Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : vitam parc

#1 On l'a dit, on le fait : ouvrir des cantines dans les écoles

Il y a trois ans, les habitants de Saint-Julien ont confié à notre équipe la responsabilité de gérer la ville. Je ferai ici chaque jour un point l'état d'avancement de nos 33 engagements.

Le transport par car jusqu'au restaurant scolaire de Cervonnex prend du temps de pause aux enfants, coûte cher au contribuable, et se traduisait à l'époque par des retards importants en cours l'après midi. Nous nous sommes engagés à instaurer la restauration scolaire dans les écoles pour les maternelles.

La restauration scolaire dans les écoles a été étendue à l'école du Puy St Martin en augmentant le nombre d'enfants qui déjeunent au collège (septembre 2014), en ouvrant la restauration scolaire sur place (janvier 2016) et en mettant en œuvre un double service (septembre 2016). Par ailleurs, nous avons mis en place une convention avec le lycée pour l'accueil d'enfants de l'école François Buloz au lycée (septembre 2015). Au total, 134 enfants peuvent désormais déjeuner sur place sans avoir à subir le transport par car jusqu'à Cervonnex.

Cela a permis de passer à un service continu à Cervonnex plutôt que deux services : les enfants ont désormais le temps de déjeuner correctement, de profiter du temps de midi et ne sont plus en retard en classe l'après midi.

Cela va progresser encore avec l'ouverture des deux nouvelles écoles des jardins de l'Europe en septembre 2019 (si les travaux peuvent démarrer à temps et s'il n'y a pas de recours contentieux). Nous étudions aussi la possibilité pratique d'ouvrir une restauration scolaire à l'école des Prés de la Fontaine.

Par ailleurs, nous avons renforcé l'encadrement lors de la pause méridienne, et nous avons changé de prestataire pour une qualité de repas bien supérieure - au même prix -.

Le service de restauration scolaire est même victime de sont succès puisque la proportion de parents qui s'inscrivent a augmenté de 25% !

Parce que notre parole compte, nous faisons ce qu'on a dit !

Lire la suite

dimanche, 26 mars 2017 | Lien permanent

#2 On l'a dit, on le fait : ouvrir des classes pour rattraper le retard

Il y a trois ans, les habitants de Saint-Julien ont confié à notre équipe la responsabilité de gérer la ville. Je ferai ici chaque jour un point l'état d'avancement de nos 33 engagements.

Le nombre d'habitants a augmenté de 30% de 2001 à 2014, et pourtant en 15 ans, la commune n'a pas construit une seule salle de classe. Petit à petit, des salles de classes ont été installées dans des salles de science, des salles informatiques et des bibliothèques. "Les nouveaux habitants n'ont pas d'enfants" affirmait sans rire mon prédécesseur qui utilisait l'intégralité des capacités de financement de la commune à la construction d'équipements publics moins indispensables que les écoles. Depuis 2014, ce sont 5 classes supplémentaires qui ont du être ouvertes !?!

Nous avons lancé les marchés et la construction de l'extension modeste de l'Ecole du Puy St Martin et nous avons en parallèle lancé le jury pour la construction de deux nouvelles écoles dans le quartier des jardins de l'Europe. Les trois salles de classe supplémentaire de l'école du Puy St Martin ont pu être livrées en janvier 2016.

Nous avons réalisé une étude détaillée pour prévoir les effectifs scolaires précisément année après année sur des fondement plus solide que les anticipations passées.

Le concours a été lancé avec une première rencontre avec les habitants du quartier, et fait extrêmement rare sur ce type de projet, le conseil municipal a mis en place un comité consultatif rassemblant les riverains, les enseignants, les parents d'élèves et la famille David. Le comité consultatif a pu faire des propositions d'amélioration qui ont été pris en compte à chaque fois que c'était possible.

Le permis de construire des nouvelles écoles a été déposé en juillet 2016, accordé en janvier 2017. Les appels d'offres ont été lancés ce mois-ci. Les marchés seront attribués en juin pour un démarrage des travaux en juillet et une mise en service planifiée pour septembre 2019 (sauf en cas de recours contentieux, indépendant de notre volonté, qui pourrait retarder le démarrage des travaux et donc la livraison de l'école, de la cantine, de la bibliothèque, du jardin scolaire et de la salle de sport).

Parce que notre parole compte, nous faisons ce que nous avons dit !

Lire la suite

lundi, 27 mars 2017 | Lien permanent

Pour une ville plus conviviale

Nous pensons que le développement de la convivialité à St Julien est la clef de voute d’une meilleure qualité de vie. La convivialité rend la ville plus agréable, plus sûre, plus sympathique. La convivialité permet d’entrer dans un cercle vertueux où les habitants restent plus longtemps dans la commune et de ce fait là contribuent également à la rendre plus conviviale.

Nous pensons que le développement de la convivialité doit se faire autour de trois orientations principales :

  1. Rendre la vie associative plus visibles pour les habitants qui en sont éloignés. A ce jour de nombreux habitants ignorent tout des activités associatives. Environ un tiers des habitants de St Julien y sont installés depuis moins de 3 ans. Pris par leurs charges de famille et leurs responsabilité professionnelles ils ignorent la richesse de la vie associative. Nous enrichirons le nouvel annuaire des associations afin de permettre aux habitants d’y découvrir les activités, les rendez-vous et les contacts, d’y découvrir lieux et horaires des activités. Nous en développerons la communication auprès des nouveaux habitants en leur permettant de découvrir rapidement toutes les activités proposées. Les mêmes outils seront développés pour les comités de quartier. La commune s’équipera de nouveaux panneaux de communication à destination des associations afin de leur permettre de mieux communiquer de manière facilitée, propre et organisée auprès des habitants. Les subventions seront orientées en priorité vers les associations qui vont à la rencontre de ces nouveaux St Juliennois.
  2. Parce que nous sommes convaincus que la nature en vile contribue aussi à renforcer la convivialité, nous recenserons l’ensemble des espaces publics qui peuvent être cultivés par les habitants et inciterons les riverains à s’engager dans des jardins partagés. Nous développerons en milieu urbains des permis de cultiver sur des espaces publics afin de multiplier les espaces cultivés en ville tels que des pieds d’immeubles, des squares ou les abords de bâtiments publics.
  3. L’espace public ne doit plus seulement être un lieu de passage ou d’attente mais devenir un lieu de vie, de jeux et de rencontres. Cela suppose de concevoir des espaces agréables et ludiques, d’imaginer du mobilier urbain qui incite à la flânerie, à la rêverie, à la contemplation ou à l’échange. Nous concevrons avec les St Juliennois des espaces publics nouveaux qui soient des destinations pour les habitants.

Lire la suite

mardi, 03 mars 2020 | Lien permanent

Un meilleur pouvoir d'achat et plus de logements dans le Genevois

A intervalle régulier sort une enquête mondiale sur le pouvoir d'achat qui classe Genève et le Genevois en tête du classement des villes où le pouvoir d'achat est le plus élevé. Quelques uns font vite l'amalgame d'estimer que le pouvoir d'achat des Genevois est élevé.

La réalité est différente. Genève est la ville qui attire et concentre le plus d'Européens à fort pouvoir d'achat : des banquiers privés et leurs clients, des diplomates internationaux, des courtiers en matières premières et des cadres de multinationale expatriés. Ils forment une bonne partie du bataillon des 30% d'étrangers résidant à Genève. Leur nombre augmente de 4000 environ chaque année.

Le pouvoir d'achat des Genevois est lui pénalisé par la hausse de l'immobilier. Les politiques économiques du canton qui attirent 4000 cadres et la politique de construction qui conduit Mark Muller à se satisfaire de seulement 2000 autorisations de construire sont incohérentes. Elle génère une pénurie de logements qui conduit à l'augmentation des loyers.

Les loyers représentent près du tiers du budget des ménages. Ils ont presque doublé en quelques années. Le pouvoir d'achat des ménages ne résiste pas au doublement du tiers du budget.

Bien que dans une moindre mesure que dans le Genevois, la crise du logement frappe aussi le reste de la France et une bonne partie de l'Union Européenne. Cette crise du pouvoir d'achat détruit la qualité de vie des ménages, ralentit l'économie mais aussi réduit la compétitivité des entreprises européennes qui d'une manière ou d'une autre doivent en partie répercuter ces hausses sur les salaires, ou assumer les conséquences de salariés mal payés.

Prenons un à un chacune des raisons qui ont conduit à l'augmentation des loyers :

1) Utiliser les plus values foncières pour financer de nouveaux logements : Il n'y aurait pas suffisament de terrain à bâtir. Ceux-ci sont excessivement chers. Quelques propriétaires terriens amassent des dizaines de de millions d'euros de plus value exonérés de charges sociales, de CSG et de toutes les taxes dont le bouclier fiscal inventé par l'UMP les préserve. Pendant ce temps là, toute une génération est saignée par des loyers qu'ils ne peuvent plus payer. Les plus values foncières doivent être taxées à 70% et ces montants versés aux communes pour financer la construction de logements pour tous. La plus value foncière est générée par une décision publique et doit donc bénéficier à la collectivité comme c'est le cas en Allemagne.

2) Supprimer le classement de zones constructibles en habitat individuel pour du petit collectif : Les zones constructibles sont insuffisantes comparées aux besoins. Cela génère une inflation du foncier à bâtir. Il est urgent de mettre à disposition des promoteurs et des bailleurs sociaux suffisament de terrain pour que la pénurie se transforme en abondance qui permettent aux prix du foncier de retomber. En même temps il faut réduire la consommation des espaces naturels et éviter une urbanisation désordonnées. L'habitat individuel est très couteux pour les ressources publiques : canalisation d'eau et d'assainissement, infrastructures routières, transport en commun, collecte des déchets, tout y est 4 à 5 fois plus coûteux pour les ressources publiques. L'impact environnemental de l'habitat individuel est beaucoup plus important. Le surcoût public de l'habitat individuel ne peut plus être assumé par la collectivité. En commune urbaine, desservie par des transports, il faut donc classer automatiquement toute zone d'habitat individuel en petit habitat collectif. Un tel déclassement réduira la pression foncière et se répercutera sur les loyers de tous.

3) Réduire les obstacles administratifs pour réduire les coûts financiers : A Genève particulièrement, les recours et oppositions excessives conduisent à des délairs dans la construction. Les projets mettent au minimum 7 à 10 ans pour voir le jour contre 4 à 6 en France. Ces délais génèrent des coûts d'immobilisation et des coûts financiers qui sont au final payés par les futurs occupants... et qui font augmenter tout le marché immobilier même en France. Les droits au recours ne doivent plus se traduire par de tels retards. Il doit y avoir une concertation plus importante beaucoup plus tôt dans le processus. Cette concertation étant faite et prise en compte la loi doit ensuite permettre au promotteur de terminer son chantier sans avoir à subir les intérêts financiers de délais excessifs. Les surcoûts de ces délairs doivent être payés par les opposants abusifs et plus par les jeunes privés de logement.

4) Améliorer la concurrence sur les matériaux : Trop peu d'entreprises fournissent des matériaux dans le Genevois. La perspective de voir le marché du BTP Genevois pouvoir utilisé les matériaux des extractions du CEVA a généré de grandes inquiétudes parmi les fournisseurs de matériaux de contruction. Le marché des matériaux doit être beaucoup plus concurrentiel. Il doit être désormais interdit à une entreprise de posséder deux carrières à moins de 100 km de distance. Nous devons avoir suffisament de carrières dans notre bassin de vie pour assurer une concurrence saine sur le marché des matériaux de construction.

5) Favoriser le recrutement dans le BTP dans le Genevois via les attributions de logements sociaux : Les entreprises du BTP ont du mal à recruter des employés qualifiés. Cela réduit leur capacité de production. Cette faible capacité de production réduit aussi la compétition dans ce marché du BTP. L'attribution de logements sociaux dans le Genevois franco suisse doit prendre en compte cette réalité. L'attribution de logements sociaux doit favoriser les personnes qui exercent une profession du BTP afin d'améliorer la concurrence et de faire baisser les prix des logements pour tous.

6) Favoriser la mobilité des logements : Les logements ne changent pas de taille. Les familles elles si ! Les familles s'aggrandissent, se réduisent, se divisent et se recomposent constamment. L'organisation du marché actuel ne les incite pas à changer de logement au fur et à mesure de ces changements. Le résultat c'est qu'à Genève un tiers des logements sont sous occupés... et un tiers des logements sont sur occupés. A Saint Julien, beaucoup de locataires de logements sociaux habitent de grandes surfaces et souhaiteraient libérer leur logement pour un logement plus petit si cela leur était possible. Les uns sont contraints de vivre dans des logements trop grands pendant que les autres sont entassés dans des logements trop petits faute de flexibilité. Genève doit s'inspirer de la libéralisation des loyers en France pour favoriser la nécessaire mobilité. Côté Français une mobilité plus grande doit exister dans le parc de logement social. Actuellement le taux de rotation dans le parc social est deux fois plus faible que dans le parc privé.

Ce n'est qu'en réglant la question du logement que nous pourrons améliorer le pouvoir d'achat des ménages. Améliorer le pouvoir d'achat des ménages est une piorité absolue pour la qualité de vie de tous. Accessoirement cela aura aussi un effet sur le commerce local, sur l'enthousiasme des salariés et sur la compétitivité des entreprises qui les emploient.

Lire la suite

lundi, 09 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Merci de votre confiance au cours des 6 dernières années

Madame, Monsieur,

Demain je présiderai pour la dernière fois le conseil municipal qui élira mon successeur. C’est une page de ma vie qui se tourne à votre service. Au nom de toute l’équipe Vive Saint-Julien, je tenais à vous remercier de la confiance que vous nous avez accordée au cours de ces 6 dernières années.

La liste des réalisations à votre service est trop longue pour être énumérée ici. Mais permettez quelques instants cet inventaire à la Prévert : une nouvelle entrée de ville, des jardins suspendus, un portail famille, deux nouvelles écoles, pleins de salles de classes, une restauration scolaire sur site, une fête de l’enfance, un service jeunesse démultiplié, une offre culturelle hors les murs et en plein air, des subventions sportives renforcées pour les associations qui accueillent les habitants de la commune, un éclairage public presque entièrement rénovée, 600'000 euros de rénovation de voirie, une capacité à investir restaurée, pas d’augmentation d’impôts, un doublement des investissements, des chaucidoux, des limitations de vitesse, des entrées de hameaux, des rénovations thermiques, un éclairage public respectueux de la biodiversité, des couloirs de bus, des fréquences de bus doublées, moins de voitures, un nouvel accueil à l’hôtel de ville, un monument aux morts rénové, un programme pluriannuel de rénovation du petit patrimoine, 50% de logements sociaux supplémentaires, plus de transparence dans les documents, des comités de quartiers et de hameaux, une minorités respectée dans ses droits, une fête nationale renforcée, deux fois plus d’élèves à l’école de musique et de danse, une police devenue pluricommunale, la vidéoprotection, des réunions trimestrielle d’information sur les logements sociaux, la première analyse des besoins sociaux, un quartier prioritaire de la ville rénové, une réunion publique de concertation par mois, plus d’équité, plus d’égalité, plus de marchés publics, plus de services mutualisés avec les autres communes, plus de tris sélectif et moins de déchets ménagers, plus d’assurance dans les relations avec Genève, un nouveau marché le mardi après midi, plus de concurrence entre enseigne alimentaire, plus de tournus sur les places bleues, plus de bio et de local dans les restaurants scolaires, plus d’accueil au centre de loisir, plus de services en ligne, un parc à Cervonnex ouvert pour les habitants, comme le parc du domaine David, trois parcs en cours de finalisation aux écoles Nelson Mandela, à côté du parking Guilhermet et dans le quartier du Puy St Martin, un projet cœur de ville voté à l’unanimité et reconnu jusqu’à Paris, une étroite collaboration avec la communauté de communes….etc…etc.. Merci de nous avoir fait confiance pour travailler à votre service.

Ces années ont été profondément exigeantes, en temps, en engagement personnel. Nous y avons passé de très nombreuses soirées, des week-end. Nous avons été collectivement d’astreinte 24h/24 7J/7 pour des accidents, des incendies, des catastrophes ou des hospitalisations d’office. Ces années ont été éprouvantes : il a fallu sans cesse faire face au harcèlement partisan continu des milieux PS et LR et aux intérêts particuliers. En tant qu’élus, souvent nous nous sommes sentis bien seuls à défendre votre intérêt général face à tous ces intérêts particuliers. Merci de votre confiance.

Puisqu’à titre personnel je tourne la page de mon engagement public, je tiens également à vous remercier de la confiance que vous m’avez accordée en tant que Conseiller Général. En 4 ans seulement nous avons bouclé les financements de projets majeurs souhaités par les communes tels que le rond-point du pont de combe, le carrefour des mouilles, l’entrée ouest et le diffuseur de Viry. Je mesure l’ampleur du travail accompli en constatant que depuis 5 ans que je ne suis plus élu départemental, aucun projet structurant n’a été bouclé dans le canton de St Julien par les nouveaux élus.

Je tiens également à présenter mes excuses à toutes les personnes que j’ai pu blesser. Le retard accumulé par St Julien depuis 20 ans dans une agglomération en hyperdéveloppement exigeait de la rapidité de décision et d’action. Nous avons toujours beaucoup concerté et pris en compte les avis de chacun. Mais après la concertation vient le temps des décisions et de leur mise en œuvre. Il a fallu de la fermeté pour mettre en œuvre aussi rapidement que la ville avançait. J’ai moi-même été souvent personnellement blessé par la mauvaise foi, les intérêts particuliers et le harcèlement partisan. J’ai pu répondre parfois avec vigueur. Je m’excuse auprès des personnes que j’ai pu blesser à mon tour. Sachez que nous avons toujours été guidés par la volonté d’être juste envers tous plutôt qu’au service de quelques-uns.

Vous avez choisi de confier l’avenir de la ville aux oppositions PS et LR d’hier qui se sont unis dans un curieux attelage hétéroclite. Nous les connaissons bien depuis 6 ans. Nous connaissons leurs compétences et leurs incompétences, leur capacité à travailler ou à répéter des argumentaires tout faits, leur capacité à proposer une vision d’avenir ou pas, leur capacité à prendre des décisions et à ne pas s’y tenir : votre décision de leur confier la responsabilité de la gestion de la ville nous semble être un pari audacieux pour notre avenir à tous. Nous la respectons et gardons pour nous la fierté de vous avoir servi. Nous resterons à votre service au conseil municipal. Contrairement à eux, nous ne serons jamais dans une posture d’opposition systématique et partisane. Nous dirons avec sincérité et franchise ce que nous avons à dire de chacune de leur décision et nous continuerons de faire des propositions. A en juger par leurs initiatives de ces dernières semaines, nous aurons beaucoup de travail au conseil municipal.

A nouveau et pour terminer, je tiens à vous remercier de la confiance que vous nous avez fait de pouvoir vous servir. C’est et cela restera l’honneur de notre vie.

Lire la suite

mercredi, 27 mai 2020 | Lien permanent | Commentaires (8)

Tu sais que t'es européen quand...

europe-drapeau.jpg

 

 

 

 

 

 

  1. Tu as une gare à moins de 50km de chez toi,
  2. Tu as pu voter à des élections il y a moins de 2 ans et qu'il n'y a pas eu de guerre chez toi depuis 70 ans,
  3. Tu as le droit d'aller vivre à Londres ou à Barcelone, à Götebord ou en Sicile quand tu veux,
  4. Quand tu peux pas suivre le Mondial de foot, tu as toujours la Coupe d'Europe et la League des Champions,
  5. Tu sais que tu peux être soigné partout en Europe quand tu es en déplacement,
  6. Tu peux travailler partout en Europe et quand même avoir une retraite dans ton pays,
  7. En 2015, tu ne paieras plus de frais de roaming,
  8. Tu paies tes crédits à des taux d'intérêt 3 fois plus faibles que quand tu n'étais pas européen,
  9. Dans ton pays, il y a encore de la concurrence sur les prix parce qu'aucun supermarché est en situation de monopole et que les cartels sont sanctionnés,
  10. Tes députés nationaux peuvent pas faire totalement n'importe quoi avec les déficits publics,
  11. Tu aimerais bien connaitre le nom du Président de la Commission Européenne,
  12. Ton pouvoir d'achat n'est pas diminué chaque année par une inflation à 10%,
  13. Tu peux être fier d'être sur un continent qui participe à la réduction des gaz à effet de serre, au traité sur la cour pénale internationale ou contre les mines anti-personnelles,
  14. L'Union Européenne ne dépense qu'1% de la valeur ajoutée que tu produits pendant que ton pays en dépense près de 50%.
  15. Tu peux utiliser ta monnaie partout dans le monde, et elle a jamais été dévaluée,
  16. Quand tu parcours 200km dans la même direction les paysages ont changé 3 fois et les accents, les dialectes ou les langues 2 fois,
  17. Dans ton parlement on parle 24 langues différentes et que cela fait 552 combinaisons possibles de traduction,
  18. Ton hymne national n'est pas un chant militaire mais un hymne à la joie,
  19. Tu te demandes pourquoi il faut 73,9% des voix pour qu'une décision soit adoptée et pourquoi 50% ne suffit pas comme partout ailleurs dans le monde,
  20. Tu te dis que les problèmes des habitants du XXIème siècle pourront être résolus à l'échelle des continents plutôt que des royaumes du moyen-âge,
  21. C'est chez toi que viennent près de la moitié des touristes dans le monde,
  22. Tu te sens chez toi aussi bien quand tu bois du vin, de la bière, du whisky, de la vodka, un pastis ou de l'ouzo.
  23. Tu as appris 2 lanques étrangères à l'école mais tu sais plus trop les parler !
  24. Dans d'autres pays, les gens ont le même passeport que le tien !
  25. Aux élections européennes du 25 mai, tu voteras pour des européens.

Lire la suite

samedi, 03 mai 2014 | Lien permanent

Un centre rassemblé pour être au service de tous

Je vais aujourd'hui à Paris à l'occasion de l'officialisation de la charte commune entre le MODEM et l'UDI. Une union des chapelles centristes qui est l'aboutissement d'une longue trajectoire commune. En Haute-Savoie, nous avions été des pionniers de ce rassemblement.

Nos discussions communes avaient commencé en 2010. Dès le lendemain des élections départementales, nous avions créé un groupe commun : Union du Centre et des Indépendants. Le nouveau groupe du Conseil Général qui a fortement défendu le maintien d'une imposition modérée ou encore le développement d'une politique du logement plus ambitieuse et d'un développement plus volontariste des réseaux de transports interurbains. Des politiques au service de tous financées par une réduction significative et encore insuffisante du clientélisme. Dans le secteur social qui représente plus de 40% du budget du Conseil Général, nous défendons des politiques qui soient aussi exigeantes et strictes que généreuses.

Aux élections présidentielles et législatives, nous avons encore travaillé ensemble. Soutenant un même candidat au premier tour des élections présidentielles et des candidats uniques dans presque toutes les circonscriptions de Haute-Savoie.

Depuis le dernier congrès de l'UDF, le centre indépendant et le centre droit ont pris des chemins différents mais qui les mènent aujourd'hui au même carrefour. Le centre indépendant a mesuré les limites de l'isolement. Certes, les idées sont plus lisibles pour les Français, mais nos institutions déliquescentes nous contraignent à mettre un terme à cet isolement pour passer de l'idée à l'action au service des habitants. Le centre droit a mesuré avec autant de force que l'union ne doit jamais être la soumission aux idées des autres. Depuis 2 ans, ils présentent leurs propres candidatures de manière systématiques. Nos chemins se croisent donc à nouveau. Cette charte est la concrétisation de cette convergence.

Tout cela, ce n'est pourtant que de la cuisine interne. Nécessaire certes, mais ce qui compte pour les Français c'est ce qui sort de la cuisine.

Vu l'état de délabrement du pays, des partis, des corps intermédiaires, la tâche sera rude. Nos principaux défis sont de rétablir la compétitivité du pays pour permettre à chacun de vivre dignement en travaillant et de veiller à chacun dans un pays dont l'identité semble bousculée par un monde qui s'accélère. Je le mesure ici aussi à St Julien-en-Genevois à la rencontre d'habitants déboussolés.

Parce que le Centre est incontestablement humaniste et européen, il pourra plus facilement que d'autres apporter des solutions pour mieux réguler une économie devenue mondiale et dont les règles doivent elles aussi devenir mondiales. Mais surtout pour rétablir la compétitivité du pays en améliorant l'efficacité de la dépense publique, en assurant plus de stabilité juridique, sociale et fiscale, en libérant les énergies des créateurs, en investissant dans la recherche, l'innovation et la formation. Ce centre uni pourra plus facilement aussi rappeler les règles de vie commune alors que la société évolue si rapidement et que d'autres partis ont du mal à faire preuve d'une autorité nécessaire à la vie en société.

Lire la suite

mardi, 05 novembre 2013 | Lien permanent

la gauche ET la droite peuvent-elles avoir ensemble raison ?

medium_logo_ps.gifmedium_logo-ump-2.jpgEn politique en France, il est dans les usages de dénoncer le point de vue des partis concurrents. Celà est rendu nécessaire par la difficulté des politiques de faire entendre leur message : dans les propos des élus les médias ne sélectionnent que ce qui est susceptible d'intéresser leurs auditeurs et leurs lecteurs, et bien souvent ces derniers ne s'intéressent qu'à l'aspect polémique du débat politique. Ainsi, des discours politiques ne sont transmis que les polémiques et les élus sont incités par les règles des médias à développer cet aspect là de leur discours.

Pourtant la France ne pourra être réformée que par un accord large de la société. Celà suppose une capacité à s'écouter les uns les autres quelques soit nos points de vue divergents. Non pas pour établir des compromis ni pour retarder des décisions, mais pour trouver de nouvelles solutions.

Oui le Parti Socialiste a raison sur de nombreux points : le but fondamental d'une société c'est son développement humain et pas son développement économique. L'être humain doit toujours être au coeur des politiques. Celà suppose des politiques de solidarité. Je pense aussi que le Parti Socialiste a aussi raison d'avoir intégré la protection de l'environnement dans ses priorités - je pense qu'il doit aller plus loin sur ce sujet. Je crois aussi que le Parti Socialiste a raison sur beaucoup de questions de société. Nos lois d'hier ne sont plus toujours adaptées à nos modes de vie d'aujourd'hui. Le Parti Socialiste a encore raison de considérer que l'intégration ne se fera pas uniquement par des politiques sécuritaires. Mais je pense que le Parti Socialiste ne comprend pas grand chose aux mécanismes de création d'emploi, le PS devrait chercher à comprendre la mondialisation pour la maîtriser plutôt que de la rejeter en bloc. Je pense que l'on peut être humaniste sans être naïf : notre protection sociale nécessite des contrôles étendus et des sanctions exemplaires pour ceux qui en abuse. Il est temps que le Parti Socialiste Français se réforme et comprenne le monde qu'il souhaite changer comme tous les partis socialistes d'europe avant lui.

De son côté la droite a raison de considérer que le développement économique est un outil important du développement humain et que ce développement économique nécessite de mieux comprendre et répondre aux besoins des créateurs d'emplois. La droite a raison de considérer que la priorité c'est le nombre d'emploi total plutôt que la stabilités des emplois individuels. La droite a raison de considérer que la loi et l'ordre sont des conditions nécessaires de l'intégration des immigrés en France. Mais je pense que la droite a tort d'oublier que le développement économique n'est qu'un outil. Je pense que la droite a tort d'être conservatrice, autoritaire et brutale.

Je pense aussi que la gauche et la droite doivent mieux comprendre à quel point l'Europe peut permettre à la France de conserver une voix dans le monde et la maitrise de son destin. Droite et gauche doivent cesser de faire financer la France d'aujourd'hui par les Français de demain comme il le font depuis maintenant 30 ans.

Mais avant tout il est nécessaire que droite et gauche apprennent à s'écouter et à travailler ensemble. Si je suis à l'UDF aujourd'hui c'est parce que c'est le seul parti qui écoute les partis concurrents. C'est le seul parti qui sera capable de faire travailler la droite et la gauche ensemble.

Lire la suite

samedi, 14 octobre 2006 | Lien permanent

Votre liberté et votre responsabilité d’élire notre président

Nous autres français avons de la chance. Nous avons la liberté de choisir notre président. Comme toutes les libertés, elle s’accompagne de la responsabilité d’assumer nos choix : dans 6 mois et dans 10 ans, c’est nous qui devrons assumer le choix que nous ferons les 22 avril et 6 mai. Ce seront les contribuables, les habitants, les citoyens qui devront payer la facture des erreurs ou bénéficier des choix pertinents. Dans 10 ans, les candidats ne seront plus là, nous oui ! Nous payons aujourd’hui la facture de nos erreurs passées.

Vous pouvez choisir les illusions du programme socialistes : ses promesses irréalistes d’un retour à la retraite à 60 ans, de la création de 60 000 emplois dans le public ou ses hypothèses de croissances aussi absurdes que celles des budgets des 30 dernières années. Vous avez la liberté de faire semblant d’ignorer qu’un tel choix nous conduirait irrémédiablement dans la situation actuelle de la Grèce et de l’Espagne : la fin de notre modèle social, une baisse massive des services publics, la honte de l’aide internationale et des suicides d’individus désespérés. Des individus qui se suicideraient de notre incapacité à regarder la situation du pays en face tant qu’il en est encore temps. Aujourd’hui vous êtes libres, quelque soit votre choix demain vous serez responsables.

Vous pouvez choisir les divisions et les atermoiements du programme UMP. Vous pouvez prétendre que la situation dramatique de notre pays est causée par les étrangers ou par les chômeurs plutôt que par les cadeaux clientélistes des gouvernements depuis 30 ans et tout particulièrement en 2007 avant la crise. Vous pouvez faire semblant d’ignorer que l’UMP a ignoré les exigences des centristes sur l’équilibre des comptes publics. Vous avez la liberté de ne pas prêter d’attention aux hypothèses de croissance aussi absurdes du programme UMP que du programme socialiste. Vous pouvez vous bercer de l’illusion que l’UMP est capable de fédérer une majorité de Français le 6 mai et ainsi contribuer au retour de l’extrême gauche au gouvernement. Vous êtes libres de croire que notre pays a les moyens de se diviser encore. Vous avez la liberté d’ignorer qu’un tel choix conduirait la France dans la situation d’urgence de la Grèce et de l’Espagne : à la honte de l’aide internationale, à une augmentation massive des impôts et à la baisse des moyens au service des pouvoirs régaliens de l’Etat. Aujourd’hui vous êtes libres, quelque soit votre choix demain vous serez responsables.

Pour ma part, je suis fier : fier de soutenir François Bayrou et ses propositions réalistes pour redonner à notre pays l’espoir du redressement, l’espoir des créations d’emplois, l’espoir de retrouver son rang à la tête des pays qui forme le mieux, l’espoir d’être fier du produit en France, l’espoir d’une démocratie impartiale et exemplaire. Fier parce que quelque soit la décision que vous prendrez les 22 avril et 6 mai, nous autres centristes pourront toujours vous regarder en face parce que nous vous avons dit la vérité sur la situation du pays et nous vous avons proposé un moyen de le redresser. Quelque soit votre choix, nous serons toujours à vos côtés. Nous pourrons vous regarder dans les yeux. Assumer avec vous les conséquences de vos choix. Aujourd’hui vous êtes libres, les centristes sont déjà responsables.

Lire la suite

mercredi, 11 avril 2012 | Lien permanent

Cherpines : Préserver LA terre agricole ou préserver SA terre agricole ?

Le comité référendaire est constitué contre le vote par le Grand Conseil du déclassement des Cherpines. L’argument clef du comité référendaire est la préservation des terres agricoles qui permettent une agriculture de proximité.

 

Pourtant le refus de construire des logements aux Cherpines pourrait condamner à l’urbanisation 3 fois plus de terres agricoles. Les 6000 Genevois qui ne pourraient plus se loger aux Cherpines seraient alors contraints de suivre l’exode massif de la jeunesse genevoise dans le Genevois français. Par ricochet, constatant que l’afflux de Genevois occupe un nombre de logements correspondant aux deux tiers des nouveaux logements, les Maires du Genevois français seraient contraints d’accroitre plus encore l’urbanisation pour loger leur propre jeunesse en plus de la jeunesse genevoise. Mais la densité dans le Genevois français à 15 kilomètres du centre ville est nécessairement plus faible que la densité même modeste du projet des Cherpines. Pour loger ces 6000 exilés il faudra donc sacrifier 3 fois plus de terres agricoles dans le Genevois français.

 

La densité de l’urbanisation dans le Genevois français doit s’améliorer et c’est déjà le cas de manière très significative sur les nouveaux projets par rapport à l’existant. Cette densification s’accélérera avec les nouvelles règles d’urbanisation. Le clientélisme du Maire de Saint Julien en Genevois qui a rendu constructible un terrain agricole à Norcier appartenant à la famille de l’ancienne présidente de l’association des commerçants étant une notable exception. Mais le fait demeure que la densité possible dans le Genevois français est nécessairement plus faible qu’aux Cherpines situées en bordure de la ville.

 

L'opposition aux Cherpines vise à préserver les terres genevoises des personnes à l'origine du comité référendaire issus du Jardin des Charrotons mais dans les faits, a pour conséquence de condamner trois fois plus de terres agricoles de proximité dans le Genevois français. Alors la question reste posee : est-ce que pour les opposants, un hectare de terres agricoles genevoises valent plus que trois hectares de terres agricoles du Genevois français ? Pour l'UDC on en doute pas.. mais pour les autres on a du mal à le comprendre ?

 

Si le comité référendaire veut véritablement préserver LES terres agricoles plutôt que SES terres agricoles, je lui suggère plusieurs propositions :

1) Lancer une initiative qui impose un moratoire sur la proposition d’exonération fiscales pour les hedge funds et les sociétés de trading tant que la zone de villa ne sera pas préalablement densifiée.

2) Lancer une initiative qui libéralise le niveau des loyers pour les logements sous occupé par des habitants aisés, afin de mettre un terme à ce vaste gaspillage Genevois qui fait que la moitié des chambres sont vides la nuit. 100 000 habitants supplémentaires pourraient être logés à Genève au cours des 20 prochaines années sans construire un seul logement supplémentaire simplement en permettant au marché de fonctionner et aux ménages âgés qui en ont les moyens de libérer les logements devenus trop grands. Les Aslocistes seraient mal venus de s’y opposer, puisqu’ils appliquent eux-mêmes de telles règles dans le parc social de la ville de Genève.

 

De telles initiatives protégeraient réellement toutes les terres agricoles et pas seulement celles du comité référendaire des Cherpines.

Lire la suite

jeudi, 30 septembre 2010 | Lien permanent

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8