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Vignette à 100 CHF : 1 million de voitures en plus pour aller à l'aéroport de Genève ?

Petit à petit les instances fédérales s'acheminent vers une vignette à 100CHF. Cela prendra peut être quelques années mais la direction est donnée. A titre personnel, il me semble que cette décision à du sens. Mais elle pourrait avoir une conséquence dramatique pour l'agglomération genevoise en reportant une partie importante du traffic occasionnel vers l'aéroport sur les réseaux secondaires.

Parmi les 14 millions de voyageurs de l'aéroport de Genève il y en a sans doute plus d'un million qui ne résident pas dans le Grand Genève et ne viennent qu'une ou deux fois par an seulement pour se rendre à l'aéroport. Il y en a aussi qui résident dans le Grand Genève mais n'utilisent pas les autoroutes Suisses. Déjà aujourd'hui avec une vignette auto à 40CHF il n'est pas rare de rencontrer à St Julien en Genevois des automobilistes et des motards d'autres régions qui demandent quel chemin suivre pour se rendre à l'aéroport sans passer par l'autoroute. Leur nombre explosera si la vignette passe à 100CHF. Il faut bien avouer que payer 100CHF pour parcourir 5km à 80km/h ça n'en vaut pas la peine pour ceux qui ne font ce parcours qu'une ou deux fois par an.

Perly, Veyrier, Bardonnex, Lathoy, St Julien... mais aussi toute la campagne genevoise devrait alors assumer un traffic de report absurde de près d'un million de véhicules au cours de l'année.

Il y a une solution à ce problème. Elle consiste à considérer la section urbaine de l'autoroute non pas comme une autoroute mais comme un contournement urbain. Ce que c'est de toutes façons puisque aux heures de pointe on y roule à 50km/h. La vignette pourrait toujours être vendue à Bardonnex mais son utilisation ne serait pas obligatoire pour les déplacements qui se limiteraient à l'aéroport. Accessoirement cela permettrait un contrôle uniforme de l'utilisation de la vignette entre résidents et non résidents.

Cette solution a été mise en oeuvre côté français avec la gratuité de l'autoroute A40 entre St Julien en Genevois et Annemasse. Une gratuité payée très chère au concessionnaire par le Conseil Général de Haute-Savoie. Selon les informations que j'ai, il devait y avoir une contrepartie à cette gratuité sur la section jusqu'à l'aéroport. Il est souhaitable pour tous les habitants du Grand Genève que cette gratuité soit mise en oeuvre avant que l'augmentation du prix de la vignette ne rejette sur les voiries secondaires des millions d'automobilistes.

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mercredi, 16 janvier 2013 | Lien permanent | Commentaires (6)

Réunir les Républicains pour remettre Rhône-Alpes et la France d'aplomb

debat humanisme et societe.jpgMercredi soir avait lieu un débat entre toutes les têtes de liste du département. Un débat passionnant projet contre projet. Un débat qui a bien sûr montré à nouveau que 1) personne n'a le monopole des bonnes idées et que 2) au delà des polémiques politiciennes stériles qui opposent les "prolos" contre les "capitalistes" et réciproquement dans une pièce de théâtre périmée qu'on rejouerait sans cesse, des personnes de sensibilité différentes peuvent dialoguer à la recherche de solutions nouvelles au service de tous.

Seulement 3 journalistes sont venus. Ils ont fait une photo et sont partis. George Frêche, Ali Soumaré et l'affaire du prix du ticket de métro auront eu plus de couverture presse que les propositions des candidats. Quelques médias ont tenté bien modestement de couvrir les élections régionales mais au total la couverture médiatique des projets a été près de la moitié inférieure à ce qu'elle a été en 2004. Puisque vous pouvez de moins en moins compter sur les médias pour vous informer, il faudra vous renseigner vous-même sur les projets que vous trouverez en ligne.

Voilà en lien ici le projet du Mouvement Démocrate pour une région qui soit à égalité des chances.

Rhone Alpes a egalite des chances.jpg

Nos propositions phares sont les suivantes :

Plus d'emplois pour les jeunes et les seniors :

  • 1) Diversifier l'activité économique de la Haute-Savoie en aidant au développement des biotechnologies, du tourisme d'affaire et du tourisme vert tout au long de l'année,
  • 2) Doubler les budgets d'aide à la recherche pour favoriser l'innovation et les nouvelles filières d'emploi,
  • 3) Ouvrir les marchés publics aux petites entreprises et les aider dans leur trésorerie lors des périodes de crise.

Des transports plus accessibles à tous :

  • 1) Poursuivre le développement des TER initiés par Anne-Marie Comparini et poursuivis depuis,
  • 2) Parvenir à une taille critique de co-voitureurs qui permette aux Haut-Savoyards d'utiliser ce nouveau mode de transport sans engorger les routes,
  • 3) Financer les nouvelles tranches du CEVA vers La Roche, Thonon et Cluses... dès que Genève tiendra ses engagements sur la construction de 2500 logements par an.

Des formations plus pertinentes et plus accessibles :

  • 1) Développer le tutorat entre les seniors et les jeunes pour aider les jeunes à intégrer le marché du travail par une banque régionale du tutorat,
  • 2) Développer l'aide à l'orientation pour aider les jeunes de tous les milieux à s'orienter vers des formations qui ont des débouchés professionnels durables,
  • 3) Aider à la transition des Lycéens vers les Universités pour favoriser une intégration réussie dans le cursus universitaire.

Au delà de ces propositions concrètes, on sent sur le terrain une profonde révolte des Français contre la politique en générale. Beaucoup sont tentés de laisser le pays sombrer en s'abstenant. Il y a une solution pour reconstruire le pays pour nos enfants : rassembler tous les républicains pour qu'ils travaillent ensemble à l'intérêt général comme ils le font dans 95% des communes et 100% des communautés de communes.

Le monde est un peu plus compliqué que la simple opposition « d'ouvrier fainéants » contre des « patrons exploiteurs » tels que nous le présentent les partis simplistes issus de la lutte des classes. Tout le monde en convient désormais puisqu'il y a des débauchés UMP sur les listes PS et des socialistes sur les listes UMP. Il est temps que toutes les personnes de bonne volonté se rassemblent pour améliorer la gestion publique et remettre Rhône-Alpes et la France d'aplomb. Il est nécessaire de changer la majorité régionale d'union de la gauche qui inclut le parti communiste, sa faucille et son marteau pour former une coalition républicaine large et ouverte.

Une coalition qui pourra à l'avenir être rejointe par les élus républicains qui se disent de droite, sont choqués par les dérives autoristaristes, napoléoniennes et xénophobes de l'UMP et qui sont aujourd'hui réduit au silence par la loi du "marche ou crève", tout particulièrement dans notre département. Sylvie Gillet de Thorey (PS) travaille déja avec Jean-Luc Rigaut (NC) à l'agglo d'Annecy. Christian Dupessey (PS) avec Jean-Claude Carle (UMP) à l'Etablissement Public Foncier de Haute-savoie. Et même Thierry Billet (Europe Ecologie) avec Jean-Luc Rigaut (NC) à la ville d'Annecy. Alors ce rassemblement est possible aussi à la région au service des Rhône-Alpins.  Pour une coalition républicaine en Rhone-Alpes, il faut voter et faire voter pour laliste conduite par Azouz Begag le 14 mars.

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vendredi, 05 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pour Mieux Vivre : urbanisation de qualité et circulation

 Retrouvez chaque jour une partie de notre projet de ville pour Mieux Vivre à Saint-Julien.

Pour une urbanisation plus équilibrée

Nous proposons aux habitants de mieux maîtriser l'urbanisation de la ville. En 2002, la municipalité avait signé le Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois (SCOT) avec les 16 autres communes du canton. Elle prévoyait alors la réalisation de 100 logements par an au cours des 15 prochaines années sur la commune. La municipalité a largement dépassé ces quota avec en moyenne 150 autorisations de construire par an au cours des 7 dernières années. La refonte du Plan Local d'Urbanisme (PLU de Saint Julien) donnait à la municipalité des moyens de limiter la construction excessive de logements.

En limitant à 100 nouveaux logements par an comme prévu initialement, nous pourrons accompagner la croissance de la ville par la réalisation d'équipements publics correspondants : espaces verts, places publiques, sentiers piétonniers, voies de circulations, pistes cyclables...

Notre priorité sera l'aménagement d'une place qui soit un coeur de ville. Nous avons besoin d'une place de ville qui soit un lieu de rencontre pour tous. Nous proposons d'aménager la place du Crêt en place centrale piétonne. Cette place aménagée et fermée permettra à tous les habitants de pouvoir se retrouver. Cette place de ville redonnera de la vie à notre commune en lui donnant le coeur de ville qui lui manque. La circulation sera souterraine à cet endroit. Un parking sera prévu pour remplacer les stationnements existants. Ce projet, contrairement au projet de la municipalité actuelle de construire un tunnel qui dévie la circulation dans le quartier du Puy St Martin améliorera la qualité de vie des habitants tout en rendant possible une circulation plus fluide.

Ce sera la première de nos priorités d'investissement.

Nous devrons aussi en parallèle contribuer à résoudre la crise de l'immobilier. Ces dernières années ont montré que quelque soit le nombre de constructions à Saint-Julien, notre commune ne pourra pas seule résorber la crise de l'immobilier du bassin lémanique. Nous devrons convaincre nos voisins Genevois de construire suffisamment de logement à Genève. En proportion, ils construisent trois fois moins qu'à Saint-Julien. Pour cela nous devrons souligner les effets pervers de la situation actuelle sur les transports. Nous devrons travailler avec Genève plus efficacement car nous vivons de plus en plus en quelques sortes dans le même 'bocal'.

 

Pour que les Saint-Juliennois puissent se déplacer

Les habitants sont de plus en plus paralysés dans les embouteillages. La municipalité actuelle n'a pris pratiquement aucune initiative dans ce domaine qui est pourtant la première des priorités des Saint-Juliennois selon l'enquête que nous avons réalisée auprès des habitants en septembre 2007.

En relation avec les TPG, le Conseil Général de Haute Savoie et le Conseil Régional de Rhone Alpes nous nous attacherons à développer l'offre de transports en commun : bus plus fréquents, directs et plus grands vers Genève, trains plus fréquents vers Annemasse. Suivant l'exemple de Feigères, nous mettrons en place des navettes avec les hameaux et vers Archamps les jours de marché dans un premier temps.

Nous souhaitons l'aménagement de voies de circulation pour la mobilité douce (circulation piétonnière et cycliste). Pour favoriser les rencontres entre les habitants, limiter la pollution, limiter les embouteillages et favoriser une hygiène de vie, l'aménagement de la ville doit favoriser les déplacements piétonniers et cyclistes. Nous proposons l'aménagement de sentiers piétonniers et de pistes cyclables qui relient les quartiers entre eux et au centre ville et qui ne soient pas de simples trottoirs, annexes des routes.

Nous aménagerons des espaces de stationnement pour les deux roues.

Après une phase d'écoute des habitants par questionnaire, nous vous proposerons plusieurs plan de circulation. Vous déciderez par un référendum municipal le plan de circulation qui vous semblera le plus à même de régler les problèmes de notre commune.

La circulation sera notre priorité d'action.

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mercredi, 27 février 2008 | Lien permanent

Inventer des villes qui font envie

Tout nous pousse vers une densification progressive des villes :

1) Pour assurer une certaine liberté de déplacement collective, nous avons besoin de plus de transports en commun. Ces bus et ces trams ne sont viables que si les logements sont concentrés sur des bandes de 300m autour des axes de transport. Un habitat diffus au contraire, contraint les habitants à utiliser leur voiture sur des voies publiques déjà engorgées.

2) Les contraintes environnementales exigent une réduction importante des gaz à effet de serre. L'habitat est l'un des premiers émetteurs. Les habitants qui vivent dans un habitant collectif émettent 2 à 3 fois moins de gaz à effet de serre par leur chauffage et leur transport. Vivre au milieu de la nature c'est la détruire.

3) Les déficits publics vont rendre de plus en plus difficile le financement d'équipement public vers un habitat diffus. Gestion des déchets, canalisations, services publics... tout est beaucoup plus cher pour la collectivité lorsque l'habitat est diffus. Pour construire des maisons de retraite, des crèches et des transports publics, tout en remboursant les dettes massives accumulées, les collectivités auront de moins en moins d'argent pour financer des équipements collectifs à destination des maisons individuelles.

4) La préservation des espaces naturels et agricoles exige aussi que la croissance de la population soit moins gourmande en espace.

Cela ne signifie pas la fin des villages ou l'interdiction des maisons individuelles à terme, comme certains le caricature. Mais bien une réorientation de la croissance de la population vers les villes.

Les avantages collectifs d'une densification des villes sont nombreux. Les avantages individuels sont beaucoup moins évidents : une très grande proportion d'habitants rêvent de vivre dans une maison individuelle. Nous devons donc inventer des villes dans lesquelles les habitants ont envie de vivre plus que dans des villas individuelles. Il n'y aura en effet pas de densification sans volonté des habitants.

Si vivre en ville se fait sous la contrainte financière alors le risque est grand d'aggraver encore les différences sociales entre villes et villages. C'est déjà le cas à Saint Julien où le taux de chômage est deux fois plus élevé que dans les communes rurales environnantes. On l'avait vu aussi lors du deuxième tour de la Présidentielle de 2007 : les villes votaient toutes en faveur de la candidate socialiste alors que les campagnes et les zones résidentielles votaient en grande majorité pour le candidat de droite.

Quelle est cette ville où les uns et les autres ont envie de vivre ? D'abord c'est une ville qui ne soit pas construite seulement en pierre . On avait pour habitude de construire des villes de pierre et de mettre ici ou là un parc de verdure. Un lieu de destination où on peut aller passer du temps. A Saint Julien, certains avait même inventé ce concept curieux de "la ville dans son écrin de verdure".. c'est à dire que la nature est en dehors de la ville. Les habitants eux veulent pouvoir voir des éléments de nature dans leur quotidien. Pas seulement le samedi après midi lorsqu'ils ont un peu de temps mais durant leurs trajets quotidiens. Façades de verdure, terrasses et toits naturalisés, avenues arborées, trottoirs herborés comme Rennes vient de le décider. Les habitants veulent que la nature revienne dans la ville.

Le développement des services dans les villes aidera aussi à rendre les villes plus attractives. Les transports en commun accélère la densification qui les rend viable. L'existence d'une ligne de transport devient un critère de choix de lieu de résidence.

Le développement des commerces, des activités culturelles et sportives renforcent l'attractivité des villes.

La plus faible socialisation des villes est un autre handicap : comment créer un esprit de village dans des villes où 10% des habitants partent et arrivent chaque année ? Nous avons besoin de mieux accueillir les habitants et de mieux les intégrer. De créer des lieux de socialisation ouverts qui permettent à tous ceux qui vivent seuls ou isolés de se créer leur "vie de village" dans une ville où ils ne connaissent pas grand monde.

Nous devons construire des villes attractives pour préserver la liberté de déplacement de chacun, améliorer la gestion publique et limiter notre impact sur la nature.

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mercredi, 21 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Un Gouvernement d'union nationale ? possible ? souhaitable ?

La proposition de François Bayrou de mettre en place un Gouvernement d'union nationale suscite de nombreuses réactions.

Ce Gouvernement est-il possible alors que le PS et l'UMP affirment qu'ils ne le souhaitent pas ? En premier lieu je tiens à rappeler que dans une démocratie le seul souverain c'est le peuple (cf la citation en en-tête de ce blog). Si le peuple exige un Gouvernement d'union nationale lors des législatives de juin le PS et l'UMP devront obéïr qu'ils le veuillent ou non. Pour rappel lors des élections allemande, la droite et la gauche avaient juré pendant toute la campagne qu'ils ne gouverneraient pas ensemble. Les électeurs en ont décidé autrement. Il a fallu seulement trois semaines pour qu'ils s'entendent sur un projet de gouvernement. Le Gouvernement d'union national est donc possible.

Est-il souhaitable ? Au cours des 5 dernières années, un parti seul disposait de TOUS les pouvoirs -cas unique dans l'histoire de la République en France. Malgré celà, l'UMP n'avait pas l'influence suffisante pour ne changer ne serait-ce qu'un jour férié. Un seul parti ne peut donc à plus forte raison pas avoir suffisament d'influence pour lutter efficacement contre le chômage, pour baisser la dette sur le dos des jeunes, pour résoudre la crise du logement, pour préserver notre environnement. Celà n'est pas étonnant : Le PS et l'UMP représentent à eux seuls dans les élections proportionnelles environ 20% des suffrages exprimés. C'est à dire environ 12 à 15% des Français. On ne réforme pas un pays avec le soutien de seulement 15% des Français contre 85%. Une France en panne avec les roues vers la droite n'ira pas plus loin qu'une France en panne avec les roues vers la gauche. Il faut debloquer la France, pour celà il faut une plus grande légitimité démocratique pour permettre les réformes qui permettront à la France de retrouver sa grandeur.

Je crois d'ailleurs que les Français ont déjà pris cette décision du Gouvernement d'union nationale. Les sondages l'affirment - mais celà n'est qu'une simple indication. Les autres candidats reprennent ce thème sous d'autres formes : Sarkozy propose un gouvernement d'ouverture, et Royal appel au rassemblement entre les deux tours. Les niveaux atteint par les différents candidats montrent d'ailleurs que le prochain Parlement ne sera sans doute pas contrôlé par un seul parti.

La question à laquelle il nous reste à répondre c'est de savoir qui est le mieux à même de conduire ce Gouvernement d'union nationale. J'ai la conviction que François Bayrou est le seul qui soit en position de faire travailler ensemble des gens venus d'horizons différents.

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jeudi, 22 février 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Des constructions, des constructions... mais toujours pas d'école à Saint-Julien-en-Genevois

(vous trouverez ci-dessous la Tribune libre du groupe Mieux Vivre à Saint Julien qui sera publié dans la prochaine édition du bulletin municipal du mois de décembre).

Cette rentrée a été marquée par la création d'une classe à l'école maternelle François Buloz et l'officialisation d'une classe supplémentaire au Puy St. Martin. Cela a permis d'accueillir les 35 nouveaux enfants inscrits dans les écoles maternelles de notre commune, plus forte augmentation depuis les dix dernières années.

Au niveau des effectifs totaux des écoles publiques (maternelles + primaire), on assiste à une augmentation de 34 élèves soit désormais 922 enfants accueillis de la petite section jusqu'au CM2. Voilà des années que le Maire prétend que les effectifs sont stables dans les écoles. Les faits lui donnent aujourd’hui tort.

Reconnu par la municipalité lors d'une commission scolaire, les écoles publiques à St. Julien sont en saturation et ne peuvent plus ouvrir de nouvelles classes, sauf à déclasser des salles comme les bibliothèques ...

Les nouvelles constructions à venir sur notre commune sont de 50 logements d'ici la fin de l'année, 558 pour l'année 2013 (oui, vous avez bien lu ce chiffre astronomique) et déjà une prévision de 450 logements pur 2014-début 2015.

En prenant le taux actuel d'enfants par logement, cela représente un minimum de 30 enfants à accueillir lors de la prochaine rentrée scolaire.

N'ayant plus de salles de classes disponibles dans notre commune, la prochaine rentrée va donc voir :

--> le nombre d'enfants par classe augmenter, surtout pour les écoles élémentaires du fait d'un nombre plus important d'arrivée d'enfants de la maternelle vers le CP que de départ du CM2 vers le collège. Par exemple au Puy St. Martin il y aura environ 27.7 enfants par classe contre 24.5 actuellement

--> la création, au minimum, d'une classe à François Buloz ou l'on va devoir aménager un "préfabriqué" afin d'accueillir les enfants du nouveau quartier de Chabloux situé juste en face de l'école

Il faut au moins 3 ans pour concevoir, planifier et construire une école : la municipalité a déjà deux ans de retard. Après avoir déjà perdu deux ans sur la construction d'une nouvelle école dans notre commune, nous demandons à la municipalité de prendre ses responsabilités et de présenter rapidement une politique d’accueil des enfants dans les écoles municipales. En collaboration avec les directeurs d'école et les parents d'élèves, il faut d'urgence imaginer cette nouvelle école qui doit favoriser un développement harmonieux des élèves. Avec l’ouverture de cette nouvelle école, la municipalité ne pourra plus esquiver l’urgence d’une refonte de la carte scolaire et la nécessité de définir l’avenir de l’école de Thairy.

Projet passionnant et crucial pour l'avenir de nos enfants. Il est temps que la municipalité agisse !

Cédric Marx pour le groupe Mieux Vivre à Saint Julien

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vendredi, 30 novembre 2012 | Lien permanent

Agglo genevoise et Agglophobie ?!?

La semaine dernière en rendant compte d'une étude de l'EPFL sur le développement de notre agglomération, il a été rendu public que 90% des Genevois ne souhaitaient pas s'installer dans le Genevois français et 90% des habitants du Genevois français ne souhaitaient pas s'installer dans le canton de Genève.

Le chiffre est intéressant.. et à rapprocher des 77% de Genevois d'une classe d'âge qui sont actuellement contraints chaque année d'aller se loger dans le Genevois français et le district de Nyon (1500 par an vers le canton de Vaud et 2000 par an vers le Genevois français pour 4500 Genevois par classe d'âge). Certains élus genevois estiment qu'ils ne s'agit que de Genevois qui s'installent dans le Genevois français par choix pour devenir propriétaire ou s'installer dans une villa : excusons-les, ils sont un peu âgés et ne comprennent pas bien les difficultés de logements des moins de 40 ans.

Les articles de presse et sans doute l'étude de l'EPFL concluait que les habitants de notre région serait "agglophobes". Une conclusion absurde : il est bien probable que 90% des Genevois de la rive gauche ne souhaitent pas plus se loger sur la rive droite (et réciproquement) et 90% des habitants du Genevois Haut Savoyard ne souhaitent pas s'installer dans le pays de Gex (et réciproquement). Ils ne sont pas pour autant "rivophobes" ou "départementophobes".. mais tout simplement chacun aspire à pouvoir vivre à proximité de sa famille, de ses amis et de ses proches. On a tous nos habitudes.

Les politiques publiques de notre agglomération... et en particulier le plan directeur cantonal en cours de consultation vont empêcher les jeunes genevois de se loger à proximité de la commune dans laquelle ils sont nés ou ont grandis. Notre agglomération prévoit l'arrivée d'environ 300 000 habitants d'ici à 2030.. des habitants dont les rémunérations leur permettront de se loger à Genève. Genève pendant ce temps ne s'engage au travers de son plan directeur cantonal à ne construire que 50 000 logements qui ne logeront que 100 000 habitants. D'ici 2030, il faudra donc qu'environ 100 000 Genevois quittent leur commune et s'installent dans le Genevois français.. où ils chasseront à leur tour 100 000 habitants contraints de s'installer à Annecy, Bonneville et Cluses.

Tous les habitans de notre région se retrouveront tous ensemble paralysés sur les voies publiques engorgées. Ils développeront une certaine agglophobie : non pas dirigée les uns contre les autres puisqu'ils seront tous dans le même bateau, mais bien plutôt contre des politiques publiques d'agglomération totalement absurdes.

 

Ps : je suis à la recherche de quelques uns des 20 000 Genevois qui après des années de recherche de logement à Genève ont fini par s'installer dans le Genevois français ces 10 dernières années et qui soient près à témoigner de leur expérience. Merci de prendre contact avec moi : antoine.vielliard@sfr.fr

 

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mardi, 21 juin 2011 | Lien permanent

Des petits geste pour l'environnement qui ne suffisent pas

L'aggravation des problèmes environnementaux s'est accompagnée de la popularisation des "petits gestes" pour l'environnement :

1) placer des diffuseurs d'eau à ses robinets

2) mettre une bouteille d'eau remplie et fermée dans la cuve de la chasse d'eau

3) utiliser un vélo électrique plutôt que la voiture en l'absence de transports en commun

4) mettre ses déchets organiques dans un composteur

5) manger moins de viande, et surtout de viande de boeuf

6) installer un régulateur de chauffage

7) laver son linge à froid

8) baisser sa consommation d'essence de 20/30% en conduisant tranquilement

9) consommer exclusivement des fruits et légumes de saison et de proximité

Voilà quelques uns des gestes que j'ai personnellement pu appliquer.  Vous en trouverez d'autre sur cette liste de petits gestes en lien. Tout cela est bien. Ca va dans le bon sens... mais ce n'est pas grand chose par rapport à l'ampleur du problème auquel nous devons faire face. C'est un peu comme si on comptait sur les 10 commandements de Moïse pour lutter contre la criminalité.

Les enjeux importants ne sont pas vraiment dans ces petits gestes mais plutôt dans la définition de politiques nouvelles.

La déforestation est une source d'émission de gaz à effet de serre importante. Paradoxalement, l'utilisation de la plupart des biocarburants utilisés induit une pression sur l'usage des terres agricoles qui pousse à de nouvelles déforestations. Comment peut on inciter des pays comme l'Indonésie ou le Brésil à préserver leurs forêts tropicales alors que nous avons nous même totalement déforester nos pays depuis plusieurs siècles. Nous tirons parti des terres que nous exploitons et voudrions bénéficier de ce que le Brésil et l'Indonésie n'en fasse pas autant. Les systèmes de compensations financières en discussion au sommet de Copenhague sont nécessaire pour une protection efficace ce l'environnement.

Les deux autres enjeux de ces prochaines années seront dans les modes de transport et l'habitat qui représentent près du tiers des émissions de gaz à effet de serre. Dans un cas comme dans l'autre c'est un habitat plus dense qui nous permettra de réduire les émissions. Plus l'habitat est diffus sur le territoire moins les transports en commun sont réalisables et plus l'usage de la voiture devient obligatoire pour ses habitants. De la même manière plus l'habitat est individuel plus les dépenses de chauffage par personne sont importante de manière générale. Plus l'habitat est diffus plus les coûts de collecte des déchets sont importants.

Développer des réseaux efficaces de transport en commun sera déterminant pour ces prochaines années. Mettre en place des normes de construction plus restrictives et qui favorise l'habitat collectif plutôt que l'habitat individuel.

Dans le canton de Saint Julien et dans le Genevois franco suisse cela signifie de développer et prolonger la ligne D. D'étendre la ligne qui s'arrête à la Croix de Rozon jusqu'à Collonges sous Salève. Contribuer à l'accélération du CEVA.

En même temps continuer à encourager les efforts de Genève dans la construction de logements dans le centre de l'agglo plutôt qu'uniquement en périphérie. Inciter tous les Plan Locaux d'Urbanisme des communes à favoriser de nouvelles normes de construction via le Schéma de Cohérence Territorial du Genevois en renouvellement. Favoriser une densification de l'habitat en orientant les nouveaux habitants vers les villes et bourgs plutôt que vers les villages.

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mardi, 03 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (6)

Jean-Paul Servant pour que Vive Saint-Julien

Notre dossier de candidature est désormais complet. Rendez-vous a été pris en Sous-Préfecture pour déposer la candidature de la liste "Vive Saint-Julien" le 18 février prochain. Nous commençons aujourd'hui une série de présentations individuelles des membres de l'équipe.

Jean-Paul Servant, vive saint julienNé à La Rochelle en 1971 de mère suisse allemande et d’un père français. J’ai vécu dans les alentours de Bordeaux jusqu’en 1990, date à laquelle je rejoins la région genevoise pour mes études. J’obtiens mon diplôme d’ingénieur en génie électrique et microtechnique en 1995.

J’aime pratiquer des sports de tous types, Football, Judo, Tennis, Natation, Cyclisme, Ski et plus récemment l’escalade. Aime particulièrement l’histoire avec une préférence pour la période Romaine.

Je suis arrivé dans la commune en août 2013, mais je connaissais déjà bien celle-ci puisque je passais souvent pour rejoindre mon lieu de travail, pour visiter des ami(e)s ou même pour des sorties. J’ai envie que celle-ci s’embellisse et ne soit pas qu’un passage quotidien pour de nombreux  frontaliers et qu’elle offre à ses habitants les services adéquats et diverses manifestations.

Je n’avais pas de connaissance particulière des personnalités politiques de la ville, ni de son administration. Et j’avais pu vérifier quelques difficultés, d’un point de vue associatif (gestion du club de foot) par exemple. Ou même une grande difficulté à inscrire mes enfants au Centre de Loisirs dans les temps. Alors lorsque j’ai reçu le questionnaire de l’équipe vers le mois de juin 2013, j’ai pris contact pour comprendre, participer et apporter ma contribution et mes idées à cette équipe.

Faites la connaissance cet après midi à 16h00 de Sylvie Fernandez-Dal Canto.

 

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vendredi, 31 janvier 2014 | Lien permanent

Une vérité qui dérange

medium_climatecrisis.jpgJ'ai eu l'occasion de voir le film d'Al Gore sur le réchauffement climatique : "une vérité qui dérange". Ce film présente de manière succincte et compréhensible l'ensemble des données scientifiques.

Il me semble que c'est la responsabilité d'une génération de léguer un environnement naturel à peu près dans l'état dans lequel on l'a trouvé. A ce titre le réchauffement climatique me semble inquiétant. Mais au delà du principe, ce film montre la gravité de la situation en comparant les données de température et d'émission  de CO2 par rapport aux données historiques. Notre génération a plus dégradé son environnement que l'ensemble des générations précédentes toutes réunies.

Certains pourraient s'arréter là et veiller à faire amende honorable en réduisant les émissions de CO2, mais le film va plus loin en présentant ce que seront les conséquences scientifiquement prévisible d'un réchauffement qui a déjà commencé : inversion possible du Gulf Stream qui plongerait l'Europe dans une ère glacière alors que le reste de la planète se réchaufferait, augmentation du niveau de la mer de 6m qui innonderait toutes les zones côtières où habitent 100 millions de personnes dans le monde, phénomènes météorologiques extrèmes. Ce qui est décrit dans ce film pourrait être décrit par les mots : "autogénocide mondial".

Les émissions de CO2 en France sont plutôt en dessous de la moyenne des pays développés. Mais nous devons continuer à agir par nos comportements individuels mais aussi en tant que consommateurs et citoyens. Je vous encourage VIVEMENT à aller voir ce film. Voilà un lien vers le site du film sur lequel on peut voir la bande annonce.

http://www.criseclimatique.fr/

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dimanche, 08 octobre 2006 | Lien permanent

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