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Stationnement à Saint-Julien-en-Genevois : pour que chacun trouve sa place

Il y a un peu plus d'un an a été instauré une nouvelle tarification du stationnement au P+R de Perly. Cette tarification a permis de responsabiliser les automobilistes sur l'utilisation de la voiture individuelle en les incitant à assumer une partie des charges d'entretien et de déneigement de la voirie. La tarification y est tout à fait modérée comparé à ce qui est pratiqué dans les villes voisines.

Ce changement a eu plusieurs avantages :

  1. Il est plus juste de faire supporter la charge de la voirie aux automobilistes qui l'utilisent plutôt qu'aux contribuables,
  2. Cette tarification a incité des automobilistes à étudier et parfois utiliser des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle : vélo, marche, transports en commun, deux roues, ou covoiturage.
  3. Elle a incité plus d'usagers à stationner plus en amont (gare, marché, Vitam, Collonges) et donc à désengorger la traversée de Saint Julien qui est saturée.
  4. Elle a réparti les arrivées sur le parking de Perly sur une plage horaire plus étendue ce qui réduit la saturation du trafic à Saint-Julien à l'heure de pointe.

C'est globalement un succès puisque le parking est utilisé aux deux tiers.

Il y a eu cependant un effet néfaste : le report du stationnement sur les zones blanches et en particulier sur les zones blanches de la place du marché proche du centre ville. Cela a eu pour effet d'engorger les places de stationnement disponibles pour les actifs de la ville. Par ricochet, on a vu se développer ces derniers mois un détournement de la zone bleue utilisée par les actifs qui en infraction avec la loi, tournaient leurs disques bleus.

Pour résoudre ces problèmes nous avons décidé de clarifier les fonctions des différents stationnement :

  • Pour les usagers et clients de la ville : la zone bleue gratuite pour 1h30 leur est dédiée
  • Pour les actifs de la ville : la place du marché et les zones blanches leur sont dédiées
  • Pour les résidents : l'urbanisme prévoit le stationnement au sein des propriétés, avec par ailleurs, la possibilité d'utiliser le stationnement sur voirie résiduel la nuit et le week end.
  • Pour les pendulaires frontaliers : le P+R de Perly et celui de la Gare

Au total, ce sont plus de 2000 places de stationnement qui sont proposées.

Pour permettre cette affectation, il est nécessaire de passer au stationnement payant sur la place du marché et partiellement au parking de la gare à compter du 1er novembre, comme annoncé dans le bulletin municipal de juin. C'est ce qui a été décidé par le Conseil Municipal la semaine dernière.

Concrètement :

  • Au P+R de Perly la tarification actuelle est complétée par des formules d'abonnement au mois (48 euros/mois) et à l'année pour les pendulaires frontaliers. Un tarif à la demi journée (2 euros par demi journée) est ajouté pour les patients du Galien ou les visiteurs de la trésorerie. Des formules d'abonnement pour les actifs de Saint-Julien qui travaillent au Galien sont créé.
  • Place du marché, la tarification adoptée est de 2 euros par demi journée ou 4 euros par jour. Il sera créé par ailleurs des formules d'abonnement à 20 euros par mois ou 220 euros par an pour les actifs dont l'employeur est une entreprise contribuable de Saint Julien.
  • P+R de la Gare : la tarification est également à 4 euros par jour, mais avec la gratuité pour le premier jour. Ainsi, le stationnement restera gratuit pour les pendulaires quotidiens, il deviendra payant pour les voyageurs SNCF à un tarif 60% moins cher qu'à Bellegarde et avec un premier jour offert.

Les résultats attendus de cette décision :

  • Que les pendulaires frontaliers s'orientent soit vers le P+R de la Gare soit sur celui de Perly, libérant ainsi environ une centaine de places pour les actifs de la ville, ses usagers et ses clients sur la place du marché.
  • Qu'entre 20 et 50 automobilistes pendulaires revoient leur mode de transport et se reportent sur la marche, le vélo ou les transports en commun, libérant ainsi autant de places de stationnement;
  • Que les actifs qui détournaient la zone bleue souscrivent dorénavant à un abonnement et stationnent sur la place du marché afin de libérer des places pour les clients et usagers de la ville. La police municipale veillera avec la vigilance et la rigueur qu'on lui connait à ce que les usagers qui tournent leurs disques soient sanctionnés conformément à la loi. (pour information, la loi prévoit une augmentation des amendes de stationnement à 35 euros à compter du 1er janvier 2018)
  • Par ailleurs, cela permettra à la ville d'être beaucoup plus efficace dans sa lutte contre les voitures ventouses stationnées sur le parking de la gare, libérant entre 10 et 15 places de stationnement supplémentaires.

Nous avons conscience que cette tarification n'est pas agréable, ni pour les frontaliers, ni pour les actifs qui ont des revenus en euros. Cependant, à 220 euros par an, le tarif reste inférieur à un abonnement annuel aux transports en commun dans la communauté de communes du Genevois : par équité, il est juste que les automobilistes comme les usagers des transports en commun participent aux frais de voirie. Elle est inférieure à la tarification qui existait sur l'ensemble de la ville à Saint Julien il y a 10 ans. Elle est près de deux fois inférieure à ce qui est actuellement pratiqué à Annemasse. Vous trouverez le détail de la tarification dans la 3ème délibération du Conseil Municipal de la semaine dernière en lien ici.

Cette nouvelle tarification contribuera à ce que chacun trouve sa place à Saint-Julien.

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mercredi, 21 septembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (4)

Les bases... à la base des impôts locaux

Chaque année les hebdos font des numéros spéciaux sur les impôts locaux et l'augmentation des taux. Ils ont bien raison car certains Maires augmentent les impots sans augmenter le niveau de service comme d'autres font du racket à la sortie des collèges. Les impôts locaux ont ainsi augmentés de +8,5% à Saint Julien en 2009.. autant de moins sur le pouvoir d'achat des habitants !!!!

Mais ces journaux passent sous silence une dimension un peu complexe des impôts locaux... et pourtant essentielle : les bases.

La base de l'impôt est un chiffre abscond qui multiplié par le taux donne le montant de vos impôts locaux. La base est fonction de la taille et du confort de votre habitation. Mais cette évaluation n'a pas été mise à jour depuis les années 70. A l'époque les maisons n'étaient pas aussi bien rénovées et les immeubles étaient le plus souvent des habitations neuves. 40 ans plus tard, les personnes qui habitent dans de vieilles maisons rénovées paient souvent moins d'impôts que ceux qui habitent dans des immeubles de centre ville. Cela conduit à de très grandes aberrations qui sont autant d'injustices. Le gouvernement souhaite mettre à jour les bases des impôts locaux... l'une des rares réformes gouvernementales qui pourrait corriger des injustices plutôt que de les aggraver.

Ces différences sur les bases conduisent à des aberrations. Par exemple dans notre canton, dans toutes les communes nous avons un même taux d'impôts communautaires, d'impôts départementaux et d'impôts régionaux. Mais puisque nous avons des bases différentes nous payons des impôts très différents selon les communes.

Les services de la communauté de communes, du département et de la région reviennent à 183,27 euros par habitants et par an aux habitants de Presilly... mais à plus du double à ceux d'Archamps (478,33 euros par habitants). On pourrait éventuellement trouver quelques explications en estimant que les habitations d'Archamps sont plus neuves et plus confortables en moyenne que celles de Presilly.. mais pas au point de justifier une telle différence.

On a du mal à expliquer une différence de près de 50 euros par habitants d'impôts entre Savigny et Jonzier Epagny. Ou encore une différence de 70 euros par habitants entre Vulbens et Valleiry. Ces communes ont toutes deux des routes, des transports scolaires, des canalisations, des collèges et des lycées. La révision des bases est nécessaire pour retrouver un peu d'équité face à l'impôt.

Ces différences entre les communes du canton sont importantes.. elles sont encore plus importantes avec les autres cantons de Haute-Savoie ou avec les autres départements de Rhône-Alpes.

Les impôts sont bons lorsqu'ils sont équitablement répartis et utilisés à financer les services publics supplémentaires que les habitants attendent : transports, circulation, commerce, garde de la petite enfance et amélioration du cadre de vie. Actuellement les impôts locaux ne sont pas équitablement repartis entre les habitants en France en raison de l'archaisme du système de bases d'imposition qui n'a pas été révisé depuis 1970 !!! La loi oblige pourtant à une révision tous les 6 ans. L'Etat a donc 33 ans de retard.

 

 

Taxes d'habitation et foncière prélevées par la CCG, le département et la région divisées par le nbre d'habitants (en euros)

PRESILLY

                            183.27

CHEVRIER

                            184.32

JONZIER-EPAGNY

                            192.12

CHENEX

                            226.59

DINGY-EN-VUACHE

                            219.36

VALLEIRY

                            214.40

VERS

                            212.95

BEAUMONT

                            221.35

FEIGERES

                            224.00

VIRY

                            235.09

NEYDENS

                            270.63

SAVIGNY

                            240.20

SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS

                            249.59

VULBENS

                            284.57

COLLONGES-SOUS-SALEVE

                            303.34

BOSSEY

                            396.17

ARCHAMPS

                            478.33

TOTAL

                            259.69

Le calcul ci-dessus manque un peu de précision car la proportion de contribuables exonérés varie selon les communes et que je n'ai pas le chiffre exact de contribuable... mais cette approximation change peu les chiffres.

Demain une note qui compare les impôts municipaux à Saint Julien par rapport aux autres communes du canton.

 

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mardi, 05 janvier 2010 | Lien permanent

Pour que les minorités occupent pleinement leur place en toute responsabilité

Dans une démocratie adulte, les minorités politiques sont indispensables. Elles permettent d'apporter un regard complémentaire. Elles permettent des points de vue qu'une majorité trop mono bloc pourrait passer sous silence.

Avec 7 colistiers, nous avons siégé pendant 6 ans sur les bancs de la minorité au conseil municipal. Nous avons observé des erreurs faites par la majorité faute de prendre en compte notre point de vue comme sur les augmentations d'impôts ou sur l'aménagement du pôle gare.

J'observe de la même manière à quel point l'absence de prise en compte des points de vue centriste a conduit la France dans l'impasse économique, sociale et budgétaire dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.

C'est la raison pour laquelle depuis les élections municipales nous avons souhaiter valoriser l'implication des minorités et leur donner les moyens d'exercer pleinement leur mandat.

Au delà des caricatures véhiculées par certaines passionaria, voilà ce qui a changé dans la prise en considération des minorités.

D'abord du point de vue symbolique. C'est le moins concret, mais ce qui en dit tellement long sur la considération :

  1. Nous avons réorganisé la disposition de la salle du Conseil, afin que les minorités siègent de manière identique aux conseillers municipaux de la majorité. Les adjoints se placent tout autour de la table. Chacun est libre de se placer là où il le souhaite. Lors du précédent mandat, les conseillers municipaux siégeaient en face de l'exécutif comme si nous venions écouter une leçon. Les conseillers municipaux de la majorité tournaient le dos à ceux de la minorité, montrant ainsi physiquement le peu d'attention qu'ils nous prêtaient. Le placement selon l'ordre du tableau m'imposait de m'asseoir à l'extrémité du groupe, ce qui rendait plus difficile la coordination de l'équipe.
  2. Lors des cérémonies, je dépose la gerbe au nom du conseil municipal avec les représentants des minorités. Nous étions de notre temps, relégués au second rang. La majorité estimait pouvoir représenter seule la totalité de la ville.

Mais au delà des symboles, nous avons pris des mesures concrètes :

  1. Toutes les commissions se réunissent tous les mois avec les minorités, là où dans le passé, certaines commissions se réunissaient deux ou trois fois par an, d'autres pas du tout. Il nous semble important d'informer les minorités de tous les sujets en cours.
  2. Toutes les délibérations font l'objet d'un avis préalable des commissions (sauf en cas d'urgence, ce qui est très rare). Ce n'était pas le cas lors du mandat précédent, en particulier sur les sujets qui étaient couverts par les commissions qui ne se réunissaient pas.
  3. Tous les deux mois, je reçois les chefs de groupe des deux minorités afin de les informer des sujets en cours et de répondre à leurs questions ou préoccupations. De mémoire, je n'ai été reçu qu'une seule fois dans le bureau de mon prédécesseur en 6 ans de mandat.
  4. Nous publions l'ordre du jour du conseil municipal alors que nos prédécesseurs ont essayé de nous interdire de le rendre public malgré la loi.
  5. Nous désignons systématiquement comme secrétaire de séance une élue des minorités responsable de la validation du procès verbal. Lors du dernier mandat, la majorité avait refusé à plusieurs reprises que l'un de nous nous soit secrétaire de séance, ils ne prenaient pas toujours en comptes nos interventions en séance, ils refusaient de prendre en compte nos demandes de modifications du PV en faisant voter leur propre compte rendu avec leur majorité !
  6. Les minorités ont été associées aux comités de quartier. Nous avons même octroyé un siège supplémentaire aux minorités de manière dérogatoire au comité de quartier de Cervonnex à leur demande.
  7. Tous les marchés publics sont présentés aux minorités au delà des exigences légales.
  8. A leur demande nous avons élargi la commission urbanisme afin de permettre une meilleure représentation des minorités.
  9. Un siège supplémentaire a été accordé à la minorité socialiste au CCAS avec l'accord de la majorité
  10. Nous avons délégué des membres des minorités dans diverses instances comme le syndicat mixte du salève ou le collège. Pour rappel, lors du précédent mandat, la majorité avait refusé que Cédric Marx siège au collège et avait désigné des membres de la majorité qui n'y participaient pratiquement jamais. Ils préféraient un siège vacant plutôt qu'un siège occupé par la minorité !?!
  11. Contrairement à ce à quoi, curieusement, elles s'attendaient suite aux élections municipales, nous avons maintenu le marché public sur le bulletin municipal confié à Véronique Le Cauchois et Sylvie Camilleri et nous l'avons même prolongé par avenant avant de lancer une nouvelle procédure. Véronique Le Cauchois se voit toujours confier la mission de conception du bulletin interne. Pour l'avenir nous engageons des appels d'offres, sous le contrôle des minorités afin que chacun puisse s'assurer que les marchés sont confiés aux entreprises qui font les offres les plus attractives.
  12. Les indemnités du Maire et des Adjoints ont été réduites de 15% en début de mandat, mais nous avons créé une indemnité pour les conseillers municipaux en rapport avec le travail que nous attendons de leur part. Ces indemnités sont également versés aux conseillers municipaux des minorités contrairement à Annemasse qui ne verse des indemnités qu'aux conseillers municipaux de la majorité en leur confiant des délégations.
  13. Nous avons facilité la communication directe entre les habitants et les minorités alors que mes coordonnées n'étaient jamais communiqués aux habitants qui en faisaient la demande. Nous regrettons cependant que des proches des minorités détournent cette facilité pour envoyer des mails à l'ensemble du conseil municipal pour faire une pression politique plutôt qu'à leurs élus référents.
  14. Nous avons ouvert une page pour les minorités sur le site internet de la commune.
  15. Nous avons soutenu l'élection de Michel de Smedt à la Vice Présidence de la communauté de communes du Genevois. Je n'ai pas connaissance d'une autre municipalité élue au scrutin de liste qui en ait fait autant en France. Lors du précédent mandat, on nous avait refusé un troisième siège pourtant garantit par une représentation simplement proportionnelle. Des sièges de St Julien étaient régulièrement vacants, alors que Cédric Marx et Frédéric Sansa devaient se contenter de siéger dans le public !?!
  16. Nous avons organisé déjà quatre séances privées ouvertes aux minorités sur le budget, la représentation communautaire et la vente d'une parcelle communale aux associations musulmanes de la commune. Il n'y en avait jamais eu lors du précédent mandat.
  17. Nous avons organisé une séance de formation sur le PLU pour tous les conseillers municipaux (majorité et minorité), ce qui est une première à Saint Julien !

En résumé, nous avons confié des responsabilités aux minorités. Nous n'avons rien demandé en échange : il est sain qu'ils gardent leur indépendance, leurs convictions et leurs valeurs. En revanche, après leur avoir confié tant de responsabilités, nous attendons de leur part une attitude responsable.

Nous attendons qu'ils se tiennent aux positions qu'ils ont indiqué dans la phase de consultation et qu'ils assument publiquement leurs décisions.

  • Lorsque des conseillers municipaux des minorités défendent une position en commission et une autre commission au conseil municipal (comme cela a été le cas sur les écoles des jardins de l'Europe), ils rendent très compliqué la prise en compte de leur avis.
  • Lorsqu'une conseillère municipale vote pour la destruction regrettable mais nécessaire du Pont Manera à deux reprises au conseil municipal et se lance dans la diffusion de pétition et l'organisation de conférences de presse pour dénoncer la décision qu'elle a prise, elle tend à discréditer l'ensemble de ses prises de position.
  • Lorsqu'une conseillère municipale vote pour le tram à plusieurs reprises au conseil municipal de Saint Julien et contre à la communauté de communes, elle discrédite Saint Julien au Conseil Communautaire.
  • Lorsque les minorités s'opposent au programme de construction de deux écoles aux Jardins de l'Europe, nous nous attendons à ce qu'ils assument jusqu'au bout leur position ou expliquent le changement le cas échéant.
  • Leur ayant confié des responsabilités, nous estimons pouvoir les en tenir responsable : et donc, selon les cas, nous revendiquer de leur soutien sur certains projet, ou souligner leur opposition sur d'autres.
  • Lorsqu'une minorité commence par dénoncer l'ampleur des mesures d'économies nécessaires avant de s'y rallier après avoir vu les chiffres en détail, nous nous attendons à ce qu'elle fasse des propositions d'économie.
  • Lorsqu'une minorité estime, comme nous, qu'il serait préférable de ne pas réduire les subventions aux associations, nous attendons de sa part des contre-propositions d'économies : quels choix difficiles feraient-ils ?
  • Nous nous attendons à voir les conseillères municipales de la minorité penser par elles-mêmes et ne pas passer l'après midi avant les conseils municipaux à préparer leur intervention du soir en compagnie l'ancien maire sur la terrasse de la Diligence.
  • Lorsqu'il y a désaccord, nous nous attendons à débattre et pas à ce que des membres des minorités démissionnent, cela s'appelle le débat démocratique.
  • Lorsqu'ils ont autant de responsabilité, participent autant aux décisions, nous nous attendons à ce qu'ils n'instrumentalisent pas les associations pour faire valoir leur point de vue qu'ils peuvent exprimer dans les instances existantes.
  • Nous nous attendons aussi qu'ils acceptent aussi d'être minoritaires. Car si nous les écoutons volontiers, si nous prenons en compte leurs points de vue et leurs avis, il revient à la majorité de prendre les décisions et d'en rendre compte.

Nous sommes convaincus que le conseil municipal peut être un lieu d'échange serein et constructif et pas nécessairement un théâtre de postures politiques. Nous sommes convaincus qu'il est possible d'être aussi constructif au conseil municipal qu'en commission, même en présence du public et de la presse : tellement convaincus de cela que c'est notre attitude au Conseil Communautaire lorsque Michel de Smedt présente le budget !

La minorité UMP se montre constructive et exigeante. Lors des débats budgétaires, par leurs questions, ils nous poussent dans nos retranchements et nous obligent à être plus exigeants vis-à-vis de nous mêmes. Ils apportent ainsi une valeur ajoutée à la ville sans se donner en spectacle. Ils défendent leurs convictions qui ne sont pas toujours les nôtres. Ils ne contestent pas la situation financière de la commune et admettent que les efforts devront être partagés.

A vrai dire, nous pensons que les minorités constructives sont nécessaires non seulement pour la pertinence des décisions municipales, mais aussi pour elles mêmes. Car les Saint Juliennois ne sont pas dupes des postures, des cris et des mises en scène. Pour notre part, si nous avons su gagner la confiance des Saint Juliennois, c'est pas notre attitude constructive et nos propositions, pas par des postures théâtrales.

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dimanche, 14 février 2016 | Lien permanent

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