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Antoine Vielliard pour que Vive Saint Julien !

 Antoine Vielliard, Vive Saint Julien(Deux fois par jour retrouvez la présentation d'un membre de l'équipe Vive Saint Julien)

J’ai 42 ans. Je suis né à Chêne-Bougeries. J’ai grandi dans cette agglomération de part et d’autre de la frontière. Commercial de profession j’ai exercé dans l’industrie et dans la banque, à Paris, Bruxelles, Singapour et Genève. Je suis de retour dans le Genevois et résident à St Julien depuis 11 ans.

Je suis Conseiller Général du canton de St Julien depuis 3 ans. Au Conseil Général je suis le benjamin, et dans les faits pratiquement le premier frontalier. J'ai adhéré au CDS (composante de l'UDF) en 1991, et n'ai jamais changé de parti depuis. Au fil des changements de nom, je suis aujourd'hui adhérent du Mouvement Démocrate. Au Conseil Général de Haute-Savoie, j’appartiens au groupe d’Union du Centre et des Indépendant avec les élus UDI notamment. La liste que je conduis est sans affiliation partisane. Il s'y trouve des personnes de toutes sensibilités, qui veulent travailler ensemble au service de la ville et pas au service d'un parti. Aucun député ou ancien premier ministre ne nous soutient. La municipalité que nous formons ne sera pas composée principalement d'adhérents et sympathisants d'un parti politique. Seul le soutien des habitants est important à nos yeux.

Leader du groupe minoritaire « Mieux Vivre à St Julien », et aux cotés de mes colistiers nous avons suivi durant tout le mandat une attitude exigeante et constructive. Nous avons refusé les postures d’opposition systématique si détestables dans la vie politique française. Nous avons préféré au contraire soutenir ouvertement ce qui allait dans le bon sens et dénoncer tout aussi ouvertement les erreurs, les lenteurs ou les absurdités des décisions municipales. La meilleure reconnaissance de notre travail c'est lorsqu'un adjoint nous a dit un jour "vous nous avez obligé à être meilleurs" ! Aujourd'hui nous voulons faire mieux encore !

Mon engagement au service de la ville s’inscrit dans la continuité de mon engagement public depuis 10 ans. C’est le sens que je souhaite donner à ma vie : travailler au service de la collectivité. Mon engagement public a été une longue course d’obstacles. Les coups tordus au service d’intérêts partisans ont été multiples et particulièrement lors des dernières élections municipales : j’ai appris à vivre avec. Nous redoublons notre travail de terrain pour mériter la confiance d'une majorité d'entre vous dès le premier tour et éviter ces magouilles partisanes d'entre deux tours comme la triangulaire que souhaitent certains.

Malgré ces coups tordus, ma passion pour l’engagement public ne s’est jamais démentie. J’aime aller à la rencontre des gens : chaque rencontre est une expérience unique. On a facilement tendance à s’enfermer dans un milieu social ou professionnel, une classe d’âge ou un quartier. L’engagement public permet de rompre toutes ces barrières sociales. J’aime aussi la difficulté intellectuelle posée par la diversité des questions abordées dans le débat public. Mais avant tout, j’ai un besoin vital de contribuer à la communauté à laquelle j’appartiens.

J’ai souhaité fédérer l’équipe « Vive Saint Julien » pour que le Conseil Municipal soit réellement représentatif de la commune et ne soit plus un microcosme. Je suis convaincu que la diversité des équipes est une source de richesse pour une ville : toutes les générations doivent désormais y être équitablement représentées. Toutes les catégories socio-professionnelles : il me semble néfaste que sur les listes des uns il n'y ait que des fonctionnaires, ouvriers et employés, et sur les listes des autres que des cadres sup, professions libérales et notables. Le fonctionnement du Conseil Municipal doit changer : une élection municipale consiste à élire des conseillers municipaux actifs et impliqués. L’absentéisme doit être sanctionné comme le prévoit la loi. L’absentéisme physique bien sûr… mais l’absentéisme intellectuel me semble pire encore : lorsque les conseillers municipaux assistent au conseil sans préparation et voir même sans leurs documents de séance, mais approuvent tout aveuglément !

Depuis 15 mois que nous travaillons, je n'ai proposé à personne de devenir conseiller municipal. J'ai au contraire proposé à des personnes de travailler pour la ville. Ceci explique qu'il y a dans notre équipe si peu de militants de partis et autant de personnes engagées dans la vie de la cité d'une manière ou d'une autre.

Depuis 10 ans, nous défendons l’idée que l’urbanisme doit être choisi et pas subi. Nous défendons l’idée que St Julien ne doit pas être exclusivement minérale mais végétale aussi. Nous défendons l’idée qu’une ville ce ne peut être une juxtaposition d’immeubles et de parkings.. mais doit surtout être une organisation intelligente de lieux de vie publics et privés avec une place de cœur de ville, des cheminements piétonniers et cyclables, des jardins dans les quartiers. J'ai le plaisir de constater que les idées que nous avons développées au travers de notre enquête sur l'urbanisme sont déjà acceptées par tous.

Nous avons appelé la liste « Vive Saint Julien » parce que nous voulons que la ville devienne à l’avenir si vivante que nous serons chaque jour plus nombreux à en être fiers.

 

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vendredi, 14 février 2014 | Lien permanent | Commentaires (18)

Pour une croissance au service des habitants, je soutiens les Verts Genevois

Les verts genevois.pngJe suis centriste, par conviction. Je rejette les idéologies prêtes à penser et préfère réfléchir à nouveau à chaque question. Je préfère le pragmatisme, je suis libéral, social et européen. Pour toutes ces raisons, j'ai toujours voté pour des candidats centristes. Et s'agissant des élections genevoises, jusqu'à ce jour j'ai toujours soutenu des candidats du parti centriste le PDC. Mais pas cette fois !

L'un des principaux enjeux de notre agglomération pour les prochaines années sera la nouvelle fiscalité des entreprises. Est-ce que Genève poursuit sa politique d'hyper attractivité fiscale qu'elle n'assume ni dans son développement urbain ni dans le développement de ses services publics ? Est-ce que Genève va continuer à construire des bureaux 5 fois plus vite que des logements et chasser de son territoire ses propres enfants et ses propres familles ? Est-ce que Genève va continuer à s'en prendre aux frontaliers comme bouc émissaire de ses propres incohérences ?

Le PDC qui est le parti des familles, réalise à peine qu'il soutient des politiques fiscales et urbaines qui conduisent à chasser les familles du canton. D'après les chiffres issus du canton, parmi les élèves scolarisés à Genève, plus de la moitié de la croissance se situe au delà des frontières cantonales. Le nombre de Genevois qui résident au delà des frontières augmente 6 fois plus rapidement que le nombre de Genevois qui résident dans le canton.

Genève peut rester attractif sans nécessairement être hyper attractif. Un taux d'imposition autour de 15% ou 16% restera parmi les taux les plus attractifs au monde. La démocratie directe doit précisément permettre au peuple souverain de ne pas se laisser dicter le taux d'imposition exigé par le Groupement des Entreprises Multinationales. Genève peut choisir une croissance raisonnable, maitrisée et gérable plutôt que de s'enferrer dans cette fuite en avant qui dégrade les conditions de vie, les conditions de circulation et le pouvoir d'achat des Genevois... sans régler le problème de l'emploi car les emplois que Genève attire ne sont pas des emplois pour les Genevois.

Je soutiens donc les Verts Genevois pour ces élections cantonales. Je soutiens les Verts Genevois parce qu'ils assument de mettre en cohérence la politique de développement économique et la politique de développement urbain. Je soutiens les Verts Genevois parce qu'ils défendent le mieux l'idée que nous devrons impérativement changer nos modes de déplacements pour préserver notre liberté élémentaire de nous déplacer. Je soutiens les Verts Genevois parce que j'estime qu'ils abordent le mieux les questions liées à la nécessité de gérer ensemble nos problèmes communs d'agglomération.

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mardi, 03 avril 2018 | Lien permanent

6000 Genevois pris en otage aux Cherpines ce jeudi !

Jeudi ou vendredi, le Grand Conseil genevois devra se prononcer sur le projet de déclassement des Cherpines. Un projet qui pourrait permettre la construction de 3000 logements qui pourraient héberger 6000 Genevois. La pénurie perdure : 10'000 nouveaux habitants (hedge funds, traders) mais seulement 1230 logements en 2009. Chaque semaine des jeunes Genevois émigrent dans le Genevois français faute de logements.

Malgré la gravité de la pénurie, certains députés genevois, bien logés, s'apprètent à voter contre ce déclassement. Ils ne se satisfont pas du projet de loi du Conseil d'Etat et prennent en otage 6000 Genevois en les privant de logements.

Les Verts ont annoncé qu'ils s'opposeraient car ils auraient voulu un éco-quartier. Si les Verts Genevois étaient un peu plus pragmatiques, ils constateraient que la seule conséquence de leur vote sera de contraindre ces 3000 familles à se loger dans le Genevois français loin des bus et donc à se déplacer en voiture. 3000 voitures qui encombreront bientôt un peu plus les routes du Genevois franco suisse. 3000 voitures, cela représente une file de 12 kilomètres qui traverserait le canton du Nord au Sud de Vernier à Thônex !!! Le mieux est parfois l'ennemi du bien : l'écoquartier tant souhaité par les Verts se transformera en file indienne de voiture. S'ils avaient un peu de bon sens et de pragmatisme les Verts Genevois s'abstiendraient plutôt que d'apporter un soutien moral aux opposants en tout genre qui s'inspireront de leur exemple à Troinex ou ailleurs.

Après un vote partagé et ambigü en commission, les Socialistes semblent décidés à clarifier leur position et à ne pas suivre Roger Deneys dans son opposition au projet des Cherpines. L'opposition de Roger Deneys n'est pas sans lien avec sa volonté de se porter candidat au Conseil Administratif de Plan-les-Ouates : il s'oppose donc à un projet porté par l'exécutif municipal... quitte à prendre en otage 3000 familles genevoises, aggraver la pénurie et apporter de l'eau au moulin des spéculateurs. C'est indigne. Il semble que les habitants de Plan-les-Ouates ne sont pas dupes et prennent déjà bonne note sur les "méthodes" de ce futur candidat.

L'UDC atteint le paroxysme de l'incohérence : eux qui ont fait campagne sur le slogan "Genève canton Suisse" s'apprêtent à voter contre le déclassement des Cherpines. Un vote qui aura pour conséquence d'expulser 3000 familles genevoises du canton et de faire un peu plus de "Genève, un canton d'expatriés". Il faut mesurer toute l'incohérence de ce mouvement politique qui a voté contre des déclassements de zones de villa en déut de mois. L'UDC est pour les politiques fiscales qui font venir les traders et les hedges funds par milliers chaque année, mais est contre les constructions de logements tant sur des zones agricoles que sur des zones de villa. En résumé, l'UDC est favorable à l'aggravation de la pénurie et à l'expulsion de la jeunesse genevoise du canton ! Ils le disent d'ailleurs si clairement qu'ils ont même proposé ces dernières semaines d'abord l'annexion puis la colonisation par acquisition foncière du Genevois français. Dans les réunions du projet d'agglo, je constate qu'une député UDC a plus à coeur de défendre l'habitat du blaireau que l'habitat du Genevois. Pour masquer une telle pauvreté de réflection, il faudra que Blocher paie très cher les futures campagnes publicitaires électorales de l'UDC Genevoise. Les Genevois seront-ils dupes ?

Ces opposants ne prennent pas seulement 6000 Genevois en otage. Ils prennent aussi en otage le Genevois français forcé de loger chaque année les Genevois qui émigrent et qui occupent désormais le tiers des maisons. Ils prennent en otage les salariés en euros du privés comme du public qui ne peuvent plus se loger à moins de 30 kilomètres. Ils prennent en otage les entreprises du Genevois français privées de leurs collaborateurs.

Il est temps de cesser de penser de manière si étriquée et que nous pensions à notre avenir régional commun et à notre qualité de vie commune. Cela suppose de construire suffisament de logements au coeur de l'agglomération genevoise à proximité des bus et tram pour que les 200'000 habitants qui s'installeront dans les 20 prochaines années puissent être des usagers des transports en commun plutôt que d'encombrer les routes qui se saturent à vu d'oeil.

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mardi, 21 septembre 2010 | Lien permanent

Genève offre 24 millions pour acheter le Genevois français

Je vous souhaite ainsi qu’à vos proches, une excellente année 2011 de santé, de bonheur et de succès.

Les déséquilibres persistants dans l’aménagement de notre agglomération ont conduit les élus français à refuser le renouvellement du projet d’agglo dans les conditions actuelles. Il devient inacceptable de construire autant de logements si loin des lieux d'emplois.

La signature du Genevois français est pourtant nécessaire à Genève pour obtenir les subventions fédérales aux infrastructures d’agglomération. Genève propose donc d’augmenter le reversement des fonds frontaliers en ajoutant 0,5% de la masse salariale aux 3,5% qui sont reversés actuellement (pour rappel le canton touche environ 12% de la masse salariale des travailleurs frontaliers au travers de l’impôt à la source). Ces 0,5% - soit 24 millions d'euros annuels - seraient versés dans un fond pour financer les infrastructures. Fond auquel les institutions françaises devraient aussi contribuer.

Cette proposition est dangereuse pour les habitants français et suisses du Genevois. Elle permettrait d’acheter le silence des autorités françaises sur les déséquilibres qui chassent les Genevois de leurs communes et nous condamnent tous à une paralysie généralisée des transports.

Si une telle proposition était acceptée cela aurait pour conséquence :

1)      d’autoriser Genève à poursuivre ses incohérences entre sa politique économique exogène qui fait venir 15 000 personnes par an et sa politique du logement à 1230 logements par an. Le résultat serait une hausse continue et exponentielle de l’immobilier à Genève qui continuerait d’en chasser ses classes moyennes et sa jeunesse.

2)      De faire payer aux salariés en euros les 500 millions d’euros de coûts des infrastructures de transports transfrontaliers qu’ils n’utiliseront pas… et qui augmentera l’afflux des Genevois dans le Genevois français au détriment de leur pouvoir d’achat : une telle injustice ne serait pas propice a la bonne cohésion sociale transfrontalière !

3)      De poursuivre un aménagement de l’agglomération en forme de saturne qui augmente les distances domicile travail et rend exorbitant le financement d’un réseau de transports en commun performant. Il faudrait construire un nouveau CEVA tous les 7 ans pour stabiliser l’engorgement des routes.. ce qui est au dessus des moyens de notre agglomération. Cela se traduirait par une inflation exponentielle et continue des tarifs des TPG pour transporter autant de milliers d’usagers supplémentaires chaque année sur autant de kilomètres !

4)      De poursuivre l’annexion de fait du Genevois français par les résidents genevois chassés malgré eux de leur canton… ce qui à terme conduit à une désertification du Genevois français de toute activité économique et publique : infirmières, gendarmes, professeurs, salariés, employés n’ayant plus les moyens de vivre dans le Genevois français. Les citoyens suisses qui fuient la pénurie de logements représentent déjà plus du tiers des actifs dans le canton de Saint Julien. Une telle proportion, une telle contrainte imposée aux habitants sur leur lieu d’habitation n’est pas non plus propice à la cohésion sociale transfrontalière.

Cette proposition permettrait peut être d’acheter le silence et la complicité des élus locaux du Genevois français pour quelques mois… mais elle aggraverait les problèmes des habitants français et suisses de notre région, dégraderait leur mobilité, leur pouvoir d’achat et la cohésion sociale de notre région franco suisse. A terme, un tel accord ne serait pas tenable face aux électeurs souverains du Genevois français.

Il y a une solution : l’intérêt financier et fiscal du canton de Genève et des communes du Genevois français doit être désormais cohérent avec l’intérêt des habitants de notre région. Cela suppose que desormais le canton et les communes françaises aient un intérêt fiscal et financier à corriger les déséquilibres plutôt que de les aggraver.

Pour cela, il faut que la clef de répartition des charges transfrontalières soit identique à la clef de répartition des ressources transfrontalieres. Les charges seront très rapidement supérieures aux ressources et chacun aura très vite intérêt à mettre un terme aux déséquilibres qui détruisent la qualite de vie des habitants français et suisse de notre agglomération.

PS : Sur le sujet, un entretien totalement hallucinant de Xavier Comtesse sur la TSR. Un entretien très révélateur de la conception du rôle du Genevois français dans l'agglomération. Un entretien qui en dit long sur l'incapacité de M. Comtesse et de beaucoup d'autre d'anticiper les problèmes sociaux et de mobilité qu'engendrent un aménagement aussi absurde.

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2874651-enjeux...

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vendredi, 14 janvier 2011 | Lien permanent

Avis réservé des collectivités françaises sur le Plan Directeur Cantonal : insuffisant !

L'ARC, la Haute-Savoie et l'Ain ont été consulté sur le Plan Directeur Cantonal du canton de Genève ainsi que toutes les communes frontalières. Une consultation habituelle. Le canton de Genève et/ou les communes limitrophes sont consultés sur les modifications de "Schéma de Cohérence Territoriale" et de "Plan Locaux d'Urbanisme" sous peine de nullité.

L'avis des collectivités françaises diffèrent sur la conclusion : l'Ain a émis un avis défavorable alors que la plupart des autres collectivités ont émi des avis favorables. Mais sur le fond les observations sont totalement cohérentes et identiques. Toutes les collectivités françaises estiment que le Plan Directeur Cantonal est insuffisant et n'offre par les garanties que les engagements du canton de Genève sur la production de logement seronts tenus. Dans son avis, le Conseil Général de l'Ain rappelle que le précédent Plan Directeur Cantonal affichait un objectif de 1600 logements par an mais qu'en moyenne la production a été de 1400 logements par an.. alors que dans le même temps les besoins nés de la croissance économique exogène s'élevaient à 2500 logements selon le canton. L'année 2011 s'annonce comme un nouveau record par la faiblesse de la production de logements !

Les avis de l'Ain, de la Haute-Savoie et de l'ARC rappellent de manière cohérente et unanime que la croissance économique accélérée de ses dernières années ainsi que le retard accumulé portent désormais à 3500 logements par an le besoin en logements ! Tous émettent des doutes quand à la capacité opérationnelle du canton à traduire de manière concrête et dans les temps impartis les objectifs affichés dans les documents de planification. Faut-il rappeler ici les délais et les révisions à la baisse des densités sur tous les projets en cours dans le canton de Genève de Chalendin aux Communaux d'Ambilly ? Faut-il rappeler que la pénurie de logements dans notre agglomération est tellement grave que ce sont dans les cantons les plus éloignés de Rumilly et d'Alby sur Chéran que la croissance de pendulaires frontaliers est la plus forte !?!

Ces avis sont consultatifs seulement. C'est le Grand Conseil et au final probablement les Genevois qui en décideront. Mais la position des collectivités française a le mérite d'être cohérente et ferme. Le rééquilibrage de la production de logements est l'un des fondements principaux du projet d'agglomération. Les collectivités françaises ne se contenteront plus de mots et de promesses et veulent maintenant des actes et des logements. La balle est dans le camp du Grand Conseil !

 

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jeudi, 12 janvier 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le MCG devrait s'appeler Mouvement des Frontaliers Genevois !

Citoyens genevois et frontaliers.jpgLes dernières statistiques du DFAE indiquent que ce sont 2125 Suisses supplémentaires qui se sont inscrit au consulat de Suisse à Lyon. Portant le nombre total à 95243 Suisses installés dans la région Rhône Alpes.

Les votations du 11 mars prochains vont permettre de mesurer le nombre de citoyens genevois.. qui ont été contraints de s'installer dans le Genevois français en raison des querelles politiciennes qui bloquent les constructions de logements à Genève.

Sur les 10 dernières années le graphe ci-joint montre qu'en moyenne les nouveaux électeurs de l'étrangers représentent plus de la moitié des nouveaux électeurs du canton. En 2009, la croissance du nombre d'électeurs genevois s'expliquait en totalité par la croissance du nombre d'électeurs de l'étranger !?! (cliquez sur le graphe pour l'aggrandir).

Plus le temps passe, plus les citoyens genevois.. deviennent frontaliers ! Il serait temps de construire des logements pour les Genevois, et peut être de suggérer que le MCG change bientôt son nom pour s'appeler Mouvement des Frontaliers Genevois.

PS : Sources : données officielles des élections et votations genevoises

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vendredi, 02 mars 2012 | Lien permanent

L'urgence du transport en commun dans le Genevois

Les voies publiques du Genevois sont encombrées de voitures. Chaque année les habitants perdent un peu plus de temps dans les embouteillages. La situation ne peut qu'empirer avec un rythme de croissance de la population de plus de 2% par an - alors que l'espace des voies publiques ne peut augmenter.

Dans 5 ans il y aura entre 10% et 15% d'habitants supplémentaires. Si l'offre de transports en commun n'est pas augmentée considérablement cela se traduira par 10%  à 15% de voitures supplémentaires. Cela signifie une paralysie totale des routes du Genevois et une augmentation proportionnelle de la pollution.

Des lignes existent. Elles répondent à une demande. Leur fréquence, leur rapidité, leur prix, leur accessibilité doit être améliorée pour que qu'un peu plus de déplacement individuels qui consomment près de 8 mètres carrés d'espaces publics soient remplacés par des déplacements collectifs qui n'en consomme qu'un seul. La prolongation vers Valleiry et le Vuache pourrait être ameliorée. La ligne 44 aurait aussi pu être prolongé jusqu'au coeur de Collonges sous Salève.

La communauté de communes du Genevois a décidé hier de consacrer 123 000 euros d'argent public sur la mise en place d'un taxi public dans le canton. Ce taxi public qui sera accessible au prix d'un ticket de bus, déservira les zones rurales du canton. Pour un coût similaire au coût de la ligne D, il permettra 3000 déplacements, contre 300 000 pour la Ligne D opérée par les Transports Publics Genevois. De plus ces déplacements resteront des déplacements individuels qui ne réduiront en rien l'encombrement des routes. Le projet était presenté par Jean Michel Thénard, maire de Saint Julien, à la demande de Bernard Gaud, Maire de Chevrier et Président de la communauté de communes du Genevois.

La subvention d'un déplacement collectif en bus revient pour la communauté de communes à 1 euro par déplacement... mais coûtera 21 euros pour chaque déplacement en taxi public. Un coût exhorbitant pour un intérêt public limité.

Sans succès pour l'instant, j'ai défendu hier soir devant la communauté de communes l'idée que cet argent public serait mieux utilisé à financer les transports en commun plutôt que des transports individuels. Je crains que les embouteillages croissants dans le Genevois ne me donne très vite raison.

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mardi, 16 décembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Genevois dans les écoles françaises : combien ça va coûter et à qui ?

Puy St Martin.jpgA force d'avoir trop baissé ses impôts pour les multinationales et sociétés de trading, le pauvre canton de Genève n'a plus les moyens de financer l'éducation des 10% de ses enfants qui résident en France. Genève demande désormais humblement à la France de bien vouloir éduquer ses enfants. A votre bon cœur, M'sieur dames, cela coûtera 225 millions d'euros aux collectivités et à l'état sur la seule période 2019-2029.

On parle d'ores et déjà de 1500 enfants concernés à terme par la mesure à la rentrée 2017, mais qui passent déjà à 1900 enfants pour la rentrée 2018 sous l'effet des vagues de régularisation en cours. Des effectifs appelés à augmenter au rythme frénétique de +6% par an si l'on en croit la croissance ahurissante mesurée depuis de nombreuses années sur les listes électorales du canton de Genève des citoyens hors canton. D'ici 2029, ce seront donc plus 3600 enfants à accueillir dans les écoles françaises qui connaissent déjà un rythme de croissance des effectifs deux fois plus rapide que les écoles genevoises dont certaines ferment leurs classes comme à Carouge.

J'ai calculé dans le document en pièce jointe que vous trouverez en bas de cette note les coûts publics pour les collectivités françaises de l'accueil de ces 3600 enfants.

Pour les collectivités il faudra investir 83 millions d'euros pour construire 139 classes supplémentaires et leurs annexes en plus des centaines de classes que nous devrons déjà construire pour assumer la croissance démographique que nous impose le dumping fiscal genevois.

Ces 83 millions d'euros seront à répartir à hauteur de 44 millions pour les communes en charge du primaire, 22 millions pour les départements en charge des collèges, et près de 17 millions d'euros pour la région en charge des lycées.

Au delà de ces coûts d'investissements, il faudra entretenir ces classes, les chauffer, les nettoyer, il faudra accueillir les enfants à la restauration scolaire et aux activités périscolaires. Cela coûtera environ 21 millions d'euros de coûts de fonctionnement sur la période 2019-2029 : 11 millions pour les communes, près de 6 millions pour le département et 4 millions pour la région.

Il faudra également payer des enseignants (si l'éducation nationale parvient à en trouver vu les prix des logements que nous impose la pénurie de logements à Genève et constatant les difficultés actuelles à recruter des enseignants dans la zone frontalière). Cela coûtera à la France 120 millions d'euros sur la période 2019-2029.

Au hit parade des communes les plus impactées, il y a celles où résident le plus de frontaliers suisses : Veigy-Foncenex qui devra accueillir 255 élèves d'ici à 2029 cela coûtera à la seule commune près de 4 millions d'euros sur cette période, soit près de 2300 euros par contribuable de Veigy-Foncenex. St Julien arrive juste après : nous devrons accueillir environ 210 élèves supplémentaires d'ici à 2029 ce qui nous coûtera près de 3.2 millions d'euros. Comme nous sommes plus nombreux, cela ne reviendra "qu'à" 491 euros par contribuables, y compris ceux qui sont au smic... parce que Genève n'a plus les moyens d'assurer l'éducation de ses enfants : il faut bien qu'ils financent la baisse des impôts de 24% à 13% pour les entreprises.

Cependant, ce sont de petites communes qui seront le plus frappées. Pour les 10 premières communes le coût par contribuable dépasse les 1000 euros sur la seule période 2019-2029. Une facture qui s'adresse également aux contribuables qui gagnent le SMIC.

 # d'élèves à accueillir d'ici à 2029Total Par contribuable 
  K euros euros 
Veigy-Foncenex255  3 952  2 318  
Savigny38  595  1 477  
Dingy-en-Vuache30  467  1 452  
Bossey32  498  1 092  
Viry146  2 270  995  
Beaumont71  1 103  861  
Neydens48  743  856  
Vers22  336  854  
Jonzier-Épagny20  306  822  
Valleiry106  1 645  821  
Archamps68  1 059  810  
Autres communes voir la pièce jointe en bas de la note

En réalité, cela ne pourra pas se passer ainsi. Pour une raison simple et pratique : il faut 4 ans pour construire une école. Quand bien même la France accepterait de payer la facture totale de 225 millions d'euros pour accueillir 3600 élèves genevois d'ici à 2029 parce que nous comprenons les difficultés financières d'un canton qui fait du dumping fiscal au détriment des recettes fiscales de la France et des pays de l'Union, quand bien même nous nous exécuterions immédiatement, il faudrait de toute façon 4 ans pour élaborer un projet et construire de nouvelles écoles. D'ici 2022, Genève nous impose d'accueillir déjà 1259 enfants. Sachant que notre croissance scolaire déjà deux fois plus rapide que celle du canton ne nous permets pas d'accueillir correctement les enfants qui sont déjà là, il sera matériellement impossible de construire des classes à temps et de recruter des enseignants à temps. Il faudra une mobilisation large pour mettre fin à ces décisions ubuesques.

Vous trouverez les chiffres complets dans le document en pièce jointe.

Estimation des coûts publics scolarisation des élèves genevois.xlsx

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mercredi, 21 février 2018 | Lien permanent | Commentaires (3)

La transparence publique à St Julien en Genevois

Depuis le début du mandat, nous publions les projets de délibération avant leur adoption par le conseil municipal. Cela nous a semblé une évidence d'informer les habitants avant que les décisions ne soient prises plutôt qu'après. Cela permet de consulter et de recueillir des informations complémentaires avant les votes. A plusieurs reprises des habitants m'ont posé des questions ou m'ont fait par de leur point de vue sur les sujets à l'ordre du jour.

La mobilisation des habitants contre l'augmentation d'impôt proposée en avril dernier à même permis d'éviter une erreur pour la commune.

Lorsque j'ai commencé à publier les ordres du jour, le Maire a fait ajouter sur les convocations une mention rappelant que les ordres du jours ne sont pas des documents publics... estimant à tort que cela allait me dissuader d'informer les habitants. Effectivement, les ordres du jours ne sont pas publics dans le sens où il n'y a pas un droit d'accès des citoyens à ces documents : seuls les élus peuvent les diffuser avant leur adoption. Nous l'avons fait car la transparence est pour nous une question de bon sens. Depuis, constatant qu'elle n'avait aucun moyen de nous empêcher de les publier, la municipalité s'y est résolue : elle a finit par publier elle même les ordres du jour sur le site de la mairie.

Pourtant le combat de la transparence doit se poursuivre. Nous le poursuivons à l'occasion des élections municipales. J'ai demandé la communication de toutes les études qui ont été réalisées depuis 18 mois. Il m'a été répondu que le droit d'accès aux documents administratifs se limitaient aux seuls documents aboutit faisant l'objet d'une délibération par le conseil municipal. Les élus de la majorité disposent donc de documents et d'informations qui ont été payés avec les finances publiques et dont ils privent les habitants et leurs élus minoritaires.

Il n'y a rien d'illégal à cela. Mais qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que vous et vos élus municipaux devraient pouvoir avoir accès à tous les documents et toutes les études qui ont été financées avec votre argent ? Ou pensez-vous, comme l'actuelle équipe municipale, que les études et documents communaux payées avec l'argent publique ne doivent être à la disposition que des élus de la majorité municipale ?

Nous défendons au contraire l'idée de la transparence. Aussi dérangeante soit elle pour les équipes en place, cette transparence est source d'efficacité car elle permet d'impliquer toutes les bonnes volontés de la commune.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?Pensez- vous comme nous, que l'information sur les enjeux publics, financées sur fonds publics doit être rendue publique afin d'améliorer la pertinence des décisions ? Ou pensez-vous, comme la municipalité actuelle, que l'information publique doit être mis à la seule disposition des membres de l'exécutif municipal et cachée aux élus minoritaires et aux citoyens ?

Fidèle à notre pratique de ces dernières années, vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 1.pdf

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 2.pdf

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dimanche, 19 janvier 2014 | Lien permanent

St-Julien-en-Genevois : décidez aussi !

Toutes les familles de St Julien-en-Genevois ont bien reçu leur avis d'imposition pour les taxes locales. Toutes ont aussi reçu un petit formulaire leur demander de signaler s'ils sont frontaliers. Lorsqu'il s'agit de collecter des recettes la commune s'organise et facilite vos démarches.

En revanche, lorsqu'il s'agit d'avoir votre avis, la municipalité ne vous facilite pas les démarches d'inscription sur les listes électorales : une petite brève dans le bulletin municipal, mais pas de formulaire à disposition, des indications sur les panneaux lumineux pour ceux qui lisent rapidement ! Ce n'est pas une priorité de la majorité.

Lors de la réunion électorale organisée par la majorité auprès des nouveaux habitants, il leur a été demandé de signaler s'ils étaient frontaliers, mais pas de s'inscrire sur les listes électorales !

Nous voulons au contraire que St Julien soit une ville vivante, dans laquelle tous les habitants peuvent s'impliquer et participer aux décisions publiques. La première étape consiste à faire en sorte que les habitants soient inscrits sur les listes électorales et leur adresse à jour. Nous sommes loin du compte.

D'après nos relevés, dans la plupart des résidences de la commune plus de la moitié des habitants ne sont pas à jour sur les listes électorales. Dans le quartier de Paisy, chemin de certoux, près des trois quart des habitants ne sont pas inscrits sur les listes électorales à leur adresse actuelle.

Les Européens ignorent qu'ils ont aussi le droit de voter. A ce jour seul une cinquantaine d'entre eux sont inscrits alors que plusieurs centaines auraient le droit de l'être.

Il faut être inscrit pour pouvoir voter.

Il faut être inscrit à la bonne adresse pour recevoir sa carte d'électeur, les professions de foi et les bulletins de vote... et pour ne pas être rayé des listes électorales par la commission électorale.

C'est la raison pour  laquelle dans les prochains jours nous lancerons une grande campagne d'inscription sur les listes électorales. Nous distribuerons à tous les habitants des formulaires d'inscription. Nous vous proposons de vérifier pour vous si votre inscription est à jour : envoyez-nous vos noms et prénoms par mail à liste@portevoix.fr et nous vous adresserons une information personnelle sur le sujet.

 

Comment s'inscrire ou se mettre à jour :

  1. un justificatif de domicile de moins de 3 mois,
  2. une photocopie d'une pièce d'identité en cours de validité
  3. le formulaire d'inscription pour les citoyens français ou pour les européens

A adresser sur place en Mairie, par courrier, par internet ou par mail.

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lundi, 14 octobre 2013 | Lien permanent

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