005.

Pourtant cette question du logement est au coeur de tous les problèmes de Genève : en habitant plus loin ces 4000 Genevois s'éloignent des lignes de bus, utilisent leur voiture et encombrent un peu plus les voies publiques. La hausse des prix pénalise le pouvoir d'achat des jeunes Genevois et des salariés en euros du Genevois français. Elle affaiblit les entreprises du Genevois français et augmente accroit par riccochet le nombre de frontaliers.

Pour l'intérêt général du Genevois franco suisse, seuls  les partis qui ont un bilan et des propositions, et les candidats qui ont du courage et de la détermination pour résoudre la crise du logement doivent être élus au Grand Conseil dimanche.

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mercredi, 07 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)

Avis de la Haute-Savoie sur le plan directeur cantonal de Genève

Ce matin se réunit la commission permanente du Conseil Général de Haute-Savoie. Parmi les nombreux points à l'ordre du jour figure l'avis de la Haute-Savoie sur le plan directeur cantonal de Genève. Un plan directeur cantonal qui prévoit environ 50 000 logements supplémentaires dans le canton de Genève d'ici à 2030.

Le plan directeur cantonal est manifestement insuffisant puisqu'il prévoit seulement 2500 logements par an. Pourtant à la base du projet d'agglomération il y a une volonté partagée de répartir les logements rendus nécessaire par la politique économique genevoise de manière équitable : 50% pour le canton de Genève, 40% pour le Genevois français et 10% pour le district de Nyon. Mais voilà, la machine démographique s'emballe depuis la première signature du projet d'agglomération. Il faudrait aujourd'hui entre 3000 et 3500 logements par an à Genève.

Quand on voit l'opposition dans certaines communes aux Maires irresponsables on se dit qu'il faudrait en réalité un Plan Directeur Cantonal avec des objectifs 3 fois plus ambitieux pour avoir un espoir que la moitié des logements promis soient réalisés.

Pour la Haute-Savoie le respect des engagements pris par Genève en matière de construction de logements est une condition sine qua non de la poursuite du projet d'agglomération le 30 juin 2012. Si Genève continue de rejeter sur ses voisins toutes les nuisances urbaines de son développement alors cessons tout de suite de développer les transports en commun transfrontaliers : nous avons quintuplé les dépenses publiques en 4 ans, ce qui a eu pour effet de doubler le nombre d'usagers.. mais reste insuffisant pour ramener tous les pendulaires que Genève créé par sa pénurie de logements !

Quelques faits importants à rappeler, qui explique le ton de l'avis de la Haute-Savoie :

1) en ce moment 80% des achats de logements dans le Genevois français sont réalisés par des Genevois qui ne parviennent plus à se loger à Genève; même les frontaliers ne peuvent plus être acquéreur car il faut désormais un apport en Franc Suisse; les salariés en euros (pompiers, infirmières, policiers, enseignants) sont chassés à des dizaines de kilomètres au détriment de l'équilibre du territoire.

2) 55% des votants qui ont refusé la construction de logements à Chêne-Bougeries ont plus de 60 ans;

3) le nombre d'électeurs Genevois résidant en France augmente 6 fois plus vite que le nombre d'électeurs genevois résidant à Genève au point que les premiers représentent plus de la moitié des électeurs supplémentaires du canton depuis 10 ans;

4) les électeurs genevois résidant officiellement dans le Genevois français représentent aujourd'hui déjà 8% des électeurs du canton;

5) quand on constate que les listes transfrontalières du PDC et des Verts ont obtenu la moitié de leurs votes compacts dans le canton de Genève (et l'autre moitié parmi les Genevois transfrontaliers), on peut en déduire qu'environ la moitié des Genevois installés en France ne sont pas déclarés.

6) les pendulaires de Haute Savoie créés en seulement un an par l'incohérence entre la politique économique genevoise et la politique de production de logements ont parcouru ensemble 80 millions de kilomètres et émis 16 000 tonnes supplémentaires de Co2... même Thomas Barth, le Maire de Veyrier, qui refuse de construire des logements respire cet air là.

7) les 3 cantons de Haute-Savoie où le nombre de pendulaires a le plus augmenté sont les plus éloignés : Chamonix, Alby sur Chéran et Rumilly alors que les trois cantons où le nombre de pendulaires a le moins augmenté sont des cantons proches : Douvaine, Boège, St Jeoire. Non, il n'y aura jamais de CEVA jusqu'à Chamonix pour transporter ces pendulaires là. Nous devons les loger plus près si nous voulons éviter leurs voitures.

De nombreuses communes genevoises émettent un avis négatif contre le plan directeur cantonal estimant au contraire qu'il n'y a pas assez de logements. Pour la plupart il s'agit simplement d'une posture de négociation avec le Grand Conseil qui a le tort de n'écouter que les raleuses plutôt que d'auditer celles qui ont des propositions à faire. La plupart se dise favorables à des logements, mais "pas ici, pas maintenant, pas comme ça et pas autant" : bref, elles se foutent de la gueule des Genevois qui exigent des logements et ne font aucune proposition sur comment construire rapidement les logements que les Genevois exigent ! D'autres ignorent que leurs enfants fuient en masse le canton et par effet ricochet obligent des milliers d'habitants chaque année à aller se loger toujours plus loin de leur lieu de travail.

PS : l'avis du Conseil Général est concerté et cohérent avec celui des communes du Genevois français réunit dans l'ARC Syndicat Mixte.

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lundi, 19 décembre 2011 | Lien permanent

Logements et emplois : pour résoudre les problèmes de circulation du Genevois

 Saint Julien en Genevois

 

Construire des transports en commun et tout particulièrement des transports en commun transfrontaliers est absolument nécessaire pour régler les problèmes de circulation de la région Genevoise. Les frontaliers français et suisses n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses. Mais agir seulement sur les transports en commun ne sera pas suffisant.

Nous devons aussi

1) construire des logements près des lieux d’emploi à Genève et

2) faciliter la création d’emplois dans le Genevois Français là où il y a des logements.

Perly et Soral ne peuvent pas s’étonner de vivre avec un tel trafic. Ce trafic est rendu nécessaire par leur incapacité à construire suffisamment de logements pour sa propre population qui est obligée d’aller vivre plus loin et donc de se déplacer. Près de 20% de logements nouveaux ont été construits à Saint Julien en Genevois sur les 6 dernières années. Cette urbanisation à marche forcée du Genevois Français ne permet même pas de rattraper les insuffisances du canton incapable de loger sa propre population et celle qu’elle attire. Combien de logements ont été construits à Soral et Perly durant la même période ? Puplinge a à peine changé en 20 ans. Seulement 1% de logements nouveaux sont construits chaque année dans le canton alors que le besoin est de 2,5% à 3% pour rattraper le retard. Genève est la seule ville au monde qui place sa campagne entre son centre ville et sa banlieue. Construire des logements près des lieux d’emplois réduira le besoin en transport.

Côté Français, nous devons assumer notre responsabilité en matière de création d’emplois. Ce taux de chômage identique des deux côtés de la frontière qui marginalise les seniors et les jeunes du marché de l’emploi est vécu comme une catastrophe cantonale à Genève… mais comme un succès en Haute Savoie. Aucune politique construite de l’emploi de la part du département et des collectivités locales. Nous devons faciliter et encourager la création d’emplois côté français pour que les seniors et les jeunes cessent d’être marginalises socialement. Cela est nécessaire pour nous préserver de tout retournement de conjoncture. Cela réduira aussi le besoin en transports.

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jeudi, 15 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (5)

Seulement 17 logements construits dans le canton de Genève au 2ième trimestre 2011

Les statistiques de l'OCSTAT sur la production de logements sont tombées pour le deuxième trimestre 2011 (en lien ici, colonne C ligne 54). Nouveau record d'incompétence : seulement 17 logements contruits dans tout le canton en trois mois selon le tableau statistique*. Pour rappel dans la charte d'agglomération, Genève s'est engagé à construire 50% des logements de l'agglo soit environ 938 logements par trimestre... et pas 17 ! Le Conseil d'Etat s'est solennellement engagé devant le Grand Conseil et les Genevois à la construction de 625 logements par trimestre au cours de la législature... et pas 17 logements !

  • Les deux tiers des policiers genevois résident dans le Genevois français... et les Genevois se demandent pourquoi il est si difficile de faire venir de nouveaux policiers dans cette agglo sans logements et pourquoi il y a des problèmes d'insécurité !!!!
  • 78% d'une classe d'âge de Genevois est contrainte chaque année de quitter le canton faute de logements. Le quart des logements construits dans tout le canton de Vaud chaque année est occupé par des Genevois, exilés de leurs cantons en raison de la gravissime pénurie de logements. Des milliers de Vaudois sont à leur tour contraints d'aller se loger dans le canton de Neuchatel.
  • En France, les services publics commencent à disparaitre en raison de l'exportation par Genève de sa crise du logement et de son coût de la vie.
  • L'engorgement des voies de circulation s'aggrave de 10 à 20km chaque année dans le canton en raison du nombre de pendulaires supplémentaires créé par l'incapacité de Genève à construire des logements à proximité des réseaux de transport.
  • Les tarifs de TPG augmentent exponentiellement à mesure que les habitants doivent être transporté sur des distances domicile-travail qui augmentent elle mêmes exponentiellement.

Pendant ce temps là, Genève continue de faire venir 15 000 habitants supplémentaires par an dans l'agglo à coup de conditions fiscales fédérales dérogatoires.. et à ne construire au printemps 2011 que 17 logements !!!! Depuis que le Conseil d'Etat genevois a fait en 2009 la promesse aux Genevois de construire 2500 logement par an.. il a déjà accumulé un retard de 1877 logements en seulement 18 mois. Toujours aucune initiative pour modifier la longueur inadmissible des projets. Un plan directeur cantonal ridicule qui n'est pas à la mesure des prétentions économiques du canton... et qui reporte de manière irresponsable sur le canton de Vaud et le Genevois français l'intégralité de la charge d'urbanisation et des charges publiques. Aucun parti politique, aucun leader politique genevois ne s'exprime de manière forte sur cette grave crise du logement à l'origine de toutes les autres crises genevoise : mobilié, sécurité, éducation, santé !

Cette question du logement est au coeur du projet d'agglomération... mais depuis bientôt un an, Mark Muller, Conseiller d'Etat Genevois, reporte, annule ou décline les réunions sur de la commission logement du Comité Régional Franco Genevois qu'il copréside : négligence ? incompétence ? ou mépris ? Depuis bientôt 18 mois les partenaires français demandent qu'une analyse soit faite sur les causes de l'incapacité genevoise à construire des logements. Que des réponses crédibles soient apportées. Que des objectifs contraignant soient ajoutés au projet de nouvelle charte d'agglomération. Les autorités cantonales se refusent à ne faire ne serait-ce qu'un diagnostic ! Elles utilisent les mêmes méthodes qui conduisent aux mêmes échecs.

Les rares maires du Genevois français qui défendent encore l'attitude irresponsable des autorités cantonales genevoises devront en rendre compte en 2014 devant leurs électeurs. Il est temps que l'on commence à mettre en oeuvre le projet d'agglomération... et pas seulement pour décrocher des subventions fédérales mais réellement pour construire une agglomération vivable pour tous ses habitants.

 

(*) les méthodes de comptage ont changé à la fin de l'année 2010. Mais il n'y a pas de changement de méthode entre le 1er et le 2ième trimestre 2011. L'OCSTAT a quelque mal à comptabilisé les nouveaux logements.. mais à vrai dire, compter les 17 nouveaux logements sur les 220 000 logements à Genève c'est comme compter des aiguilles dans une motte de foin !

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vendredi, 02 septembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Plan Directeur Cantonal : en 2030, les bars seront transformés en salon de thé !

La nouvelle mouture du Plan Directeur Cantonal 2015-2030 a été annoncée hier.

Pour la première fois des responsables politiques genevois affirment publiquement ce que nous disons depuis trop longtemps : la pénurie de logements dans notre agglomération est tellement gravissime que Genève expulse se jeunesse, ses familles, son avenir. Le phénomène prend une telle ampleur que 80% d'une classe d'âge doit quitter le canton chaque année. 52% des électeurs supplémentaires du canton depuis 10 ans vit en France, les autres sont devenus Vaudois. La Ville de Genève compte moins de citoyens Genevois qu'elle en comptait il y a 10 ans. Genève se vide de ses Genevois et les remplace par des étrangers et des naturalisés.

Une telle politique d'exclusion de la jeunesse et des classes moyennes n'est ni une politique de droite ni de gauche : c'est une politique d'extrême-extrême-droite.

C'est une purification générationnelle et sociologique à laquelle on assiste. Un phénomène qui porte en germe des tensions sociales dramatiques et une aggravation constante des problèmes de mobilité. Elle crée des 2ième, 3ième et 4ième couronnne à notre agglomération pourtant déjà saturée. Déjà aujourd'hui, 40% du trafic pendulaire frontalier est le fait d'habitants qui ont été chassés du coeur d'agglomération en raison de la pénurie de logements. Genève se transforme rapidement en ghetto de personnes âgées, souvent étrangères mais toujours bons contribuables.

Le portage politique est enfin réel. Lisez le document Genève Envie. Il est nécessaire à la construction de logements. Mais il ne sera pas suffisant. Les 50 000 logements promis pour 2030 sont à peine suffisants pour faire face à la décohabitation des ménages. Chaque année, il y a un peu plus de célibataires, de familles séparées et de veufs et de veuves. En raison de cette décohabitation, il faut chaque année environ 1% de logements supplémentaires pour loger le même nombre d'habitants. Il faudrait près de 2000 logements par an dans le canton seulement pour répondre à ce besoin de décohabitation. A Genève, on observe un phénomène rare dans le monde : les jeunes, eux, sont obligés de rester plus longtemps chez leurs parents ou de chercher des colocataires. Vivre chez soi devient un luxe pour la jeunesse genevoise.

50 000 logements seront à peine suffisants pour loger les nouveaux venus de notre agglomération. Ceux qui viennent chercher les avantages fiscaux exhubérants que notre agglomération leur offre. Ils sont en moyenne 15 000 par an ces dernières années. Il faudrait donc environ 7500 logements par an pour les accueillir. Genève s'est engagé à en contruire la moitié c'est à dire 3750 par an. Nous en sommes loin.

2000 logements par an nécessaires pour la décohabitation, 3750 pour les nouveaux arrivants... mais seulement 2500 de poteniel identifié dans le Plan Directeur Cantonal. Alors la jeunesse Genevois attendra. Elle devra attendre son tour. Quitter un canton dont les élus communaux ne veulent pas d'elle. Leurs retraités d'électeurs veulent vivre au calme. Les socialistes de l'ASLOCA et les promoteurs libéraux se satisfont d'une pénurie qui fait leurs beaux jours.

La précédente version du Plan Directeur Cantonal avait été jugée insuffisante par toutes les collectivités françaises. La nouvelle version est pire : elle supprime la réserve de 15 000 logements et retarde toutes les échéances. Elle transforme ce qui était un objectif de 50 000 logements en simple potentiel. Sur ces 50 000 logements, 35 000 avaient déjà été promis dans le Plan Directeur Cantonal 2001-2030. Ce nouveau Plan Directeur Cantonal organise 20 années de pénurie de logements pour la jeunesse du canton. Une atteinte moins immédiate mais tellement plus grave que la fermeture à minuit de quelques bars. En 2030, les bars seront devenus des salons de thé. La jeunesse genevoise se révoltera t'elle comme elle en a le devoir au service de l'intérêt général ? La Confédération acceptera t'elle cette violation manifeste de la loi fédérale de l'aménagement du territoire qui oblige les cantons à prendre en compte les préoccupations de territoires limitrophes ? Le canton de Vaud acceptera t'il ces violations répétées des engagements pris ?

Pour le Genevois français les conséquences sont dramatiques. La pénurie de logements transforme le CEVA d'un outil de mobilité en outil de colonisation du Genevois français. Lorsque le CEVA mettra Cluses à 25mn de Genève il faudra seulement quelques années pour que disparaisse tout le coeur productif de la Haute-Savoie : le CEVA aura transformé ce bassin industriel en banlieue dortoir. Cette nouvelle violation des engagements de Genève sera nécessairement pris en compte par les collectivités françaises.

Avec une telle poursuite de la pénurie de logements, ce sont près du tiers des électeurs Genevois qui résideront en France en 2030. Au moins, ce sont les habitants de nos communes qui détermineront les majorités politiques cantonales.

On dit parfois que la politique c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire. Ce Plan Directeur Cantonal se contente de faire croire que ce qui est possible de construire est suffisant pour loger la jeunesse genevoise. Personne n'est dupe !

Seul une forte mobilisation de la jeunesse genevoise fasse aux égoismes de certaines communes peut rendre possible la construction des logements nécessaires pour Genève.

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jeudi, 21 février 2013 | Lien permanent

Pour que Vive Saint Julien : votez dimanche !

Nous faisons le constat que St Julien a changé trop rapidement d'un petit bourg d'un canton rural il y a 40 ans en une ville moyenne d'une agglomération internationale de 800 000 habitants. Cette transformation a été bien trop rapide et trop violente pour que les organes qui forment habituellement une ville aient pu se former à St Julien.

Notre projet consiste à améliorer le cadre de vie à St Julien pour que la commune soit plus agréable à vivre pour ses habitants :

  1. un cœur de ville convivial,
  2. des artères piétonnières et cyclables,
  3. des poumons verts dans les quartiers.

Vous trouverez ici nos 33 engagements, concrets, précis et mesurables sur lesquels nous vous rendrons des comptes.

Pour mettre en œuvre ces engagements, nous vous proposons une équipe de 33 citoyens engagés, compétents et motivés à travailler à votre service. Des personnes de tous horizons, de tous les quartiers et de toutes professions au service de la commune plutôt que d'être au service d'intérêts partisans.

Nous avons appris en 2008 à quel point l'avenir de la commune peut se jouer à quelques voix. Nous avons même appris que des considérations partisanes bien éloignées des préoccupations des St Juliennois peuvent guider des consignes de vote d'entre deux tours. Pour ces deux raisons, nous en appelons à votre mobilisation. Votez et recommandez de voter dimanche pour l'équipe Vive Saint Julien. Votre mobilisation sera déterminante afin d'éviter un second tour hasardeux comme en 2008. Chaque voix compte, chaque voix sera comptée. Les bureaux de vote seront ouverts ce dimanche 23 mars de 8h00 à 18h00.

Vous pouvez compter sur nous, nous comptons sur vous !

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vendredi, 21 mars 2014 | Lien permanent

Nicolas Lorenzon pour que Vive Saint Julien !

Nicolas Lorenzon, VIve saint Julien(Faites la connaissance deux fois par jour d'un membre de l'équipe Vive Saint Julien)

Je m’appelle Nicolas Lorenzon, je suis né à St-Julien il y a 28 ans, j’ai grandi à Chabloux et depuis 4 ans j’habite à Cervonnex avec ma femme et mes deux enfants. Je travaille depuis trois ans à l’Hôpital Cantonal de Genève en tant que technicien en analyses Biomédicales. J’aime rencontrer des gens, discuter avec eux, j’aime me balader en famille et visiter notre belle région. J’aime aussi le sport en général, mais plus particulièrement le tennis et le foot. J’ai d’ailleurs joué jusqu’à mes 16 ans à l’US Saint-Julien, actuellement je fais partie du tennis club de St-Julien. 

J’ai décidé de m’engager au service de la commune car durant toutes ces années j’ai fait un triste constat de ma ville. L’image d’une ville dortoir qui doit changer ! Et redevenir une ville dans laquelle on a envie de vivre, que les habitants aient du plaisir à se promener en ville, à apprécier de nouveaux espaces verts qui leur permettraient de rencontrer de nouvelles personnes. Je souhaite que chaque habitant qui réside ici soit fier d’être Saint-Juliennois et ce pour de longues années.

Je me suis engagé avec l’équipe « Vive Saint-Julien » car selon moi Antoine dispose de toutes les qualités requises pour une gestion efficace et dynamique de notre ville qui, il faut bien l’avouer, a été négligée ces dernières années.

Je me suis engagé avec une personne avec qui je n’ai jamais parlé de partis politiques mais uniquement d’un projet pour la ville. Je suis ravi de faire partie de l’équipe d’Antoine, très diversifiée, d’horizons personnels, professionnels et politiques bien différents, ce qui représente une grande richesse et dont le seul et même but…est… Que Vive Saint-Julien !

(Retrouvez demain matin la présentation de Marie-Thérèse Durrwell)

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dimanche, 02 février 2014 | Lien permanent

Du gaz de schiste à la géothermie dans le Genevois français

Des écologistes français ont créé un collectif contre le gaz de schiste dans le Genevois français. Suivi de près par les Verts Genevois : enfin des élus genevois qui commencent à comprendre que lorqu'on parle de notre avenir commun, il n'y a pas d'ingérence.

De quoi parle t'on ? D'autorisation de recherche pour du gaz de schiste. Le gaz de schiste (et ses dérivés) sont des énergies fossiles qui se trouvent dans les roches. Jusqu'à présent on ne pouvait pas les exploiter. Les coûts étaient supérieurs aux ventes possibles. Mais depuis plusieurs années des forages et des recherches ont lieu aux Etats Unis notamment. Encouragés par les problèmes de dépendance énergétique. Ces forages ont été faits par la technique dite de "fracturation hydraulique" et ont conduit à de graves polutions des nappes phréatiques et des effets très néfastes sur la santé des habitants.

En France, des permis de recherche avaient été accordés sur un peu tout le pays en 2009. C'était une faute. En 2011, le gouvernement, que je ne soutiens pas, a reculé en précisant le cadre de ces permis en interdisant la technique dite de fracturation hydraulique. La seule technique possible. Une entourloupe de la part du Gouvernement puisque cela revient à vider de sa susbtance les permis accordés plutôt que de les annuler et de rembourser les entreprises. Certains souhaiteraient qu'on rembourse les millions perçus à ces entreprises et qu'on annule les permis ce qui leur permettraient d'investir ailleurs dans le gaz de schiste. Personnellement, et bien que l'entourloupe du gouvernement manque d'honnêteté vis à vis des entreprises, je pense que cet argent serait mieux utilisé dans le développement des énergies renouvelables... quitte à vivre quelques temps avec l'ambiguïté de permis encore valides mais vidés de tout contenu.

On a du mal à comprendre pourquoi il y a soudainement une telle mobilisation sur le sujet alors que les deux seuls éléments nouveaux depuis 2009 c'est que d'une part le gouvernement a vidé les permis de toute substance en juillet 2011 et qu'il y a des élections présidentielles dans deux mois.

Alors évidemment s'il y avait du nouveau, tous les élus locaux seraient unis comme un seul homme pour empêcher ces recherches et ces forages. Rien n'interdit de prendre des délibérations préalables. Nous le ferions tous car il faut développer les énergies renouvelables et pas les énergies fossiles, parce que les dangers du gaz de schiste sont avérés et vérifiés. Nous serions vite soutenu par la Confédération helvétique parce que dans notre cas il y a une nappe phréatique binationale juste en dessous. Nous serions soutenus par les diplomaties de nombreux pays parce qu'il y a aussi un anneau de recherche sur les particules qui a coûté des milliards à ces pays et qui ne peut pas se permettre la moindre secousse. Mais en criant au loup alors qu'il ne se passe rien (la mise à jour des demandes en septembre dernier était imposé par la loi), le collectif risque au contraire de freiner la mobilisation lorsqu'il faudra effectivement se mobiliser.

Pendant cette mobilisation, le collectif diffuse un film "Gazland". Un film instructif bien que très caricatural à l'américaine. Un film qui montre à quel point la politique américaine est dépendante des milieux financiers pour ses campagnes - notre loi sur le financement des campagnes nous préservent de ces dérives. Ce qui me frappe, c'est que le "héro" de l'histoire habite dans une maison totalement isolée en pleine nature. Le contre exemple typique du citoyen éco responsable : notre consommation d'énergie concerne d'abord le chauffage et les déplacements. Un personne qui habite dans une habitation isolée consomme énormément en chauffage comme en déplacements. Le "héro" du film est probablement parmi les 0,5% d'habitants du monde qui consomme le plus d'énergie... et qui devrait consacrer toute son enthousiasme au développement des énergies renouvelables.

Alors ce film serait extrêmement positif si plutôt que de très légitimement lutter CONTRE le gaz de schiste, il se battait au contraire POUR la géothermie, et en particulier la géothermie profonde qui elle aussi nécessitera des forages. Dans le seul canton de St Julien il y a un potentiel de géothermie équivalent à un barrage hydroélectrique. Notre canton pourrait être producteur net d'énergies renouvelables. Cela nécessite une mobilisation pour que tous les élus fassent de cet enjeu une priorité : il faudra en soulever des montagnes pour avancer sur ce sujet. Il faudra alors accepter des forages qu'on dénonce aujourd'hui. Les élus ne le feront que s'ils ont un soutien massif de la population.

Le respect de l'environnement doit se faire par le progrès plutôt que par la regression. L'écologie efficace n'est pas un conservatisme nostalgique des temps anciens qui prone la décroissance, l'écologie est au contraire l'orientation du progrès vers la préservation de l'environnement : le développement des énergies renouvelables en général et de la géothermie en particulier doit être un de ces combats pour un avenir plus respectueux de l'environnement. Mobilisez-vous en disant à vos élus à quel point vous souhaitez le développement de la géothermie profonde dans notre canton.

Informez vous sur la géothermie à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/18-regions/index.html

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lundi, 06 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (5)

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