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Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013

Vous trouverez ci-dessous les documents de séance pour la réunion du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013.

Plusieurs sujets extravagants sont à l'ordre du jour. L'exécutif demande une autorisation de trésorerie de 5 millions d'euros pour le Maire !?! La délibération ne fixe aucune limite de date et donne des explications limitées. A l'approche des élections municipales les dépenses communales prennent l'ascenseur. Plusieurs explications sont avancées : le fait que les fonds frontaliers ne sont versés qu'en fin d'année. Certes, mais précisément, peut être serait-il judicieux de les comptabiliser sur l'année suivante comme le fait par exemple le Conseil Général. Dans tous les cas, il serait prudent de ne pas les dépenser avant d'en connaitre le montant. Celui de cette année pourrait réserver quelques surprises : personne ne connait le taux de change qui sera appliqué au mois de décembre, et manifestement, la "préférence cantonale", bien qu'illégale, a conduit de nombreux frontaliers de la commune au chômage. Par ailleurs, la commune n'a toujours pas pris d'initiative significative sur la régularisation des Genevois non déclarés qui pourrait atténuer ces effets. Mais l'exécutif demande tout de même l'autorisation de dépenser des fonds frontaliers théoriques.

La seconde explication provient du fait que les promoteurs de Chabloux ne paieront leurs participations aux infrastructures publiques qu'en 2014. Des contributions payées par les promoteurs qui donnent lieu à des obligations de la part de la commune. Dans le privé on appelle cela des engagements "hors bilan" : c'est à dire des dettes qui ne sont pas des dettes financières traditionnelles, mais qui sont tout de même des engagements financiers. D'après nos calculs les engagements "hors bilan" de la commune s'élèvent déjà à plus d'un million d'euros à ajouter à l'endettement. Mais là encore, l'exécutif demande l'autorisation de dépenser ces montants avant de les avoir reçu et sachant que ces montants devront être consacrés au financement d'équipements publics.

Une demande de trésorerie d'autant plus étonnante que dans une autre délibération, la municipalité demande l'autorisation de brader le patrimoine communale en faisant un cadeau de 180 000 euros à la SEMCODA en vendant l'ancienne gendarmerie pour 1 400 000 d'euros au lieu des 1 580 000 euros selon l'évaluation qui a été faite par France Domaine. Pour rappel, ce cadeau de 180 000 euros coute environ 36 euros par famille de la commune. Comme si ce cadeau n'était pas suffisant, la commune propose de souscrire pour 400 000 euros d'actions SEMCODA à un prix que le conseil municipal ignore et qui sera laissé à la libre appréciation des représentants des actionnaires actuels ! Bien sûr aucun élément comptable sur la SEMCODA n'est fourni au Conseil Municipal pour vérifier une valorisation qui n'est même pas mentionné dans la délibération. Je m'interroge sur la légalité d'une délibération qui propose d'acquérir des actions à un prix inconnu ! Si l'opération se fait, elle réduira le patrimoine communal de 1 980 000 euros mais rapportera tout de même 1 000 000 d'euros dans les caisses communales. De quoi soulager quelques besoins de trésorerie.

Quand on vit à la proximité de la frontière suisse, on est pantois devant l'étendue des pouvoirs que s'arrogent les exécutifs français avec une totale passivité des instances délibératives soumises, aux ordres quand ils sont mêmes présents aux séances publiques ! Comment donner à un Maire, sans explication et sans contrôle, une ligne de trésorerie de près d'un tiers des recettes annuelles de la commune !?!?

D'autres délibérations sont à l'ordre du jour : sur le Casino, sur l'éclairage public, sur la rénovation de la salle sportive du Léman ou encore sur le FISAC pour le commerce à St Julien.

Comme chaque mois nous sommes à votre disposition pour toute question relative à l'ordre du jour.

Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013.pdf

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lundi, 09 septembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Au Conseil Municipal de Saint-Julien-en-Genevois à votre service

Vous trouverez ci-dessous le texte de la tribune libre du groupe Mieux Vivre à Saint-Julien-en-Genevois qui sera publié dans l'édition de décembre du bulletin municipal. Après avoir inutilement consulté des avocats avec l'argent de vos impôts et retardé la parution du bulletin, la municipalité s'est résolue, contre son gré, à appliquer la loi et à répartir l'espace de la page dévolue à la minorité proportionnellement au nombre d'élus signataires comme cela est pratiqué dans toutes les communes de France à commencer par Annemasse. A l'avenir, il faudra utiliser un peu plus le bon sens et un peu moins d'avocats : on arrivera au même résultat plus rapidement et à moindre frais pour la collectivité !

 

Au Conseil Municipal de septembre, nous avons interpellé la municipalité sur les rythmes scolaires. L’amélioration des activités périscolaires nécessitent de revoir l’organisation. Plusieurs enfants ont été oubliés à la sortie de l’école ! La municipalité doit vite accorder plus d’attention au périscolaire et mieux associer parents et associations pour en améliorer le fonctionnement.

Le changement des horaires scolaires conduit à une réduction de 20 minutes du temps de repas des enfants. Une décision néfaste prise sans consultation des professionnels de terrain. Certains enfants doivent déjeuner en un quart d’heure seulement et les retards en classe l’après midi sont fréquents. Selon le Maire, le travail est en cours. L’année scolaire aussi !

La majorité a également présenté deux projets : des aménagements fastueux sur la place du marché et le long de l’Aire en contrebas du quartier de Chabloux. Aucun chiffrage financier n’a été présenté. Nous avons souligné que ces deux projets vont à l’encontre des priorités des habitants que sont l’aménagement d’un cœur de ville et de parcs publics dans les quartiers. Dans tous les cas, ces projets ne seront pas mis en œuvre au cours de ce mandat. Nous avons été stupéfaits de voir la majorité utiliser vos impôts pour élaborer et communiquer sur le projet d’une liste candidate.

Nous avons enfin été surpris de voir une demande de délégation de trésorerie au Maire de 5 millions d’euros, soit le quart des recettes du budget de fonctionnement. La municipalité a expliqué ce besoin de trésorerie pour payer les travaux de la Maison Intergénérationnelle qui avancent plus vite que prévus. Pourtant les crédits de paiement sur 2013 n’ont été augmentés que de 400 000 euros et pas de 5 millions. La municipalité a prétendu que cette ligne de trésorerie serait gratuite tant qu’elle ne serait pas utilisée, pourtant un intérêt de 0,2% sera facturé sur l’encours non utilisé. Au-delà du montant astronomique et des explications confuses sur le besoin de trésorerie, il n’y a aucune raison que le Conseil Municipal transmette un tel pouvoir au seul Maire. Le Conseil Municipal se réunit suffisamment souvent pour faire son travail de contrôle de l’exécutif municipal.

Le projet d’entrée ouest de la ville a été présenté. Le tracé court entre la départementale et la route des vignes est retenu. La municipalité souhaite la mise à double sens de la rue des sardes. Nous y sommes opposés. A ce stade les deux options restent ouvertes.

Le 17 octobre, le Conseil Municipal devait se réunir à 19h. Sept élus de la minorité sur huit étaient présents. Neuf élus de la majorité étaient absents. Depuis deux ans en moyenne sept élus de la majorité sont absents aux Conseils Municipaux. Impossible de débattre avec des chaises vides. Cet absentéisme est un manque de respect vis-à-vis des habitants, des services et accessoirement des élus qui s’engagent. Comme annoncé, nous avons quitté la séance du Conseil qui n’a pas pu se tenir faute de quorum.

Le Conseil Municipal s’est donc réunit à nouveau le 22 octobre. A nouveau neuf élus de la majorité étaient absents.  Il a été institué un droit de préemption commercial afin de permettre à la commune d’intervenir lorsqu’elle le juge utile pour revitaliser le commerce au centre ville. Nous le demandions depuis longtemps. Nous l’avons voté.

Une autre délibération a été présentée pour le recrutement de 12 agents pour les activités périscolaires de 15h30 à 17h00 : un temps de travail trop court pour avoir les moyens de vivre dignement ! La désorganisation actuelle des rythmes scolaires rend urgent ces recrutements pour préserver la sécurité des enfants. Cependant, la qualité du service auprès des enfants aurait imposé une autre organisation pour éviter cette précarisation du temps de travail des agents.

Pour le groupe « Mieux Vivre à St Julien » Eddy Carl, Isabelle Gérard, Dominique Gueguen, Catherine Joubert, Cédric Marx, Frédéric Sansa, Antoine Vielliard

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lundi, 02 décembre 2013 | Lien permanent

Permettre aux enfants de Saint Julien en Genevois de grandir ensemble

Le tarif des cantines de Saint Julien en Genevois est fonction des revenus des familles. Ces données permettent également d'avoir une mesure précise de la mixité sociale dans les écoles de la commune. La situation est dramatique :

  • A l'école du Pré de la Fontaine, on trouve la proportion la plus élevée de parents qui ont des revenus dans la tranche la plus élevée,
  • A l'opposé à Buloz la tranche de revenus la plus courante est la tranche la plus basse,
  • L'école du Puy Saint Martin est en revanche équilibrée.

Il y a donc une école qui rassemble principalement des enfants de milieux sociaux privilégiés, une école qui rassemble principalement des enfants de milieux sociaux défavorisés et souvent d'origine étrangère et une seule école qui assure la mixité sociale.

Ce phénomène s'est considérablement aggravé à mesure que les familles qui résident à L'Escalade ont eu de moins en moins d'enfants et que les logements sociaux se sont construits sur la carte scolaire de Buloz. Ce phénomène continue de s'aggraver alors que les demande de dérogation se font presque uniquement de Buloz au Pré de la Fontaine et que les familles qui résident sur la carte scolaire de Buloz place de plus en plus leurs enfants à l'école privée. On rentre dans un cercle vicieux qui conduit à la création d'un ghetto social.

Les quelques enfants de familles aisées à Buloz et les quelques enfants issus de familles modestes au Pré de la Fontaine ne changent malheureusement rien à la situation.

Cette situation est catastrophique pour l'avenir tant des enfants de Buloz que ceux du Pré de la Fontaine. Des mamans m'ont dit qu'elles regrettaient de constater que leur enfant n'était pas franchement incité à apprendre le Français à l'école alors que dans la cours d'école il trouvait autant d'autres enfants qui parlaient la même langue maternelle. Dans un tel contexte, retarder la modification nécessaire de la carte scolaire pour assurer un minimum de mixité sociale est une faute grave de non assistance à enfant en danger. C'est le germe de graves problèmes pour la ville dans les années à venir.

La situation n'est pas bien meilleure au Pré de la Fontaine. Ce n'est pas rendre service aux enfants que de les faire grandir dans des milieux sociaux si différents de la situation de la ville et encore plus du pays dans lequel ils devront vivre, travailler et être des citoyens.

Dans 20 ans, Saint Julien en Genevois sera coupée en deux avec des milieux sociaux qui ne se connaissent plus.

Des solutions existent. Il suffit de mieux répartir les logements sociaux sur les différentes écoles de la commune. Il faudrait sans doute aussi changer le nom de l'Ecole François Buloz pour faire revenir les familles qui n'y vont plus. Cela suppose des choix courageux. Cela suppose un travail de pédagogie auprès des familles. Mais la municipalité craint les plaintes des quelques familles de milieu aisé dont les enfants devraient alors aller dans école qui aurait un nouveau nom.... elle les craint beaucoup plus que les plaintes incessantes de tout un quartier de la ville qui se sent oublié, et qui est certainement moins entendu. Selon eux la future construction de l'Ecole de Chabloux permettrait de résoudre la question. En résumé cette municipalité socialiste envisage de laisser un ghetto social se constituer dans les écoles républicaines de la ville durant les 10 prochaines années.

La commission scolaire a décidé de se saisir de ce problème pour y apporter des réponses. Elle doit se réunir prochainement.

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mercredi, 29 septembre 2010 | Lien permanent | Commentaires (10)

Les enfants de St-Julien-en-Genevois doivent pouvoir grandir ensemble

Vous trouverez ci-dessous le texte de la minorité qui sera publié dans le bulletin municipal de St Julien en Genevois du mois de juin. Un texte qui d'après ce que m'a dit le Maire de St Julien a beaucoup choqué la gauche caviar de la commune.. ou plutôt la gauche des riches selon les termes utilisés par les habitants des quartiers populaires qui ne lui font plus confiance depuis plusieurs élections. Une gauche qui se préoccupe beaucoup plus de fêtes et de spectacles que de logements sociaux, une gauche dont le seul budget qui a été stable le plus longtemps a été celui de l'aide sociale, une gauche pour laquelle il vaut mieux passer sous silence les problèmes de mixité sociale décrits dans cette note plutôt que de leur apporter des solutions au service de tous les habitants. En relisant le texte, je me dis qu'il faut être sacrément pervers pour y lire la moindre "stygmatisation" (sic). Paix aux âmes choquées !

 

 

Les enfants de St Julien doivent pouvoir grandir ensemble

 

Voilà maintenant de nombreuses années qu’a été instauré un tarif différencié dans les écoles en fonction du niveau de revenu des parents. Cette information permet de mesurer ce que l’on savait: l’absence de mixité sociale dans les écoles de St Julien. La tranche la plus élevée de revenus regroupe le plus grand nombre de parents dans notre commune. L’école François Buloz fait exception : le premier groupe de parents appartiennent à la tranche de revenus la plus basse.

 

Il suffit de regarder le découpage de la carte scolaire pour constater que les deux tiers des logements sociaux de la commune relèvent de la carte scolaire de l’école François Buloz. Voilà maintenant deux ans que nous avons tiré toutes les sonnettes d’alarme. Une telle absence de mixité sociale est dangereuse pour les enfants de toutes les écoles de la commune. De nombreuses recherches ont montré à quel point la capacité des enfants à évoluer dans tous les types de milieux sociaux étaient un facteur de réussite personnelle souvent bien plus important que leurs capacités académiques. L’absence de mixité sociale dans les écoles de la commune prive les enfants de St Julien d’une forme d’intelligence sociale qui leur sera si nécessaire… et ce malgré le travail remarquable des enseignants dans toutes les écoles de la commune et tout particulièrement à François Buloz.

 

Cette absence de mixité sociale est néfaste pour l’avenir de notre commune. Une maman d’origine étrangère nous expliquait que tous ses efforts pour enseigner le français à ses enfants étaient réduits à néant dans la cour d’école en raison de l’absence de mixité sociale. Depuis la disparition du service militaire, l’école publique est le dernier garant de l’intégration sociale. Il est de notre devoir d’en assurer la mixité.

 

Nous avons souligné ce problème à de multiples reprises : par des interventions en conseil municipal, en commission, par des articles, par des interpellations de l’exécutif. De nombreux Conseillers Municipaux de la majorité partagent notre préoccupation. A chaque fois la refonte de la carte scolaire est remise à plus tard par l’exécutif sans explication et sans raisons. Nous espérons pouvoir aborder ce problème en commission scolaire au mois de juin. Cette affaire n’a que trop tardée.

 

Accompagner la croissance de la ville par des aménagements

 

Les livraisons de logements s’accélèrent à une cadence effrénée. Les services et les infrastructures urbaines ne suivent plus. Une centaine de logements seront bientôt livrés à Cervonnex. Le plan de circulation imaginé par la municipalité conduira au passage de près d’un millier de véhicules au cœur du village dans des ruelles étroites que traversent les enfants. Il faudrait des trottoirs et des traversés aux abords de la route départementale pour sécuriser les piétons sur ce tronçon qui devient un boulevard urbain au fur et à mesure de son urbanisation. Des solutions doivent être imaginées et mises en œuvre. Cela nécessite un peu de créativité, beaucoup de détermination et une capacité de travail pour coordonner les efforts de tous les partenaires concernés. Découragé et lassé, l’exécutif fait défaut sur cette question aussi.

 

A Chabloux les premières livraisons de logements sont prévues à la fin de l’année. Toujours aucune solution pour la circulation des 2000 véhicules supplémentaires prévus en centre ville. Le projet d’entrée ouest de la ville est au point mort parce que notre commune n’a plus de directeur des services techniques depuis bientôt un an pour accompagner sa croissance effrénée ! Les habitants du quartier de la feuillée pris en tenaille entre les projets de la municipalité et ceux du bailleur social sont dans le flou le plus complet sur leur avenir : le Maire se pointe aux réunions les mains dans les poches avec des morceaux de papiers et des crayons. Enfin, il devient clair maintenant que la municipalité a pris un an de retard sur la construction d’une nouvelle école dans ce nouveau quartier.

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jeudi, 02 juin 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Trop de logements dans les communes françaises ?

Nombreux sont les élus genevois qui critiquent un rythme effréné de construction de logements coté français. Ils dénoncent le nombre élevé de construction de logements mais surtout le mitage du territoire qui conduit à ce que tant d’habitants vivent loin des réseaux de transports et soient contraints à l’utilisation de la voiture.

 

D’abord sur le nombre de logements. Beaucoup d’habitants des communes françaises partagent ce même diagnostic. A Saint Julien en Genevois la préservation du cadre de vie face à une urbanisation jugée excessive est l’une des principales préoccupations des habitants. Nombreux sont ceux qui se plaignent d’une urbanisation mal maitrisée, mal planifiée et qui n’est pas accompagnée des équipements publics correspondants (crèches et école en particulier) ou des routes comme dans le projet de Chabloux. Mais surtout une urbanisation qui ne préserve pas d’espaces de respiration naturels.

 

Mais dans le même temps, ils constatent que les prix de l’immobilier continuent de grimper, ce qui pénalise leur pouvoir d’achat. Les jeunes et tous les actifs qui ont des revenus en euros ne parviennent pas à se loger. Le tiers des nouveaux logements sont occupés par des Genevois désespérés de pouvoir se loger dans le Canton de Genève. Cela contraint les Maires à une surenchère d’urbanisation trop éloignée des réseaux de transports. Ville-la-Grand a du construire des logements pour les Villa-magnins aussi bien que pour les habitants de Puplinge. Challex (01) a du construire ceux qu’Avully n’a pas construit.

 

Beaucoup de communes françaises aimeraient pouvoir moins construire, mais toute veulent qu’il y ait des logements abordables pour leurs enfants ce qui suppose qu’il y ait assez de logements pour tous. Même avec le rythme effréné d’urbanisation du Genevois français, les prix continuent de monter sous l’effet des 10 000 nouveaux arrivants par an. Plus les communes genevoises construiront de logements, plus les communes françaises pourront éviter de contribuer au mitage.

 

En revanche, il y a un reproche qui est particulièrement valide c’est la répartition de cette urbanisation. Le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) de la Communauté de Communes du Genevois prévoyait une urbanisation proportionnelle dans chaque commune. On prolongeait le mitage existant du territoire pour l’avenir au lieu de le concentrer à proximité des futurs réseaux de transport. Ce résultat était l’issue d’une négociation entre communes, car les habitants sont aussi affaires de recettes fiscales. Comme le souligne justement CEDH souvent dans les commentaires, un habitant frontalier c’est un habitant qui contribue deux fois à la commune (en taxe locale comme les autres et en fonds frontaliers en plus). Les communes françaises sont donc incitées fiscalement à construire le plus possible. A Genève comme dans le Genevois français, la fiscalité locale et la péréquation intercommunale sont des déterminants essentiels des choix d’urbanisation… et de leurs incohérences.

 

La révision prochaine du SCOT dans le Genevois doit penser l’urbanisation future en fonction des axes de transport en commun. Puisqu’on prévoit 32 000 habitants de plus dans le canton de Saint Julien en Genevois, autant penser l’urbanisation pour que ces habitants ne soient pas 32 000 automobilistes supplémentaires. Cela suppose de concentrer l’urbanisation à proximité des futurs axes de transport en commun d’une part pour les rendre viables et d’autre part pour éviter d’engorger encore plus les routes.

 

Les conséquences de cette urbanisation recentrée sur les budgets municipaux des petites communes ne seront pas anodines. Autant coté Genevois il est nécessaire d’améliorer la péréquation en faveur des communes qui construisent, autant coté français il va devenir nécessaire d’ameliorer la péréquation intercommunale en faveur des communes qui renoncent à construire.

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jeudi, 22 avril 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

Conseil Municipal de St Julien en Genevois : votre avis sur le Plan Local d'Urbanisme

Vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois qui se réunira en séance publique à 19h jeudi 18 avril en salle du Conseil.

L'arrêt du Plan Local d'Urbanisme sera le sujet principal. J'en appelle à votre vigilance sur le Plan Local d'Urbanisme dont l'adoption à marche forcée ne permet pas de garantir un travail de qualité sur un document pourtant essentiel dans toutes les communes, mais encore plus essentiel dans une commune comme la notre soumise à une telle pression foncière.

Seulement deux réunions de concertation, l'une sur les objectifs généraux, l'autre au cours de laquelle a été présenté un zonage grossier. Au total, ce sont seulement environ 200 ou 300 personnes sur les 12 000 habitants qui ont été informées et qui ont pu s'exprimer sur le PLU. Les membres du Conseil Municipal ont été invité à une commission urbanisme ouverte... seulement 10 jours avant sa tenue. Seulement 6 membres du conseil sur 33 ont pu se libérer pour y participer. Nous avons seulement 10 jours pour lire tout le PLU, analyser le zonage et faire part de nos avis. Nous sollicitons votre vigilance pour regarder en détail le PLU aussi rapidement que possible et avant le conseil municipal et de nous faire part de vos remarques.

Il y a dans ce document certaines avancées sur l'aménagement de la place du crêt qui était l'un des axes fort de notre projet municipal. Nous nous félicitons que la municipalité ait pris la mesure de l'enjeu urbain de la place du Crêt. Il y a des avancées sur des projets d'ensemble dans le quartier de la gare ou l'avenue de Genève.

Cependant, d'ors et déjà, nous avons plusieurs interrogations :

1) pourquoi étendre les zones à bâtir dans les hameaux alors que St Julien dépasse déjà largement les objectifs d'urbanisation du SCOT et que le potentiel de construction de logements sur la commune est largement suffisant. Nous nous interrogeons en particulier sur le fait que la commune essaie à nouveau de rendre constructible des terrains appartenant à des personnes proches de la municipalité. Ces quelques cas jettent le discrédit sur l'ensemble du document et du travail qui a été réalisé. On ne peut plus élaborer des documents d'urbanisme dans un coin de bistrot sur des considérations patrimoniales !

2) La commune revient à la charge sur l'extension de l'urbanisation à Thairy. Selon le commissaire du gouvernement lors du débat au tribunal administratif de Lyon, cette extension d'urbanisation contrevient au SCOT. Le maintien de ces dispositions conduirait à une nouvelle annulation du PLU. Il est temps d'arrêter les dégats !

3) On ne comprend pas bien pourquoi la commune rend constructible les terrains aux abords du rond point d'entrée de St Julien alors que nous sommes précisément engagés dans un projet de redéfinition des entrées de ville. Les communes environnantes exigent un meilleur accès : la constructibilité de ces terrains rendra plus difficile les projets en cours.

4) Pourquoi le PLU ne prévoit pas explicitement un équipement public à l'emplacement de la future école de Chabloux ? La rentrée 2013 sera déjà extrêmement tendue en raison du retard pris par la municipalité sur la construction d'une nouvelle école.

5) Les mesures prises pour la préservation du patrimoine bâti nous semble insuffisantes. Les zones protégées sont trop restreinte non seulement dans les hameaux mais aussi au centre ville.

6) Les espaces réservés à la nature en ville nous semble tout à fait insuffisant pour la qualité de vie des habitants.

Nous avons de nombreuses autres questions et interrogations. Mais nous avons surtout besoin de votre aide pour analyser chaque détail de ce document. Nous avons besoin de vos avis sur la hauteur autorisée des bâtiments, sur les espaces naturels de respiration dans la ville, sur la politique de stationnement, sur les orientations d'aménagement. Je vous engage à lire en détail ce document le plus rapidement possible et de nous faire part de vos observations avant le conseil municipal de jeudi : antoine.vielliard (at) usa.net

projets deliberations cm_20130412172942.pdf

Plan de zonage et règlement du PLU :

plan_de_zonage.pdf

Saint-Julien_RGLT_26mars.doc

Saint Julien_OAP_4avril.pdf

St-Julien_PADD_4avril.pdf

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vendredi, 12 avril 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le forfait post stationnement fixé à 35 euros à St Julien-en-Genevois

La décentralisation et la dépénalisation du stationnement va avoir des conséquences importantes pour chacun d'entre nous et pour St Julien en particulier dès le 1er janvier 2018.

D'abord, la France est le pays européen où le taux de respect des règles de stationnement est le plus faible. En moyenne en France, plus de la moitié des véhicules stationnés n'ont pas payé, ou pas pour la durée prévue ou dépasse les durées d'utilisation ou les disques ont été tournés. A St Julien, la police municipale est performante et les consignes sont claires : la voie publique doit être partagée entre tous et pas monopolisée par quelques uns. Nous avons globalement une observance des règles bien supérieure à la moyenne française, mais avec des progrès considérables qui doivent encore être faits.

Le résultat est dramatique : 20% des véhicules qui circulent dans les agglomérations cherchent une place de stationnement. Cela mine la qualité de l'air, la mobilité de ceux qui se déplacent vraiment, et l'accès aux centres villes, aux services publics et aux commerces.

Les règles de stationnement doivent nécessairement être différentes entre une commune touristique, un bourg rural, un chef lieu d'arrondissement ou une capitale régionale qui n'ont pas les mêmes difficultés. C'est l'objet de cette décentralisation : chaque commune peut désormais fixer le prix de son "amende", d'où le terme de décentralisation. Ce ne sera plus une amende, puisque les amendes relèvent du code pénal, mais un "forfait post stationnement", c'est à dire un tarif appliqué aux personnes qui n'ont pas payé ou ont dépassé leur durée de stationnement. Le Conseil Municipal, à l'unanimité, a fixé ce tarif à 35 euros afin de le caler sur le nouveau montant de l'amende. Cela s'appliquera dans l'ensemble des parkings payants sur voirie de la ville qui à ce jour sont : le parking de Perly, le parking du marché et le parking de la gare. Pour les parkings en ouvrage de l'hôpital et de l'atrium, il faut de toute façon payer la durée pour pouvoir sortir.

Sur la zone bleue, il s'agira toujours d'amendes. Mais dont le montant va plus que doubler à 35 euros au lieu de 17. Cela ne relève pas de la commune mais de la loi. Avec le même objectif de responsabilisation des automobilistes pour que la zone bleue tourne et soit accessible à tous plutôt que seulement à quelques citoyens inciviles qui n'ont pas toujours conscience à quel point ils pénalisent les autres et l'ensemble de la communauté. Avec une amende à 35 euros, il sera plus facile de veiller au respect des règles et là encore, les consignes seront toujours claire : la zone bleue doit être partagée entre tous et pas monopolisée par quelques uns. Les contrôles seront renforcés, les amendes dissuasives : cela permettra de retrouver une centaine de place de stationnement en centre ville pour les usagers, les clients, les habitants. Le GART (Groupement des Autorités Responsables des Transports), chaque place pourra ainsi être utilisée par trois fois plus de clients, usagers et habitants chaque jour.

Au final, l'objectif  pour St Julien est d'offrir des places de stationnement gratuites ou très abordables pour les actifs de la commune (parking de la gare et de Chabloux gratuits, parking du marché à moins de 1 euro par jour en abonnement) : marcher 5 minutes le matin et 5 minutes le soir est facile, sain, utile et bon pour la santé. De faciliter le mouvement sur la zone bleue du cœur de ville pour faciliter le stationnement des usagers et des clients. De permettre le stationnement des frontaliers à proximité des réseaux de transport à un tarif raisonnable. Et de poursuivre la lutte contre les voitures ventouses, les stationnements de résidents qui ont des parkings souterrains et qui ne les utilisent pas. Et bien sûr d'inciter ceux d'entre nous qui le peuvent à utiliser le vélo, les transports en commun, la marche à pied ou le covoiturage pour que nous puissions tous mieux circuler.

 

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mercredi, 15 novembre 2017 | Lien permanent

St-Julien-en-Genevois : 1/3 d'absents parmi les élus de la majorité

Le conseil municipal était convoquée à 19H00 hier soir. A l'heure dite il n'y avait que 14 élus de la majorité sur 25. Avant d'ouvrir la séance officielle, le Maire aborde quelques questions diverses d'agenda.

A mon tour j'évoque l'actualité : le vol d'un autostoppeur au rond point du pont de combe, une altercation avec des coups de feu et un car-jacking au centre ville. C'est beaucoup en quelques jours pour une ville de 12'000 habitants. Je demande au Maire quelles initiatives il compte prendre dans les 6 prochains mois dans le domaine de la tranquillité des habitants. Cela me vaut une série d'invectives de la part du Maire et d'un conseiller municipal. Dommage, nous aurions pu construire ensemble quelques propositions sur la sécurité à mettre en œuvre sans attendre les élections municipales. Pour ma part, je pense que l'urbanisme de la commune, la carte scolaire, la politique de sécurité et de prévention ne sont pas étrangers à ces faits. Nous y reviendrons dans les prochains mois.

J'interroge également la municipalité sur la finalisation des aménagements dans le quartier de Chabloux. Certains logements ont été livrés il y a près d'un an, mais les aménagements ne sont toujours pas terminés. "On y travaille" affirme le Maire. Certes, mais pour quels résultats ? Je demande qu'elles initiatives juridiques ont été prises contre l'aménageur : un recommandé peut être au moins ? Non ! Comment laisser vivre près de 300 familles pendant un an dans un chantier en plein air !

Pierre Brunet annonce sa candidature aux élections municipales.

Entre temps, deux conseillers municipaux supplémentaires sont arrivés. Toujours pas de quorum. Le Maire propose que soit présenté l'état des études sur l'entrée ouest de St Julien-en-Genevois avant d'ouvrir officiellement la séance du Conseil Municipal.

L'étude a été présentée en commission urbanisme. Une version nous en a été donnée, mais la municipalité nous a fait signer un engagement de ne pas la rendre publique. Une pratique qui va à l'encontre des principes de transparence que nous préconisons. Ces études ont été payées avec l'argent des St Juliennois, ils ont le droit d'y avoir accès. Nous travaillons actuellement sur notre projet de ville que nous présenterons dans les prochains mois, mais je peux d'ors et déjà vous garantir qu'il sera mis un terme à ces pratiques de contrôle de l'information dignes d'un cadre moyen des années 80.

L'étude étant désormais publique depuis le conseil municipal d'hier soir, nous sommes donc détachés de l'engagement pris hier après midi ! Vous la trouverez ci-jointe :

power point présentation entrée ouest 03 oct.pdf

L'étude montre que le tracé le plus court entre la départementale et la route des vignes est à la fois le moins cher et le plus efficace. En revanche, l'étude reste assez ouverte sur la question de la rue des sardes qui pourrait être soit à simple sens ou à double sens. La majorité préfère la version à double sens, nous estimons qu'il faut impérativement laisser la rue des sardes à simple sens. Notre enquête auprès des habitants a révélé que les trois quarts des habitants partagent notre point de vue.

La réalisation d'une entrée ouest nécessite la réalisation d'un pont sous la voie ferrée. Ces travaux ne peuvent pas être faits n'importe quand. Il existe des créneaux. L'un de ces créneaux est au second semestre de 2016 ou sinon en 2018. Pour pouvoir tenir le délai de 2016, il faut avancer rapidement sur les études et fermer quelques options. Il est préconisé de se concentrer sur la variante courte entre la départementale et la route des vignes en laissant ouvert les deux options sur la rue des sardes. Option qui sera tranchée par la prochaine municipalité. Nous sommes d'accord d'avancer sur le tracé court... et surtout d'accord de ne pas décider de l'avenir de la rue des sardes avant les élections de mars !

Ca y est ! Là le Maire ne peut plus esquiver.. il faut ouvrir la séance officielle, il est 20h45 ! Mais toujours pas de 17ème conseiller municipal de la majorité pour avoir le quorum. Depuis le début du mandat nous avons prévenu la majorité que nous ne resterions pas à une séance du Conseil si moins de 17 élus de la majorité sur 25 étaient présents. Un Conseil Municipal n'est pas seulement une chambre d'enregistrement au cours de laquelle des élus majoritaires votes aveuglément des délibérations qu'ils ignorent par simple loyauté : ce doit d'abord être un lieu de débat sur l'avenir de la ville. Nous estimons que ce débat ne peut pas avoir lieu si le tiers des élus de la majorité sont absents. Je demande une suspension de séance. Nous vérifions qu'une semaine de délai sur les délibérations à l'ordre du jour ne nuirait pas à l'intérêt des habitants. Notre groupe décide de quitter la séance du Conseil Municipal qui par conséquent ne peut avoir lieu faute de quorum.

Dans le groupe minoritaire nous étions 7 présents sur 8. Un seul absent pour des raisons professionnelles. Comment expliquer que les conseillers municipaux de la minorité soient autant présents après 6 ans de mandat alors que nos avis sont systématiquement ignorées, nos prises de positions sont méprisées et que nos interventions nous valent parfois des invectives du Maire ! Beaucoup se seraient découragés. Alors que dans les rangs de la majorité qui décide de tout, le tiers des conseillers municipaux sont systématiquement absents ? Je crois que la différence principale réside dans le recrutement et le fonctionnement. Je n'ai pas recruté des colistiers béni-oui-oui adepte d'un clan politique, mais j'ai proposé à des habitants de travailler à un projet de ville : notre équipe est donc faites de gens intéressés par la ville plutôt que par un clan. Notre équipe fonctionne sur le principe de la liberté de conscience. C'est à chacun d'entre nous de se faire son propre avis. C'est plus exigeant, mais beaucoup plus intéressant que le rôle d'un conseiller municipal de la majorité auxquels l'exécutif impose des votes dès que la délibération a un peu d'importance. De toute évidence, il y a aussi une ambiance de fin de règne dans les rangs de la majorité.

Encore aujourd'hui, j'utilise la même méthode. D'autres recrutes des colistiers, j'ai fédéré une équipe qui travaille sur un projet depuis de nombreux mois. C'est à partir de cette équipe que nous composerons une liste de compétences diverses et complémentaires mais unies pour la mise en œuvre d'un projet de ville au service des habitants.

 

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vendredi, 18 octobre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Compte rendu du Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois du 23 septembre 2010

Ce soir avait lieu le Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois.

Nous consacrons d'abord 1H30 à une présentation de l'état d'avancement du projet d'agglomération franco valdo genevois pour le secteur Saint-Julien-Bernex. Une synthèse des travaux présentés jusqu'à présent. Je vous invite à consulter tous les documents que vous trouverez sur le site du projet d'agglo. Ce sont des enjeux extrêmement importants qui façonneront notre région dans les 20 à 30 prochaines années. Le schéma définit Saint Julien comme pôle régional avec 10 000 habitants supplémentaires en 2030 et les fonctionnalités d'une ville pôle de l'agglomération.

La présentation est téléchargeable ici :

Presentation PACA Bernex Saint Julien Conseil Municipal du 23 septembre 2010.pdf

De mon point de vue, le projet d'agglomération décrit une vision idéale de notre agglomération. Mais c'est aussi un marché de dupes : la réalité c'est que nous planifions des aménagements régionaux et que pour l'instant Genève ne tient toujours pas sa part du contrat qui consiste à construire des logements au coeur de l'agglomération. La volonté politique est réelle... mais pas au point de modifier les lois qui empêchent Genève de construire assez de logements pour les habitants qu'elle fait venir chaque année. Les élus Genevois les plus responsables osent encore peu expliquer la nécessité de construire des logements à leurs électeurs (à l'exception d'ailleurs de Mark Muller qui se montre de plus en plus courageux ces dernières semaines face au lobbyiste des villas qu'est l'association Pic Vert). Il y a encore pléthore d'élus genevois irresponsables qui estiment qu'on peut continuer à installer les emplois d'un côté et les logements de l'autre : ils ne se rendent pas compte que cela aggrave les problèmes de circulation et détruit notre qualité de vie commune. Ce soir avait lieu au Grand Conseil la première partie du débat sur le déclassement des Cherpines et les Verts qui sont à l'origine du projet d'agglo ont voté contre : signe des incohérences genevoises.

Le second projet d'agglomération qui devra être signé l'an prochain devraêtre beaucoup plus précis sur les engagements Genevois. Nous devons avancer de manière coordonnée et parallèle. Les avancées sur les transports en commun doivent se faire au rythme des avancées genevoises sur le logement. Si nous avançons trop vite sur les transports en commun, le risque est grand de permettre à Perly par exemple, de refuser de construire les logements nécessaires sur l'axe du tram. Le Maire de Saint Julien en Genevois semble lui même en douter puisqu'il rétorque que si on attend que Genève construise des logements on risque de ne jamais commencer. Il oublie que l'arrivée d'un tram avant que les logements ne se construisent à Genève chasserait de notre commune tous les salariés en euros qui ne pourraient plus y vivre, par ricochet elle en chasserait aussi les entreprises et administrations, et ferait de notre ville une simple cité dortoir de travailleurs genevois.

Nous abordons ensuite l'ordre du jour à 22H00. Jean-Michel Thénard commence par la mise en scène d'une "déclaration solennelle auquel il a beaucoup réfléchit"(sic) me mettant en cause car j'ai eu l'affront d'appeler une de nos collègues, conseillère municipale, qui est absente depuis maintenant un an, qui n'est inscrite dans aucune commission municipale et qui n'a jamais donné de pouvoir de vote. Je l'ai appelé afin de lui demander des nouvelles de son engagement. La conversation avait été très cordiale et aimable. Anne-Marie Raballand m'avait indiqué qu'elle n'aurait pas la possibilité de s'engager au Conseil Municipal et qu'elle souhaitait démissionner. Voilà l'acte honteux et déplorable dont je me suis rendu coupable aux yeux du Maire. Il a prétendu qu'Anne-Marie Raballand avait été profondément choqué par mon appel... ce qui ne correspond pas à la tonalité de l'échange téléphonique que nous avons eu.

Selon Jean-Michel Thénard, je ne montrerai aucun respect pour les personnes. Accusation plutôt cocasse lorsqu'on connait le personnage et ses comportements en société.

Selon les termes de la loi (article L2121-5 du code général des collectivités territoriales) le Maire devrait adresser un avertissement aux conseillers municipaux absents. Depuis le premier vote sur le terrain de Norcier de juillet 2009, Pierre Compagnon aussi n'a plus mis les pieds au Conseil ni en commission. Il a en revanche fait un pouvoir. Le Tribunal Administratif prononcerait ensuite leur démission suite à leur absence renouvelée. Il ne le fait pas car ces démissions en entraîneraient d'autres qui provoqueraient des élections municipales anticipées. Élections anticipées que Jean-Michel Thénard semble redouter. Peut-être pense-t'il qu'il ne serait pas majoritaire dans la commune ?

En attendant, il fait preuve d'une profonde agressivité. Depuis le début du mandat c'est sa manière d'assurer la cohésion de son équipe. Un bon Maire assurerait la cohésion de son groupe par le travail d'équipe, un projet d'équipe ou des choix d'équipe. Au niveau national, on voit à quel point il est beaucoup plus facile pour le PS d'afficher une cohésion factice contre la retraite à 62 ans plutôt que de fédérer derrière des propositions responsables. Jean-Michel Thénard invente pour la première fois en France, l'opposition systématique à la minorité, ce qui n'a décidément plus aucun sens. Deux ans et demi après le début du second mandat, cette stratégie qui consiste à créer de faux clivages ne masque plus l'absence de choix pour notre ville.

J'éprouve une compassion profonde pour les collaborateurs, les adjoints et les Maires du canton qui doivent travailler avec lui au quotidien ! Je comprends chaque mois un peu mieux l'exaspération et la lassitude croissante que suscite le personnage. Pour notre part, nous n'avons à le supporter que lors des neuf conseils municipaux annuels.

Une délibération sur l'aménagement du pôle gare est ajoutée à la dernière minute. C'est la délibération sans doute la plus importante de la soirée et la plus longue. Nous la découvrons sur place. Suivent 5 délibérations :

  • 2 décisions modificatives du budget,
  • Une convention d'objectif avec l'Union Sportive de Saint Julien,
  • L'attribution des marchés de travaux pour l'aménagement de la rue des Chênes - après plus d'un an de négociation les conventions avec les riverains ne sont toujours pas bouclées,
  • et un avenant à une convention avec les SIG.

Le tout est approuvé à l'unanimité.

1H30 de présentation du projet d'agglo, 20 minutes de polémique stérile et 40 minutes de délibérations courantes adoptées à l'unanimité. La ville avance peu : aucune déliberation sur le développement du commerce au centre ville, aucune délibération sur l'accueil de la petite enfance, aucune proposition pour résoudre les problèmes de circulation que la construction accélérée du quartier de Chabloux va créer. Et pour cause, le Maire s'est absenté 4 semaines durant l'été - connaissez-vous beaucoup de personnes qui ont autant de responsabilités et s'absentent aussi longtemps ? Il n'y a eu par ailleurs aucune coordination sur les plannings de vacances. Des services entiers ont été désertés laissant une charge de travail insurmontable aux personnes restées au coeur de l'été.

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vendredi, 24 septembre 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pierre Brunet pour Mieux Vivre à Saint Julien

8eb8f4b9b916cd55544c83542d90c067.jpgJe suis né à St Julien en 1956, et si j’en ai été absent pendant plus de 40 ans, j’ai toujours gardé une affection particulière pour cette ville qui est le berceau de mes 2 familles : Brunet par mon père et Mégevand par ma mère. C’est pourquoi, bien qu’alors résidant à Hong Kong à cette époque, j’ai tenu à me marier en l’église de Thairy en juin 1990.

 

Lors de mon retour à St Julien en 1999, après 20 ans passés en Asie, avec ma femme et mes deux filles, j’ai retrouvé une ville qui avait beaucoup changé. Avec l’accroissement démographique important qu’elle a connu, la bourgade de mon enfance s’est transformée en petite ville et s’est embellie, même si certains développements  me paraissent mal réalisés tels que le quartier de l’Atrium ou le projet actuellement en construction au Parc de Paisy, entre l’hôpital et les Cyclades ; et je m’inquiète aujourd’hui beaucoup de ce que nous réserve le projet de Chabloux. Enfin, sur un plan plus large, je regrette qu’un aussi beau projet que celui du Business Park d’Archamps ne décolle pas plus vite.

 

Je pense depuis longtemps que grâce à sa situation géographique et au dynamisme de ses habitants, l’avenir de St Julien peut être brillant. Nous avons des atouts formidables que je résumerai comme suit :

·         La proximité de Genève, ville internationalement connue et probablement la ville la plus cosmopolite d’Europe après Londres.

·         Une localisation exceptionnelle à  12 mn d’un aéroport international de premier plan.

·         Une situation géographique sur un nœud autoroutier unique en Europe et sur une ligne SNCF reliée au réseau TGV (Paris en 3h20).

·         Une localisation dans l’un des départements français les plus touristiques et les plus dynamiques économiquement et démographiquement.

·         Une mixité ethnique maîtrisée conjuguée à la jeunesse de la population.

·         Une situation géographique rare avec la proximité immédiate d’un triangle d’or de loisirs : Gaumont Archamps - Migros Loisirs Vitamparc /MacumbaCasino de Saint Julien.

 

En revanche, je suis aussi conscient des faiblesses actuelles de notre commune :

·         L’absence d’un cœur de ville animé.

·         Une circulation qui asphyxie la vie de la cité.

·         Une difficulté extrême à trouver des places en crèche.

·         Un manque de convivialité entre des habitants qui ne se connaissent pas.

·         Les travers de vie d’une ville dortoir

 

Je suis convaincu qu’avec l’achèvement de l’A 41 Nord fin 2008  et la réalisation du projet Migros Loisirs VitamParc en 2009, de magnifiques perspectives s’ouvrent à notre ville si nous savons prendre les bonnes décisions.

 

C’est dans cette optique que j’ai souhaité m’investir dans la vie de la cité en me présentant aux élections municipales pour y apporter mon expérience internationale tout en tenant compte de l’historique de notre commune qui m’est familier.(mon père, Louis BRUNET, fut conseiller municipal dans l’équipe du maire Jean PISSARD dans les années 1950)

 

Responsable des achats dans l’entreprise BENOIT-GUYOT, installée à St Julien, dans la Zone Industrielle des Marais, je connais les problèmes que rencontrent les employeurs de la commune ; ils tournent principalement autour du logement de leurs employés et de leur capacité à retenir leur personnel compte tenu de la cherté de la vie dans le bassin Genevois. Il s’agit donc de rendre notre ville plus attractive et de permettre à chacun de mieux vivre à St Julien. C’est mon but d’y contribuer en m’engageant dans cette campagne.

 

Membre de l’UMP, j’ai décidé de rejoindre Antoine VIELLIARD car j’estime que compte tenu de son âge, de sa formation dans l’une des meilleures écoles de commerce de la République et de son caractère ouvert, c’est lui qui offre les meilleures chances pour l’avenir de St Julien. J’ajouterai que depuis mon engagement, non seulement Antoine ne m’a pas déçu, mais j’ai beaucoup apprécié son souci d’être à l’écoute  des autres. De plus, j’admire sa capacité à fédérer autour de lui des gens d’origine diverse et de qualité, qui souhaitent s’investir fraternellement sur un projet de vie pour notre commune, plutôt que pour assouvir des ambitions personnelles.

 

Si nous sommes élus, vous pouvez être surs que je ne ménagerai pas ma peine, tant au sein de la municipalité qu’à la Communauté de Commune du Genevois pour donner à St Julien un cadre de vie et un environnement urbanistique et économique où il fasse bon vivre pour tous, et dont nous pourrons être fiers auprès de nos enfants.

 

 

Pierre BRUNET

L’Escalade

3 rue de Savoie

 

Faites la connaissance demain de Paul Duparc.

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mercredi, 06 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (8)

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