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Pour que Vive-Saint-Julien !

(Vous trouverez ci-dessous le texte de mon intervention à l'occasion de la rencontre conviviale que nous avons organisée mercredi 15 janvier)

 

Mesdames, Messieurs, chers amis,

 

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter une excellente année 2014. Qu’elle vous apporte la santé si nécessaire à la vie, les temps de partage et d’échange avec ceux qui vous sont chers et tout le succès que vous méritez dans vos projets. Je vous adresse également mes meilleurs vœux en votre qualité de citoyens de St Julien : que cette année d’élection municipale vous apporte toute satisfaction.

 

Au-delà de ces vœux d’usage, vous pouvez compter sur l’engagement de notre équipe pour y travailler.

 

St Julien a changé. Il y a encore quelques années, elle était une petite bourgade de 3 à 4000 habitants. La « Diligence » est un symbole de l’identité de St Julien : un lieu de passage  des « Diligences » sur le chemin qui conduit de Genève à Annecy.

 

Quelques années plus tard, cette bourgade de passage d’un canton rural est devenue une ville moyenne dans une métropole internationale de près d’un million d’habitants. Il est temps de doter cette commune des fonctionnalités nécessaires à une ville pour que celle-ci prenne vie.

 

Nous voulons donner à la commune les organes d’une ville : un cœur de ville qui soit un lieu de rencontre, de convivialité et d’échange entre les habitants ; des artères piétonnières et cyclables pour que les habitants puissent se déplacer de manière conviviale et agréable dans la commune ; des jardins publics afin que les habitants puissent vivre dans la ville et s’y rencontrer.

 

Nous aurons l’occasion dans les prochaines semaines de vous détailler l’ensemble de notre projet et le détail de nos engagements concrets, précis, finançables et mesurables. Ce soir, il s’agit pour nous de vous en dévoiler d’abord le sens.

 

Une ville a besoin de logements, certes, mais elle a surtout besoin de lieux de vie et d’espaces publics. Elle a besoin de rendre possible les déplacements de chacun quels que soient les modes de transport. Elle a besoin d’anticiper les routes, les écoles, les espaces verts pour accueillir ses habitants dans de bonnes conditions. Le doublement des recettes communales depuis 10 ans a permis de développer les actions culturelles. Cela a été très utile et devra être poursuivi, mais il faudra agir dans tous les autres domaines de l’action municipale pour donner vie à la ville.

 

A ce jour, plus de 700 habitants s’installent dans la commune chaque année… mais près de 600 la quittent également chaque année. Les uns arrivent en majorité du reste de la France, les autres partent en majorité pour le reste du département. De fait, St Julien est devenu une simple base d’atterrissage des nouveaux habitants de l’agglomération. Après quelques années, ces nouveaux habitants et des plus anciens quittent la commune en raison principalement du coût de la vie et d’un cadre de vie qui se dégrade. Pour redonner vie à la ville, nous devrons créer une ville si agréable à vivre que les habitants souhaiteront y rester, s’y engager, y participer. J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui que d’ores et déjà 766 St Juliennois viennent de s’engager un peu plus dans notre commune en s’inscrivant sur les listes électorales : soit 4 fois plus que l’an dernier !

 

La qualité de la ville se mesure sur tous les pans de l’action municipale. Dans le domaine scolaire, il s’agira d’accueillir dignement les enfants dans les écoles publiques malgré le retard pris dans la construction d’un nouveau groupe scolaire. Il s’agira de disposer d’une cantine de proximité qui permette d’améliorer la qualité du service pour les enfants tout en réduisant les coûts liés au transport.

 

Notre projet culturel et sportif a pour objectif de favoriser les rencontres et l’intégration. Permettre aux habitants de pratiquer les activités sportives et culturelles qu’ils souhaitent est essentiel. Mais il faut aller plus loin et faire de ces activités des lieux d’échanges et d’intégration entre des habitants d’horizons divers : c’est notre objectif.

 

Dans le domaine social, notre projet se fixe comme ambition de permettre la nécessaire cohabitation entre les revenus les plus bas qui font vivre la commune au quotidien et les revenus les plus hauts qui la financent. Tous les habitants de St Julien sont absolument nécessaires à St Julien. Rendre possible la cohabitation d’habitants dont les écarts de revenus sont parmi les plus élevés de notre pays est une condition impérative au succès de notre commune. Cela passe par une politique déterminée d’accession au logement.

 

Je répète souvent cette interpellation d’un St Juliennois qui me disait un jour "une société qui va bien s’occupe bien à la fois de ses plus jeunes et de ses plus anciens". On devra pouvoir vivre à St Julien à tous les âges. Cela suppose des activités plus résolument orientées vers les jeunes et les adolescents d’un côté et vers les personnes âgées de l’autre. Le nombre de St Juliennois de plus de 75 ans doublé ces 15 dernières années.

 

Une ville agréable à vivre est une ville sûre. Nous renforcerons le partenariat avec les services de la gendarmerie. Les cambriolages ont augmenté de 30% l’an dernier dans notre secteur. Les gendarmes estiment que des caméras de vidéo surveillance les aideraient à identifier les coupables. Nous serons à leur écoute.

 

Une ville agréable à vivre est une ville dans laquelle on peut travailler. Pourtant le nombre de chômeurs à St Julien a doublé au cours des 6 dernières années.  Créer des emplois, cela suppose d’être à l’écoute des créateurs d’emplois et de ce qui limite leur développement. Les espaces dédiés à l’activité économique devront être suffisants.

 

Nous voulons mettre un terme aux augmentations incessantes d’impôts. A l’avenir la commune devra faire comme tous les St Juliennois : établir des priorités, faire des choix, phaser les projets et cesser de recourir aux augmentations d’impôts comme si c’était l’argent de personne.

 

Nous voulons surtout une commune qui soit plus à l’écoute de ses habitants. Qui adopte la transparence comme principe de fonctionnement. Qui implique mieux les habitants des quartiers dans les choix qui les concernent. Une commune n’oublie plus de répondre aux courriers et aux pétitions.

 

Nous voulons que St Julien assume ses responsabilités de ville centre de la communauté de communes. Logement, circulation, emploi, cadre de vie, c’est par l’engagement de St Julien au sein de la communauté que nous pourrons apporter des réponses efficaces à ces préoccupations des habitants.

 

Donner vie à une ville est un projet ambitieux. Il faudra pour cela une équipe pour le mettre en œuvre. Nous constituons cette équipe depuis plus d’un an. Nous avons commencé nos réunions en novembre 2012. Sont venues des personnes qui souhaitaient réfléchir ensemble et travailler au service de la commune. Nous avons fait connaissance les uns avec les autres. Nous avons appris à travailler ensemble. Nous avons mesuré nos disponibilités. Nous avons apporté chacun nos valeurs, nos compétences, notre expérience de la ville. Fidèle à mes valeurs centristes, j’ignore les convictions partisanes des uns et des autres, mais je mesure à quel point les partis suscitent de moins en moins de convictions de la part des habitants. En revanche, c’est avec un grand honneur, que je me porte garant de chacune des personnes qui compose cette équipe. Une équipe diverse, une équipe qui réunit des compétences utiles et nécessaires, une équipe motivée au service de tous, une équipe disponible. Si je prends la responsabilité de me porter garant de chacun, c’est par ce que j’ai eu l’occasion d’éprouver les qualités et les compétences de chacun au cours des derniers mois et au travers des cursus personnels, associatifs et professionnels de chacun.

 

Je vais demander aux personnes qui ont participé au projet de bien vouloir me rejoindre ici et se présenter brièvement.

 

(Présentation individuelle des membres de l’équipe)

 

Depuis 14 mois nous avons travaillé dans la discrétion pour mettre sur pied ce projet de ville. Nous avons fédérer des compétences, des parcours et des valeurs pour le mettre en œuvre.

 

Nous ouvrons cette campagne avec la ferme volonté de vous servir au cours des 6 prochaines années. Cependant, seuls la confiance et le soutien des St Juliennois nous permettront de confier à cette équipe la responsabilité de mettre en œuvre ce projet. Votre engagement est indispensable. Les dernières élections municipales nous ont rappelé à quel point chaque voix compte et chaque voix peut décider si la commune ira dans un sens ou dans un autre. Nous avons déjà commencé à aller à la rencontre des habitants. Ceux d’entre vous qui le souhaitent peuvent nous aider en faisant tout simplement part de vos propres convictions auprès des personnes de votre entourage sur ce que doit être l’avenir de notre commune. Vous pouvez également veiller à ce que les habitants participent à ces élections le 23 et si nécessaire le 30 mars. Notre détermination est telle que nous souhaitons convaincre suffisamment d’habitants pour vous affranchir de la nécessité d’un second tour. Nous avons besoin de votre engagement pour convaincre à votre tour un, deux ou trois St Juliennois de votre entourage. Vous pouvez compter sur notre engagement, nous comptons sur vous.

 

C’est à cette condition que nous pourrons améliorer le cadre de vie à St Julien, donner vie à notre belle commune et faire en sorte qu’à l’avenir les habitants qui s’y installent, y restent, s’y engagent, y construisent leur avenir. Grâce à votre soutien, « La Diligence » sera devenue l’un des nombreux lieux conviviaux qui donneront vie à la ville. On s’y retrouvera et on y racontera aux plus jeunes l’histoire ancienne de cette ville où dans les temps anciens les Diligences et les habitants ne faisaient que passer à St Julien sans s’y installer vraiment. Dans une ville agréable à vivre, les habitants seront ainsi toujours plus nombreux à être fiers de notre commune et à dire avec nous « Vive Saint Julien » !

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vendredi, 17 janvier 2014 | Lien permanent

La présence des conseillers municipaux de Saint Julien en Genevois

Vous trouverez ci-dessous un relevé des taux de présence des membres du Conseil Municipal à la fois aux 10 séances du Conseil Municipal et aux 22 réunions de commission qui ont donné lieu à des comptes rendus.

Ce classement est à prendre avec des pincettes. Les absents ont souvent des excuses très pertinentes (professionnelles, familiales ou de santé). Par ailleurs, la présence ne signifie pas toujours participation et la participation n'est pas toujours pertinente -et il serait difficile d'en juger-. A l'opposé les absents ont parfois excuses et/ou donné délégation (le classement ci dessous n'en tient pas compte car les compte rendus de commission n'en rendent pas toujours compte). Pour autant la présence est un signe de l'engagement.

Il y a plusieurs enseignements sur ces taux de présence :

1) les élus de la minorité sont un peu plus présents que les élus de la majorité.

2) les femmes sont beaucoup plus présentent que les hommes. Lors de la constitution des listes, il avait été très difficile de recruter des candidates pour atteindre la parité exigée par la loi. Un an plus tard elles sont beaucoup plus présentes que les hommes qui étaient pourtant les premiers à se porter candidats.

3) les moins de 40 ans sont significativement plus présents que les plus de 40 ans. Un autre indice qui infirme les préjugés habituels sur le manque de fiabilité des jeunes. Et qui a valu à notre équipe de perdre quelques voix de quelques électeurs juvenophobes.

Le Maire est presque totalement absent des commissions municipales. L'explication officielle est qu'il souhaite laisser libre court à la discussion qui selon lui serait plus contrainte en sa présence – il lui suffirait pourtant simplement de se taire et d’écouter pour une fois. Une autre explication est que simplement il n'accorde aucune valeur aux discussions en commission et que les décisions sont prises en municipalité en l’absence des Conseillers Municipaux qui ne font que ratifier a posteriori. Cette explication semble plus juste puisqu'il participe activement à la commission finance qui pourrait avoir quelques enjeux.

(En caractère gras les membres de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien). Chiffres en pourcentage

1          Maritie Fontaine                         95.0

1          Sédat  Bayat                             95.0

3          Antoine Vielliard                    94.4

3          Francois Cena, Adjoint               94.4

5          Hervé Troussey                        94.1

6          Greg Perry, Adjoint                   93.8

7          Dominique Gueguen              93.8

8          Isabelle Gaudillet                      93.3

9          Nicole Roguet                            93.3

10         Fred Sansa                            90.5

11         Annie Stalder, Adjointe              89.3

12         Martine Palisses Cardet              86.7

13         Michel de Smedt, Adjoint            86.4

14         Pierre Brunet                         83.3

14         Michelle Jeannet Vez                  83.3

16         Geneviève Nicoud                     81.3

17         Catherine Joubert                  81.0

18         Jean Claude Guillon, Adjoint        80.0

19         Pierre Compagnon                     77.8

20         Isabelle Gerard                     77.3

21         Serge Crombac                         76.2

22         Eric Brachet, Adjoint                  73.1

23         Stephanie Thomas                     71.4

24         Cedric Marx                           69.6

25         Catherine Balmens                    68.4

26         Lydie Lemerle                       66.7

26         Dominique Schouvey, Adjointe   66.7

26         Joël Perino                                66.7

29         Mercedes Brawand, Adjointe       60.9

30         Marie-Christine Chabat, Adjointe  52.4

31         Jean-Sylvestre Cosandey            45.0

32         Jean-Michel Thenard, Maire         37.5

33         Paul Zereik                                 17.6

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lundi, 30 mars 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

la municipalité de Saint Julien en Genevois et le service minimum

 Il y aura une grève jeudi 20 novembre. Selon les premières estimations plus de 300 élèves seront concernés. Il y en aura d'autres.

L'action publique me semble préférable à la grève pour défendre des convictions. Les grèves sont parfois bien utiles pour faire avancer des questions. Mais il n'est pas acceptable que le pouvoir d'influence d'une profession soit proportionnel à sa capacité de nuire. Selon le principe un homme une voix, les camionneurs, les agriculteurs, les professeurs, les cheminots ne doivent pas avoir plus de droits que les autres citoyens simplement parce qu'ils ont des capacités de blocage que n'ont pas les autres Français. La France est parmi les pays d'Europe qui compte le plus de grève mais le moins de Français syndiqués ou membres de partis politiques. Nous devons construire notre pays par la proposition plutôt que par la constestation.

Mais sur le fond le mot d'ordre de la grève est pertinent : les grêvistes appellent à un meilleur dialogue social et critiquent la réforme du lycée qui instaure des cursus "zapping" à la carte. L'avenir de l'éducation nationale se construira avec les professeurs. L'avenir de la France avec tous les Français.

La loi oblige les municipalités à organiser un service minimum en cas de grève des enseignants. Face à cela le Maire de Saint Julien a décidé de limiter ce service minimum au strict minimum :

1) Il exige que l'encadrement des élèves soit fait uniquement par des personnes qualifiées (BAFA, ATSEM..). Ces qualifications sont requises pour un encadrement durable et pour des activités spécifiques. Exiger de telles qualifications pour la surveillance d'élèves d'écoles, de collèges et du lycée Mme de Stael relève de la mauvaise volonté d'appliquer la loi.

2) Le Maire qui habituellement se plaind à juste titre de l'excès de régulation, critique pour l'occasion le fait que la loi ne prévoit aucun taux d'encadrement. Par mauvaise volonté, il applique les taux d'encadrement les plus stricts de 1 personnes pour 15 élèves.

3) Pour le lieu il décide de n'organiser ce service minimum qu'au centre aéré Cervonnex ou la capacité est de 250 élèves. Bien inférieur aux besoins.

Au total, dans un esprit partisan et idéologue, le Maire prend tous les prétextes pour ne pas organiser ce service minimum. Il estime qu'il ne revient pas à la municipalité de pallier aux déficiences de l'éducation nationale et que les délais de 48 heures pour organiser ce service minimum sont insuffisants. Les parents eux n'ont ni les moyens de la municipalité, ni les délais nécessaires pour organiser des solutions de garde. Ils doivent trouver une personne pour un enfant - et pas pour 15.

Un Maire responsable aurait à la fois aidé les parents à faire face en offrant un service d'accueil de qualité ET pris position contre la réforme du lycée en informant les parents des enjeux, en prenant position publiquement contre une réforme dangereuse pour l'avenir des jeunes.

Le Maire de Saint Julien a lui décidé d'aider les parents aussi peu que possible - et ne s'est pas exprimé publiquement sur le mot d'ordre de grève des enseignants.

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mardi, 18 novembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (2)

S'inscrire sur les listes électorales pour décider de l'avenir de St Julien en Genevois

Dans la zone frontalière les taux de participation sont habituellement plus faible qu'ailleurs. Certains élus estiment que les frontaliers votent moins que les autres. Pourtant on s'apercoit que les personnes nées à St Julien ont des taux de participation très similaires au reste de la population. La vrai différence vient de l'actualisation des listes électorales.

Le va et vient des habitants est permanent dans les communes frontalières. En l'espace de 6 ans, la liste électorale compte 25% de nouveaux électeurs environ. Et pourtant nous sommes loin du compte. Après avoir rencontré tant d'habitants qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, nous avons voulu en avoir le coeur net en comparant la liste électorale avec la liste des noms figurant sur les boites aux lettres de deux résidences.

Sur un échantillon d'un peu plus de 100 habitants on dénombre :

  • 44 personnes inscrites correctement sur les listes électorales
  • 21 qui sont inscrites mais n'y résident plus
  • 77 qui y résident mais ne sont pas inscrits sur les listes électorales
  • 3 qui sont inscrites sur les listes électorales de la commune mais à une autre adresse - ils ne recoivent donc ni leur carte ni les professions de foi des candidats.

Avec des listes électorales qui ne sont pas à jour, il n'est pas étonnant d'avoir des taux de participation aussi faibles !

Sur cet échantillon, un tiers des personnes inscrites devraient être radiées. A l'opposé la liste devrait être pratiquement doublée avec les nouveaux inscrits. Les services de la Mairie font leur possible, mais manifestement il n'y a pas une très forte volonté des élus de permettre aux habitants de voter en les informant des modalités pratiques.

Voilà quelques informations à diffuser à vos proches dont l'inscription sur les listes électorales n'est pas à jour pour les deux tiers d'entre eux :

  • Pour voter aux municipales de mars prochain, c'est maintenant qu'il faut s'inscrire sur les listes électorales ou mettre à jour son adresse.
  • L'inscription peut se faire en Mairie, par courrier ou même par mail ou en ligne. Il suffit d'adresser un justificatif de domicile (quittance de loyer, facture d'électricité, de gaz ou de téléphone fixe) et une photocopie d'une pièce d'identité ainsi que le formulaire que vous trouverez en lien ici.
  • Les ressortissants de l'Union Européenne ont le droit de voter aux municipales s'ils s'inscrivent.. à ce jour, seulement 49 d'entre eux ont fait cette démarche à St Julien.

En votant vous décidez de l'avenir de l'urbanisme de la commune, des taux d'imposition, de la représentativité et de l'accessibilité des membres du Conseil Municipal, de la circulation, des transports en commun, des crèches, des activités culturelles et sportives. Pour décider de l'avenir de St Julien, à vous de vous inscrire et de faire inscrire vos proches !

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dimanche, 21 juillet 2013 | Lien permanent

Recensement à Saint Julien en Genevois pour les fonds frontaliers

Chaque année le canton de Genève reverse aux départements limitrophes une petite partie des impôts à la source prélevés sur les frontaliers et Suisses vivant en France. Les départements reversent l’essentiel aux communes de résidence des frontaliers.

Le recensement par les communes a lieu en ce moment. Les communes doivent vérifier les listes transmises par le Contrôle de l’Habitant et par les départements avant le 1er septembre.

Le recensement des permis G est facile. Le contrôle de l’habitant transmet les listes. Il peut y avoir des erreurs sur les communes de résidences – mais ces erreurs s’annulent sans doute à peu de choses près.

Le recensement est en revanche beaucoup plus compliqué pour les doubles nationaux ou les ressortissants Suisses qui n’ont pas forcément de Permis G. Leur nombre augmente rapidement dans le Genevois français.

Certains ne savent pas que ce recensement permet aux communes de bénéficier des fonds frontaliers correspondants. Une ressource qui représente jusqu'à 15% des recettes de la commune.

D’autres citoyens Suisses ne veulent pas s’établir officiellement en France bien qu’ils y résident – ce qui est illégal. Les motivations ne sont pas toujours claires mais d’une manière générale ils veulent conserver leur assurance maladie (ce qu’ils pourraient faire en s’établissant en France), leurs retraites (idem). Il y a aussi sans doute un peu de facilité administrative à ne rien changer à sa situation après le passage de la frontière.

Pourtant pour chaque double national ou citoyen suisse qui ne se déclare pas ce sont environ 850 euros de recettes municipales perdues pour la commune. Autant de moyens qui ne permettront pas de financer les crèches, les routes, les activités culturelles municipales de la commune de résidence de ces habitants. Dans les petites communes le recensement se fait de proche en proche : les habitants se connaissent. Mais dans les grandes telles que Saint-Julien-en-Genevois c’est plus compliqué.

Les Genevois et citoyens Suisses installés dans le Genevois français peuvent se déclarer dans leur Mairie jusqu’au 1er septembre pour permettre à leur commune de bénéficier d’un cinquième environ de leur impôt à la source. Les 4 autres cinquièmes seront conservés par le canton de Genève.

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lundi, 09 août 2010 | Lien permanent

Saint Julien en Genevois : unanimité sur les affaires courantes

Sur les près de 200 délibérations à l’ordre du jour du Conseil Municipal depuis les élections de mars 2008 jusqu’à mai 2009,

  • 90% ont été adoptées à l’unanimité,
  • 5% à la quasi unanimité sauf une ou deux voix de la majorité
  • 5% sur lesquelles la minorité a en partie ou en totalité vote contre.

 

Pour les 90% votées à l’unanimité, il s’agit de délibérations d’affaires courantes, de délibérations de bon sens ou d’initiatives qui ont été jugées unanimement comme pertinentes par tous les membres du Conseil –quelques soient leurs opinions.

 

5% ont été votées à la quasi unanimité. Avec un ou deux vote contre ou abstention d’une personne de la majorité. Mercedes Brawand qui s’abstient sur une délibération sur la gendarmerie. Annie Stalder qui s’abstient sur une délibération sur un projet de convention d’usage de Vitamparc par les scolaires du canton. 4 personnes de la majorité qui votent contre la délibération de soutien sur les J.O. –les prochains mois pourraient leur donner raison-. Quelques uns contre la pratique archaïques d’une rémunération complémentaire du trésorier par les communes. Pierre Compagnon s’abstient sur la révision du PLU à Norcier.

 

Et 5% de délibérations sur lesquelles la minorité a voté en totalité ou en partie contre :

 

Il y a 4 délibérations ou votes pour lesquels les voix de la majorité et de la minorité ont été très partagées.

1)      l’élection du Maire : une personne de la minorité a voté pour le Maire – constatant le résultat de l’élection – alors que deux personnes de la majorité se sont abstenues.

2)      L’élection des adjoints : deux personnes de la minorité ont voté pour les adjoints –considérant que le Maire élu avait besoin de choisir ses adjoints, et qu’en l’occurrence, dans l’ensemble, les adjoints étaient de qualité – alors que deux personnes de la majorité ont voté contre les adjoints proposés.

3)      Une demande de dégrèvement sur la part communale sur l’eau suite à une fuite d’eau. 8 votes POUR, 11 Abstentions et 13 votes CONTRE. Les voix de la majorité et de la minorités étant mélangées.

4)      La subvention additionnelle à Guitare en Scène via l’achat de places pour un montant supplémentaire de 40 500 euros. 10 voix contre, 15 pour et 8 abstentions.

 

Nous avons pour principe de fonctionnement que chacun garde sa liberté de conscience. Nous débattons entre nous – mais chacun vote en conscience. C’est un des principes éthiques des personnes qui s’engagent au Mouvement Démocrate et que j’ai proposé à notre groupe en début de mandat, même si ce groupe ne se revendique pas du MODEM. C’est aussi un principe constitutionnel (article 27) que viole chaque jour les groupes PS et UMP qui imposent la discipline partisane à leurs élus dans toutes les institutions de la République. C’est par la discipline de vote que des lois stupides sont votées par des élus aux ordres.

 

Sur quelques délibérations, plusieurs d’entre nous ont voté contre : les votes sur la représentations. La commune n’est représentée que par la majorité dans la plupart des instances ou elle a des représentants : hôpital, lycée, collèges… quitte à ce que la commune ne soit pas du tout représentée car souvent les adjoints n’ont pas le temps d’y être présent. Nous avons à plusieurs reprises voté contre cette représentation biaisée et inefficace de la commune.

 

Sur le terrain de foot, 1 voix contre et deux abstentions pour marquer l’absence de débat sur le choix des priorités et sur la méthode utilisée sans beaucoup de concertation. Sur le fond nous sommes favorables à cet investissement et la méthode a été améliorée depuis.

 

Depuis le début du mandat, il n’y a que deux délibérations sur lesquelles la minorité a voté en totalité contre. Il s’agit du budget – qui prévoit des augmentations considérables sur les dépenses de communication et de fêtes et cérémonies notamment, cf. la note sur le budget. Et de la subvention initiale attribuée a Guitare en Scène que nous jugions inéquitable et excessive.

 

Au total donc nous avons voté pour 95% des délibérations proposées par l’exécutif municipal. Notre difference d’orientation politique est un tout petit peu sur ce qui est fait (budget, Guitare en Scene, etc..) mais surtout sur ce qui n’est pas fait par la municipalité :

1)      L’amélioration du commerce : le commerce continue à vivoter difficilement,

2)      L’amélioration des capacités d’accueil pour la petite enfance : peu d’initiatives - les parents sont tous dans des situations fragiles et parfois difficiles,

3)      L’amélioration des conditions de circulation : les bouchons s'aggravent,

4)      L’amélioration du cadre de vie : le cadre de vie s'ameliore beaucoup moins que l'urbanisation ne progresse.

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lundi, 10 août 2009 | Lien permanent

Musulman et Français à Saint Julien en Genevois

De plus en plus d'habitants de Saint Julien ont une double culture. Ils sont originaires d'un pays étranger mais habitent en France depuis leur naissance. On ne mesure pas toujours la difficulté qu'il peut y avoir dans notre pays à vivre cette double culture.

Il est par exemple très souvent impossible pour un musulman français d'enterrer ses parents dans notre pays selon ses rites. Pour suivre ses rites, il est contraint d'aller inhumer sa famille dans son pays d'orgine. Nous devons permettre à tous les Français d'enterrer leurs parents ici si nous voulons que tous les Français puissent vivre ensemble.

J'ai rencontré des musulmans qui me décrivaient comment ils se voient contraints de se rendre sur leur lieu de culte en cachette. Leurs collègues ne faisant pas la différence entre un musulman pratiquant et un intégriste, ils craignent de perdre leur emploi s'ils sont vus allant prier. Médecins, professeurs, maçons ou ingénieurs ils ne pratiquent leur culte que semi-librement en France. Pourtant dans toutes les religions il y a des pratiquants et des intégristes.

Les associations culturelles et cultuelles font bien souvent un travail d'intégration social et de prévention de la violence qui est remarqué par les gendarmes. La réflexion spirituelle offre souvent aux adolescents un premier cadre de valeur. C'est vrai pour les Français chrétiens comme pour les Français musulmans.

Cette semaine j'ai découvert d'autres exemples de vexations quotidiennes qui montrent à quel point nous devons apprendre à devenir un pays multiculturel. Un père aux revenus modestes m'expliquait que la cantine du collège de Saint Julien lui facturait les repas de son fils pendant le mois du ramadan alors qu'il ne déjeune pas à la cantine ce mois là. Lorsqu'un Français sur 10 est musulman, est-il si compliqué que cela d'adapter la facturation des repas à ce qui est consommé ? Ou faut-il que la collectivité accroissent ses revenus sur ceux qui pratiquent le ramadan ?

Le Maire de Saint Julien a rénové à grands frais le toit de l'église de St Julien. Ces travaux de rénovation n'étaient pas urgents ni prioritaires. Comment préserver les équilibres entre Français lorsqu'on constate que dans presque toutes les communes de Haute Savoie le gymnase est moins bien entretenu que l'église ? A Saint Julien il suffit de comparer l'état de l'église par rapport à la salle des Burgondes, à la MJC ou au Gymnase du Léman !

Loin de ces divisions, de ces vexations et de ces humiliations, il est temps qu'on apprenne à vivre ensemble dans un pays devenu multiculturel. Pour cela il faut revenir à la définition d'origine du principe de laïcité qui est la liberté de conscience et la neutralité de la puissance publique.

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lundi, 26 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (13)

La vidéoprotection à Saint-Julien-en-Genevois

Conformément à notre projet de ville, le Conseil Municipal a adopté le principe du déploiement de la vidéo-protection à Saint Julien.

Le bourg est devenu ville. Une ville plutôt calme comparée à des villes de tailles comparable, mais nous découvrons de plus en plus une délinquance et une criminalité urbaine à laquelle nous ne sommes pas habitués. Bien sûr il y a les nombreux cambriolages liés au pouvoir d'achat important dans la zone frontalière. Le nombre de cambriolage reste à des niveaux très élevés même si l'action résolue et efficace de la gendarmerie à permis d'amorcer une légère baisse. Mais ces derniers mois ont vu l'apparition de crimes qui relève de la cour d'assise : un viol et trois vols à main armés. Parfois les criminels ont été arrêtés, parfois ils ne le sont toujours pas. Les gendarmes passent alors des jours et des nuits à collecter pour leur enquête des éléments matériels qu'ils pourraient obtenir rapidement grâce à la vidéo protection.

La vidéo protection des habitants n'est pas une solution miracle, mais c'est un outil qui peut s'avérer très efficace de dissuasion et de sanction des malfaiteurs. Dans un état de droit comme le notre, il faut des preuves matérielles pour aboutir à la prononciation et à l'exécution d'une peine par la justice. La vidéo-protection permet aux forces de l'ordre de rassembler ces preuves.

En France, la vidéo protection est soumise à une législation très stricte sur son installation et son utilisation. Son déploiement est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de 5 ans après avis d'une commission consultative dans laquelle figure des représentants de la société civile. Les images sont stockées pendant une semaine seulement et ne peuvent être réquisitionnées que sous l'autorité du procureur. Seules des personnes habilitées peuvent y avoir accès selon des modalités encadrées par l'arrêté préfectoral. En résumé, il s'agit bien de protection des citoyens lorsque des crimes ou des délits sont commis.

Un diagnostic de sécurité a été réalisé qui a permis d'identifier les lieux les plus adaptés : place de la libération, rond point de Mössingen, rond point des burgondes, place des automates, rond point de la route des vignes et de la rue de Thairy, rond point de l'Arande et en option l'esplanade du lycée.

Suite à l'accord donné par le Conseil Municipal, des consultations d'entreprises seront lancées durant l'été pour une mise en œuvre à l'hiver 2015/2016.

 

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lundi, 13 juillet 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 25 novembre

Débat sur le projet de territoire de la Communauté de Communes du Genevois

 Hier soir au Conseil Municipal, nous avons débattu du projet de position de St Julien en Genevois sur le projet de territoire de la communauté de communes du Genevois (CCG). La Communauté de Communes a pour obligation de revoir son Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) – un document qui s’impose aux Plan Locaux d’Urbanisme qui eux-mêmes determinent l’attribution des permis de construire.

 Avant de réviser le SCOT, la CCG a souhaite élaborer un projet de territoire. Ce projet est mystérieusement débattu en comité restreint par le bureau des Maires. Selon plusieurs échos, Saint Julien est vivement critiqué au sein du bureau des Maires pour son incapacité à faire avancer ses projets faute de savoir établir des priorités politiques. Ainsi par exemple, St Julien s’oppose à tous les développements commerciaux dans le reste du canton mais n’a toujours pas de politique en faveur du commerce de centre ville après plus de 10 ans !

Le jour même du Conseil nous recevons un document d’une page et demi en police 14 qui montre la vacuité de la position municipale, le manque de préparation ou tout simplement comme l’affirme certains, la démission pure et simple de nombreux adjoints de leurs responsabilités. Un document indigne d’un élève de CM2 :

PROJET DE TERRITOIRE DE LA CCG.docx

Il s’agirait simplement d’introduire le débat. Mais même cela, le document le fait mal puisqu’il ne liste pas les thèmes clefs, se limite aux questions directement liées à la ville plutôt que de proposer une réponse de la ville aux enjeux du canton ou ne pose pas les dilemmes politiques. En introduction de la campagne des élections municipales nous avions distribué un questionnaire aux habitants. Nous avions cherché à lister les questions qui nous semblaient les questions politiques principales pour la ville. Une manière de poser un débat qui aurait pu inspirer la municipalité.

Difficile de résumer dans un compte rendu un débat si général et si mal posé. Le sujet fera l’objet de futures notes sur ce blog.

 

Election d’un nouvel adjoint au social en remplacement de Marie-Christine Chabat

Ensuite vient l’élection d’un remplaçant à Marie Christine Chabat, adjointe au social démissionnaire. Mme Chabat a fait un travail remarquable souligné par tous les participants au CCAS et par les associations : elle a fait preuve de disponibilité, d’engagement et surtout de compassion dans sa mission. Elle a demandé à être allégée de sa charge. Le Maire l’a violement démissionné en public lors d’une réunion du CCAS sans même l’en avertir. Marie-Christine Chabat a finalement démissionné de son mandat d’adjointe et de certaines délégations. Mais pas de la présidence du CCAS.

Joël Perino se présente. Nous ne présentons pas de candidat. En revanche, nous constatons que l’obligation constitutionnelle de parité n’est pas respectée puisque les deux tiers des hommes de la majorité sont à l’exécutif alors que les deux tiers des femmes n’y sont pas : il y a un monde des principes à leur application. Pour cette raison nous décidons de nous abstenir. Joël Perino obtient 20 voix, Francois Cena vote par erreur pour Jean-Sylvestre Cosandey, un bulletin nul, une voix pour Marie Christine Chabat et 9 bulletins blancs. A l’exception de l’erreur de Francois Cena, il manque 4 voix de la majorité à Joël Perino.

 Election des représentants de la commune au CCAS

Nous devons ensuite designer de nouveaux représentants pour le CCAS. Il y a quelques jours nous avons été contactés pour nous informer que la désignation d’Eddy Carl au CCAS n’était plus conforme puisqu’il y représente l’Union Départementale des Associations Familiale alors qu’il est par ailleurs membre du Conseil Municipal (et dans la minorité). Eddy a été nommé par le Maire au CCAS après les élections municipales sur proposition de l’UDAF. Il participe assidument aux travaux du CCAS depuis 15 ans. Lorsqu’il est devenu Conseiller Municipal il y a un an, le cas avait été regardé et aucune objection n’avait été faite – d’autant que sa nomination était valable pour la durée du mandat. Mais le changement d’adjoint semble avoir changé les choses : la commune a fait comprendre à l’UDAF qu’il serait souhaitable qu’elle ait un autre représentant. L’UDAF se plie à la volonté municipale. Eddy ne s’y oppose pas, mais nous décidons de revendiquer 3 sièges au CCAS sur les 8 du Conseil Municipal – alors que la proportionnelle nous en accorde seulement 2. Au dépouillement, la liste composée de Catherine Joubert, Dominique Gueguen et Eddy Carl obtient 11 voix sur 32 – 3 membres de la majorité ont voté pour la candidature d’Eddy qui est ainsi élu au CCAS. Par ricochet, cela signifie que le 6ieme candidat de la majorité n’est pas élu.. et il se trouve qu’il s’agit de Joël Perino, adjoint au social depuis 5 minutes. Dominique Schouvey lui cède sa place.

Nous procédons à la répartition des commissions municipales en découvrant que Joël Perino n’était jusque là pas membre de la commission sociale (ni d’aucune autre commission municipale d’ailleurs). Il s’est trouvé une nouvelle vocation.

Joël Perino est ensuite désigné délégué en remplacement de Marie-Christine Chabat pour les autres délégations et représentations de la commune.

Ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 millions d’euros

Nous prenons ensuite une délibération pour l’ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 million d’euros. Le montant est considérable mais il ne peut être utilise que dans le cadre du budget. Cette ligne de trésorerie permettra une gestion plus rigoureuse et précise de la trésorerie municipale. A vue de nez, cela devrait permettre une économie de 3000 a 5000 euros sur les charges financières de la commune.

Garantie d’emprunt pour le premier projet important de logements sociaux de la municipalité depuis 10 ans

Des garanties d’emprunts pour la construction de logements sociaux Halpades. ENFIN !!! Le premier projet d’ampleur de logements sociaux de la municipalité depuis sa première élection en 2001. St Julien aura du attendre d’avoir sa premiere municipalité socialiste pour voir la proportion de logements sociaux baisser pour la premiere fois : entre les principes et la mise en œuvre il y a un monde.

 Puis diverses délibérations de gestion courante.

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vendredi, 26 novembre 2010 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 21 mars 2013

Le Conseil Municipal d'hier soir a commencé par une présentation du pacte financier avec la communauté de communes. Le développement des transports en commun dans le canton est une exigence des habitants qui perdent chaque jour un peu de leur mobilité. Ces transports en commun couteront cher. On estime à environ 1 million d'euros annuel le déficit engendré par les transports en commun dans le canton avant même l'arrivée du tram à St Julien. Nous devons donc trouver les moyens de financer ces services de transport.

On pourrait le faire au travers de l'impôt. Cela aurait un inconvénient majeur d'inéquité sur le territoire. Les impôts locaux sont calculés en fonction de bases qui sont fonction de la qualité des logements mais qui datent des années 70 et n'ont jamais été réactualisées. Il y a maintenant des différences importantes sur les bases entre les différentes communes. Il y a surtout à mon avis un second inconvénient : dans un pays où les prélévements obligatoires atteignent des sommets, le développement des services publics de transport doit se faire à ressources publiques constantes. C'est à dire que l'effort doit porter sur des économies d'échelles ou des économies tout court.

Le travail commun depuis bientôt un an, vise au contraire à établir un pacte fiscal entre les communes. Ce pacte fiscal a trois composantes : 1) l'établissement d'un versement transport auprès des entreprises de plus de 10 salariés à hauteur de 0,2% de la masse salariale, 2) l'établissement d'une fiscalité professionnelle unique : c'est à dire le transfert à la communauté de toutes les nouvelles ressources sur la fiscalité des entreprises, et 3) le transfert de 2% des fonds frontaliers communaux.

Nous sommes favorables au développement des transports en commun. Nous sommes donc favorables à ce nouveau pacte fiscal intercommunal. Nous emettons des réserves sur l'établissement d'un versement transport auprès d'entreprises qui ont déjà suffisament de difficulté à maintenir leur activité avec la pression foncière dans le Genevois français. A l'opposé le transfert de fonds frontaliers et insuffisant à nos yeux : c'est la moitié de la hausse de l'an dernier seulement, c'est moitié moins que ce que nous avons accepté de transferer au Conseil Général l'an dernier pour les projets structurants. C'est un paradoxe de constater que nous sommes prêt à nous donner deux fois moins à nous même que ce que nous avons donné au Conseil Général. Le doublement du transfert de fonds frontaliers permettrait de ne pas instaurer de versement transport.

La municipalité suggère que nous faisions mieux connaitre les charges de centralité. C'est à dire toutes les dépenses que fait St Julien au service de tous : soutien aux associations sportives et culturelles, services administratifs, soutien au commerce...

Mais surtout, le pacte fiscal doit être proportionnel à la gouvernance. Il s'agit d'un soutien à l'intégration de la communauté. Cela n'est possible que si la gouvernance évolue et que chaque commune est prise en compte proportionnellement à son nombre d'habitants. L'effort financier et l'influence dans la décision doivent nécessairement être proportionnés. St Julien acceptera de contribuer à hauteur du tiers des ressources de la communauté (et même un peu au delà si nécessaire), mais il faudra que St Julien ait près du tiers de droits de vote (et même un peu moins si nécessaire).

Nous avons ensuite abordé les travaux d'aménagement du carrefour du quartier de Chabloux et de la route de Thairy. Des travaux importants et nécessaires qui vont durer 14 mois pour aménager un carrefour qui va être un carrefour important de la ville.

Coté délibération, nous avons renouvellé l'autorisation d'exploitation du Casino. Nous avons adopté une délibération pour réaliser un diagnostic de l'éclairage public. Une dépense de 53000 euros pour la commune qui sera amortie en 5/6 ans environ. Ce diagnostic permettra de mieux programmer en fonction des besoins : de limiter les rayonnements vers le ciel, d'améliorer là où il est déficient, de le réduire là où il est excessif, de mieux penser les horaires d'éclairage.

Nous adoptons une convention avec l'association Trait d'Union pour des chantiers d'insertion. Notre région a la particularité de voir cohabiter des habitants qui ont parmi les plus haut revenus de France et d'autre qui ont parmi les revenus les plus faibles. Beaucoup ignorent que la proportion de personnes pauvres est plus élevée dans nos communes que dans le reste de la France. Nous avons besoin de ce type de programme d'insertion. Nous recommandons à la municipalité de développer les partenariat avec les associations d'insertion.

Suivent deux délibérations pour des créations de postes. L'une pour la cantine de Cervonnex et l'autre pour le suivi de la commande publique. Pour nous chaque création de poste doit être dûement argumentée. Elles engagent la collectivité pour longtemps. Nous devons donc avoir des chiffres précis sur les besoins nouveaux et leur caractère durable. Aucun chiffre dans ces deux délibérations. Le Maire nous demande de leur faire confiance. Le Conseil Municipal n'est pas là pour donner des chèques en blanc à l'exécutif mais bien pour contrôler son travail. Nous ne voterons ces créations de postes que lorsqu'ils seront dûment argumentés par la municipalité. La municipalité fait voter la première création de poste pour la cantine car il y a urgence... mais remet au prochain conseil la seconde délibération pour préciser les besoins.

Nous adoptons une participation financière de la collectivité aux mutuelles complémentaires de santé des agents.

Nous devons ensuite désigner un nouveau délégué à la communauté de communes pour remplacer Geneviève Nicoud qui a souhaité mettre fin à son engagement après 12 années au Conseil Communautaire. Nous présentons la candidature de Cédric Marx qui assite déjà depuis plusieurs mois aux séances du conseil mais dans les bancs réservés au public. La majorité présente M. De Foucauld, nouveau conseiller municipal depuis quelques mois qui se dit intéressé par le Conseil Communautaire : mais qui a ce jour n'a pas été suffisament intéressé pour souhaiter y assister alors que les séances sont publiques. Il n'avait d'ailleurs jusqu'à ce jour pas non plus assisté au Conseil Municipal qui lui aussi est ouvert au public. Le paradoxe c'est que depuis un an, la majorité n'a jamais utilisé les 9 sièges dont elle dispose.. et que les membres de la minorité ont toujours été plus nombreux à assister au conseil que les voix dont nous disposons. L'autre paradoxe c'est que le gouvernement socialiste soutenu par la majorité municipal a présenté ces derniers jours un projet de loi qui prévoit une représentation proportionnelle des minorités dans les conseils communautaires. En toute cohérence, il serait donc logique que la majorité accepte de désigner Cédric Marx comme titulaire, M. De Foucauld comme suppléant pourrait participer aux séances et voter puisque la majorité n'est jamais au complet. Mais c'est là trop demander à la majorité. La candidature de Cédric convainc 2 membres de la majorité seulement. Il en aurait fallu 8 pour que Cédric soit désigné.

En début de mandat déjà, la municipalité avait refusé à Cédric Marx un siège au Conseil d'Administration de l'un des collèges. La majorité s'était arrogé les deux sièges. Il se trouve que j'y ai été désigné d'abord comme représentant de la communauté de communes puis comme représentant du Conseil Général... je n'y ai jamais vu deux membres de la majorité. Cédric Marx aurait mieux représenté la commune que ces politiques de la chaise vide de la majorité.

Nous adoptons finalement deux délibérations d'avences sur subvention, l'une pour le basket et l'autre pour le comité des festivités.

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vendredi, 22 février 2013 | Lien permanent

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