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Des élections genevoises qui concernent aussi le Genevois français

Dans 10 jours auront lieu les élections au Grand Conseil et au Conseil d'Etat Genevois. Notre proximité et notre interdépendance sont telles que ces élections nous concernent également.

Ces institutions détermineront les lois qui accéléreront ou ralentiront la construction de logements à Genève. Celles qui développeront ou retarderont la mobilité transfrontalière. Ces élus décideront de l'abrogation ou du maintien des multiples lois discriminatoires à l'encontre des personnes qui résident dans le Genevois français (hôpital, retraite, chômage...).

Près de 40 000 habitants du Genevois français peuvent voter à ces élections : double nationaux de toujours qui ont des ancêtres suisses ou Genevois installés en France. Leur vote massif avait contribué à réduire la représentation du MCG de deux sièges lors des dernières élections. Cette année, ils peuvent élire 5 candidats résidants dans le Genevois français qui partagent au quotidien leurs préoccupations de logement, de mobilité et de discriminations.

Il suffit que seulement 1000 électeurs ajoutent les 5 noms suivants sur leur bulletin de vote pour que ces derniers puissent participer aux débats du Grand Conseil et rappeler chaque jours aux autres députés que déjà 15% des citoyens Genevois et 30% des contribuables Genevois résident en France !

Il s'agit de

  • Antoni Mayer (PDC)
  • Peter Loosli (Verts)
  • Denis Bücher (Verts)
  • Brigitte Sarrasin Borel (Parti Bourgeois Démocrate)
  • Danièle Bounaix (Ensemble à Gauche)

Je vous encourage vivement à inciter à voter pour ces 5 candidats et à voter pour eux si vous avez le droit de vote dans le canton de Genève.

 

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mercredi, 25 septembre 2013 | Lien permanent

Si je devais voter au Grand Conseil Genevois

A chaque élection cantonale, je suis sollicité par des électeurs binationaux qui me demandent pour qui voter. Mon parcours et mes valeurs me conduiraient à choisir un bulletin PDC. Je suis loin de partager toutes leurs options, mais je me reconnais dans les méthodes et les valeurs du PDC. Dans leur capacité à faire avancer l'intérêt général : le PDC privilégie l'efficacité plutôt que la visibilité médiatique. Leur affiche électorale explique très bien à quel point ils ont l'austérité de ceux qui travaillent plutôt que le bling-bling de ceux qui communiquent.

Pour autant, dans le vote Genevois, le vote nominatif est déterminant. Il a 9 fois plus d'influence pour désigner la composition du Grand Conseil. C'est pourquoi j'ai aussi sélectionné quelques candidats du PS, du PLR et des Verts.

Voilà la liste des candidats pour lesquels je voterai si j'avais le droit de voter :

 

  1. Alexandra Rys (PDC) : pour sa compétence et sa capacité à construire des compromis
  2. Alexandre Chevalier (PDB) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  3. Alexandre de Senarclens (PLR) : parce que ça fait du bien de voir des PLR qui cessent de s’accrocher à un monde révolu !
  4. Anne-Marie Von Arx Vernon (PDC) : pour la capacité à défendre sans relâche des valeurs humanistes en gardant toujours la bonne humeur.
  5. Antoni Mayer (PDC) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien
  6. Antonio Hodgers (Verts) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  7. Béatrice Hirsch (PDC) : pour le travail réalisé à la Présidence du PDC
  8. Brigitte Sarrasin Borel (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !et parce qu’elle vit dans le Grand Genève
  9. Charles Piguet (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  10. Charly Schwartz (Vert’libéraux) : un collègue blogueur !
  11. Claudio Marques (PDC) : parce que le PDC a besoin de sang neuf
  12. Daniel Fischer (PDC) : parce qu’en voisin, il ne peut que partager la préoccupation d’une amélioration des conditions de mobilités sur l’axe St Julien-Genève.
  13. Danièle Bounaix (Ensemble à Gauche) : parce qu’elle réside en France et connait forcément bien les problèmes de mobilité, de logement et de discrimination que vivent les habitants du Genevois français.
  14. Denis Bücher (Verts) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien.
  15. Didier Bonny (Parti Pirate) : parce qu’il vit ses valeurs humanistes jusqu’à en payer le prix.
  16. Dinh Manh Uong (PDC) : pour le bilan courageux et responsable en matière de construction de logements à Confignon.
  17. Emilie Flamand-Lew (Verts) : Parce qu’elle défend une vision constructive de l’écologie, et qu’elle a un super sens de l’humour et de la dérision !
  18. Fabienne Aubry-Conne (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  19. François Duc (MCG) : pour le plaisir de voir un frontalier siéger dans la députation du MCG.
  20. François Lance (PDC) : pour son expérience de conseiller administratif à Lancy.
  21. François Lefort (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  22. Frédéric Hohl (PLR) : parce qu’il est radical !
  23. Gabriel Barrillier (PLR) : parce qu’il prend la mesure des enjeux du Grand Genève
  24. Geneviève Arnold (PDC) : pour les réalisations courageuses en matière de construction de logement à Plan les Ouates.
  25. Guy Mettan (PDC) : pour ses positions novatrices et courageuses sur la région
  26. Guy Zwahlen (PLR) : parce qu’il est constructif et humaniste.
  27. Jacqueline Roiz (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  28. Laurent Seydoux (Vert’Libéraux) : pour avoir défendu avec autant de courage et de responsabilité le quartier des Cherpines.
  29. Luc Gioria (PDC) : parce que l’équipe PDC de Bernex est excellente, travailleuse et courageuse sur la question du logement.
  30. Marko Bandler (PS) : parce qu’avec son boulot, il voit l’envers du décor de la Genève internationale !
  31. Martine Roset (PDC) : pour sa vision constructive et responsable d’une région au-delà des frontières
  32. Matthias Buschbeck (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  33. Michel Ducret (PLR) : parce qu'un jour il m'a dit "vous avez raison, il faut leur dire que nous vivons dans une agglomération" !
  34. Michèle Kunzler (Verts) : parce que je mesure et constate son engagement au service de la mobilité
  35. Miguel Limpo (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  36. Murat Julian Alder (PLR) : parce qu’il a contribué à élaborer des consensus qui ont permis le changement de constitution.
  37. Pablo Garcia (PS) : parce que résident à Perly, il peut comprendre les problèmes de mobilité sur l’axe St Julien-Genève
  38. Patrick Malek-Asghar (PLR) : pour qu’il y ait plus de radicaux dans la députation PLR et pour le bilan en matière de logement à Versoix.
  39. Peter Loosli (Verts) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien
  40. Pierre Conne (PLR) : parce qu’il comprend l'enjeu travaille à la résolution de l’accès au soin pour tous au-delà de la frontière
  41. Pierre Ronget (PLR) : parce qu’il est humaniste… et que chez les Libéraux ça ferait du bien de voir plus d’humanistes, et un peu moins de lobbyistes !
  42. Renaud Gautier (PLR) : pour sa capacité à créer des ponts au-delà des partis… en espérant qu’il arrive à créer des ponts au-delà des frontières.
  43. Romain de St Marie (PS) : parce qu’il comprend les problèmes de l’agglomération pour y avoir grandit et qu’il y a besoin d’une nouvelle génération de socialistes.
  44. Sandrine Salerno (PS) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  45. Sébastien Kaech (PDC) : pour apporter du sang neuf et de la compétence au PDC
  46. Serge Dal Busco (PDC) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat, car son bilan, son parcours et ses compétences montrent qu’il a l’envergure d’un homme d’état.
  47. Sophie Forster Carbonnier (Verts) : pour le travail réalisé pour que Genève ait un budget en 2013 !
  48. Thierry Apotheloz (PS) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  49. Thomas Puttalaz (PDC) : parce qu’il défend l’idée d’un statut de quasi résident pour les Genevois installés en France.
  50. Xavier Magnin (PDC) : parce que l’équipe PDC de Plan les Ouates a contribué à la construction de logement et pour améliorer la mobilité sur l’axe St Julien-Genève.

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jeudi, 26 septembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Modèle de croissance genevois : la voie du centre

Entre les ayatollah de l'hypercroissance exogène qui voudraient volontiers remplacer 100 000 genevois de la classe moyenne par 100 000 expatriés de plus et les khmer verts de la décroissance qui voudraient ajouter du chômage de masse à la pénurie de logement il y a un boulevard pour un projet raisonnable.

Les ayatollah de l'hypercroissance sont aussi irresponsables que les khmer verts : les uns sont obnubilés par les chiffres de PNB du canton de Genève et ignorent que ce PNB du canton de Genève est de moins en moins un PNB genevois. Ces ayatollah de l'hypercroissance exogène croient que les Genevois sont nombreux à profiter autant qu'eux de ce modèle de croissance : mais les Genevois ne sont pas tous propriétaires fonciers, avocats d'affaires ou promoteurs immobiliers. Tôt ou tard ces ayatollah de l'hypercroissance exogène seront confrontés à la réalité de la démocratie : le canton devra tôt ou tard se placer au service des habitants plutôt que des contribuables fortunés. Un canton c'est une communauté humaine et pas une entreprise qui publie des bénéfices trimestriels !

Les khmer verts de la décroissance sont tout aussi irresponsable. La décroissance on sait ce que c'est : le chômage de masse, l'accroissement des inégalités, des tensions sociales... parfois la décroissance dégénère en guerre, en populisme, en fanatisme.

Ces deux bandes d'extrêmistes sont tellement éloignés qu'entre les deux il y a la place pour des milliers d'autres politiques économiques. Des politiques qui reviennent à l'essence de ce que doit être une politique économique : permettre à tous les habitants de subvenir à leur besoin et de se développer personnellement. Une politique économique dont le premier enjeu est de créer des emplois pour les chômeurs : échec majeur de la politique économique actuel qui importe des emplois qui ne correspondent pas aux qualifications des chômeurs.

Les pistes sont nombreuses. La première, la plus évidente à mon avis en tant que voisin et ami de la Suisse, c'est que les entreprises locales qui développent des richesses réellement locale puissent toujours bénéficier du statut fiscal le plus favorable. On s'étonne de constater que les entreprises étrangères qui génèrent tant de coûts publics par leur arrivée paient trois à quatre fois moins d'impôts que les entreprises locales. Prévoir que les entreprises suisses bénéficient toujours du statut le plus favorable permettrait d'aider les entreprises locales à se développer. Favoriserait l'entrepreneuriat. Une proposition qui pourrait recueillir le soutien de la gauche, du centre et même d'une partie de l'extrême droite nationaliste suisse. Il serait aussi absurde de chasser les entreprises implantées qu'il est absurde de continuer à en faire venir d'autre dans l'état de surchauffe actuelle.

La croissance économique doit se fonder sur la création de valeur. La valeur se crée au travers de la formation, de la recherche et de l'innovation. Genève a tous les atouts pour réussir. L'histoire de l'horlogerie et de la banque privée montre que Genève est en capacité de développer ses propres savoir faire... sans devoir faire appel au dumping fiscal pour attirer des entreprises étrangères au détriment des entreprises locales. Son aéroport, son cadre de vie, sa situation géographique, son multiculturalisme sont autant d'atouts qui peuvent permettre à Genève de conduire une politique de développement économique endogène. Aider les entreprises locales à se développer c'est générer une croissance économique tout aussi forte.. mais qui générera une croissance démographique acceptable et gérable contrairement aux politiques économiques actuelles.

.. je réponds par avance à tous les mauvais coucheurs qui commenteront "de quoi vous mélez vous ?". Tout simplement de la survie des infirmières, des pompiers, des enseignants, des gendarmes et policiers du genevois français. Des caissières et des maçons. Car Genève est incapable d'assumer la croissance urbaine issue de sa politique économique. Le débat sur le plan directeur cantonal le montre : seulement 50 000 logements de prévus et cela a déjà du mal à passer alors qu'il en faudrait 75 000 d'ici à 2030 pour que Genève assume seulement la moitié de la croissance comme elle s'y est formellement engagée en 2007. Tant que la politique économique ne sera pas revue, les Genevois se méfieront des projets de développement urbains qu'ils considéreront à juste titre comme une fuite en avant dans un modèle de croissance qui n'est pas à leur service : la cupidité des très rares enfants gâtés de la croissance a-t'elle une limite ? D'ici là, c'est le district de Nyon et le Genevois français qui paient le prix des incohérences genevoises : nos maisons de retraites fermes faute de personnel qui puisse se loger. Nos enseignants vivent à 30km de leur établissement. Nos entreprises ferment faute de pouvoir loger leurs collaborateurs.

Entre les ayatollah de l'hypercroissance exogène le nez dans le guidon de l'illusion des excédants budgétaires cantonaux et les irrespondables khmers verts apôtres de la décroissance et de son chômage de masse, il y a amplement la place pour définir une nouvelle politique économique au service d'une prospérité réelle des habitants et pas seulement une prospérité comptable bien illusoire.

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jeudi, 28 juillet 2011 | Lien permanent

Le modèle de croissance genevois en question

Les milieux économiques genevois ont ressorti les armes lourdes pour réagir aux propos tenus par Sandrine Salerno dans le journal municipal de la ville de Genève contre le modèle économique genevois. Ils peuvent sortir l'arme nucléaire le mouvement est lancé : un développement économique n'est tenable à long terme que s'il se place aux services des habitants. Les chiffres confirment désormais l'expérience des Genevois : plus l'économie genevoise se développe à coup de dumping fiscal plus le pouvoir d'achat des Genevois se dégrade. Le revenu disponible par habitant est le plus faible de Suisse Romande dans un canton qui était jusque là en plus forte croissance. Le combat des milieux économique est perdu d'avance. Tôt ou tard le peuple souverain remettra la politique économique à son service. Le lobbying de quelques profiteurs restera sans effet.

Les impôts payés par ces entreprises devraient suffire à justifier ce système. Ils ignorent sans doute que ces impôts ne sont pas à la hauteur des charges publiques induite par ce développement absurde. Le déficit budgétaire cantonal annoncé pour 2012 n'est qu'un premier signe. Nous ne sommes qu'au tout début des déficits de transport et des investissements en infrastructure rendus nécessaires par la folie des grandeurs d'une agglomération moyenne qui se révait capitale internationale contre la volonté de ses habitants.

Si la Fédération des Entreprises Romandes voulait être à la hauteur de la mission que lui ont confié les entreprises ROMANDES elle serait au contraire à la pointe du débat de l'autre croissance. Cette croissance qui permettra aux entrepreneurs romands de créer de la valeur locale. Ce modèle qui ne pénalise pas les entrepreneurs locaux avec des taux de fiscalité deux fois plus élevés que les entreprises internationales. C'est trop en demander à la FER qui ne représente plus les entreprises romandes car à vrai dire on peut se demander s'il reste des entreprises romandes !?! A part les cliniques privées pour expatriés et les entreprises de la construction qui bénéficie de la bulle immobilière. D'ici quelques mois notre région constatera à quel point nous avons eu tort de mettre tous nos oeufs économiques dans le panier des multinationales qui partiront au premier coup de froid venu qu'il soit monétaire, fiscal ou politique.

Ce qui me frappe c'est la violence avec laquelle les milieux économiques répondent à l'interview de Sandrine Salerno comparé au silence qu'elles opposent à la décision SCANDALEUSE de Thônex d'émettre un nouveau recours contre les communaux d'Ambilly après 40 ans d'attermoiements. Ces milieux libéraux ne trouvent rien à redire aux oppositions des communes libérales aux projets de construction de logements. Ils ont tort, car ce sont ces oppositions aux logements qui accélèrent la révolte des Genevois contre le modèle de croissance. Si Genève veut attirer 15000 habitants il faut qu'elle en assume les conséquences urbaines et qu'elle en loge au moins la moitié c'est à dire 3500 logements par an ! Nous en sommes encore loin.. le plan directeur cantonal 2030 est une blague avec ses 50 000 logements dont 35 000 qui avaient déjà été promis pour 2015 !!!

Lorsqu'ils iront convaincre les communes libérales de construire des logements, les milieux économiques constateront que les communes genevoises ne seront prêtes à construrie que lorsque les milieux économiques mettront une limite à leur cupidité. Les communes ont besoin d'avoir la certitude que les milliers de logements qu'elles doivent construire le seront pour leurs habitants et pas pour des milliers d'expats supplémentaires dans une fuite en avant sans fin.

IL n'y a qu'une seule solution : construire BEAUCOUP plus, y compris en ville de Genève, contrairement aux positions défendues par Sandrine Salerno, et faire venir BEAUCOUP moins de monde par une nouvelle politique économique, contrairement aux positions défendues par les milieux économiques genevois.

Faute d'un changement rapide, il est probable que l'oligarchie genevoise connaitra le même sort que celui qui s'annonce pour l'oligarchie Singapourienne qui a eu les mêmes folies de grandeur : l'échec électoral !

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mardi, 04 octobre 2011 | Lien permanent

Le métro câble, rapide et pas cher pour le Genevois

CIMG2129.JPGMardi soir était organisée une conférence sur le transport par câble en milieu urbain. Une idée qui peut sembler louphoque pour nous qui sommes habitués à ne voir le cable que dans les stations de ski. Pour avoir emprunté celui de Medellin et vu celui de Lisbonne, j'ai voulu en savoir plus.

Selon ses promoteurs le transport par câble en milieu urbain offre de nombreux avantages par rapport à tous les autres modes de transports. Pour se limiter à la comparaison avec le tram, en voilà quelques uns :

- Environ 72% de moins d'énergie consommée par passager transporté -absence de frottement et matériel plus léger,

- Entre 4 à 7 fois moins cher que le tram en investissement par kilomètre parcouru - les pilônes coûtent moins cher que les routes à refaires et les lignes à installer.

- Environ 3 fois moins cher que le tram en coût de fonctionnement

- Entre 1,5 et 2 fois plus rapide que le tram

- Une capacité de transport qui peut aller jusqu'à 5000 passagers à l'heure supérieure, au tram.

Enfin, deux arguments complémentaires, l'impact des travaux d'installation sur la circulation existante est très faible et très courte et le flux de cabine est naturel et continue à l'opposé des horaires fixes et contraignant des trams.

Si le transport par câble s'est imposé en montagne c'est qu'il permet de passer des obstacles naturels avec peu de travaux de génie civil. Un avantage aussi intéressant en milieu urbain dont les obstacles ne sont pas naturels mais au moins aussi nombreux qu'à la montagne.  Le transport par câble à un autre intérêt, le coût de construction est surtout proportionnel au nombre de stations mais assez peu à la distance parcourue. Cela en fait une option à considérer pour notre agglomération qui a la caractéristique unique au monde d'avoir disposé sa campagne entre son centre ville et sa périphérie. Cette particularité bucolique de notre agglomération rend la construction de réseaux de transport en communs transfrontalier exhorbitants en raison des kilomètres à parcourir dans des espaces faiblement habités (route de Chêne, Perly par exemple). Cela rend aussi les transports en commun peu attractif car le temps de transport dépasse les limites acceptables par les usagers. Même en tram, il faudra encore 35 minutes pour aller de Saint Julien à Lancy Pont Rouge par exemple.

Selon ses promoteurs un transport par câble à 4 mètres au dessus de la route entre Saint Julien et Bachet de Pesay coûterait environ 24 millions de francs suisse. Un montant faible en comparaison des 140 millions de francs suisses du tram Cornavin-Meyrin-Cern. La vitesse du du câble pourrait permettre d'effectuer ce déplacement en 18 minutes seulement rendant ce mode de transport particulièrement attractif.

Les transports en commun dans le Genevois franco suisse doivent parcourir des distances élevées dans des zones peu denses. Cela renchérit les coûts et limite l'attractivité des transports classiques. Ce sont les raisons principales qui ont empêché le développement d'un réseau de transport en commun efficace. Le transport par câble en milieu urbain peut être une alternative intéressante. La loi sur le Grenelle de l'environnement contraint les collectivités locales à apporter la preuve que le mode de transport utilisé est le plus attractif pour la collectivité. Le projet du tram de Saint Julien doit donc apporter la preuve que le tram est plus attractif que le transport par câble pour obtenir des financements d'Etat.

Il se développe dans de nombreuses villes : Medellin, Lisbonne, Alger, Bolsano, Rio, Madère, Coblence, Barcelone, Hong Kong, Constantine. vous trouverez plus d'informations sur le sujet en ligne :

http://www.sur-la-toile.com/article-5408-Le-telepherique,...

http://www.ddmagazine.com/831-Le-Le-telepherique-et-la-vi...

http://telepherix.free.fr/

 

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vendredi, 09 avril 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Des Genevois fiers de leurs banques

Il y a un décalage profond entre les points de vue favorables au secret bancaire défendus par certains partis politiques et certains medias genevois et le point de vue des habitants. Les Genevois français et suisses, aimeraient pouvoir être fiers de leurs banques.

 

Il est vrai que tant qu’il n’y aura pas de loi sur le financement des partis politiques, on pourra toujours se poser légitimement la question de savoir si les libéraux et les nationalistes défendent l’intérêt général, ou simplement l’intérêt de leurs bailleurs de fonds.

 

Le point de vue des Genevois français et suisses que je rencontre est tout autre. Nous sommes fiers de nos Banques genevoises lorsque celles-ci mettent en avant leur savoir faire, leur histoire, leur stabilité, leurs systèmes d’informations. Nous sommes fiers de savoir que ce sont des Banquiers Genevois qui développent des services nouveaux de gestion de fortune. Lorsque nous revenons de vacances lointaines, nous sommes fiers de voir à l’aéroport toutes ces affiches qui rappellent le savoir faire d’orfèvre des Banquiers Genevois. Réputation que les Genevois français et suisses ont contribué à façonner.

 

En revanche, nous avons honte lorsque nous voyons ces mêmes banquiers prétendre que l’évasion fiscale est la seule valeur ajoutée qu’ils apportent à leurs clients. Nous avons honte de voir que sous des prétextes fallacieux de respect de la vie privée, ils se font les complices d’une évasion fiscale inéquitable dont les pays pauvres autant que les pays développés sont les premières victimes. Nous avons honte de voir que pour défendre leurs intérêts catégoriels, ils sont prêts à nuire aux relations amicales avec les démocraties voisines, prêts à sacrifier tout le reste de l’économie genevoise. Nous avons honte de banquiers dont la créativité s’exerce à contourner les lois et les accords internationaux –notamment via les trusts- plutôt que des services qui permettent une gestion plus adaptée. Nous avons honte de constater que ces nouveaux outils d’évasion peuvent facilement aussi devenir des outils de blanchiments d’argent sale. Nous avons honte de constater que nos banquiers se sont trop préoccupés de défendre la complicité d’évasion fiscale plutôt que de vérifier la réalité des retours sur investissement des fonds Madoff qu’ils ont vendu. Nous avons honte de constater que 20 ans après les premières alertes, nos banquiers prétendent n’être toujours pas préparés à la levée du secret bancaire.

Genève est la ville des droits de l'homme, la ville de la Croix Rouge, des accords de paix et de la concertation internationale. L'esprit de Genève s'accomode mal de la complicité d'évasion fiscale. Les Genevois aimeraient que leurs banques soient elles aussi respectables. La levée du secret bancaire lorqu'elle sera réelle, nous permettra à nouveau d'être fiers de nos Banques.

 

 

 

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mardi, 17 mars 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Compte rendu du Conseil Communautaire du Genevois

Hier soir avait lieu le Conseil Communautaire du Genevois.

Deux délibérations importantes à l'ordre du jour.  Le budget pour l'année 2009 avec les taux d'impôts et le mode de gestion de l'assainissement.

L'exécutif proposait une hausse des impôts de 5% (+2,5% d'augmentation des bases = +7,5% d'impôts pour les habitants). Cette augmentation est une conséquence de l'absence de choix au niveau de la communauté. De nombreux projets sont mis en oeuvre commission par commission. La culture du consensus intercommunal a jusqu'à présent limité la capacité de la communauté à faire des choix de priorité politique pour le mandat. Le transport à la demande par exemple -qui explique une bonne partie de l'augmentation d'impôts- a été voté sans que les délégués n'aient de vision claire de son financement. Le bureau des Maires semble en avoir pris conscience et débat désormais des priorités.

Par ailleurs, lors du débat budgétaire, nous avions été nombreux à nous exprimer contre cette augmentation. M. Christian Etchart, Maire de Beaumont et vice président en charge des finances de la communauté a travaillé avec la commission pour identifier 262 000 euros d'économie. Des efforts qui vont dans la bonne direction. Je me suis abstenu.

Voilà qui tranche avec l'attitude de la municipalité de Saint Julien qui lors du débat d'orientation budgétaire n'a pas informé les Conseillers Municipaux de l'intention d'augmenter les impôts -le Maire avait pourtant déjà dû remettre en janvier l'édito du bulletin municipal de mars qui annoncait cette augmentation-. Et aucune des propositions d'économie que nous avons faites n'a été retenue - cela aurait pourtant permis de réduire l'augmentation d'impôts.

Une petite remarque au passage. Les impôts locaux sont calculés par rapport à des bases qui datent d'il y a 30 ans. Ces bases classifient les habitations en fonction de leur niveau de confort. Elles sont complètement périmées. Elles doivent être revues comme le propose la commission Balladur. L'une des conséquences de ces bases est que les habitants de Saint Julien paient 10% de plus de taxe d'habitation par habitant à la communauté de communes que les autres habitants du canton.

Les impôts augmenteront donc plus à Saint Julien qu'à la Communauté de Communes. Cela va se traduire par une baisse des subventions de l'Etat pour le Genevois. En effet, l'Etat prend en compte un coeffficient d'intégration fiscale. En clair, plus les ressources publiques sont intercommunales, plus l'Etat subventionne. Plus elles sont au niveau de la commune moins l'Etat subventionne. En augmentant les impôts plus fortement à Saint Julien qu'à la communauté de commune, on réduit le coefficient d'intégration fiscale et donc on réduit les subventions publiques de l'Etat ! Une partie de l'augmentation d'impôts de Saint Julien servira donc à compenser cette baisse des subventions de l'Etat.

Deuxième sujet important à l'ordre du jour, le mode de gestion de l'assainissement : régie publique ou en gestion privée. Le débat a été constructif. Depuis quelques mois, le Conseil Communautaire est le lieu de débats constructifs et ouverts, il est de moins en moins une chambre d'enregistrement. Il y a eu des arguments en faveur de la régie : "les exemples nombreux montrent que c'est moins cher" (Jean Pierre Buet - Maire de Viry), "le contrat actuel avec Veolia n'a pas du tout donné satisfaction" (Bernard Gaud, Maire de Chevrier) ", "on a su traiter efficacement les déchets on saura traiter efficacement l'assainissement" (Christian Burnier, Maire de Savigny) ou encore le Maire de Saint Julien qui a défendu le principe du service public. Il y a eu aussi des arguments contre "saura t on faire ?", "le recrutements d'agents est sous estimé dans le projet", "le public est plus efficace lorsqu'il contrôle efficacement le privé, on n'a pas su contrôler, comment peut on le faire nous même" (François Cena). Ce dernier argument est pertinent, mais il me semble que le public ne pourra jamais contrôler aussi efficacement le service que le management de l'entreprise. La contrainte de l'augmentation constante des marges au détriment de la qualité du service risque d'être plus forte que la capacité du client public à faire valoir ses droits. J'ai voté pour la régie.

L'une des preuves de l'ouverture du débat c'est que François Cena, adjoint au Maire de Saint Julien a voté contre, le Maire de Saint Julien pour. J'ai voté pour alors que Pierre Brunet lui a jugé qu'il fallait voté contre. Chacun a voté en conscience. La collectivité y gagnerait si cela arrivait plus souvent.

Je n'ai compté que 7 délégués de Saint Julien sur 11 - dont les deux délégués de la minorité ! Il n'y en avait aucun à la commission économie qui précédait. Saint Julien a briller par son absentéisme hier soir.

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mardi, 31 mars 2009 | Lien permanent

Ingérence dans les affaires du Genevois franco suisse !

Depuis 30 ans, les élus du Genevois franco suisse, se cachent derrière ce curieux concept de non ingérence pour ne pas intervenir dans le débat politique du Genevois franco suisse. Le résultat se traduit par des incohérences entre ce qui est décide de part et d’autre de la frontière et conduit à détériorer notre qualité de vie à tous. Les habitants du Genevois franco suisse ignorent cette frontière plusieurs fois par jour... mais politiquement elle reste aussi infranchissable qu’un mur de Berlin.

Je pense au contraire que le débat public doit être transfrontalier. Que tant que les habitants du Genevois français travailleront majoritairement à Genève, les élus du canton de Genève seront fondés à intervenir dans notre débat politique. A l’opposé, tant que le canton de Genève nous contraint à loger ses enfants, nous devons intervenir dans le débat politique Genevois.

Les Genevois votent en ce moment pour renouveler l’exécutif cantonal ce dimanche 15 novembre.

Je souhaite une majorité Radical + PDC + Verts avec François Longchamp + Pierre- François Unger + Michèle Kunzler + David Hiller. Une coalition électorale qui n’est sur aucun bulletin de vote mais qui de fait est décisive dans la constitution de majorité au Conseil d’Etat. Une coalition électorale qui prend en compte la réalité que le Genevois franco suisse est désormais une agglomération binationale.

Il est nécessaire de faire échec au tribun inconsistant Eric Stauffer, plus rapide à inventer des chiffres qu’à proposer des solutions. Son échec doit être aussi cinglant que ses incohérences. Il a le mérite de poser parfois des questions pertinentes sur l’évolution de notre agglomération du Genevois franco suisse. Sa présence au Parlement cantonale sera utile tant que les partis de gouvernement n’apporteront pas de réponses crédibles à ces questions : incohérences entre la politique économique (+ de 4000 nouveaux cadres par an) et la politique du logement (seulement 2000 nouveaux logements par an), incohérences entre la volonté affichée de construire des logements et les arrières pensées conservatrices, politique au service des multinationales plutôt qu’au service des habitants, trafic de transit croissant des Genevois exilés dans les communes périphériques. Mais ses raccourcis, ses incohérences, ses mensonges, ses provocations, son parcours personnel maillé d’échecs prouvent qu’il n’est pas à la hauteur des questions qu’il pose. Il peut être temporairement utile au Parlement cantonal, il serait dangereux pour tous à l’exécutif.

Pour faire échec à Stauffer, j’espère que de nombreux Genevois voteront pour 7 candidats choisis entre l’Entente et l’Alliance. Il reste donc à en choisir 3 parmi les 4 restants : Mark Muller et Isabel Rochat côté Libéral, Véronique Pürro et Charles Beer côté socialiste. Les sortants n’ont pas un bilan extraordinaire, mais pas catastrophique non plus. L’avantage de l’expérience devrait leur permettre de faire mieux lors du prochain mandat. Il faut donc choisir encore une candidate entre Isabel Rochat et Veronique Pürro. Je choisirai Véronique Pürro qui a été plus convaincante en fin de campagne notamment sur les questions sociales qu’elle maitrise mieux que les sujets précédents sur lesquels elle était intervenue.

Au delà des poncifs Libéraux je n’ai pas entendu d’idée personnelle claire sur l’avenir du canton de la part d’Isabel Rochat. Mais surtout, elle a freiné la construction de logements aux communaux d’Ambilly au détriment des jeunes Genevois. Cela a conduit à l’exil de 4000 Genevois par an loin des réseaux de transport en commun. Cela a augmenté les prix de l’immobilier, les engorgements de transport et réduit la qualité de vie de tout le monde. Les personnalités politiques qui ralentissent des constructions de logements comme Isabel Rochat, doivent être sanctionnées dans les urnes. Les incohérences des Libéraux sur le CEVA, sur le projet d’agglo ou au sujet des dérives de l’UDC est aussi une nouvelle source de méfiance envers un parti Libéral incohérent.

Parce que l’élection de ce dimanche au Conseil d’Etat aura des conséquences aussi sur le Genevois français, je souhaite donc l’élection au Conseil d’Etat d’une majorité qui favorise la qualité de vie dans tous le Genevois franco suisse :
François Longchamp,
Pierre-François Unger,
Michèle Kunzler,
David Hiller,
Charles Beer,
Véronique Pürro,
Mark Muller.

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lundi, 09 novembre 2009 | Lien permanent

La transparence publique à St Julien en Genevois

Depuis le début du mandat, nous publions les projets de délibération avant leur adoption par le conseil municipal. Cela nous a semblé une évidence d'informer les habitants avant que les décisions ne soient prises plutôt qu'après. Cela permet de consulter et de recueillir des informations complémentaires avant les votes. A plusieurs reprises des habitants m'ont posé des questions ou m'ont fait par de leur point de vue sur les sujets à l'ordre du jour.

La mobilisation des habitants contre l'augmentation d'impôt proposée en avril dernier à même permis d'éviter une erreur pour la commune.

Lorsque j'ai commencé à publier les ordres du jour, le Maire a fait ajouter sur les convocations une mention rappelant que les ordres du jours ne sont pas des documents publics... estimant à tort que cela allait me dissuader d'informer les habitants. Effectivement, les ordres du jours ne sont pas publics dans le sens où il n'y a pas un droit d'accès des citoyens à ces documents : seuls les élus peuvent les diffuser avant leur adoption. Nous l'avons fait car la transparence est pour nous une question de bon sens. Depuis, constatant qu'elle n'avait aucun moyen de nous empêcher de les publier, la municipalité s'y est résolue : elle a finit par publier elle même les ordres du jour sur le site de la mairie.

Pourtant le combat de la transparence doit se poursuivre. Nous le poursuivons à l'occasion des élections municipales. J'ai demandé la communication de toutes les études qui ont été réalisées depuis 18 mois. Il m'a été répondu que le droit d'accès aux documents administratifs se limitaient aux seuls documents aboutit faisant l'objet d'une délibération par le conseil municipal. Les élus de la majorité disposent donc de documents et d'informations qui ont été payés avec les finances publiques et dont ils privent les habitants et leurs élus minoritaires.

Il n'y a rien d'illégal à cela. Mais qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que vous et vos élus municipaux devraient pouvoir avoir accès à tous les documents et toutes les études qui ont été financées avec votre argent ? Ou pensez-vous, comme l'actuelle équipe municipale, que les études et documents communaux payées avec l'argent publique ne doivent être à la disposition que des élus de la majorité municipale ?

Nous défendons au contraire l'idée de la transparence. Aussi dérangeante soit elle pour les équipes en place, cette transparence est source d'efficacité car elle permet d'impliquer toutes les bonnes volontés de la commune.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?Pensez- vous comme nous, que l'information sur les enjeux publics, financées sur fonds publics doit être rendue publique afin d'améliorer la pertinence des décisions ? Ou pensez-vous, comme la municipalité actuelle, que l'information publique doit être mis à la seule disposition des membres de l'exécutif municipal et cachée aux élus minoritaires et aux citoyens ?

Fidèle à notre pratique de ces dernières années, vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 1.pdf

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 2.pdf

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dimanche, 19 janvier 2014 | Lien permanent

St-Julien-en-Genevois : décidez aussi !

Toutes les familles de St Julien-en-Genevois ont bien reçu leur avis d'imposition pour les taxes locales. Toutes ont aussi reçu un petit formulaire leur demander de signaler s'ils sont frontaliers. Lorsqu'il s'agit de collecter des recettes la commune s'organise et facilite vos démarches.

En revanche, lorsqu'il s'agit d'avoir votre avis, la municipalité ne vous facilite pas les démarches d'inscription sur les listes électorales : une petite brève dans le bulletin municipal, mais pas de formulaire à disposition, des indications sur les panneaux lumineux pour ceux qui lisent rapidement ! Ce n'est pas une priorité de la majorité.

Lors de la réunion électorale organisée par la majorité auprès des nouveaux habitants, il leur a été demandé de signaler s'ils étaient frontaliers, mais pas de s'inscrire sur les listes électorales !

Nous voulons au contraire que St Julien soit une ville vivante, dans laquelle tous les habitants peuvent s'impliquer et participer aux décisions publiques. La première étape consiste à faire en sorte que les habitants soient inscrits sur les listes électorales et leur adresse à jour. Nous sommes loin du compte.

D'après nos relevés, dans la plupart des résidences de la commune plus de la moitié des habitants ne sont pas à jour sur les listes électorales. Dans le quartier de Paisy, chemin de certoux, près des trois quart des habitants ne sont pas inscrits sur les listes électorales à leur adresse actuelle.

Les Européens ignorent qu'ils ont aussi le droit de voter. A ce jour seul une cinquantaine d'entre eux sont inscrits alors que plusieurs centaines auraient le droit de l'être.

Il faut être inscrit pour pouvoir voter.

Il faut être inscrit à la bonne adresse pour recevoir sa carte d'électeur, les professions de foi et les bulletins de vote... et pour ne pas être rayé des listes électorales par la commission électorale.

C'est la raison pour  laquelle dans les prochains jours nous lancerons une grande campagne d'inscription sur les listes électorales. Nous distribuerons à tous les habitants des formulaires d'inscription. Nous vous proposons de vérifier pour vous si votre inscription est à jour : envoyez-nous vos noms et prénoms par mail à liste@portevoix.fr et nous vous adresserons une information personnelle sur le sujet.

 

Comment s'inscrire ou se mettre à jour :

  1. un justificatif de domicile de moins de 3 mois,
  2. une photocopie d'une pièce d'identité en cours de validité
  3. le formulaire d'inscription pour les citoyens français ou pour les européens

A adresser sur place en Mairie, par courrier, par internet ou par mail.

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lundi, 14 octobre 2013 | Lien permanent

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