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Les Suisses installés dans le Genevois français toujours plus nombreux à voter à Genève

Les votations fédérales de dimanche dernier sur l'expulsion automatique des criminels étrangers et sur le niveau plancher d'imposition ont fait couler beaucoup d'encre. Il y a un aspect qui intéressera les observateurs de notre agglomération : il s'agit de la proportion fortement croissante des Suisses de l'étranger parmi lesquels figurent en majorité des Genevois installés en masse dans le Genevois français.

Les Suisses de l'étranger représentaient seulement 3,84% des votants lors des votations de l'automne 2001. Leur poids dans l'électorat n'a cessé d'augmenter : il représente 1% de plus des voix du canton à chaque nouvelle élection cantonale.

Dimanche, ils représentaient 6,2% de l'électorat genevois. Leurs positions sont très différentes du reste de l'électorat. J'avais souligné il y a quelque mois que le vote des Genevois installés dans le Genevois français a déjà coûté deux sièges au Grand Conseil au MCG en octobre 2009 (au profit des Verts et du PS). Dimanche, ils ont rejeté l'initiative de l'UDC à 62% alors que le canton dans son ensemble la rejetait avec 55,8% des voix.

A titre de comparaison les Suisses de l'étranger ne représentent que 2,67% des votants dans le canton de Vaud.

Leur proprotion dans l'électorat genevois est encore faible comparée à leur proportion dans la population : nombreux sont les citoyens suisses originaires d'autres cantons qui ne savent pas encore qu'ils ont le droit de demander à voter à Genève si c'est le lieu de leur dernière résidence, plutôt que de voter dans leur canton d'origine qu'ils ne connaissent bien souvent pas. Nombreux sont ceux qui ne savent pas qu'ils doivent renouveller leur inscription auprès du Consulat tous les 4 ans. Enfin, leur taux de participation est encore faible. S'ils votaient comme le reste des Genevois il est probable qu'ils approcheraient désormais la barre des 10% des votants.

De quoi influencer les politiques publiques genevoises : si ces 6% d'électeurs qui ont été chassé de Genève faute de logements deviennent 10% en mai prochain, il est probable que le déclassement des Cherpines qui permettra la construction de 3000 logements sera largement adopté ! Reste à mobiliser les Genevois installés dans le Genevois français.

Proportion de Suisses de l'étranger dans les votants.JPG

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jeudi, 02 décembre 2010 | Lien permanent

Deux Conseillers d'Etat trahissent le Grand Conseil Genevois devant le Genevois français !

Selon les informations dont je dispose, Mark Muller et Michèle Kunzler, Conseillers d'Etat du canton de Genève, ont proposé la semaine dernière au Genevois français de prendre acte de l'incapacité de Genève à construire des logements et donc de réduire l'objectif de construction de logements dans le second projet d'agglomération franco-valdo-genevois.

Ce qu'il y a de curieux dans cette affaire, c'est que les deux Conseillers d'Etat parlent de celà d'abord au Genevois français. Faut-il leur rappeler qu'ils ont pris l'engagement devant le Grand Conseil genevois de construire 2500 logements par an dans le cadre de leur programme de législature ? Que cet engagement date du mois de juin 2010 seulement ! Ont-ils seulement informé le Grand Conseil qu'ils renoncaient à cet engagement solenel pris dans le discours de St Pierre et rappelé dans le programme de législature ?

Une telle proposition est innacceptable puisqu'elle reviendrait pour le Genevois français à accepter la colonisation de fait par les Genevois qui fuient la pénurie. Les résidents Genevois qui fuient la pénurie de logements représentent déjà les deux tiers de la croissance démographique du Genevois français et même 164% dans la commune de Collonges-Sous-Salève.

Ce qu'il y a surtout d'innacceptable c'est que ces deux Conseillers d'Etat sont membres des deux partis qui s'opposent le plus aux constructions de logements :

  • Le Parti Libéral de Mark Muller s'oppose aux constructions de logement à Thônex, à Troinex ou à Veyrier. Dimanche dernier encore, ce parti appelait à s'opposer au projet d'une quarantaine de logements à Troinex.
  • Les Verts Genevois, dont Michèle Kunzler est membre s'oppose à la construction de 3000 logements aux Cherpines.

Le Conseil d'Etat n'a pour l'instant fait aucune proposition de loi pour simplifier les procédures d'autorisation. Le Conseil d'Etat n'a pour l'instant fixé aucun cadre général d'objectif de réalisation de logements par commune. Le Conseil d'Etat n'a pour l'instant toujours rien fait pour apporter une réponse en terme de péréquation financière en faveur des communes qui construisent des logements, afin qu'elles ne soient pas les dindons de la farce. Le Conseil d'Etat n'a toujours pas livré la moindre explication sur les raisons pour lesquelles le quart des autorisations accordées depuis 3 ans n'a pas donné lieu à des mises en chantier et le quart des mises en chantiers n'ont pas été livrées.

Alors qu'ils s'opposent aux constructions de logements, les Libéraux et les Verts mettent en oeuvre la politique économique exogène qui fait venir 15 000 personnes par an et chassent les Genevois de leur canton.

Que les Genevois se rassurent. Si le Conseil d'Etat, les yeux rivés sur ses intérêts fiscaux à court terme s'évertue à sacrifier leur qualité de vie, leur mobilité et leur pouvoir d'achat par ses incohérences politiques, ils peuvent compter sur un certains nombre d'élus du Genevois français en général et du canton de Saint-Julien-en-Genevois en particulier pour rester intransigeants sur la nécessite pour Genève de construire les logements promis.

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vendredi, 03 décembre 2010 | Lien permanent

358 000 habitants supplémentaires en 2030 au lieu des 200 000 prévus dans le projet d’agglo

Le projet d’agglomération prévoit l’arrivée de 200 000 habitants supplémentaires dans l’agglomération franco-Valdo-genevoise en 2030. Un chiffre qui a fait couler beaucoup d’encre par son ampleur. Beaucoup étaient dubitatifs. C’était pourtant la simple projection des tendances observées lors de la rédaction du projet.

L’observatoire statistique transfrontalier vient de publier sa nouvelle synthèse pour 2010. Il faut lire entre les lignes de la page 7 du rapport pour comprendre que les nouvelles tendances nous mènent à compter 358 000 habitants supplémentaires en 2030. (812 400 habitants en 2007 avec une croissance de 1,6% par an sur 23 ans = 1 170 375 habitants en 2030). Et encore cette projection ne prend pas en compte la récente accélération des mouvements démographiques.

Seulement 3 ans après la signature du projet d’agglomération, alors que Genève se montre incapable de construire assez de logements pour loger 100 000 habitants de plus en 2030, on s’aperçoit qu’en réalité Genève devra en loger 200 000 !!!!!

Ce même rapport confirme, comme je l’ai mentionné ici à plusieurs reprises, que les deux tiers de la croissance démographique du Genevois français sont causée par les Genevois qui fuient la pénurie de logement. Sur la seule année 2009, ce sont 3700 habitants de Genève qui ont du s’installer dans le Genevois français et le district de Nyon. Environ 3000 voitures en plus en un an seulement : soit une file indienne de 12 kilomètres qui traverserait le canton de Vernier a Thônex. Les Verts Genevois sont en grande partie responsable de cet accroissement du nombre de voitures avec leurs oppositions aux logements comme aux Cherpines.

Le projet d’agglo avait modélisé l’enfer quotidien que deviendrait le Genevois français si les politiques actuelles se poursuivaient : paralysie totale des transports, pollution, ségrégations sociales. Cette modélisation est à revoir aussi. Nous nous dirigeons tout droit vers l’enfer au carré ! A moins de changer rapidement les politiques publiques du canton de Genève.

Il faut soit reprendre à zéro le projet d’agglomération ou que Genève revoit sa politique économique exogène qui n’a pas obtenu le moindre début de résultat dans la lutte contre le chômage : importer des emplois de trader et de hedge funds n’aide pas les chômeurs genevois à trouver un emploi !

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mardi, 02 novembre 2010 | Lien permanent

De Chabloux aux Cherpines : 24 heures qui détruisent la qualité de vie de tout le Genevois franco suisse

Ce mercredi à 17h aura lieu la pose de la première pierre du quartier de Chabloux à Saint-Julien en Genevois. Environ 1300 logements. Plus de logements dans un seul quartier de Saint Julien qu’il ne s’en est construit dans l’ensemble du canton de Genève au cours de toute l’année 2009.

C’est le dernier Plan Local d’Urbanisme de 2007 qui a rendu ces terrains définitivement constructibles. Il a fallu 4 ans jusqu'à la pose de la première pierre. Il aura fallu au contraire plusieurs décennies pour que les communaux d’Ambilly passent de l’état de projet.. à l’état de projet ! On sait que les délais de construction sont plus longs à Genève, mais il suffirait d’en prévoir 4 fois plus pour que ces délais rallongés ne se traduisent pas par une réduction de la production annuelle de logements.

D’un point de vue architectural le quartier de Chabloux est un projet de qualité. En revanche, la mobilité de ces futurs habitants n’est toujours pas pensée alors que la première pierre s’apprête à être posée. Plus de 2500 habitants iront se loger a proximité du Lycée Mme de Stael de Saint Julien en Genevois. Ils seront éloignés du futur tram d’environ 800m, c'est-à-dire bien au delà des distances généralement acceptables pour les usagers. Ce seront donc 1300 voitures qui devront traverser le centre ville déjà saturé et s’engager sur l’axe de la route de Saint Julien lui aussi saturé. Ces nouveaux habitants seront bien logés certes, et tant mieux car il leur sera difficile de sortir de chez eux.

La construction d’un tel quartier à Saint Julien en Genevois contribue à atténuer un peu la crise du logement, mais faute de planifier en amont la mobilité de ces nouveaux habitants, ce quartier aggravera nos problèmes de mobilité.

A peine quelques heures plus tard, demain jeudi 1er juillet, le Grand Conseil Genevois devra se prononcer sur le déclassement des Cherpines. Le PS, les Verts et l’UDC ont l’intention de s’y opposer. Le Grand Conseil votera vraisemblablement ce déclassement mais ces oppositions pourraient nourrir le refus en vote populaire. Si le déclassement des Cherpines étaient refusées ce serait 3000 logements en moins soit 3000 voitures en plus, soit 12 kilomètres de bouchons supplémentaires. Cela réduirait à néant l’effort de construction fait par Saint-Julien (et bien au delà).

Sur les 1300 logements de Chabloux ont peut déjà estimer sur les chiffres actuels que 400 environs seront occupés par des habitants de Genève qui auraient préféré se loger dans leur commune mais ont été expulsés par l’incapacité structurelle du canton de construire assez de logements. Leur arrivée augmentera un peu plus la pression foncière dans le Genevois français au détriment des salariés en euros et de l’activité économique.

En 24 heures, ce pourrait être un nouveau coup de boutoir à la qualité de vie de tous les habitants du Genevois franco suisse : 3000 logements en moins à proximité des réseaux de transport aux Cherpines... et 1300 logements supplémentaires éloignés des réseaux de bus à Chabloux ! Les embouteillages ont déjà conduit à une réduction moyenne des déplacements. Ils ne nous font pas seulement perdre du temps à polluer notre environnement, ils nous conduisent aussi à renoncer à certaines de nos activités.

Le Genevois franco suisse va dans le mur de la paralysie généralisée des transports, il est temps de changer de direction plutôt que d’accélérer. Il est temps que l’on passe des belles intentions du projet d’agglo aux actes : construire suffisamment de logements dans le canton de Genève et partout construire à proximité des futurs réseaux de transport en commun.

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mercredi, 30 juin 2010 | Lien permanent

Le projet d'agglo, le CEVA et les trams suspendus aux résultats des Cherpines

Ce week-end, nos voisins et cousins genevois voteront sur le projet de déclassement des Cherpines. Un projet qui permettra la construction de 3000 logements à Plan-les-Ouates à proximité des réseaux de transport. Dans le contexte de gravissime pénurie de logements qui contraint chaque année les 4/5ième d'une classe d'âge de Genevois à quitter le canton, on imagine que ce projet a fait l'unanimité de la classe politique genevoise. Quand on constate qu'il s'agit de terres maraîchères coincées entre une zone urbaine et une autoroute, ce projet devient une évidence.

Le projet des Cherpines est un enjeu écologique majeur :

1) OUI aux Cherpines contre les embouteillages, la polution et le CO2 : 3000 logements aux Cherpines permettraient à 3000 familles Genevoises de ne plus avoir à quitter le canton et s'installer loin des réseaux de transports en commun. 3000 logements aux Cherpines ce sont environ 4500 voitures de moins sur les routes de l'agglomération genevoise. Mises bout à bout, on parle d'une file de voiture d'environ 18km qui traverserait le canton de Genève d'est en ouest. Dire OUI aux Cherpines est un enjeu écologique majeur pour limiter la polution, cesser d'aggraver les embouteillages et d'augmenter les émissions de CO2.

2) OUI aux Cherpines pour préserver des terres agricoles : si les Cherpines ne se font pas, cela n'aura aucun effet sur l'arrivée massive d'habitants attirés par les conditions fiscales dérogatoires réservées aux entreprises et particuliers étrangers. Ceux-ci auront toujours les moyens de s'installer à Genève et chasseront des Genevois contraints de s'installer dans le Genevois français. Les communes du Genevois français seront contraintes de construire trois fois plus de logements pour pouvoir loger les jeunes de leurs communes. La densité de logements à 15km du coeur de l'agglo est forcément plus faible qu'au centre. Le résultat est clair, en préservant un hectare de terre maraîchère aux Cherpines on en sacrifie trois fois plus dans le Genevois français. Pour préserver les terres agricoles il faut voter OUI aux Cherpines.

Pourtant les Verts Genevois appellent à voter contre.. et ils sont habituellement plus crédibles que moi sur les questions d'environnements. Franchement j'ai eu longtemps du mal à comprendre la position des Verts Genevois. Bien sûr il y a aussi des "décroissants" idéologues chez les Verts Genevois, mais ils sont habituellement minoritaires. C'est en discutant avec qq députés Verts Genevois que j'ai pu comprendre les motivations cachées de leur position : "on s'est fait avoir par Mark Muller". Les Verts auraient aimé pouvoir contrôler eux même le projet de construction. Ils auraient aimé jouer le rôle de l'exécutif. Cette querelle d'égo est hors sujet : il ne s'agit pas d'apprécier ou non Mark Muller, mais bien de construire des logements pour les Genevois.

Pour justifier leur position absurde les Verts ont eu recours à des arguments falacieux facilement démontables :

1) Le projet des Cherpines est aussi dense que la ville de Genève contrôlée par un exécutif auquel appartient les Verts. Les Verts prétendent que le projet n'est pas suffisament dense. Il est pourtant aussi dense que la Ville de Genève. Il faut rappeler que le Conseil Administratif de la Ville de Genève s'oppose à la moitié des projets de surrélévations en ville de Genève - un conseil administratif auquel participent les Verts Genevois. Ou encore, les Verts viennent de conquérir un siège au conseil administratif de Chêne-Bougeries en flattant les oppositions aux projets de densification à Chêne-Bougeries (oui !!! à Chêne-Bougeries !!!). Bref, les Verts prétendent souhaiter une densification qu'ils combattent dans des communes plus denses... et des communes moins denses. La meilleure preuve que le projet des Cherpines est d'une densité parfaite c'est qu'au sein des opposants, la moitié ne voudraient aucun logements et l'autre plus de logements : il n'y a donc pas de majorité alternative pour une autre densité de logements.

2) Quand les procédures genevoises durent 4 fois plus longtemps qu'ailleurs.. il faut déclasser 4 fois plus de terrains qu'ailleurs en même temps et conduire 4 fois plus de projets. Selon les Verts Genevois il y aurait assez de terrains constructibles à Genève. Et pourtant.. il n'y a toujours pas de constructions. Il est vrai qu'on peut s'interroger sur la capacité de travail, le leadership, la vision politique ou le sens du management du Conseiller d'Etat en charge de la construction. Mais il faut bien admettre que les procédures de construction aussi bien que les conservatismes rallongent les délais de construction et obligent à entreprendre beaucoup plus de projets en parallèle pour construire assez de logements.

Je ne mentionne même pas l'argument de l'autosuffisance alimentaire.. un argument intéressant lorsqu'il est à l'échelle d'une région.. mais totalement absurde à l'échelle d'une ville. Si les Verts étaient sincèrement de si grands partisans du principe de l'autosuffisance alors ils lutteraient contre la politique d'attraction fiscale au profit d'activités exportatrices.

Vu du Genevois français, le débat sur les Cherpines est tout simplement surréaliste. Il faut que les députés du Grand Conseil soient sacrément bien logés dans des appartements de la ville de Genève, qu'ils soient propriétaires ou qu'ils disposent de bails anciens à des prix dérisoires pour être autant déconnecté de la crise du logements. Il faut qu'ils habitent à proximité du centre ville et se déplacent à vélo pour ne pas prendre la mesure des conséquences visiblement croissantes de la pénurie de logements sur la mobilité.

Mais surtout, l'opposition du second parti genevois à un tel projet qui s'ajoute aux oppositions du premier parti genevois à des projets de logements à Veyrier, Troinex et Thônex conduit les élus du Genevois français à s'interroger sur la réalité de la volonté genevoise à adopter une démarche d'agglomération ! Le silence du Vert Robert Cramer dans ce premier vote sur l'agglomération est inquiétant : le projet d'agglo n'est-il qu'une mascarade ? Robert Cramer a encore trois jours pour prouver sa détermination sur la démarche d'agglomération : il est temps qu'il mouille la chemise à le défendre, car on parle là de seulement 3000 logements sur les 50 000 à construire d'ici 2030 !

Il est évident qu'un refus sur les Cherpines conduirait les partenaires français à revoir toutes leurs positions sur tous les sujets de l'agglomération : s'il faut tenir nos engagements financiers sur le CEVA et les trams, faut il en revanche démarrer les travaux pour des transports en commun devenus caduques si Genève produits plus d'usagers supplémentaires que ces infrastructures ne pourront en transporter ? Faut-il contribuer à des infrastructures de transports qui permettront à des élus genevois aussi irresponsables que les Verts de continuer de s'affranchir de la responsabilité de construire des logements pour leurs enfants ? Faut-il contribuer maintenant à une infrastructure qui tant qu'il n'y aura pas assez de logements à Genève contribuera à chasser les habitants qui font vivre nos communes ? Ces infrastructures de transports sont nécessaires.. mais prématurées tant que la question de la pénurie de logement n'est pas durablement réglée !

Aucun tribunal ni aucune armée ne pourra jamais faire appliquer le projet d'agglomération contre la volonté des uns et des autres. Nous ne pourrons travailler que sur la base de la confiance mutuelle. Une confiance à construire... mais la position des Verts Genevois ne contribue pas à cette confiance.

Un non aux Cherpines conduirait le Genevois français à suspendre la démarche d'agglomération afin de laisser le temps à Genève de régler son problème de logements.

Je suis convaincu que les Genevois, contrairement aux Verts et à l'UDC, ont compris qu'il est aussi de leur intérêt de construire des logements pour leurs enfants à proximité des réseaux de transports en commun. J'espère que nous pourront dès lundi prochain continuer à travailler ensemble à une agglomération qui maitrise son avenir.

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lundi, 09 mai 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Articles de presse

Vous trouverez ci-dessous quelques articles de presse parus cette semaine au sujet du projet d'agglo et de la revision "simplifiee" du PLU de Saint Julien.

PLU Norcier (Le Dauphine Libere jeudi 15 juillet 2010).pdf

La triple trahison des Cherpines.pdf

Un vrai projet d'agglo ou seulement pour berner les Bernois TDG Mercredi 14 juillet 2010.pdf

Revision simplifiee Majorite rectifiee (Faucigny 15 juillet 2010).pdf

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vendredi, 16 juillet 2010 | Lien permanent

Pénurie de logements : la moitié des logements autorisés ne sont pas construits !

La gravissime pénurie de logements qui obligent toujours plus de Genevois à se loger toujours plus loin de leur lieu de travail et à devenir des automobilistes supplémentaires à de nombreuses causes.

L’une des plus débattue est celle des oppositions systématiques : des communes irresponsables qui se préoccupent de leurs équilibres budgétaires à court terme et qui négligent le logement des enfants de la commune, des voisins qui se préoccupent de leur plus value immobilière ou encore des lobbys qui veulent des logements plus denses pour les uns, moins denses pour les autres, plus verts, plus traditionnels ou plus modernes. Les habitants de Troinex voteront ce week-end sur un projet. Les électeurs Genevois bientôt sur les Cherpines.

Pourtant les blocages ne sont plus le seul obstacle. Même si les Genevois décident en toute souveraineté de construire des logements aux Cherpines ou aux Communaux d’Ambilly, leur désir souverain risque de rester lettre morte faute de capacité de production de logements dans le canton.

Depuis 1985, les logements autorisés par les documents d’urbanisme étaient systématiquement mis en chantier, livrés et vendus. Ce n’est plus le cas depuis 2008 : une proportion importante de logements autorisés n’est pas mise en chantier. Mark Muller lors de la campagne des cantonales de 2009 s’était avancé en se félicitant du nombre record d’autorisations qui allait bientôt donner lieu à une accélération de la production de logements. Ces logements n’ont jamais été mis en chantier.

autorisation et construction de logements.JPG

Curieux phénomène : des promoteurs qui passent des années à obtenir des autorisations de construire et qui une fois ces autorisations obtenues renoncent !

Sur les 3 dernières années 25% des logements autorisés ne sont jamais mis en chantier.. et phénomène encore plus curieux… 25% des logements mis en chantier ne sont pas livrés !

Il faut de toute évidence s’attaquer aux blocages multiples (oppositions en tout genre), mais il y a aussi un problème opérationnel dans les mises en chantier et leur aboutissement. Je n’ai trouvé aucune explication d’aucun expert sur ces logements autorisés qui ne se construisent pas.

Mon hypothèse personnelle est que la pénurie de logement est entrée dans un cercle vicieux. Le niveau des loyers est désormais si élevé qu’il ne permet pas de loger assez d’ouvriers des BTP pour construire les logements et les infrastructures rendues nécessaires. Les opposants aux Cherpines peuvent voter en faveur du déclassement puisque de toute façon il n’y a déjà plus assez d’ouvriers du bâtiment pour construire les logements dont les Genevois ont besoin.

Un problème qui en annonce d’autres car bientôt assistantes maternelles, infirmières et policiers non plus n’auront plus les moyens de vivre dans la Geneve devenue internationale. A moins que Genève ne corrige rapidement les incohérences entre la politique économique exogène expansive et la politique urbaine restrictive.

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mercredi, 24 novembre 2010 | Lien permanent

Merci de votre fidélité

Je vous remercie pour votre fidélité. Vous trouverez ci-dessous le graphe des visites sur les blogs antoinevielliard.hautetfort.fr et portevoix.blog.tdg.ch

Au mois de mars, en pleine campagne cantonales, il y a eu un recors avec 7728 visiteurs uniques sur les deux blogs qui en moyenne ont visité le site 3,4 fois par mois. VOUS avez consulté en moyenne 3 pages par visites pour un total de 78646 pages vues pour le mois de mars.

Les notes sont de plus en plus partagées via Facebook. Durant la campagne des élections cantonales certaines propositions et le projet avaient été partagé par plus d'une trentaine de personnes sur les réseaux sociaux. La note sur les Cherpines à quelques jours du vote a été partagée par 72 personnes sur les réseaux sociaux : cela a permis d'atteindre une audience d'environ 2000 lecteurs sur cette seule note. Je vous remercie pour ce soutien là aussi.

Cette audience valide la pertinence des points de vue qui sont développés sur ce site. Elle m'engage à me faire toujours plus votre "Portevoix".

fréquentation blog portevoix

 

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vendredi, 03 juin 2011 | Lien permanent

Tarifs TPG : les raisons des futures hausses continues, durables et exponentielles

Les principaux coûts des transports en commun sont les frais de personnel, le matériel et l'énergie. Ces coûts sont proportionnels à deux facteurs principaux : le nombre de personnes à transporter et tout particulièrement la distance moyenne des trajets.

Dans le Genevois franco-suisse la population augmente de 2% à 2,5% par an en raison des politiques économiques exogènes du canton. Par ricochet, puique les routes sont déjà saturée, et que chacun souhaite qu'une part croissante des transports soient faites en transport en commun, la croissance des usagers devra être de l'ordre de 3% à 4%. Les TPG en sont encore loin puisque l'an dernier la croissance du nombre de voyages n'a été que de +1,1%. (source rapport annuel des TPG)

Mais surtout, les oppositions aux logements à proximité des entreprises et des réseaux de bus à Troinex, à Veyrier, à Thônex, route de Chênes ou aux Cherpines, obligent chaque année des milliers de Genevois à aller vivre toujours plus loin de leur lieu de travail. Les nouveaux usagers des TPG en 2009 parcouraient en moyenne 5,3 kilomètres pendant que les anciens n'en parcouraient en moyenne que 2,3 ! Cela augmente considérablement les distances domicile-travail. Même si cette accroissement ne concerne qu'une infime minorité des usagers, son impact sur l'ensemble a augmenté la distance moyenne des trajets effectués l'an dernier de 1,5% !

Le double effet combiné de la forte croissance de la population et de son éloignement des lieux de travail devrait augmenter les coûts totaux des TPG de près de 6% par an... tant que les incohérences entre une politique économique exogène expansive et une politique du logement restrictive perdureront.

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lundi, 06 décembre 2010 | Lien permanent

Toujours pas de volonté politique de construire des logements à Genève

Y-a-t'il une volonté politique de construire suffisamment de logements à Genève ? A première vue, on pourrait le croire : des slogans de campagne répétés, des intentions affichées dans des projets de législature, des surenchères de promesses. Des dizaines de milliers de Genevois et quelques élus français y ont cru... Moi même j'y croyais encore il y a quelques mois.

Mais on peut légitimement en douter aussi :

On entend encore les faux prétexte à l'absence de construction de logements qui conduisent à douter de la sincérité des belles intentions. Non le canton n'est pas trop petit : seulement 13% des surfaces cantonales sont urbanisées et la moitié de ces 13% sont gaspillés par de l'habitat individuel qui ne loge presque personne.

On entend aussi des élus genevois prendre prétexte de la longueur des procédures pour justifier de l'absence de production de logements. Mais bon dieu, on connaît la durée des procédures genevoises depuis plusieurs décennies et il suffirait de multiplier en parallèle les projets pour que cette durée n'ait aucun impact sur le nombre de logements livrés. Si construire un logement prend 4 fois plus de temps à Genève, il suffit d'en commencer 4 fois plus produire assez de logements.

Ces faux prétextes conduisent à douter de la sincérité des intentions. Mais il y a surtout les vrais raisons du blocage auxquelles aucune réponse n'est apporté faute de volonté politique :

1) les communes genevoises n'ont actuellement aucun intérêt financier à construire. Les communes vertueuses dans la production de logements sont fiscalement sanctionnées alors que les communes "vicieuses" sont encouragées. Des modifications de la péréquation intercommunale ou encore la prise en charge par le canton du financement des équipements publics des communes qui construisent permettrait de changer la dynamique dans les communes. Elles deviendraient alors partie prenante de l'effort de construction de logements plutôt que de freiner des quatre fers et de jeter de l'huile sur le feu des oppositions. Mais aucune initiative n'a encore été prise sur le sujet. La motion qui sera présentée prochainement sur le sujet au Grand Conseil va dans le bon sens mais illustre le retard pris... Un projet de loi aurait été plus efficace qu'une motion.

2) Les "responsables" politiques genevois ne se conduisent toujours pas de manière responsable. On sera convaincu par la réalité des intentions genevoises de construire le jour où David Hiler, Michèle Kunzler et Robert Cramer interviendront dans le débat sur les Cherpines pour dire à leurs électeurs Verts qu'il est écologiste de construire des logements aux Cherpines pour éviter l'arrivée de 3000 voitures supplémentaires chaque jour dans le canton ! On sera convaincu le jour où Isabel Rochat ira dire à ses collègues de Thônex que la fête des égoïstes est terminée et qu'il est urgent de construire des logements aux communaux d'Ambilly : 30 ans de retard et deux fois moins de logements ça suffit ! On sera convaincu le jour où Mark Muller ira discuter avec les électeurs libéraux de Troinex, de Thônex et de Veyrier pour leur expliquer que les zones résidentielles se tranforment en aires d'autoroute à force de refuser la construction de logements qui pourraient permettre le développement des transports en commun. Bref, on sera convaincu de la réalité des intentions genevoises sur les logements le jour où les responsables politiques genevois responsabiliseront le souverain genevois.

3) On sera convaincu de la réalité des intentions genevoises lorsque Rémy Pagani réalisera que lorsqu'il promet 1000 logements en 4 ans à Genève il promet une profonde aggravation de la pénurie de logement en ville de Genève : 250 logements par an en ville de Genève c'est à peu près 4 à 5 fois moins que nécessaire pour stabiliser la pénurie ! On sera convaincu lorsque Rémy Pagani promettera 4000 logements en 4 ans en Ville de Genève !

4) On sera convaincu de la réalité des intentions genevoises de construire des logements le jour où il y aura une cohérence entre la politique économique et la politique du logement. A ce jour les constructions de logements ne résorbent pas la pénurie mais rendent simplement possible de nouveaux excès fiscaux qui font venir de nouveaux expatriés et détériorent les conditions de vie des habitants du Genevois franco suisse.

5) On sera convaincu de la réalité des intentions genevoises de construire lorsque Libéraux et Verts se seront entendus sur la proportion de logements qui devront se construire en zone de villa et celle qui devront se construire sur des terres naturelles et agricoles.. plutôt que d'entendre les uns et les autres dénoncer toute décision.

6) On sera convaincu de la réalité des intentions genevoises de construire le jour où les processus d'opposition auront été simplifié afin que les égoïsmes particuliers ne triomphent plus sur l'intérêt général exprimé par le souverain.

On est encore loin de la volonté politique forte nécessaire à la construction de logements à Genève.

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lundi, 11 avril 2011 | Lien permanent

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