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Engagement #8 : Développer les transports en commun à St Julien en Genevois

Tout au long du mandat, nous favoriserons le développement et l'utilisation des transports en commun afin de réduire l'engorgement des routes (abribus, P+R, pôle multimodal, fréquences, nouvelle ligne de bus de Beaumont, tram).

L'aménagement d'abribus est une condition décisive d'un développement de l'usage des transports en commun. Notre région est certes magnifique, mais il arrive tout de même qu'il neige ou qu'il pleuve.. la bise y est parfois glaciale. Pour favoriser l'utilisation des transports en commun nous devons impérativement assurer un minimum de confort aux habitants qui font l'effort d'utiliser les transports en commun au service de la mobilité de tous. Nous aménagerons des abribus à chaque arrêt à St Julien.

Nous poursuivrons les efforts d'augmentation de l'offre de transport en fréquence et en capacité. Nous appuierons les créations de nouvelles lignes (Beaumont-St Julien-Collonges, Frangy-Saint Julien).

Nous suivrons de près la réalisation du tram et veillerons à ce que les temps de parcours soient améliorés par rapport au projet actuel qui pour l'instant n'offre que peu de gain de temps par rapport au bus. Un projet de tram est d'abord un projet de transport en commun avant d'être un projet d'aménagement urbain. Pour être un succès un projet de transport en commun doit répondre aux préoccupations des usagers : fréquence, fiabilité et vitesse !

 

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vendredi, 28 février 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pour un bus d'Archamps à Carouge ou Bachet de Pesay

Voilà plusieurs mois que le Groupement Local de Coopération Transfrontalière chargé des transports transfrontaliers travaille à l'ouverture d'une ligne de transport entre la technopôle d'Archamps et ses milliers de parkings sous terrain peu utilisés et Carouge.

Le P+R y existe déjà. La ligne 44 s'arrète à la douane de la Croix de Rozon à seulement 2km de là. Il suffit donc de prolonger la ligne 44 de 2000 m pour permettre à des centaines d'automobilistes de laisser leur voiture à Archamps pour rejoindre leur travail en transport en commun.

La Communauté de Communes du Genevois a décidé d'y consacrer plus de 100 000 euros. Une somme colossale rapportée à ses disponibilités financières. La technopôle d'Archamps dont le Conseil Général est majoritaire aux côtés de la Communauté de Communes a confirmé son engagement financier sur les trois premières années pour le lancement. La commune d'Archamps, bien que les transports ne relèvent pas de sa compétence, a confirmé également vouloir faciliter le bouclage du budget en révisant ses conventions avec la technopôle. Les copropriétaires de la technopôle aussi sont prêts à contribuer. Tous les fonds de tiroir ont été raclés.

Ces contributions respectivent ne permettent toujours pas de boucler le budget d'une prolongation de la ligne 44. On pourrait donc s'acheminer vers la création d'une navette entre le Haut de Collonges sous Salève et la technopôle d'Archamps passant par la Croix de Rozon. Une offre qui induirait une rupture de charge supplémentaire à la Croix de Rozon pour les usagers frontaliers. La navette serait surtout utilisée pour un trafic local entre Collonges et Archamps contrairement à la prolongation de la ligne 44 qui permettrait une usage important par les frontaliers.

La direction de la mobilité du canton de Genève ne participe pas au financement conformément à la règle actuelle, périmée à mon avis, mais toujours en vigueur, selon laquelle chacun finance le transport sur son territoire. En l'occurence il s'agit effectivement d'une prolongation à 100% sur territoire français.

Le cas de cette ligne 44 est symptomatique des enjeux de financement auxquels nous allons être confrontés dans les années à venir dans le Grand Genève. Les collectivités locales françaises n'ont pas les mêmes moyens financiers que le canton : le budget par habitant du Conseil Général de Haute-Savoie est 20 fois inférieur à celui du canton de Genève. Par ailleurs, en France, les transports en commun sont financés par les employeurs au travers d'un versement transport d'environ 1% de la masse salariale. Dans le cas d'espèce on ne peut pas demander aux employeurs d'Archamps de financer un transport en commun qui permettra à leur collaborateur de démissionner pour aller travailler plus facilement à Genève alors que les employeurs genevois ne contribueraient pas à ce transport. Enfin, tout simplement, les usagers de ces transports en commun transfrontaliers paient leurs impôts à la source au canton de Genève qui en garde 80% : soit 600 à 800 millions de francs annuels dans les caisses du canton.

Si nous voulons développer un réseau de transport efficace pour le Grand Genève, nous devrons trouver des solutions de financement pérennes. Je défends l'idée que la financement des transports en commun transfrontalier doit être payé à 100% par la France pour la part des usages franco-français, à 100% par les parties suisses pour la part des usages Suisso-Suisse, et à concurrence des recettes fiscales générées pour la part des usages réellement transfrontaliers : en l'occurence 20% pour la France et 80% pour la Suisse.

La prolongation de la ligne 44 soulagerait grandement la fluidité du traffic dans une zone qui va être très contrainte par les travaux du CEVA et la fermeture du tunnel autoroutier de Bachet de Pesay. Faute de pouvoir boucler le budget, nous risquons de devoir nous contenter d'une navette. La décision doit être prise dans les deux prochaines semaines pour une ouverture du service en décembre.

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vendredi, 24 août 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

A St Julien-en-Genevois, même quand on achète du PQ on fait attention à vos impôts

L'an dernier le service de la commande publique a passé une quarantaine de marchés publics.

La commande publique est soumise au code des marchés publics. Loin d'être lourd, le code des marchés publics est plein de bon sens : il impose de faire connaitre les marchés par de la publicité, d'être clair sur les critères de jugement des offres et de soumettre le rapport d'analyse des offres à une commission d'élus représentative de toutes les listes du conseil municipal.

En 2016, les marchés publics de la commune nous ont permis d'améliorer significativement l'efficacité de la dépense publique : c'est à dire l'efficacité de l'utilisation de vos impôts.

- Le renouvellement du marché de restauration scolaire nous a permis d'améliorer considérablement la qualité des repas pour le même coût pour les contribuables. Depuis la rentrée, les repas servis sont principalement mangés par les enfants qui les apprécient plutôt que de finir largement dans les poubelles. Les enfants mangent mieux et nous économisons sur les déchets. Les contribuables paient le même prix.

- Nous avons renouvelé le marché de transport scolaire. Pour la même prestation, nous avons fait 16 000 euros d'économies annuelles pour le contribuable. Soit un peu plus de 2 euros par famille et par an.

- Dans le cadre d'un groupement de commande avec Viry, nous avons renouvelé le marché d'entretien des espaces verts - l'entretien des espaces verts est partiellement sous traité - ce qui nous a permis de bénéficier d'une baisse des prix unitaires de 4%.

- Nous avons renouvelé les délégations de service public pour le cinéma et le stationnement. Pour le cinéma, l'économie s'élève à 15'000 euros par an pour les contribuables, pour le stationnement, l'économie s'élève déjà à plus de 50'000 euros.

- Nous avons renouvelé les marchés de plantes annuelles et bisannuelles et de produits phytosanitaires. L'économie pour les contribuables s'élève à 7'000 euros.

- En groupement de commande avec les communes de Valleiry, Collonges sous Salève et la CCG, nous avons passé un marché de fournitures administratives, scolaires et de consommables informatiques qui nous a permis d'obtenir des prix inférieurs de 30% par rapport à ce qui se pratiquait dans le passé, lorsque nous passions des commandes au coup par coup. Cela représente environ 50'000 euros d'économies !

- Nous avons passé un marché de fourniture d'essuie-mains et de papier hygiénique sur quatre années qui nous a permis de réduire les coûts de 7'000 euros... sans rien compromettre à la qualité !

A chaque fois nous veillons à annoncer le plus largement possible aux entreprises sur nos marchés publics. Nos critères de jugement sont transparents dans les règlements de consultation. Les attributions sont décidées collégialement avec les minorités dans le cadre de la commission d'appel d'offres ou de la commission d'attribution.

Nous rejetons les pratiques que j'ai pu observées au conseil général de Haute Savoie où les formules de prix changent de manière très "opportunes" et ont pour effet de favoriser des entreprises dirigées par des amis, où les élus sont associés de manière sélective, mais jamais pour les marchés de la communication, où les rapports d'analyse des offres de sont parfois très surprenants !

Nous pensons qu'une bonne commande publique doit être précisément publique, transparente et juste pour garantir une meilleure utilisation de vos impôts.

Depuis le 1er janvier, le service de la commande publique de la ville est mutualisé avec la communauté de communes et la commune de Collonges-sous-Salève. Il est ouvert aux autres communes. Nous espérons ainsi multiplier les groupements de commande entre les communes et améliorer encore l'efficacité de la commande publique dans le Genevois. Chaque euro ainsi économisé pourra être investi au service des habitants.

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mardi, 07 février 2017 | Lien permanent | Commentaires (1)

Où les logements devront-ils être construits à St-Julien-en-Genevois ?

La croissance économique et démographique est forte dans notre agglomération. Elle conduit à une augmentation des prix des logements au détriment des jeunes. Nous devons donc construire des logements dans toute l'agglomération pour que les jeunes ne soient plus contraint de partir se loger plus loin et aggraver involontairement les problèmes de mobilité que nous constatons.

La préservation des espaces naturels et agricoles, la sauvegarde de notre mobilité collective autant que la maitrise des dépenses publiques de nos collectivités nous incite à prioriser la construction de logements dans les communes urbaines telles que St Julien, Collonges, Viry, Beaumont et Valleiry plutôt que d'urbaniser de manière répartie dans toutes les communes.

Bien sûr il est hors de question que St Julien continue de construire tous les logements que le canton de Genève refuse de construire, mais nous devrons assumer notre juste part de l'effort dans la construction de logements. Nous refusons de répliquer l'irresponsabilité aveugle qui consiste à chasser plus loin les jeunes pour ensuite se plaindre qu'ils viennent en voiture travailler !

Où pensez vous que ces futurs logements doivent être construits ?

Doivent-ils être construits en extension des hameaux comme le propose le Plan Local d'Urbanisme de la municipalité actuelle qui étend l'urbanisation dans les hameaux de Norcier, Thairy, Crache et Norcier ? Doivent-ils être construits dans les derniers terrains encore disponibles dans la ville à proximité de la résidence de Chabloux, près du nouveau parking public qui a été aménagé comme le propose également la municipalité ? Nous ne le pensons pas !

Nous pensons au contraire que ces logements devront être construits en priorité dans les espaces de rénovation urbaine comme à l'emplacement du hangar à sel en face de la gare (le PLU le propose également), en extension de la ville ou encore en densification de certaines zones de villa.

Mais vous ? Qu'en pensez vous ? Faites nous part de votre avis, nous en informerons le commissaire enquêteur et nous en tiendrons compte dans notre projet municipal pour les élections de mars 2014.

Répondez en ligne à l'adresse suivante :

http://www.mon-enquete-enligne.fr/index.php?sid=25276&...

 

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jeudi, 27 juin 2013 | Lien permanent

La réforme des collectivités territoriales appliquée à la Communauté de Communes du Genevois

Suivant une préconisation de la commission Balladur le projet de loi de réforme territoriale qui a été transmis en seconde lecture à l’Assemblée nationale modifie la représentation des communes dans les intercommunalités.

 

Le nombre de délégués varie énormément d’une communauté de communes à l’autre. Il est le résultat des accords entre les communes lors de la constitution des intercommunalités. Mais cela posait deux problèmes pour le législateur : 1) un nombre de délégués très variable mais surtout 2) une représentation des communes déconnectée du nombre d’habitants ce qui est contraire à la constitution française qui exige que chaque électeur soit représenté de manière équitable.

 

Cela va considérablement modifier la composition du Conseil Communautaire pour la Communauté de Communes du Genevois.

 

Dans sa rédaction actuelle, en discussion à l’Assemblée nationale, la loi fixe à 34 le nombre de délégués auquel s’ajouterait 8 délégués supplémentaires pour les communes qui n’ont pas assez d’habitants pour bénéficier de la répartition proportionnelle – contre 68 délégués actuellement. Le Conseil Communautaire pourrait par ailleurs créer et attribuer 4 sièges additionnels à une majorité des deux tiers.

 

La repartition se fait soit par accord a la majorite des deux tiers des communes (ou de la population). Faute d'accord la loi attribue un délégué par commune au minimum et les délégués supplémentaires proportionnellement à la population.

 

Sauf erreur de ma part, s'il n'y a pas d'accord à la majorité des deux tiers, voilà le changement sur le Conseil Communautaire du Genevois :

 

 

 

Répartition actuelle

Répartition en 2014*

 

Population

Sièges

%

Sièges

%

Archamps

1636

5%

3

4%

2

5%

Beaumont

1843

6%

4

6%

2

5%

Bossey

664

2%

3

4%

1

2%

Chenex

365

1%

3

4%

1

2%

Chevrier

356

1%

3

4%

1

2%

Collonges

3120

10%

5

7%

4

10%

Dingy

395

1%

3

4%

1

2%

Feigeres

1232

4%

4

6%

1

2%

Jonzier

511

2%

3

4%

1

2%

Neydens

1278

4%

4

6%

1

2%

Presilly

622

2%

3

4%

1

2%

Savigny

506

2%

3

4%

1

2%

St-Julien

11019

35%

11

16%

15

36%

Valleiry

3068

10%

5

7%

4

10%

Vers

528

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mercredi, 18 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

30% d’emplois en plus dans le Genevois français en depuis 1999

Le nombre d’emplois dans le canton de Saint Julien en Genevois a augmenté de +30% entre 1999 et 2007. Une progression exactement identique à la croissance du nombre d’actifs dans le canton.

L’emploi a progressé dans pratiquement toutes les communes du canton à commencer par Archamps où le nombre d’emplois a pratiquement doublé en dix ans. L’emploi a aussi beaucoup progresse àViry, Collonges-sous-Salève et Neydens (avant l’ouverture de Vitam’Parc). La commune de Saint-Julien en Genevois est seulement dans la moyenne des communes avec 835 emplois créés.

Mais dans le même temps, le nombre de frontaliers a lui progressé de +38%. Aujourd’hui plus d’un actif sur deux du canton de Saint Julien en Genevois travaille à Genève. La progression du nombre de frontalier s’explique par deux raisons : d’une part de plus en plus de Genevois viennent s’installer dans le Genevois français faute de logements aux cœur de l’agglomération et d’autre part, à mesure que ceux-ci s’installent les habitants du Genevois français sont obligés de travailler à Genève pour pouvoir se loger et supporter le coût de la vie.

Les habitants du canton de Saint Julien en Genevois travaillent de plus en plus à Genève et les emplois du Genevois français sont de plus en plus occupés par des personnes qui doivent se loger de plus en plus loin. Cela explique en particulier pourquoi le nombre de voitures dans le canton a augmenté de +31%, c'est-à-dire beaucoup plus que la croissance de la population qui a été de +21%.

Faute de logements là ou il y a des emplois, les distances domiciles travaillent augmentent pour tous. Les routes s’engorgent.

Pour éviter la paralysie totale nous devons d’une part inciter Geneve à construire suffisamment de logements au cœur de l’agglomération et d’autre part favoriser la création d’emploi dans le Genevois français dans les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

 

 Source : Insee statistiques locales

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jeudi, 23 septembre 2010 | Lien permanent

Composteurs individuels pour 15 euros seulement

La Communauté de Communes du Genevois* mets à disposition des habitants du canton de Saint Julien des composteurs individuels au prix de 15 euros seulement. Vous trouverez tous les renseignements pour la commande à l'adresse suivante :

http://www.beaumont74.fr/iso_album/bulletin_compostage.pdf

Ces composteurs individuels ont de nombreux avantages :

1) Ils vous permettent de réduire vos déchets d'un tiers environ. Cette réduction du volume des déchets permettra de réduire le coûts de la collecte et du traitement. Ces réductions sont directement répercutées sur la taxe des ordures ménagères. Cette année pour notre communauté de commune le taux a très légèrement baissé de 8.50% à 8.45%. L'utilisation de ces composteurs par vous mêmes mais aussi vos amis et vos voisins permettrait de réduire la taxe des ordures ménagères pour tout le monde.

2) Cette réduction des déchets collectés permettrait également de ne pas avoir besoin de construire un nouveau four d'incinération des déchets dans la région.

A titre personnel, je composte mes déchets depuis un an et y voit plusieurs avantages individuels au delà de ces avantages collectifs :

1) Plus d'odeurs désagréables de poubelle. Les déchets que j'ai dans ma poubelle sont pour la plupart des déchets secs.

2) Moins de déchets... je sors moins souvent la poubelle.

3) J'ai du compost gratuit pour mes plantes ce qui remplace avantageusement du terreaux ou des engrais.

Dejà 300 composteurs ont été distribués par la communauté de communes. D'autres ménages se sont équipés individuellement. Au total environ 1 ménage sur 20 du canton a déjà son composteur individuel.  Cela réduira le total des déchets collectés de 1,5% environ sur l'ensemble du canton.

Si vous residez en maison ou rez de jardin, vous pouvez déjà vous équiper auprès de la communauté de communes au prix dérisoire de 15 euros. Si vous résidez en habitation vous pouvez suggérer à votre copropriété de vous équiper. La communauté de communes du Genevois proposera bientôt des lombricomposteurs qui répondront aussi aux besoins des habitants qui résident en appartement. Dans tous les cas, vous pouvez suggérer à votre entourage d'utiliser ces composteurs de la communauté de communes : cela réduira aussi votre taxe d'ordures ménagères.

 

* La communauté de communes du Genevois comprend les 17 communes du canton de Saint Julien en Genevois : Bossey, Collonges, Archamps, Neydens, Beaumont, Présilly, Vers, Feigères, Saint Julien en Genevois, Viry, Valleiry, Chenex, Vulbens, Dingy en Vuache, Jonzier Epagny, Savigny et Chevrier.

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lundi, 31 août 2009 | Lien permanent

L'urgence du transport en commun dans le Genevois

Les voies publiques du Genevois sont encombrées de voitures. Chaque année les habitants perdent un peu plus de temps dans les embouteillages. La situation ne peut qu'empirer avec un rythme de croissance de la population de plus de 2% par an - alors que l'espace des voies publiques ne peut augmenter.

Dans 5 ans il y aura entre 10% et 15% d'habitants supplémentaires. Si l'offre de transports en commun n'est pas augmentée considérablement cela se traduira par 10%  à 15% de voitures supplémentaires. Cela signifie une paralysie totale des routes du Genevois et une augmentation proportionnelle de la pollution.

Des lignes existent. Elles répondent à une demande. Leur fréquence, leur rapidité, leur prix, leur accessibilité doit être améliorée pour que qu'un peu plus de déplacement individuels qui consomment près de 8 mètres carrés d'espaces publics soient remplacés par des déplacements collectifs qui n'en consomme qu'un seul. La prolongation vers Valleiry et le Vuache pourrait être ameliorée. La ligne 44 aurait aussi pu être prolongé jusqu'au coeur de Collonges sous Salève.

La communauté de communes du Genevois a décidé hier de consacrer 123 000 euros d'argent public sur la mise en place d'un taxi public dans le canton. Ce taxi public qui sera accessible au prix d'un ticket de bus, déservira les zones rurales du canton. Pour un coût similaire au coût de la ligne D, il permettra 3000 déplacements, contre 300 000 pour la Ligne D opérée par les Transports Publics Genevois. De plus ces déplacements resteront des déplacements individuels qui ne réduiront en rien l'encombrement des routes. Le projet était presenté par Jean Michel Thénard, maire de Saint Julien, à la demande de Bernard Gaud, Maire de Chevrier et Président de la communauté de communes du Genevois.

La subvention d'un déplacement collectif en bus revient pour la communauté de communes à 1 euro par déplacement... mais coûtera 21 euros pour chaque déplacement en taxi public. Un coût exhorbitant pour un intérêt public limité.

Sans succès pour l'instant, j'ai défendu hier soir devant la communauté de communes l'idée que cet argent public serait mieux utilisé à financer les transports en commun plutôt que des transports individuels. Je crains que les embouteillages croissants dans le Genevois ne me donne très vite raison.

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mardi, 16 décembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Transports en communs : x8 en 8 ans à la Com Com du Genevois !

La semaine dernière nous avons lancé la prolongation de la ligne M, toutes les 30mn en heure de pointe entre St Julien et Beaumont. Désormais la ligne M relie Collonges, la douane de la Croix de Rozon, la technopôle d'Archamps, la Gare de St Julien, Vitam' et Beaumont... (et profitez-en, c'est gratuit pendant l'été) !

L'an dernier il y a eu 36 000 voyages sur la ligne M. La barre des 4000 voyages mensuels a été franchie en mars dernier. La progression est spectaculaire. Elle doit se poursuivre. Sur la ligne D également, on assiste à une progression de +14% an supérieur au taux de croissance des économies les plus dynamiques !

Le modèle économique et fiscal choisi par Genève impose à toute sa région un développement démographique et urbain à marche forcée. Cela conduit à une paralysie généralisée sur les axes de transport. Plus d'habitants et autant de voirie... la seule solution pour préserver ce qu'il reste de notre mobilité collective sera de mieux partager l'espace public de transport. Cela suppose un développement accéléré du covoiturage, de la mobilité douce et des transports en commun. Il n'en va pas seulement de l'intérêt des usagers des transports en commun, mais de notre intérêt collectif. Lorsqu'un habitant prend les transports en commun il s'astreint à des horaires, des trajets, des temps de parcours et un déplacement collectif. Il a certes un intérêt financier important puisque quelque soit le tarif le transport en commun est de très loin le mode de déplacement le plus économique, mais sa décision bénéficie à chacun d'entre nous : plus de mobilité et une meilleure qualité environnementale pour tous.

C'est la raison pour laquelle la Communauté de Communes du Genevois a multiplié par 8 en 8 ans ses dépenses de fonctionnement en faveur des transports en commun. De 150 000 euros par an en 2006 à plus d'1 million d'euros par an en 2014. Une évolution vertigineuse au regard des maigres moyens de la communauté. Une évolution qui ne pourra pas se poursuivre au même rythme dans les années à venir. C'est un pari sur l'avenir. Pour que cette offre de transport soit pérenne, il faudra que l'utilisation de ces transports continue de progresser au même rythme que ces dernières années.

Le département de la Haute-Savoie aussi a multiplié son engagement financier sur la mobilité transfrontalière : ligne LIHSA T72, T71, T74. La ligne T72 entre Annecy et Genève a la particularité d'être la ligne de bus dont les recettes commerciales sont les plus élevées en France en dehors de la région parisienne. Au total, l'engagement financier du département a été pratiquement décuplé en quelques années. Ce mois-ci le Conseil Général devrait voter l'ouverture d'une nouvelle ligne de bus entre Frangy et St Julien.

Le paradoxe c'est que les usagers de ces transports paient leurs impôts à Genève. La seule solution pour un développement pérenne des transports en commun transfrontalier c'est que les charges publiques transfrontalières soient prises en charge par les recettes publiques transfrontalières. A l'avenir, la répartition des charges publiques transfrontalières doit se faire selon les mêmes principes de proportionnalité que la répartition des recettes publiques transfrontalières.

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lundi, 07 juillet 2014 | Lien permanent

La Haute-Savoie s'équipe pour ”l'effacement diffus”

L'effacement diffus permet de réduire les pics de consommation d'électricité en retardant le démarrage des chauffages électriques des adhérents de 10 à 20 mn lors de ces pics. L'effacement diffus permet de réduire de 8% à 15% la facture d'électricité des adhérents et de 30% les émissions de gaz à effet de serre lié à l'électricité : sans impact sur le confort puisque la variation de 0,5°C pendant 20 minutes est imperceptible pour les habitants.

A chaque fois qu'une famille s'équipe gratuitement d'un boitier Voltalis, elle économise :

  1. de 150 à 250 euros annuels sur sa facture d'électricité,
  2. environ 3375Kwh d'électricité,
  3. 0,7 tonnes de Co2 par an, soit l'équivalent des émissions d'un trajet aller-retour Genève-Brest,

Vous trouverez plus d'information sur l'effacement diffus dans le reportage ci-dessous de TV8 Mont Blanc.

En Haute-Savoie, on estime qu'environ 70 000 familles pourraient être équipées. Déjà 2500 familles ont fait le pas. Plus de 100 familles Haut-Savoyardes s'équipent chaque semaine.  Le canton de St Julien en Genevois est le premier canton à participer au déploiement de l'effacement diffus. Le programme est déjà en cours à Viry, Beaumont et Valleiry. Les communes de Dingy en Vuache, Collonges-sous-Salève, Bossey, Chênex, Savigny, Vulbens, Chevrier, Présilly, Feigères se sont associées au déploiement de l'effacement diffus. Dans les 17 communes du canton de St Julien, 4300 familles sont chauffées à l'électricité et pourraient donc être équipées, 65 ont déjà fait le pas. Un courrier sera adressé dans les prochains jours aux habitants pour recommander à ceux qui sont chauffés à l'électricité de s'équiper également.

Pour l'instant, seule la société Voltalis est un opérateur agréé par le Réseau de Transport d'Electricité. Le boitier Voltalis permet aussi de suivre en ligne sa consommation heure par heure. Ce qui permet d'adapter sa consommation d'électricité à ses besoins réels et de faire environ 10% d'économies supplémentaires. Je me suis équipé à titre personnel : j'ai pu vérifier par moi-même l'absence d'effets sur le confort, et les effets réels sur la consommation.

L'ADEME a fait une étude sur le système Voltalis et le recommande également. Tout comme l'association Haut-savoyarde de protection de l'environnement Prioriterre.

Pour plus d'information ou prendre un rendez-vous d'installation :

04 89 12 08 43 - hautesavoie@voltalis.com

 

 

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mardi, 30 octobre 2012 | Lien permanent

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