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3 minutes 39 pour retrouver l'espoir pour la France

Vous trouverez ci-dessous le clip officiel de campagne de François Bayrou. Quelques minutes pour retrouver l'espoir pour l'avenir de notre pays plutôt que de croire les dépenses supplémentaires qui conduisent à des lendemains difficiles proposés par les autres candidats.


François Bayrou, second clip officiel - Campagne... par bayrou

Ps : j'offre un verre au premier qui met en commentaire la seconde à laquelle j'apparais dans le clip officiel ! ;-)   et pour ceux qui veulent un peu plus de difficulté à quel moment il y a des images de l'entreprise Sensorex basé à la Technopole d'Archamps ! Par ailleurs, François Bayrou sera ce vendredi 20 avril à Annecy, vous êtes invité à 17H pour un moment d'échange convivial au restaurant le Moon à la Plage d'Annecy 30 av d'Albigny

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mardi, 17 avril 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Première séance d'installation du Conseil Général

Aujourd'hui avait lieu la première séance d'installation du Conseil Général.

L'élection du Président était sans surprise. Christian Monteil a été réélu président par 30 voix sur 34.

Nous avons créé un nouveau groupe centriste au sein du Conseil Général qui rassemble 6 Conseillers Généraux. Je suis fier d'avoir modestement contribué à la création de ce groupe qui permettra d'affirmer nos valeurs de pragmatisme, d'humanisme et de tolérance dans le cadre de la majorité départementale. Nous aurons à coeur de contribuer avec tous les Conseillers Généraux au renforcement des politiques départementales. Dominique Puthod assure la présidence de notre groupe. François Mogenet nous représente au sein de l'exécutif.

Pour ma part, je suis membre de la commission permanente, l'un des délégués du Conseil Général au SMAG (organisme dont dépend le site d'Archamps), suppléant à la Commission Départementale de la Coopération Intercommunale et délégué au conseil d'administration de la Société d'Equipement du Département de la Haute-Savoie (SED). D'autres délégations et responsabilités seront attribuées lundi 4 avril et le vendredi 22 avril.

J'ai été touché par l'accueil très chaleureux des conseillers généraux.

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jeudi, 31 mars 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Où s’installent les Genevois dans le Genevois français ?

Les statistiques de l’INSEE donnent une bonne image du flux migratoire de notre agglomération. La gravité de la pénurie de logement au cœur de notre agglomération contraint toujours plus d’habitants à venir se loger dans le Genevois français.

L’INSEE indique la proportion d’habitants qui habitaient à l’étranger 5 ans auparavant. Une émigration qui vient principalement de Genève car le plus souvent même les ressortissants de l’Union qui s’installent dans notre agglomération s’installent d’abord à Genève avant éventuellement de s’installer dans le Genevois français ensuite. Ce chiffre couvre des habitants de Genève de toutes nationalités. Il s’agit principalement de jeunes ménages.

Pour l’ensemble du canton de Saint-Julien en Genevois, le chiffre s’élève à 8,8%. Un chiffre à rapprocher des 13% de croissance de population environ en 5 ans ! En résumé, l’exode entretenu par la pénurie de logements à Genève explique les deux tiers de la croissance démographique et de l’urbanisation du Genevois français.

Certains élus Genevois reprochent au Genevois français le mitage du territoire qui aggrave l’engorgement des transports. Ce mitage est pourtant la conséquence directe de la pénurie de logements.

Les habitants Genevois s’installent plus particulièrement dans les communes du pied du Salève (Bossey, Archamps, Collonges sous Salève, Neydens et Beaumont). Les statistiques des notaires de Haute-Savoie indiquent également que les habitants de Genève s’installent de préférence dans des maisons individuelles plutôt que dans des appartements.

Certaines communes du Chablais ont choisi de construire de préférence des appartements plutot que des résidences individuelles : non seulement cela répond aux contraintes de préservation des espaces naturels mais aussi cela permet de limiter l’exode en provenance du cœur de l’agglomération qui aggrave les conditions de circulation pour tout le monde.

 

 

Habitaient hors de France

5 ans auparavant

Bossey

14.8%

Archamps

12.9%

Collonges-sous-Salève

12.6%

Neydens

11.0%

Beaumont

10.5%

Valleiry

9.4%

Chênex

9.3%

Canton de Saint Julien

8.8%

Chevrier

8.4%

Vers

8.4%

Saint-Julien-en-Genevois

7.8%

Dingy-en-Vuache

6.9%

Viry

6.6%

Feigères

6.3%

Vulbens

6.1%

Savigny

6.0%

Présilly

5.5%

Jonzier-Epagny

5.2%

 Source : INSEE, statistiques locales 2007

 

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mercredi, 22 septembre 2010 | Lien permanent

Frédéric Sansa pour que Vive Saint Julien !

 Frédéric Sansa, Vive saint julien en genevois(Retrouvez chaque jour sur ce blog la présentation d'un membre de l'équipe Vive Saint Julien)

Je suis né à St Julien il y a 34 ans et j'ai vécu ici la majeure partie de ma vie. Après quelques années d’exil en Angleterre je suis revenu. Actuellement je dirige une entreprise d’import export de vins et spiritueux, dont le siège se situe sur la Technopole d’Archamps.

Je suis particulièrement sensible aux questions d’urbanisme, économie et développement commercial, de culture et de développement durable. 

J’aime St Julien pour ses nombreux services, pour son cadre exceptionnel et sa proximité avec Genève. Mais je n’aime pas cette ville qui croît trop rapidement sans réelle maitrise de ce changement et je refuse l’idée qu’on ne peut rien faire contre cette urbanisation croissante et les dérives qu’elle provoque. Je souhaite donc m’engager pour que cette ville devienne une ville agréable et qui donne envie aux gens d’y rester plutôt que de la quitter.

Je suis conseiller municipal sortant et j’ai travaillé pendant ces 6 ans aux côtés d’Antoine. J’ai pu mesurer son implication et sa connaissance des dossiers. Le projet que notre équipe présente est solide. Il se base sur l’expérience de conseillers municipaux sortants, sur l’expertise de nombreux habitants souhaitant redonner vie à St Julien mais aussi sur un diagnostic partagé, discuté et débattu avec les habitants de la ville. Notre projet s’est construit de cette façon et la ville sera dirigée de cette façon si nous sommes élus grâce à votre soutien.

(Faites la connaissance cet après midi de Nicolas Lorenzon)

 

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dimanche, 02 février 2014 | Lien permanent

Une nouvelle constitution pour Genève

Les Genevois ont décidé récemment d'élire une Assemblée Constituante qui aura pour tâche de rédiger une nouvelle constitution pour le canton d'ici quatre ans. On pourrait penser à tort que cela ne nous concerne pas ! Pourtant c'est bien avec Genève que nous pourrons restaurer la qualité de notre cadre de vie qui nous échappe depuis plusieurs années (embouteillages, mauvaise urbanisation, crise du logement..)

Les décisions politiques de part et d'autre de la frontière ne sont pas coordonnées. Un élu de Plan-les-Ouates m'expliquait que lors que la commune avait implanté la zone d'activité de Plan-les-Ouates elle avait pris soin de protéger une zone agricole aux abords de la frontière... à quelques mètres de là où nous avons implanté la zone d'Archamps quelques années plus tard. Prises isolément ces deux décisions sont justes.. mais mises côte à côte comme elles le sont dans la réalité, elles se révèlent stupides. Nous devons améliorer la co-gouvernance de la région. La future constitution Genevoise doit le permettre.

J'ai participé comme auditeur à un séminaire du Parti Démocrate Chrétien Genevois (PDC) sur le sujet. Il me semble qu'il revient à chacun d'entre nous de participer au débat sur la future constitution pour que notre région ait les moyens politiques de décider de son avenir.

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lundi, 09 juin 2008 | Lien permanent

Réunion houleuse sur la circulation et la sécurité à Lathoy

Ca devait être une simple réunion publique de concertation... c'était une réunion houleuse d'une municipalité face à 150 habitants de Lathoy ulcérés par les problèmes de circulation et de vitesse et l'absence de propositions et de mise en oeuvre depuis plusieurs années. Il y avait tellement de monde que la réunion a du avoir lieu en plein air car on ne rentrait pas dans la salle prévue à cet effet.

Les habitants se plaignent du trafic ahurissant qui augmente chaque jour. Les enfants ont compté 10 voitures à la minute devant l'arrêt de bus. Les habitants ne se plaignent pas seulement du trafic mais aussi de la vitesse : 50km/h, 85km/h parfois. Des voitures qui dépassent en plein hameau. Des rétroviseurs arrachés. Et des incivilités lorsqu'ils disent leur mécontentement. Même les poids lourds sont de plus en plus nombreux, guidés par des GPS de tourisme pour conduire des 3,5 tonnes. Les panneaux indicateurs aux entrées du hameau sont incohérents, contradictoires et mal situés. D'autres préoccupations ressurgissent comme l'absence d'une boite au lettre pour le dépôt de courrier, l'absence d'éclairage, l'absence de terrain public pour les enfants ou la sécurisation des cheminements piétonniers.

Les habitants se plaignent surtout des rendez-vous passés avec la municipalité pour exposer ces problèmes et qui n'ont donné lieu à aucune action concrète. Ils se plaignent des courriers au maire qui n'ont jamais de réponse. Des pétitions qui n'ont jamais de réponse.

La réponse de la municipalité est imparable. Habituelle. Je vous la donne en mille : DES ETUDES (sic) ! S'il s'agissait d'études de faisabilité on pourrait s'en accomoder... mais non, une étude pour comprendre les problèmes. De la démocratie participative. En l'occurence, la frustration des habitants est telle qu'ils l'ont déjà fait ce travail de synthèse des besoins. Il serait temps de passer aux propositions et à leur mise en oeuvre.

De manière générale, cette soirée me confirme dans la conviction que notre programme aux élections municipales de 2008 visait juste en proposant la création de comités de quartier. Un comité de quartier de Lathoy aurait permis une véritable communication entre les habitants et la municipalité plutôt que les courriers perdus dont s'excuse le Maire. Il aurait permis un dialogue continue et l'élaboration de solutions concertées. L'écoute des habitants ne relève pas de la responsabilité d'un cabinet mais bien du devoir d'un élu. Il suffit d'aller sur place constater les faits et de dialoguer avec les habitants.

Je vois plusieurs solutions possibles :

Dès aujourd'hui :

  1. L'interdiction au trafic de transit aux heures de pointes comme c'est le cas à Cervonnex par exemple. Cela nécessite simplement un arrêté du Maire qui peut être pris aujourd'hui même. Il peut y avoir plusieurs variantes : soit interdiction totale du transit dès la technopole d'Archamps ou interdiction seulement pour le coeur du hameau (chemin des granges, chemin de l'aqueduc et vieux village).
  2. L'interdiction au trafic de poids lourds (en veillant à ce que le trafic des bus et cars scolaires reste autorisé) : cela aussi relève d'un arrêté du maire qui lui aussi peut être pris aujourd'hui même.
  3. La limitation de vitesse cohérente à chaque entrée du hameau à 30km/h.
  4. Il ne suffit pas de décrêter il faut encore que le Maire utilise les pouvoirs de polices qui lui sont conférés.

Dans les toutes prochaines semaines :

  1. Mise en place de chicanes dans le hameau pour limiter la vitesse pour les véhicules qui ne manqueront pas d'y circuler tout de même.
  2. Mise en place d'une boite au lettre en concertation avec la Poste

A plus long terme :

  1. Négociation avec l'ATMB pour doubler la voie de raccordement entre l'autoroute en provenance d'Annemasse et le viaduc de Bardonnex pour supprimer le bouchon sur autoroute qui reporte le trafic à Lathoy.
  2. Négociation avec les douanes à Bardonnex pour doubler le nombre de voies au passage de douane pour que la douane absorbe le flux sans engorgement et à la vitesse nécessaire de 30km/h.
  3. Evaluation de la possibilité de raccorder la technopole d'Archamps à St Julien en Genevois par la RD 1206 par le chemin de la charrière dont seulement 200m restent à goudronner ce qui éviterait tout le transit par Lathoy.

 

PS : Le financement du rond point du pont de combe est maintenant bouclé par le Conseil Général. Ce financement a été rendu possible par la décision à laquelle j'ai contribué l'an dernier d'orienter une partie des fonds frontaliers sur les projets structurants. Les marchés sont en train d'être attribués. Les travaux commenceront au printemps. Ils dureront 2 ans avec une période de 6 mois de prétassement des terrains.

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mercredi, 24 octobre 2012 | Lien permanent | Commentaires (8)

Une carrière à Lathoy ? Vraiment ?

Depuis plusieurs mois la commune et la communauté de communes sont engagées dans une procédure destinée à identifier des lieux de stockages de terres de remblais. Ce travail se fait en lien avec les professionnels du BTP. En effet, la construction de logements et en particulier de parking sous-terrains et la réalisation d'équipements publics conduit à la nécessité d'identifier des lieux de stockage de remblais. A ce jour, faute de lieu de stockage, nos remblais sont transportés loin : cela a un coût considérable pour l'environnement et pour les budgets publics. Cela renchérit également les coûts des logements pour les habitants.

Dans le cadre de ce travail, les professionnels du BTP nous ont informé qu'il existait à la limite entre les communes de St Julien et d'Archamps, à proximité du chemin du crêt d'acier, un gisement de matériaux de construction. Ce gisement était exploité il y a quelques années. L'exploitation avait dû être abandonnée car trop coûteuse. L'augmentation des coûts des matériaux rend à nouveau pertinente une exploitation potentielle sur ce qu'il reste du gisement. L'exploitation de ce gisement de matériaux pourrait être utile pour l'économie locale mais aussi permettre à terme la gestion des terres de remblais pour combler le trou. Après quelques années d'exploitation, les parcelles pourraient être rendues à leurs propriétaires et exploitants dans le même état, voir même en améliorant l'état initial. Il faudra vérifier le potentiel, mais d'après les premiers schémas que j'ai pu voir il s'agit d'un périmètre limité, situé sur les emplacements identifiés pour la future extension de la technopole d'Archamps.

Les entreprises nous ont demandé si nous étions opposés ou favorables. A ce stade, aucun projet précis ne nous a été présenté. Notre position dépendra de l'ampleur du projet, des conditions d'exploitation, des garanties apportées autant que des conditions de la remise en état. On ne peut pas être défavorable à toute exploitation d'un gisement de matériaux : en tout cas pas si on vit dans un logement ou si on utilise des routes qui sont faits avec ces matériaux. Si on utilise des matériaux dans sa vie quotidienne on ne peut pas a priori s'opposer à ce que des matériaux soient exploités. Ou sinon c'est se comporter comme un enfant irresponsable mais pas comme un citoyen. On peut estimer que les garanties apportées par un projet sont insuffisantes, que les conditions d'exploitation ne préservent pas assez les riverains et les exploitants agricoles.. mais on ne peut pas dire non a priori sans avoir rien vu.

Les entreprises ont donc démarché les propriétaires et les exploitants. Certains ont signé des promesses... avec une entreprise, d'autres avec une autre, d'autres encore avec aucune. Des promesses qui à ce stade ne sont que des promesses. Elles ne pourront se concrétiser que si le projet va de l'avant. Pour cela il faudra de nombreuses conditions. Tout d'abord, il faudra que tous les propriétaires et tous les exploitants soient d'accord avec le projet. Ce n'est pas le cas à ce jour. Il faudra également qu'ils soient d'accord de traiter avec la même entreprise. Ce n'est pas le cas pour l'instant.

Il faudra également que le projet soit possible selon le Plan Local d'Urbanisme. Ce n'est pas le cas pour l'instant, dans le PLU actuel. Une modification du PLU est en cours et doit être adoptée avant l'été, mais même cette modification ne permettra pas l'exploitation d'une carrière. Il faudra encore qu'une entreprise après avoir eu tous les accords nécessaires, présente un projet. Que ce projet ait un avis favorable de la commune. Que la commune modifie ensuite son PLU après enquête publique. Que des enquêtes environnementales soient conduites. Que les services compétents de l'état y soit favorables. Qu'un commissaire enquêteur soit nommé et qu'il donne un avis favorable au projet de carrière après une enquête publique. Que le projet soit validé.

Avant qu'il y ait un jour une carrière à Lathoy, il faudra de solides garanties sur la qualité du projet et de très nombreuses années de patience. Loin de l'agitation de quelques individus, de leurs approximations et de leur dénigrement de l'action publique. J'espère qu'un jour ils s'engageront eux aussi au service de l'intérêt général au service de tous.

 

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jeudi, 04 avril 2019 | Lien permanent | Commentaires (15)

La réforme des collectivités territoriales appliquée à la Communauté de Communes du Genevois

Suivant une préconisation de la commission Balladur le projet de loi de réforme territoriale qui a été transmis en seconde lecture à l’Assemblée nationale modifie la représentation des communes dans les intercommunalités.

 

Le nombre de délégués varie énormément d’une communauté de communes à l’autre. Il est le résultat des accords entre les communes lors de la constitution des intercommunalités. Mais cela posait deux problèmes pour le législateur : 1) un nombre de délégués très variable mais surtout 2) une représentation des communes déconnectée du nombre d’habitants ce qui est contraire à la constitution française qui exige que chaque électeur soit représenté de manière équitable.

 

Cela va considérablement modifier la composition du Conseil Communautaire pour la Communauté de Communes du Genevois.

 

Dans sa rédaction actuelle, en discussion à l’Assemblée nationale, la loi fixe à 34 le nombre de délégués auquel s’ajouterait 8 délégués supplémentaires pour les communes qui n’ont pas assez d’habitants pour bénéficier de la répartition proportionnelle – contre 68 délégués actuellement. Le Conseil Communautaire pourrait par ailleurs créer et attribuer 4 sièges additionnels à une majorité des deux tiers.

 

La repartition se fait soit par accord a la majorite des deux tiers des communes (ou de la population). Faute d'accord la loi attribue un délégué par commune au minimum et les délégués supplémentaires proportionnellement à la population.

 

Sauf erreur de ma part, s'il n'y a pas d'accord à la majorité des deux tiers, voilà le changement sur le Conseil Communautaire du Genevois :

 

 

 

Répartition actuelle

Répartition en 2014*

 

Population

Sièges

%

Sièges

%

Archamps

1636

5%

3

4%

2

5%

Beaumont

1843

6%

4

6%

2

5%

Bossey

664

2%

3

4%

1

2%

Chenex

365

1%

3

4%

1

2%

Chevrier

356

1%

3

4%

1

2%

Collonges

3120

10%

5

7%

4

10%

Dingy

395

1%

3

4%

1

2%

Feigeres

1232

4%

4

6%

1

2%

Jonzier

511

2%

3

4%

1

2%

Neydens

1278

4%

4

6%

1

2%

Presilly

622

2%

3

4%

1

2%

Savigny

506

2%

3

4%

1

2%

St-Julien

11019

35%

11

16%

15

36%

Valleiry

3068

10%

5

7%

4

10%

Vers

528

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mercredi, 18 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

30% d’emplois en plus dans le Genevois français en depuis 1999

Le nombre d’emplois dans le canton de Saint Julien en Genevois a augmenté de +30% entre 1999 et 2007. Une progression exactement identique à la croissance du nombre d’actifs dans le canton.

L’emploi a progressé dans pratiquement toutes les communes du canton à commencer par Archamps où le nombre d’emplois a pratiquement doublé en dix ans. L’emploi a aussi beaucoup progresse àViry, Collonges-sous-Salève et Neydens (avant l’ouverture de Vitam’Parc). La commune de Saint-Julien en Genevois est seulement dans la moyenne des communes avec 835 emplois créés.

Mais dans le même temps, le nombre de frontaliers a lui progressé de +38%. Aujourd’hui plus d’un actif sur deux du canton de Saint Julien en Genevois travaille à Genève. La progression du nombre de frontalier s’explique par deux raisons : d’une part de plus en plus de Genevois viennent s’installer dans le Genevois français faute de logements aux cœur de l’agglomération et d’autre part, à mesure que ceux-ci s’installent les habitants du Genevois français sont obligés de travailler à Genève pour pouvoir se loger et supporter le coût de la vie.

Les habitants du canton de Saint Julien en Genevois travaillent de plus en plus à Genève et les emplois du Genevois français sont de plus en plus occupés par des personnes qui doivent se loger de plus en plus loin. Cela explique en particulier pourquoi le nombre de voitures dans le canton a augmenté de +31%, c'est-à-dire beaucoup plus que la croissance de la population qui a été de +21%.

Faute de logements là ou il y a des emplois, les distances domiciles travaillent augmentent pour tous. Les routes s’engorgent.

Pour éviter la paralysie totale nous devons d’une part inciter Geneve à construire suffisamment de logements au cœur de l’agglomération et d’autre part favoriser la création d’emploi dans le Genevois français dans les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

 

 Source : Insee statistiques locales

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jeudi, 23 septembre 2010 | Lien permanent

Genevois franco suisse : le besoin de relations sincères et franches

Il y a plusieurs conceptions sur ce que doivent être les relations entre le Genevois français et le Genevois Suisse.

Depuis plusieurs décennies la conception majoritaire était fondée sur l'ignorance. Chacun gère son territoire comme si la frontière était la limite du monde. On se rencontre de temps en temps dans des pinces fesses.. mais on ne coordonne pas nos politiques. Cela a aboutit à des aberration comme la campagne de Bardonnex qui jouxte le site d'Archamps. Ou encore un juxtaposition sans transition entre la ville et la campagne à la frontière d'Ambilly ou à celle de Saint Julien. Des aberrations sur l'implantation des logements et celui des emplois qui aboutissent aujourd'hui à des problèmes de circulation durablement insurmontables.  Le résultat c'est que Genève est la seule ville au monde dont la périphérie et le centre ville sont séparées par une campagne. C'est très joli.. mais invivable en terme de transports.

L'ignorance ne peut plus durer. Tant que le Genevois français et le Genevois suisse existeront ils seront voisins. Avec le temps, ils deviendront nécessairement de plus en plus imbriqués l'un dans l'autre.

Il y a une autre conception qui s'installe. Celle de l'hypocrisie : "On se connait. On sait qu'on doit vivre ensemble.. mais surtout ne mettons pas sur la table les sujets qui fâchent. Ne parlons surtout pas de l'incapacité durable de Genève à tenir ses engagements publics sur la construction de logements de peur que Genève reproche au Genevois français son incapacité durable à créer des emplois. Faisons semblant de collaborer simplement pour donner l'impression d'une agglomération à Paris et Berne et décrocher les subventions nécessaires.. pour le reste, de jolis sourires suffiront."

Cette hypocrisie doit elle aussi cesser. Nous devons pouvoir nous parler franchement pour établir une collaboration durable. Nous devons mettre Genève fasse à ses incohérences, à ses promesses non tenues sur le logement et surtout aux risques qu'engendre son incapacité durable à construire des logements pour notre qualité de vie à tous. Genève ne doit pas hésiter non plus à souligner notre incapacité à développer l'activité économique dans le Genevois français. Au delà de ce dialogue franc nous devons aussi nous aider à résoudre nos problèmes communs.

C'est pour rompre cette hypocrisie que j'ai adressé à la Tribune de Genève un texte intitulé "2500 logements : juste assez pour les traders ?". Un texte qui critique la volonté de Genève de faire venir les traders des Hedges funds à Genève avant de construire suffisament de logements. La Tribune de Genève publie ce texte aujourd'hui dans les pages opinions.

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mardi, 12 janvier 2010 | Lien permanent

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