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3ème année de baisse consécutive du trafic routier avenue de Genève

Les statistiques sur le trafic routier en Haute-Savoie ont été publiées par la DDT. Ils sont encourageants pour St Julien. Pour la troisième année consécutive le trafic routier baisse sur l'avenue de Genève, malgré l'augmentation de la population. Non seulement la baisse continue mais elle s'accélère : -0,4% en 2015, -0,6% en 2016 et -1,6% en 2017. Vous trouverez ci-dessous un graphique qui l'illustre.

trafic voiture route de Genève à St Julien en Genevois

Pour rappel, plusieurs mesures ont été mises en œuvre depuis 2014 par la Communauté de Communes et par la Commune (sous la responsabilité de Matthias Fournier, adjoint à la mobilité) :

  • Le stationnement payant sur le parking de Perly qui a incité une centaine de véhicules par jour à stationner en amont de la ville à la Gare plutôt qu'en aval
  • L'installation d'abribus pour améliorer le confort des usagers des transports en commun (un abribus devant la Sous-Préfecture doit être remplacé prochainement).
  • Le développement des stations vélo en particulier à Perly
  • Le doublement des cadences de bus de la D
  • La mise en service de voies bus qui améliorent la fiabilité et la vitesse des déplacements en transports en commun
  • L'ouverture des transports publics aux scolaires en dehors des horaires ce qui réduit les déplacements des parents en voitures individuelles
  • Le développement d'outil favorisant le covoiturage
  • La mise en service d'itinéraires cyclables
  • La mise en service de l'autopartage qui facilite la vie des usagers des transports.

Au total, chaque jour ce sont 607 véhicules en moins sur l'avenue de Genève par rapport à 2014. 607 véhicules mis bout à bout ce sont 1,8km de voitures en moins !?! C'est aussi moins de bruit et moins de pollution.

Mais ce sera un travail de longue haleine. Rien n'est gagné d'avance et ces efforts devront être poursuivis. Mais ces statistiques montrent que si on s'engage résolument dans le développement des alternatives de transport, on peut réussir à réduire les engorgements, les bouchons, la pollution et le bruit lié au trafic individuel.

 

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jeudi, 06 septembre 2018 | Lien permanent | Commentaires (2)

Stationnement à Saint-Julien-en-Genevois : pour que chacun trouve sa place

Il y a un peu plus d'un an a été instauré une nouvelle tarification du stationnement au P+R de Perly. Cette tarification a permis de responsabiliser les automobilistes sur l'utilisation de la voiture individuelle en les incitant à assumer une partie des charges d'entretien et de déneigement de la voirie. La tarification y est tout à fait modérée comparé à ce qui est pratiqué dans les villes voisines.

Ce changement a eu plusieurs avantages :

  1. Il est plus juste de faire supporter la charge de la voirie aux automobilistes qui l'utilisent plutôt qu'aux contribuables,
  2. Cette tarification a incité des automobilistes à étudier et parfois utiliser des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle : vélo, marche, transports en commun, deux roues, ou covoiturage.
  3. Elle a incité plus d'usagers à stationner plus en amont (gare, marché, Vitam, Collonges) et donc à désengorger la traversée de Saint Julien qui est saturée.
  4. Elle a réparti les arrivées sur le parking de Perly sur une plage horaire plus étendue ce qui réduit la saturation du trafic à Saint-Julien à l'heure de pointe.

C'est globalement un succès puisque le parking est utilisé aux deux tiers.

Il y a eu cependant un effet néfaste : le report du stationnement sur les zones blanches et en particulier sur les zones blanches de la place du marché proche du centre ville. Cela a eu pour effet d'engorger les places de stationnement disponibles pour les actifs de la ville. Par ricochet, on a vu se développer ces derniers mois un détournement de la zone bleue utilisée par les actifs qui en infraction avec la loi, tournaient leurs disques bleus.

Pour résoudre ces problèmes nous avons décidé de clarifier les fonctions des différents stationnement :

  • Pour les usagers et clients de la ville : la zone bleue gratuite pour 1h30 leur est dédiée
  • Pour les actifs de la ville : la place du marché et les zones blanches leur sont dédiées
  • Pour les résidents : l'urbanisme prévoit le stationnement au sein des propriétés, avec par ailleurs, la possibilité d'utiliser le stationnement sur voirie résiduel la nuit et le week end.
  • Pour les pendulaires frontaliers : le P+R de Perly et celui de la Gare

Au total, ce sont plus de 2000 places de stationnement qui sont proposées.

Pour permettre cette affectation, il est nécessaire de passer au stationnement payant sur la place du marché et partiellement au parking de la gare à compter du 1er novembre, comme annoncé dans le bulletin municipal de juin. C'est ce qui a été décidé par le Conseil Municipal la semaine dernière.

Concrètement :

  • Au P+R de Perly la tarification actuelle est complétée par des formules d'abonnement au mois (48 euros/mois) et à l'année pour les pendulaires frontaliers. Un tarif à la demi journée (2 euros par demi journée) est ajouté pour les patients du Galien ou les visiteurs de la trésorerie. Des formules d'abonnement pour les actifs de Saint-Julien qui travaillent au Galien sont créé.
  • Place du marché, la tarification adoptée est de 2 euros par demi journée ou 4 euros par jour. Il sera créé par ailleurs des formules d'abonnement à 20 euros par mois ou 220 euros par an pour les actifs dont l'employeur est une entreprise contribuable de Saint Julien.
  • P+R de la Gare : la tarification est également à 4 euros par jour, mais avec la gratuité pour le premier jour. Ainsi, le stationnement restera gratuit pour les pendulaires quotidiens, il deviendra payant pour les voyageurs SNCF à un tarif 60% moins cher qu'à Bellegarde et avec un premier jour offert.

Les résultats attendus de cette décision :

  • Que les pendulaires frontaliers s'orientent soit vers le P+R de la Gare soit sur celui de Perly, libérant ainsi environ une centaine de places pour les actifs de la ville, ses usagers et ses clients sur la place du marché.
  • Qu'entre 20 et 50 automobilistes pendulaires revoient leur mode de transport et se reportent sur la marche, le vélo ou les transports en commun, libérant ainsi autant de places de stationnement;
  • Que les actifs qui détournaient la zone bleue souscrivent dorénavant à un abonnement et stationnent sur la place du marché afin de libérer des places pour les clients et usagers de la ville. La police municipale veillera avec la vigilance et la rigueur qu'on lui connait à ce que les usagers qui tournent leurs disques soient sanctionnés conformément à la loi. (pour information, la loi prévoit une augmentation des amendes de stationnement à 35 euros à compter du 1er janvier 2018)
  • Par ailleurs, cela permettra à la ville d'être beaucoup plus efficace dans sa lutte contre les voitures ventouses stationnées sur le parking de la gare, libérant entre 10 et 15 places de stationnement supplémentaires.

Nous avons conscience que cette tarification n'est pas agréable, ni pour les frontaliers, ni pour les actifs qui ont des revenus en euros. Cependant, à 220 euros par an, le tarif reste inférieur à un abonnement annuel aux transports en commun dans la communauté de communes du Genevois : par équité, il est juste que les automobilistes comme les usagers des transports en commun participent aux frais de voirie. Elle est inférieure à la tarification qui existait sur l'ensemble de la ville à Saint Julien il y a 10 ans. Elle est près de deux fois inférieure à ce qui est actuellement pratiqué à Annemasse. Vous trouverez le détail de la tarification dans la 3ème délibération du Conseil Municipal de la semaine dernière en lien ici.

Cette nouvelle tarification contribuera à ce que chacun trouve sa place à Saint-Julien.

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mercredi, 21 septembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (4)

Conseil communautaire du Genevois et projet d'agglo

Hier soir avait lieu le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Genevois. Un Conseil communautaire remarquable. Trop souvent dans trop de collectivités, les Conseils Communautaires ou les Conseils Municipaux se limitent à l'approbation de délibérations -tout particulièrement à Saint Julien. Neuf fois sur dix, il s'agit de délibérations de gestion courante qui ne donnent pas lieu à débat. Le Conseil Communautaire d'hier soir ne comptait que trois délibérations qui n'ont pris que 10 minutes pour être adoptées. En revanche deux présentations et deux débats : l'un sur l'utilisation par les scolaires de la piscine de VitamParc et la seconde sur le projet d'agglomération avec un compte rendu des PACA de Bernex et de Saint Julien (PACA : plan d'aménagement concerté d'agglomération).

La présentation des PACA est remarquable. Le travail technique impressionant. Tout y est pour que chacun y trouve son compte : la préservation des campagnes, une urbanisation humaine, la transformation de notre agglomération du tout voiture à un réseau performant de transports en commun. Même le fameux barreau sud y est. Enfin, le Genevois franco suisse se donne les moyens de planifier son avenir plutôt que de le subir.

Ce projet est extrêmement motivant. Ce n'est qu'en anticipant les problèmes communs de logements, de transport, d'emploi et de préservation des espaces naturels et agricoles que nous pourrons y apporter des solutions.

Pour autant, il ne faut pas faire preuve de trop de naïveté. Il ne s'agit pour l'instant que de rêve sur papier glacé qui demande à être traduit dans les faits. Or il y a encore beaucoup d'hypocrisie dans ce projet d'agglo. Une hypocrisie qu'il convient de clarifier.

1) Certains élus français et suisses se moquent du projet d'ensemble pour l'agglo et ne se préoccupent que des subventions fédérales. Si le Conseil d'Etat s'est engagé en 2007 à réaliser 1600 logements par an alors qu'il affirme aujourd'hui en être incapable à court terme c'est parce qu'il ne s'est engagé dans le projet d'agglo que sous la contrainte de Berne pour recevoir des subventions fédérales. La même hypocrisie existe côté français. Un ou deux Maires acceptent sans réagir que les engagements pris par Genève aient été violés en 2008 puis à nouveau violés en 2009 tout simplement parce qu'ils sont les heureux destinataires d'une partie des subventions bernoises - 80 millions de Francs suisses destinés à des infrastructures sur sol français, une somme à mettre en relation avec les 700 à 800 millions de Francs des impôts prélevés sur les frontaliers, ou à l'opposé aux montants considérables de TVA perçu par l'Etat Français dans le Genevois français. L'aveuglement est tel que ces Maires sont prêts à nier des évidences en public. Ces stratégies à court terme qui consistent à ne garder du projet d'agglo que les projets subventionnés par Berne (ou par Paris) sont irresponsables. Tous les investissements en transport en commun ne changeraient rien à la qualité de vie des Genevois puisqu'ils ne suffiraient pas à transporter les 200 000 nouveaux habitants qui devraient s'installer loin des réseaux de bus. Il faudrait alors enlever du projet d'agglo tous les P+R, tous les équipements publics décentralisés... et le barreau sud. Cela se traduirait par plusieurs dizaines de milliers de voitures en plus sur les routes du Genevois et une paralysie généralisée. Le projet d'agglo deviendra réellement crédible lorsqu'on aura commencé les discussions lourdes sur le financement local de tous les équipements auxquelles Berne et Paris ne participeront pas.

2) L'hypocrisie de quelques participants. Dans les tables rondes sur le projet d'agglomération on est étonné de la bonne volonté de chacun. Côté français on affiche l'ambition de créer des emplois et de participer aux développements des transports en commun. Côté Genevois on affirme comprendre la nécessité de construire des logements. Et deux semaines plus tard on s'apercoit que ces mêmes personnes qui participent au projet d'agglo et les 50 000 logements prévus sur les 20 prochaines années votent contre le déclassement des Cherpines (Anne Mahrer et les Verts genevois) ou pire encore, soutiennent le recours contre le déclassement (Christina Meissner à l'UDC). Les Cherpines ne sont pourtant qu'un micro pas dans la direction des objectifs communs du projet d'agglo. Un test de la bonne volonté genevoise. Le projet d'agglo a une cohérence d'ensemble. Pour réduire les nuisances du trafic il faudra un tram de Saint Julien à Genève. Pour que ce tram soit possible il faut que Perly accepte de se développer. Rien ne le garantit à ce jour. Sans la bonne volonté de Perly c'est tout le PACA de Saint Julien qui tombe à l'eau. Rien ne garantit la bonne volonté de Perly aujourd'hui. Les mentalités évoluent positivement mais lentement. Au delà du paradis sur papier glacé que décrit le projet d'agglo, il serait utile de décrire l'enfer généralisé que serait notre agglomération avec 200 000 habitants dont on n'aurait pas planifié l'arrivée. En particulier ce que deviendrait le village de Perly traversé en 2030 par 30 000 voitures chaques jours. Nous aurions alors clairement deux options sur la table : un développement urbain certes mais organisé, planifié, maitrisé qui préserve la qualité de vie, ou la poursuite de la désorganisation actuelle qui conduit au sacage de notre qualité de vie à tous.

3) Impliquer les décideurs : De part et d'autres ce sont les habitants qui décideront au final. De manière directe côté genevois avec de probables nombreux référendums et votations. De manière indirecte côté français où seuls les élus qui se feront les porte-paroles de préoccupation des habitants seront réélus. Des campagnes de communication sont prévues. Mais la com' n'y suffira pas. Il faut aussi un débat politique commun en toute transparence - un débat commun auquel je m'efforce de contribuer. Des médias communs pour débattre de nos problèmes communs. Une culture politique commune qui fait gravement défaut. Il faudra tout simplement se connaitre - il y a deux semaines, un Maire me demandait le nom de cette Conseillère d'Etat qu'il ne connaissait pas. Il faut que le débat politique commun ne se limite pas seulement au projet d'agglo mais aussi à la santé, à la formation, à l'accès aux marchés des entreprises...etc...etc... Il est nécessaire d'impliquer le "souverain" dans la définition de l'agglo afin de s'assurer de son engagement durable - et je parle ici du peuple souverain des deux côtés de la frontière et pas de Nicolas Sarkozy.

Enfin, il y aura une grand hypothèque sur le projet d'agglo : la faillite financière de l'Etat français qui en 2010 prévoit des dépenses deux fois plus élevées que les recettes. Une faillite à peine atténuée par la déchéances des moyens des régions et des départements. En Suisse les moyens publics sont très localisés, en France nous concentrons l'essentiel de la ressource publique dans les services d'Etat. Ce sera une difficulté de financement considérable qui nous imposera de piocher dans les recettes propres générées par notre agglomération. Le projet d'agglomération devra en partie se financer dans les recettes fiscales supplémentaires qu'il générera.

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mardi, 20 avril 2010 | Lien permanent

70ème anniversaire de la Libération de Saint-Julien-en-Genevois

(Discours prononcé à l'occasion du 70ème anniversaire de la Libération de St Julien-en-Genevois et du dévoilement de la plaque de la rue Pierre Ruche, Commandant de l'Armée Secrète dans le secteur de St Julien)

Vous trouverez par ailleurs en lien ici le compte rendu de France 3 Alpes.

C’est le 15 août 1944 que les forces alliées entament la seconde partie du débarquement par la Provence. Ce second débarquement doit faciliter le lien logistique qui doit permettre aux armées alliées de poursuivre leur offensive jusqu’en Allemagne. Dès que les armées alliées prennent pieds sur les côtes, la résistance s’active et prend en main le soulèvement national.

Ce soulèvement national a des visées militaires bien sûres. Il désorganise les forces d’occupation et facilite l’avancée des alliés qui arrivent ainsi à Lyon le 3 septembre avec 70 jours d’avance sur les prévisions. Un mois seulement après le débarquement de Provence les hommes de la deuxième division blindée de Leclerc, rejoignent en Bourgogne ceux du Général de Lattre. Ce soulèvement national permet aussi de mettre la France à la table des vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

C’est ainsi qu’en Haute-Savoie les combats sont planifiés pour le 17 août. Le 16 ce ne sont que des barrages qui doivent être mis en place dans le département. Un ordre absurde pour notre territoire frontalier maillé de postes frontières. Pierre Ruche, commandant de la résistance à St Julien, tente de le démontrer à son chef et demande l’autorisation de passer à l’attaque. Dans l’attente de la réponse, les préparatifs sont conduits. La réponse, négative, n’arrive qu’à 20h le soir du 15 août. Trop tard pour arrêter les opérations.

Ayant repéré les préparatifs de combat, les Allemands prennent l’initiative dès 7h du matin. Sur tous les points du secteur frontalier ce ne sont que fusillades et éclatement de grenades. Les forces d’occupation résistent. A midi aucun poste n’est tombé. Le commandant Ruche décide de concentrer les forces successivement sur chacun des postes.

Après de lourds combats qui feront 1 mort coté français et 2 morts coté Allemand c’est le poste de Perly qui tombe en premier sous les yeux des habitants de Perly massés à la frontière. Le poste de Valleiry suit avec 22 morts coté Allemand et 2 morts coté français. Et enfin le poste de commandement de St Julien. Les nazis reviennent à la charge de Fort l’Ecluse et incendient les villages de Bloux, Chevrier et Valleiry fusillant sept civils innocents. Ils sont finalement repoussés définitivement jusqu’au Pont Carnot. Le bilan de cette journée de libération s’élève à 9 morts coté français et 24 coté allemand.

Saint-Julien-en-Genevois est la première ville de Haute-Savoie libérée après combat, par elle-même, ou plutôt par ces hommes qui ont pris l’initiative de se battre pour notre liberté jusqu’à la mort. Ils ont vécu jusqu’au sacrifice suprême cette maxime de la résistance héritée de la révolution : Vivre Libre ou Mourir.

Ces hommes se sont battus pour la patrie. Il s’agissait de vaincre les forces d’occupation étrangère. Mais il s’agissait surtout de vaincre une idéologie de haine, de répression et de terreur bien plus étrangère à ce qu’est la France. Ils se sont battus pour les valeurs de notre république qui ornent le fronton de l’hôtel de ville devant nous : Liberté, Egalité, Fraternité.

Leur courage et leur abnégation au service de tous doivent être pour nous un exemple quotidien dans notre engagement au service de ces valeurs qui font la France et dont nous sommes fiers. C’est la raison pour laquelle le Conseil Municipal a souhaité honorer la mémoire de tous les résistants de la commune en donnant à une rue de la commune le nom de Pierre Ruche, responsable de l’Armée Secrète dans le secteur. Nous sommes réunis ce matin ici en leur honneur. Nous sommes ici pour les remercier. Nous sommes aussi ici pour que leur bravoure et leur sacrifice soit pour nous tous un exemple au quotidien.

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samedi, 16 août 2014 | Lien permanent

75ème anniversaire de la commémoration de St Julien en Genevois

C83F5729-B741-41AA-B005-E68EB506C300.jpegLa commémoration du 75ème anniversaire de la libération se déroule un peu partout en France depuis quelques mois et pour encore quelques mois. Comme un écho de ces journées historiques, ville après ville, jour après jour, les cérémonies d’aujourd’hui résonnent en écho de l’avancée des armées de libération et de combats de la résistance.

Parmi toutes ces cérémonies, celle de St Julien est particulière, tout comme le fut cette journée du 16 août 1944 : première ville libérée par elle-même, après combats, du premier département libéré par lui-même.

Bien sûr, cela doit être restitué dans son histoire. Cela faisait déjà près d’un an que l’Italie avait signé l’armistice et rejoins les alliés, quelques mois après le débarquement de Sicile. Ici, à St Julien, les armées d’occupation Italiennes avaient fui en Suisse subrepticement à la nuit tombée le 8 septembre 1943 de crainte d’être fait prisonniers par les armées Allemandes. Les troupes d’occupation Allemande les avaient remplacées quelques jours plus tard.

Avec le succès du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, l’issue de la guerre approchait. Les troupes d’occupation devenaient de plus en plus nerveuses. Les miliciens aussi. Les arrestations, les contrôles, les exécutions et les déportations se multipliaient.

Le débarquement de Provence le 15 août 1944 annonce le soulèvement national avec des combats de libération un peu partout en France. Ces combats libèrent des villes et des départements, mais contribue aussi à désorganiser l’armée d’occupation et à l’empêcher de contre attaquer.

Le 15 août ce sont 350 000 hommes qui débarquent entre Toulon et Cannes, dont 250'000 Français. Ce second débarquement a pour objectif de faire la liaison avec les troupes débarquées en Normandie pour assurer le lien logistique.

En Haute-Savoie, les combats sont planifiés pour le 17 août. Pierre Ruche juge la situation intenable à la frontière suisse et demande à ses hommes de se tenir prêt. Ayant repéré les préparatifs de combat, les Allemands prennent l’initiative dès 7h du matin le 16 août. Sur tous les points du secteur frontalier ce ne sont que fusillades et éclatement de grenades. Les forces d’occupation résistent. A midi aucun poste n’est tombé.

Le commandant Ruche décide de concentrer les forces successivement sur chacun des postes.

Après de lourds combats qui feront 1 mort côté français et 2 morts côté Allemand c’est le poste de Perly qui tombe en premier sous les yeux des habitants de Perly massés à la frontière. Le poste de Valleiry suit avec 22 morts côté Allemand et 2 morts côté français. Et enfin le poste de commandement de St Julien. Les nazis reviennent à la charge de Fort l’Ecluse et incendient les villages de Bloux, Chevrier et Valleiry fusillant sept civils innocents. Ils sont finalement repoussés définitivement jusqu’au Pont Carnot. Le bilan de cette journée de libération s’élève à 9 morts côté français et 24 côté allemand.

L’histoire de la libération de St Julien est la contribution des combattants de St Julien à l’histoire de France. Un peu partout en Haute-Savoie et dans la Vallée du Rhône, le soulèvement national parvient à désorganiser l’armée d’occupation. Les alliés arrivent à Lyon début septembre, avec deux mois d’avance sur les prévisions. Un mois seulement après le débarquement, les hommes de la deuxième division blindée de Leclerc, rejoignent en Bourgogne ceux de la première division blindée de De Lattre.

Saint-Julien-en-Genevois est la première ville de Haute-Savoie libérée après combat, par elle-même, ou plutôt par ces hommes qui ont pris l’initiative de se battre pour notre liberté jusqu’à la mort. Lancer la révolte en premier c’est aussi héroïque que de choisir de partir au front en première ligne. Ils ont vécu jusqu’au sacrifice suprême cette maxime de la résistance héritée de la révolution : Vivre Libre ou Mourir.

M. Pinsard, votre présence parmi nous ce matin est un honneur. Quelques soit notre reconnaissance et nos remerciements pour votre action, ils resteront dérisoires face au cadeau de la liberté que vous avez contribué à nous rendre. Témoin de ces jours historiques, compagnon d’armes de ces héros et héro vous-même, vous êtes notre mémoire mais aussi une source d’inspiration.

Cette commémoration est pour nous l’occasion de vous rendre hommage ainsi qu’à tous vos camarades disparus ce jour là et depuis. Que cette commémoration soit pour nous l’occasion de leur rendre hommage et à notre échelle, de manière pacifique en ces temps de paix, poursuivons leur combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

 

 

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vendredi, 16 août 2019 | Lien permanent

A Bardonnex : 27 voitures par minutes viennent d'Annemasse !

J'ai pris ce matin à 8H30 une petite vidéo de l'embranchement d'autoroute. Vous verez au premier plan l'embranchement en provenance d'Annemasse et en arrière plan l'embranchement en provenance de Bellegarde et de Saint Julien.

27 véhicules par minute en provenance d'Annemasse, 16 véhicules par minute en provenance de Bellegarde et du canton de Saint Julien, et 11 véhicules par minute en provenance d'Annecy !

Cette vidéo montre que près de la moitié du trafic de Bardonnex est en provenance d'Annemasse. Ces automobiliste sont directement intéressés par le CEVA qui les aménera dans plusieurs noeuds de transport du canton en moins de temps et pour moins cher. Pourquoi passent ils à Bardonnex... simplement parce que l'avenue de Genève à Annemasse, puis Thônex, Chêne Bourg et Chêne Bougeries ne peuvent absorder le traffic des 14 000 frontaliers du bassin annemassien.

Ils ne seraient pas intéressés par une offre alternative qui irait à Bardonnex.. puisqu'ils devraient déjà faire 15 kilomètres de détour et perdre 20 minutes pour y arriver... avant même d'avoir avancé en direction de leur destination.

En offrant une solution de transport en commun aux Annemassiens, le CEVA réduira donc aussi le trafic à Bardonnex, à Veyrier, à Vessy, à Perly, à Troinex et à Plan les Ouates.

Les statistiques cantonales permettent très clairement de savoir où habitent les frontaliers. Voir la précédente note sur le sujet  : http://antoinevielliard.hautetfort.com/archive/2009/08/18...

 

Ci dessous le deuxième embranchement qui permet de comparer le traffic du premier embranchement au premier plan (Annemasse, Bellegarde et Saint Julien) par rapport au trafic en provenance d'Annecy en arrière plan.

PS : accessoirement, le trafic en provenance d'Annemasse passe actuellement par Bardonnex parce que cette partie d'autoroute est gratuite parce qu'elle a été acheté par le Conseil Général de Haute Savoie -accessoirement l'autoroute entre Bardonnex et l'aéroport devait être gratuite aussi ! Mais cette concession viendra bientôt à échéance, les règles européennes ayant changé... et la politique du Conseil Général s'orientant vers les transports en commun plutôt que les autoroutes, il n'est pas sûr que la gratuité soit maintenue à long terme. Le CEVA permettra d'autant plus de capter ce trafic sur les transports en commune.. faute de quoi il devrait nécessairement se reporter sur les routes de campagne !

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mardi, 17 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Vignette à 100 CHF : 1 million de voitures en plus pour aller à l'aéroport de Genève ?

Petit à petit les instances fédérales s'acheminent vers une vignette à 100CHF. Cela prendra peut être quelques années mais la direction est donnée. A titre personnel, il me semble que cette décision à du sens. Mais elle pourrait avoir une conséquence dramatique pour l'agglomération genevoise en reportant une partie importante du traffic occasionnel vers l'aéroport sur les réseaux secondaires.

Parmi les 14 millions de voyageurs de l'aéroport de Genève il y en a sans doute plus d'un million qui ne résident pas dans le Grand Genève et ne viennent qu'une ou deux fois par an seulement pour se rendre à l'aéroport. Il y en a aussi qui résident dans le Grand Genève mais n'utilisent pas les autoroutes Suisses. Déjà aujourd'hui avec une vignette auto à 40CHF il n'est pas rare de rencontrer à St Julien en Genevois des automobilistes et des motards d'autres régions qui demandent quel chemin suivre pour se rendre à l'aéroport sans passer par l'autoroute. Leur nombre explosera si la vignette passe à 100CHF. Il faut bien avouer que payer 100CHF pour parcourir 5km à 80km/h ça n'en vaut pas la peine pour ceux qui ne font ce parcours qu'une ou deux fois par an.

Perly, Veyrier, Bardonnex, Lathoy, St Julien... mais aussi toute la campagne genevoise devrait alors assumer un traffic de report absurde de près d'un million de véhicules au cours de l'année.

Il y a une solution à ce problème. Elle consiste à considérer la section urbaine de l'autoroute non pas comme une autoroute mais comme un contournement urbain. Ce que c'est de toutes façons puisque aux heures de pointe on y roule à 50km/h. La vignette pourrait toujours être vendue à Bardonnex mais son utilisation ne serait pas obligatoire pour les déplacements qui se limiteraient à l'aéroport. Accessoirement cela permettrait un contrôle uniforme de l'utilisation de la vignette entre résidents et non résidents.

Cette solution a été mise en oeuvre côté français avec la gratuité de l'autoroute A40 entre St Julien en Genevois et Annemasse. Une gratuité payée très chère au concessionnaire par le Conseil Général de Haute-Savoie. Selon les informations que j'ai, il devait y avoir une contrepartie à cette gratuité sur la section jusqu'à l'aéroport. Il est souhaitable pour tous les habitants du Grand Genève que cette gratuité soit mise en oeuvre avant que l'augmentation du prix de la vignette ne rejette sur les voiries secondaires des millions d'automobilistes.

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mercredi, 16 janvier 2013 | Lien permanent | Commentaires (6)

12 nouveaux points de tri à St Julien en 2017

St Julien est très en retard dans le tri sélectif. Encore 55% des déchets jetés dans les ordures ménagères pourrait et devrait être trié. Cela VOUS coûte très cher : 140 euros par an de taxe d'enlèvement des ordures ménagères inutilement payée par les contribuables pour transporter et incinérer des déchets qui pourraient être triés et valorisé. Il est temps de faire mieux : tant pour votre porte-monnaie que pour l'environnement.

Il y a trois ans, nous prenions devant vous l'engagement de rattraper le retard de St Julien-en-Genevois dans le tri sélectif. Il y avait alors un point de collecte pour 700 habitants. L'ADEME a constaté une corrélation forte entre la performance du tri et le nombre de points de collecte sélective. Elle recommande un taux optimal d'un point de collecte pour 300 habitants.

Au départ, nous nous sommes fixé comme objectif d'installer 3 à 4 points de collecte supplémentaires par an afin de rattraper le retard sur la durée du mandat. C'est ainsi que la moitié du chemin a été parcourue. Cependant, il ne suffira pas d'installer des points de collecte, il faudra ensuite inciter les habitants à utiliser ces points d'apport volontaire. Nous avons donc décidé d'accélérer le rythme des installations. En lien avec la Communauté de Communes du Genevois et avec le SIDEFAGE, nous avons décidé d'implanter 12 points de collecte supplémentaires en 2017. 3 points d'apport volontaire ont déjà été installés depuis le début de l'année : à la douane de Perly, aux Burgondes et à la Paguette. Dans les prochains jours 9 points d'apport volontaire supplémentaires seront installés.

St Julien sera alors équipé de 31 points d'apport volontaire de tri sélectif, soit un point de collecte pour 400 habitants.

Avec plus de points d'apport volontaire, il devient plus facile à chacun d'intégrer le tri dans ses routines quotidiennes pour le papier, les emballages plastiques et le verre. Pour les déchets compostables qui représentent près de la moitié des déchets qui devraient être triés, il est recommandé d'installer des composteurs individuels ou collectifs.

Bon tri à tous.

 

Pour plus d'infos retrouvez la carte des points d'apport volontaire :

Carte d'implantation des points d'apport volontaire.pdf

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mardi, 26 septembre 2017 | Lien permanent

Proposition #14 : Pour soutenir le développement des transports en commun

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que l'Etat soutienne aussi fortement le développement du CEVA, des trams et des bus qu'il ne le fait dans toutes les autres agglomérations françaises.

Dans toutes les agglomérations de France, l'Etat s'engage sur le développement des transports en commun. L'Etat est un intervenant décisif du métro parisien comme des autres métro des grandes agglomérations françaises. Pas dans notre agglomération transfrontalière, car l'Etat n'a toujours pas pris la mesure binationale de notre agglomération.

Nous nous engageons pour que l'Etat soutienne autant les projets de transport en commun dans notre agglomération binationale qu'il ne le fait dans les agglomérations françaises. L'Etat devra assumer ses responsabilités sur le développement des transports en commun. Une responsabilité financière car il en va de la création d'emplois. Mais aussi une responsabilité réglementaire alors que nous devrons régler des problèmes nouveaux comme l'accessibilité des trams transfrontaliers aux handicapés alors que les normes nationales seront différentes à Perly et St Julien.

Le boycott par l'Etat du lancement des travaux du CEVA en dit long sur la guerre de tranchée qu'il a fallu mener pour le CEVA et contre les personnes sous influence partisane d'élus d'autres territoires qui ne voient pas d'un bon oeil que le premier réseau ferroviaire de Haute-Savoie soit dans notre agglomération d'un million d'habitants. Dans le domaine des transports en commun, il est nécessaire que notre député ait l'indépendance nécessaire pour représenter les habitants du Genevois Haut-Savoyard plutôt que d'être sous influence partisane d'élus d'autres territoires.

Le financement français du CEVA a pu être bouclé notamment grâce au financement du département et de la région. Un exemple de travail politique constructif au service des habitants malgré les différences partisanes. Cela a été possible en particulier grâce à la réorientation des fonds frontaliers vers les projets structurants que j'ai vigoureusement défendu. Il y a deux semaines nous avons ainsi pu passer la provision annuelle de fonds frontaliers pour le CEVA de 3 millions par an depuis 4 ans à 7 millions par an pour les prochaines années. Nous voulons poursuivre ce travail à votre service pour le développement des transports en commun dans notre agglomération.

La situation devient urgente. Nous avons accumulé 30 ans de retard sur le développement des transports en commun. Les permis de construire se multiplient et s'éloignent des lieux de travail. Par notre aménagement absurde nous créons des milliers de pendulaires supplémentaires chaque année. Nous voulons continuer d'être à votre service des élus courageux, énergiques et motivés pour mettre en oeuvre un développement plus durable de notre agglomération.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

 

Ci-dessous : photo du lancement des travaux du CEVA

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mardi, 29 mai 2012 | Lien permanent

Geneve tolère-t-elle les appels au meurtre contre la ”racaille de France” ?

Décidément le poujadisme est florissant. Après l’appel à la désobéissance civile lancé par l’UDC Genevoise qui appelle les Genevois à ne plus payer d’impôts, voilà un autre député genevois qui avertit la racaille de France que ce sont dans des cercueils que nous seront renvoyés chez nous (sic) !

Ces tribuns sont lancés dans des surenchères de provocations qui ne masquent plus leur absence de propositions, leur absence de bilan ou même la moindre compréhension des problèmes de notre agglomération. Pendant qu’Eric Stauffer lance ses appels au meurtre, la population elle continue à vivre ensemble, à se mélanger, à travailler ensemble, à habiter ensemble et même à faire des enfants et des petits enfants ensemble. Les appels au meurtre ne viendront pas à bout des liens de sang qui nous unissent et nous unirons toujours plus.

Et pourtant, on attend que les autorités genevoises assument leurs responsabilités sans se cacher derrière des prétextes de procédure. Si les appels à la haine ont été tolérés avec une patience qui confine au laxisme, les appels au meurtre relèvent eux du code pénal. Nous serions très nombreux à prendre des initiatives judiciaires contre de tels propos s’ils étaient tenus dans le Genevois français contre les Genevois qui malgré eux fuient la pénurie de logements et constituent désormais les deux tiers de la croissance démographique du Genevois français.

A l’heure de la région, certaines pendules doivent être remises à l’heure : comme ces offres d’emploi qui sans vergogne s’affichent dans les journaux « frontaliers non désirés » avec des mots politiquement corrects « Suisses et Permis C uniquement ». Ou encore ces lettres envoyées par la ville de Genève qui interdit aux établissements de tourisme du Genevois français de faire de la  publicité en ville de Genève – comme je l’ai appris hier soir. Ou encore ces panneaux indicateurs sur l’autoroute qui indiquent Perly plutôt que Saint-Julien-en-Genevois destination habituelle des usagers de cette bretelle d’autoroute.

Ce poujadisme se nourrit des déséquilibres de notre agglomération. M. Stauffer a de beaux jours devant lui car il y aura de moins en moins de policiers et de gendarmes dans le Genevois français à mesure que ceux-ci auront de plus en plus de mal à se loger. Le MCG lui aussi a de beaux jours devant lui tant que les Verts en s’opposant aux constructions de logements et en faisant venir des traders chasseront les Genevois dans le Genevois français et seront les premiers producteurs d'automobilistes supplémentaires. Le MCG a de beaux jours devant lui tant que les Libéraux genevois défendront un développement expansif au niveau cantonal et un développement urbain restrictif au niveau communal.

Nous pouvons au contraire construire une région binationale qui préserve sa qualité de vie. Nous pouvons au contraire vivre ensemble dans le respect mutuel. Cela suppose que nous construisions des logements à proximité des emplois, que nous favorisions la création d’emplois à proximité des logements et qu’ensemble nous développions les transports en commun. Cela suppose que nous construisions des logements pas seulement pour des traders et des expatriés mais aussi pour des infirmières, des policiers, des professeurs, des assistantes maternelles et même des chômeurs. Cela suppose un peu de responsabilité pour défendre l’intérêt général de tous les Genevois. C’est certainement trop en demander à M. Stauffer, mais on est en droit d'attendre cela des Verts et des Libéraux Genevois, qui sont encore de part la volonté des Genevois les deux premiers partis du canton.

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mardi, 14 décembre 2010 | Lien permanent

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