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Envoyer des blagues par email ou envoyer les programmes

Depuis maintenant quelques semaines je reçois plusieurs fois par jour des photos montages sur les candidats à la Présidentielle. Les médias détaillent les blagues téléphoniques, les fautes de français et les fiches des RG.

Parfois celà me fait un peu rire, mais je ris jaune. Si on décide de cette manière de l'avenir de la France pour les 5 prochaines années ce n'est pas demain la veille qu'on va sortir la France du chômage, des déficits, des retraites pas financées, de la crise environnementale ou des délocalisations.

Les personnes que je rencontre me disent qu'ils sont aussi affligés par le niveau du débat. Mais il ne tient qu'à chacun d'entre nous de l'élever : en n'achetant pas les journaux qui l'abaisse ou en éteignant les télés et les radios qui ne parlent pas des propositions.

J'ai lu tous les programmes de tous les partis. Beaucoup ne sont que des attrapes couillons. On dit parfois que les hommes politiques mentent... mais je constate qu'ils ne mentent qu'à ceux qui veulent bien se laisser raconter des histoires.

Comment peut-on croire une minute qu'il est réaliste de baisser les impôts comme le promet le programme de l'UMP alors que 20% du budget de l'Etat n'est pas financé et est déjà à la charge des générations futures ? Avec tout le respect que j'ai pour les Français qui en toute sincérité sont intéressés par les propos de Sarkozy, je les appelle à ouvrir les yeux sur les promesses en trompe l'oeil digne du chiraquisme. Il serait immoral de continuer à vivre sur le dos des jeunes.

Comment peut-on croire une minute à l'opposé qu'on peut augmenter les impôts alors même que notre pays a un des taux de prélèvement obligatoire les plus élevés du monde ? Nos impôts, taxes et charges font déjà fuire les investisseurs qui peuvent créer les emplois dont les Français ont tant besoin. J'ai aussi le plus grand respect pour les français qui en toute sincérité sont attiré par le discours de Ségolène Royal mais ouvrons les yeux nous avons besoin de rassembler la France et de travailler avec les créateurs d'emploi plutôt que de le faire fuire.

Personne n'a lu le programme du Front National : il dénonce avec force les déficits, promet de réduire voir supprimer certains impôts et promets de nombreuses dépenses supplémentaires tels que les rentes familiales pour les femmes qui élèvent leurs enfants ou encore une hausse majeure des dépenses de justice. M. Le Pen prend les gens pour des imbéciles. Je respecte les Français qui en toute sincérité ont peur d'une France qui change ou qui en ont marre des abus à notre système de protection social : mais encore une fois ouvrez les yeux, d'une part sur le programme de haine du Front National et d'autre part comme les autres de l'absence totale de cohérence d'un projet qui ne tient pas la route.

Regardons la France en face : nous ne pourrons ni augmenter ni baisser les impôts. Alors que nous léguons déjà 80 000 euros de dette plublique aux jeunes, qu'on accumule encore 3000 euros de déficit par an, que tout l'impôt sur le revenu n'est consacré qu'à la dette, nous ne pourrons que réduire les dépenses en améliorant l'efficacité de l'organisation de l'Etat. Celà passe nécessairement par le non remplacement de fonctionnaires qui partent en retraite -avec plus de 70 fonctionnaires pour 1000 habitants nous sommes le deuxième pays européen avec le plus de fonctionnaires très loin devant le 3ième qui est l'Italie. Celà passe par une réorganisation des services de l'Etat en réduisant la paperasserie administrative, en renforçant le contrôle du budget de l'Etat par les parlementaires, en rapprochant des administrations dont les fonctions sont proches. En réduisant les effectifs administratifs et d'encadrement mais en laissant les effectifs de proximité et de terrain : contrairement à ce qu'on a observé ces dernières années dans les douanes ou à l'éducation nationale.

Certains hommes et femmes politiques mentent, mais libre à nous de nous laisser avoir par des programmes irréalistes, ou de nous faire passer des blagues à deux balles.

Programme de l'UDF

Programme du PS

Programme de l'UMP

Programme du Front National

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jeudi, 01 février 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

7 jours en une heure sur TV8 Mont Blanc

Vous trouverez ci-dessous une vidéo de l'émission 7 jours en une heure du samedi 13 janvier dont j'étais l'invité.

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samedi, 20 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Question au Gouvernement sur le CEVA

Mardi, notre député Claude Birraux a posé une question au Gouvernement au sujet du projet CEVA de RER transfrontalier qui dans un premier temps reliera Annemasse à la Gare Cornavin.

Qu'il soit ici remercié de s'impliquer sur ce projet de RER transfrontalier si important pour l'avenir de notre cadre de vie. Alors que le quart des transports entre Lausanne et Genève se font en transports en commun. Seulement 4% des transports transfrontaliers se font par bus ou train. Ce projet est déterminant pour ne pas nous enfermer dans des problèmes de circulations insolvables, pour protéger notre environnement et permettre la poursuite des créations d'emplois.

Cette question appel cependant plusieurs remarques. En premier lieu, il faut savoir comment un Député UMP pose une question au Gouvernement. Il doit proposer sa question au Groupe UMP qui lui même la transmet au cabinet du Ministre. Le Ministre donne au groupe l'autorisation de permettre au Député de poser la question. Si elle est trop dérangeante, le Député est prié de soit reformuler sa question soit de la retirer. Bien souvent, sur des questions cruciales les Députés UMP contournent ce système en demandant à des Députés UDF plus libres de poser leur question orale en séance publique.

Les dissensions entre le groupe UMP et le Gouvernement et l'approche de la campagne des législatives semblent avoir un peu relâché ce système. Mais personne n'est dupe des 6 mois qui s'ouvrent par rapport aux 4 ans et demi passés.

En second lieu, sur le fond, ce dossier du CEVA est assez révélateur des problèmes de la France. D'abord le fait que notre pays avec son endettement public (80 000 euros par famille) ses déficits (le pays vit à crédit en novembre et décembre chaque année) nous empêche de financer des projets aussi importants. Je crois que la génération d'élus nationaux qui nous a mis dans une telle situation doit être sanctionnée.

Ensuite, l'enchevêtrement des collectivités territoriales rend les décisions ridiculement complexes et longues. Il a fallu convaincre successivement l'Etat, la Région, le Département, les Communes et Communautés de Communes, RFF de l'intérêt public du projet. Tout le monde est d'accord sur l'intérêt du projet.. mais il a fallu que 5 administrations différentes étudient chacune le dossier. Et maintenant voilà de long mois de perdus à savoir comment on se répartit les coûts. Tout celà fait perdre du temps à la France et de l'argent public aux Français. Notre dépense public doit être plus efficace.

Nous sommes d'autant plus ridiculisés que nous ne devons côté français financer que 10% du coût total du projet et que côté suisse les 90% restants sont déjà financés depuis longtemps et les travaux ont commencés.

Je considère que 1) le projet CEVA doit être financé par l'Etat, 2) que si l'Etat est défaillant alors les fonds frontaliers doivent être utilisés plus qu'ils ne le sont pour ce type de projet, 3) que les Députés doivent poser les questions que souhaitent les Français et pas les questions que le Gouvernement souhaite, 4) que nos finances publiques doivent être remises en ordre par plus de discipline car nous ne pouvons pas continuer comme nous le faisons depuis 30 ans vivre sur le dos des générations futures.

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jeudi, 18 janvier 2007 | Lien permanent

Débloquer la France

Candidat aux élections législatives je suis conduit à rencontrer énormément d'électeurs. Tous les soirs je vais à des réunions, des assemblées générales d'association ou des cérémonies de voeux. Les matins je vais sur les marchés ou distribuer mon premier journal de proposition « Portevoix ».

Je rencontre quelques électeurs de gauche et de droite qui me regardent droit dans les yeux, désespérés : « il faut absolument battre... » les uns terminent leur phrase en ajoutant « Ségolène Royale » et les autres « Nicolas Sarkozy ». D'un côté comme de l'autre on sent bien que nombreux ont été les ralliements sans enthousiasme « c'est le/la meilleure candidate pour battre la gauche/la droite ». La motivation principale de ces ralliements de circonstance c'est la haine de l'autre camp plus que l'adhésion à une vision d'avenir pour la France.

Pourtant les cinq années qui viennent de s'écouler ont montrées qu'un parti politique qui pourtant contrôle toutes les institutions : Présidence de la République, Gouvernement, Assemblée nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel, CSA.. et tout le reste, est si impuissant qu'il ne peut même pas engager avec succès une réforme aussi anodine que la suppression d'un jour férié. Ne parlons donc pas de la réduction de la dette publique, des retraites, de la crise du chômage ou du logement. Les élections proportionnelles montrent que le PS et l'UMP ne fédère chacun guère plus qu'un électeur sur cinq. C'est à dire un Français sur dix. Un Français ne peut pas imposer des réformes aux 9 autres sans les écouter au préalable. La France est bloquée. Elle le restera tant qu'un parti seul tel que l'UMP ou le PS pensera pouvoir seul réformer la France. Une France en panne avec les roues vers la gauche n'est pas bien différente d'une France en panne avec les roues vers la droite. Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal nous conduisent à laisser la France en panne. L'important c'est de débloquer la France. La débloquer en unissant à nouveau les Français de droite et de gauche, en unissant à nouveau les générations et les Français de toutes origines.

Non il ne faut pas battre Ségolène Royale, mais plutôt comprendre pourquoi ce qu'elle affirme sur la nécessité pour les élus d'être plus proche des citoyens ou ce qu'elle affirme sur « la vie chère » trouve un tel écho parmi les Français. Les 33% de Français qui pensent aujourd'hui voter pour elle, sont sincères et de bonne foi. Ils travaillent, se battent durement, mais ne trouvent pas de juste récompense de leurs efforts. Ils ont le droit d'être entendus.

Non il ne faut pas battre Nicolas Sarkozy, mais plutôt comprendre que son engagement vers l'action, sa volonté de remettre à plat certains archaïsmes de notre société, son ambition que l'Etat assume ses missions régaliennes de sécurité suscite l'adhésion de nombreux Français. Ces Français aussi se battent, tentent de créer des emplois, d'innover ou d'entreprendre. Ils sont souvent découragés par la lourdeur de nos administrations. Ils doivent eux aussi être entendus.

Il faut aussi comprendre pourquoi tant de Français soutiennent aussi Jean-Marie Le Pen pour sa capacité à dénoncer un système de protection social dont certains abusent au détriment de ceux qui en ont réellement besoin. Comprendre qu'un électeur inscrit sur dix a peur d'un monde qui change sans doute trop vite à leur goût.

Nous devons comprendre aussi que l'adhésion suscité par Nicolas Hulot souligne à quel point le développement durable est une question centrale de l'avenir de notre société.

Les Français qui soutiennent ces candidats sont sincères et de bonne foi. Ils doivent être entendus eux qui sont les souverains de ce pays.

Cela ne doit pas nous empêcher de constater que Nicolas Sarkozy n'a pas la stabilité de caractère qui sied à un chef des armées, il n'a pas la capacité de fédérer le pays comme doit le faire un chef d'Etat, que Ségolène Royale n'a pas démontré sa capacité à passer de l'écoute à la synthèse puis aux propositions -elle n'a toujours pas d'avis sur une question pourtant aussi triviale que l'amnistie présidentielle-. De toute évidence Jean-Marie Le Pen n'a pas la capacité de fédérer, gouverner ou construire, seulement celle de dénoncer, critiquer et haïr. Nicolas Hulot n'a guère montré de capacité à être crédible sur les questions de chômage pourtant aussi essentielles que le développement durable. Tous ont empilés les propositions contradictoires qui n'ont pas de financement dans un pays au bord de la faillite.

Alors que faire ? Personnellement j'estime que la seule manière de débloquer la France c'est de sortir de ces querelles stériles qui n'ont d'autre utilité que d'alimenter la polémique pour vendre du papier journal. Pour faire avancer la France, nous devrons à nouveau unir les Français. Nous écouter les uns les autres. Nous entendre sur des objectifs et des principes simples. La lutte contre le chômage doit être la première des priorités du quinquennat qui s'ouvre car c'est la source de beaucoup de nos problèmes : retraites, dette publique, insécurité, logement... La réduction des déficits publics, le développement durable et la crise du logement doivent être les autres axes de travail. Faisons peu, mais pour une fois faisons le bien. La politique ne consiste-t-elle pas à définir les priorités d'action ?

François Bayrou est le seul à pouvoir faire travailler ensemble des gens d'horizon divers. L'UDF est le seul parti qui s'est toujours affranchi de cette division artificielle entre la gauche et la droite. Cessons ce théâtre d'ombre dont plus personne n'est dupe. Non il ne faut pas battre la gauche ou battre la droite, mais faire gagner la France en unissant les Français de droite et les Français de gauch, en unissant à nouveau les générations, en unissant à nouveau les Français de toutes origines.

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vendredi, 19 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

Faisons en sorte que 2007 soit bonne

medium_portevoix.jpgNous pouvons souhaiter que 2007 soit bonne, mais nous pouvons surtout agir pour que 2007 soit meilleure. Je crois beaucoup plus en l'efficacité de la détermination d'agir plutôt que dans les voeux sans lendemain.

Le plus urgent c'est de réunir la France : Lorsque je vais à la rencontre des habitants sur les marchés, lors des réunions d'associations ou à toute manifestation publique, je suis frappé de voir les gens vivent les uns à côté des autres sans se connaître. Beaucoup ont des idées très précises sur ce qu'il faut faire pour remettre le pays sur les rails, bien souvent ces idées permettent surtout d'améliorer leur sort individuel plutôt que le sort de l'ensemble du pays. Mais bien souvent ceux là même qui pensent tout savoir pour régler les problèmes du pays, ignorent tout des soucis de leurs voisins. Les uns ignorent les problèmes de garde d'enfants des autres, les autres ignorent les problèmes de chômage des seniors, les uns ignorent les abus de nos systèmes de protection sociale, les autres ignorent la difficulté d'insertion d'un jeune d'origine arabe.

Je crois que nous ne pourrons faire avancer le pays qu'en le réunissant à nouveau. Lorsque je lis le programme du PS et de l'UMP je vois combien le programme des uns est fait pour les Français qui ont du mal à s'en sortir et combien le programme des autres est fait pour ceux qui veulent entreprendre et créer. Ce type de programme c'est du lobbying et du syndicalisme ce n'est pas de la politique qui doit travailler à l'intérêt général. Mais pourtant nous avons bien besoin de tous les Français pour remettre la France en marche. Lorsque j'entends les militants du PS et de l'UMP je me rends compte à quel point les uns et les autres ne sont plus motivés que par la volonté de battre l'autre "camp". Le nez dans le guidon de leurs combats électoraux, ils ont perdu de vue que le seul objectif politique c'est de faire gagner la France.

Les 5 dernières années comme les 20 précédentes ont montré que le soutien populaire d'un seul "camp" ne donne pas une légitimité politique suffisante pour changer la France. Allons nous essayer encore une fois ? Une majorité politique pléthorique telle que celle de l'UMP a été incapable de résoudre les problèmes d'endettement et de chômage. Il faut une vrai majorité populaire dans le pays. Celà ne peut se faire qu'avec un gouvernement d'union nationale.

Celà n'est possible qu'avec la victoire de François Bayrou aux Présidentielles et de nombreux Parlementaires UDF pour mettre fin à cette stupide guerre civile droite-gauche qui paralyse notre pays.

J'ai la détermination de faire en sorte que 2007 soit meilleure en étant candidat aux élections législatives dans la 4ième circonscription de Haute Savoie.

Pour que cette année 2007 soit meilleure, vous trouverez ci-dessous l'édition du mois de Janvier 2007 du journal Portevoix.

Portevoix_janvier_2007.2.pdf

 

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lundi, 01 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Déclaration de candidature à la presse

Vous trouverez ci-dessous un enregistrement de ma déclaration de candidature à la presse de vendredi dernier. C'est une version raccourcie à 15 minutes. Vous trouverez des articles sur ce point presse dans les prochaines éditions du Dauphiné Libéré, du Messager et du Faucigny.

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dimanche, 14 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (3)

7 jours en une heure sur TV8 Mont Blanc

medium_Tv8_Mont_Blanc_001.jpg

 Bonjour,

J'expliquerai les raisons pour lesquelles je me présente aux législatives ainsi que mes premières propositions lors de l'émission "7 jours en une heure" qui sera diffusée sur TV8 Mont Blanc

  • ce samedi 13 janvier à 19H30,
  • ce dimanche 14 janvier à 19H00
  • ainsi que ce lundi 15 janvier à 16H00

TV8 Mont Blanc est diffusée par voix hertzienne en Savoie, Haute-Savoie, à Genève et dans le Pays de Gex,

sur TPS (canal 91),

Noos (canal 86)

Ainsi que sur internet :

 http://tv8montblanc.com

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jeudi, 11 janvier 2007 | Lien permanent

Le devoir de construire des logements

medium_affichage_et_tractage_au_perrier_016.jpgDormez braves gens.. puisque les SDF occupent l'actualité depuis 3 semaines, Chirac a décidé d'instaurer un droit au logement. Il faut vraiment se moquer des Français pour croire à une telle stupidité.

 En premier lieu il est stupide de constater qu'il faut créer une image médiatique avec des tentes pour que la situation catastrophique du logement deviennent une priorité. Quand cessera-t'on de gérer notre pays dans l'urgence médiatique ? L'action politique doit se faire sur le long terme. Est-ce que la crise du logement qui doit être traité sur la durée sera encore à l'ordre du jour des soucis du Gouvernement dans 3 semaines lorsque les rédacteurs en chef se seront emparé d'un autre sujet pour vendre leurs journaux ? Ces méthodes de travail politique sont choquantes.

Mais ce qu'il y a d'encore plus choquant c'est à quel point on prend les Français pour des imbéciles. Personne ne croit un instant que de décréter le droit au logement aura un impact sur la construction de logements. On peut décréter tous les droits qu'on veut, la réalité c'est que nous ne construisons pas assez de logements par rapport à nos besoins. Nos besoins sont en hausse d'une part à cause de la croissance démographique mais aussi en raison de la séparation des familles. Ils sont particulièrement en hausse dans notre région où viennent travailler de nombreux jeunes couples tels Mathieu et Lucie.

Pour construire des logements il faut des terrains constructibles (en hauteur ou en largeur), il faut densifier les zones déjà urbanisées, il faut accepter que se construise des habitations autour de chez soi, il faut réduire les coûts administratifs de la construction, il faut veiller à réduire chacun des coûts qui entre en ligne de compte dans la construction... tout en veillant aussi à préserver les espaces naturels et agricoles. Il faut aussi des investisseurs. Il faut également mieux gérer le parc HLM : comment peut-on tolérer que tant d'habitations à loyer modéré soit occupées par des gens qui ne remplissent plus les conditions nécessaires à l'obtention d'un logement social. Nous ne pourrons avoir un système de protection social efficace que si nous luttons sévèrement contre les abus.

Résoudre la crise du logement est un travail de longue haleine, bien plus sérieux et bien plus long que la signature d'un décret sur le droit au logement. Personne n'est dupe... même les "clients" des médias qui en font leur gros titres.

 A ce sujet je vous recommande la lecture de l'arcticle d'Eric Le Boucher dans le Monde : "le droit au sérieux opposable"

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jeudi, 04 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (3)

Mon projet pour l'Europe

medium_europe_frontieres_douanes_schengen_annemasse_genevois_citoyennete.gifPlus je fais la liste des défis qui se posent à la France plus je suis convaincu que nous avons besoin d'Europe : comment pourrons nous maîtriser les changements climatiques sans une Europe forte qui puisse conduire le monde dans cette voie ? Comment pourrons nous lutter contre les effets pervers de la mondialisation si nous ne présentons pas un front uni ? Comment pourrons nous renforcer nos économies pour créer des emplois si nous le faisons en ordre dispersé ? Comment pourrons nous lutter contre la grande criminalité s'il faut 10 minutes pour transférer des fonds occultes d'un pays à l'autre mais 12 mois pour un juge d'instruction pour suivre ce même trajet ? Comment pourrons nous assurer notre influence dans le monde et notre défense si nous continuons d'avoir 25 armées différentes et 25 réseaux d'ambassades ?

Le comble du ridicule de l'absence d'Europe c'est de voir ces pays qui sont nos voisins et qui se targuent de n'avoir pas d'énergie nucléaire, mais qui ont nos centrales à quelques centaines de kilomètres de leurs frontières et qui nous achètent notre électricité ! Les virus, les grandes épidémies, les catastrophes naturelles, les pollutions, les cours des matières premières, les flux d'immigration, les réseaux mafieux se moquent bien de nos frontières. Nos royaumes du moyen âge ne sont pas l'échelle pertinente pour prendre des décisions publiques au XXIième siècle.

Pourtant l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui n'est pas satisfaisante : elle n'est pas suffisamment proche de la réalité des gens. Je souhaite que nos Députés Européens puissent rendre mieux compte de leur action, que le Parlement Européen fasse mieux connaître ses travaux et son fonctionnement et qu'il prenne en main des questions plus politiques et moins techniques que celles dont il s'occupe aujourd'hui. En revanche on ne peut que souligné qu'ils sont plus assidus que nos Députés nationaux : au Parlement Européen les Députés ne sont indemnisés que s'ils participent aux votes.

Nous avons construit une Europe économique, et nous avons besoin de construire une Europe politique. J'ai la conviction que nous n'y parviendrons pas sans d'abord construire l'Europe des citoyens. L'Europe des citoyens c'est une Europe d'échanges culturels, scolaires et universitaires. Cette Europe des citoyens doit passer par la création de médias Européens. La libre circulation des personnes ne doit plus seulement être un droit mais être favorisée et encouragée.

Ce n'est que lorsque nous aurons construit cette Europe des citoyens que nous pourrons construire l'Europe politique.

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samedi, 25 novembre 2006 | Lien permanent

Le courage de défendre les convictions de 6 820 119 Français

Nombreux sont les militants UDF qui subissent des pressions sur leur emploi. Nombreux sont les sympathisants qui renoncent à adhérer par peur de mesures de rétorsion : tout particulièrement s'ils travaillent dans le secteur public. La Haute-Savoie est moins soumise que d'autres départements à ces pratiques, mais malgré tout, depuis 2 ans, 2 jeunes militants de notre département ont perdu leur emploi dès que leur engagement à l'UDF a été rendu public. Lorsque les parrainages de maires ont été rendus public, rare étaient ceux qui avaient la liberté de revendiquer dans la presse avoir signer pour François Bayrou. Dans les faits a postériori on a constaté qu'il y avait autant de Maires qui avait signé pour Nicolas Sarkozy que pour François Bayrou, mais ces derniers ne se sentaient pas libre de l'exprimer.

La semaine dernière j'ai rencontré une personnalité politique double nationale qui s'est présentée à des élections en Suisse et en France. Elle me décrivait les pressions qu'elle a subit lorsqu'elle a commencé à faire de la politique en France et me décrivait à quel point cela lui semblait surréaliste en venant de Suisse et en arrivant dans un pays qui se prétend être un standard de démocratie. 

A ce sujet, j'ai regardé le détail des résultats des présidentielles par circonscription sur le site du Monde. Ces résultats sont encourageants car ils montrent que l'UDF peu mettre fin au clivage droite gauche dans une centaine de circonscriptions par une première ou seconde place, et en position de se maintenir en triangulaire dans 469 circonscriptions. Cela est d'autant plus encourageant pour nous que les électeurs d'extrême droite et d'extrême gauche se lasseront sans doute du pas de deux entre les extrêmes et le centre entre les deux tours.

Cependant, ce site montre aussi que pour la plupart des Députés actuels, avoir eu le courage de représenter avec sincérité les convictions des 6,8 millions de Français qui ne se reconnaissent pas dans le clivage droite gauche signifie simplement qu'ils renoncent à être réélus : si François Bayrou est premier ou second dans de très nombreuses circonscriptions il ne l'est que rarement dans les circonscriptions actuellement UDF. Ces parlementaires ont en pleine conscience fait le choix d'être battus pour être les porte paroles fidèles de plus de 6,8 millions de Français.  Je rends hommage à leur courage et leur abnégation à représenter les convictions de tant de Français au détriment de leur intérêt personnel.

Bernard Accoyer affirme souvent que ces Députés UDF ont été élus avec des voix de l'UMP - et que donc ils devraient se plier aux points de vue de l'UMP, il oublie de préciser que jusqu'à présent la quasi totalité des Députés UMP n'ont été élus que grâce au soutien des électeurs de l'UDF. En 2002, Bernard Accoyer avait été élu avec 65% des voix au second tour et l'UDF fait habituellement 15% des voix dans sa circonscription (et jusqu'à 24% dimanche dernier). Dans une démocratie il est nécessaire et sain que le point de vue majoritaire ne devienne pas le point de vue unique.

Nous nous battons pour que la pluralité des points de vue soit respectée dans notre démocratie.

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jeudi, 26 avril 2007 | Lien permanent | Commentaires (5)

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