L'urgence du transport en commun dans le Genevois (mardi, 16 décembre 2008)
Les voies publiques du Genevois sont encombrées de voitures. Chaque année les habitants perdent un peu plus de temps dans les embouteillages. La situation ne peut qu'empirer avec un rythme de croissance de la population de plus de 2% par an - alors que l'espace des voies publiques ne peut augmenter.
Dans 5 ans il y aura entre 10% et 15% d'habitants supplémentaires. Si l'offre de transports en commun n'est pas augmentée considérablement cela se traduira par 10% à 15% de voitures supplémentaires. Cela signifie une paralysie totale des routes du Genevois et une augmentation proportionnelle de la pollution.
Des lignes existent. Elles répondent à une demande. Leur fréquence, leur rapidité, leur prix, leur accessibilité doit être améliorée pour que qu'un peu plus de déplacement individuels qui consomment près de 8 mètres carrés d'espaces publics soient remplacés par des déplacements collectifs qui n'en consomme qu'un seul. La prolongation vers Valleiry et le Vuache pourrait être ameliorée. La ligne 44 aurait aussi pu être prolongé jusqu'au coeur de Collonges sous Salève.
La communauté de communes du Genevois a décidé hier de consacrer 123 000 euros d'argent public sur la mise en place d'un taxi public dans le canton. Ce taxi public qui sera accessible au prix d'un ticket de bus, déservira les zones rurales du canton. Pour un coût similaire au coût de la ligne D, il permettra 3000 déplacements, contre 300 000 pour la Ligne D opérée par les Transports Publics Genevois. De plus ces déplacements resteront des déplacements individuels qui ne réduiront en rien l'encombrement des routes. Le projet était presenté par Jean Michel Thénard, maire de Saint Julien, à la demande de Bernard Gaud, Maire de Chevrier et Président de la communauté de communes du Genevois.
La subvention d'un déplacement collectif en bus revient pour la communauté de communes à 1 euro par déplacement... mais coûtera 21 euros pour chaque déplacement en taxi public. Un coût exhorbitant pour un intérêt public limité.
Sans succès pour l'instant, j'ai défendu hier soir devant la communauté de communes l'idée que cet argent public serait mieux utilisé à financer les transports en commun plutôt que des transports individuels. Je crains que les embouteillages croissants dans le Genevois ne me donne très vite raison.
08:50 | Commentaires (3) | | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Bonjour,
Je partage votre point de vue. En attendant d'avoir plus de transport en commun, à mon sens, la priorité pour St Julien et les communes alentours consiste à rendre les deplacements à pied ou à velo ou en poussette agreable pour laisser enfin sa voiture au garage. Tant que la voiture sera reine, il n'y a aucune raison de dissuader les automobilistes de se rendre en voiture dans St Julien. Si des grandes agglomérations, où les distances sont importantes, ont reussi à rendre la vie infernale aux voitures, St Julien devrait pouvoir faire de même.
Pour changer les habitudes, il faudrait au minimum bien separer les voies de voitures des voies pour les pietons. Plus de deplacement à pied c'est aussi une manière de dynamiser le centre ville et donc l'activité commerciale. Par ex., le passage de la Panière à la mairie ainsi que la place du marché pourrait faire l'objet d'un traitement plus interessant.
Merci en tout cas d'ouvrir le debat.
Écrit par : un habitant de St julien | mardi, 16 décembre 2008
Bonjour,
Je tiens à vous signaler le fait suivant concernant les travaux devant l'école François Buloz: un arrêté municipal empêche la sortie des camions du chantier aux heures de sortie des écoles et celui-ci n'est pas respecté. Plusieurs parents se sont plaints de cette situation auprès de la mairie. Lors du mouvement des camions, le flux de la circulation est fortement perturbé, ceci n'est pas de bonne augure: quelle sera la situation de la circulation automobile quand le nouveau quartier sera terminé??? Venez voir la circulation le matin vers 8h et ensuite vers 16h30 et imaginez l'avenir.
Je vous remercie de votre attention et de cet espace de discution,
Thomas
Écrit par : Thomas | mercredi, 14 janvier 2009
Bonjour Thomas,
Merci pour votre intervention que j'ai relayée hier soir à l'exécutif et aux services qui doivent intervenir auprès des entreprises. Par ailleurs, il serait souhaitable que la Police Municipale fasse respecter l'arrêté. Le problème a Saint Julien c'est qu'il n'y a pas d'adjoint en charge de la police municipale et que le Maire n'a pas toujours la disponibilité de suivre de près ces questions -selon les informations que j'ai eues il n'est pas encore informe de la situation-. Il revient a l'exécutif de faire appliquer les arrêter municipaux par la Police Municipale - mais celle ci ne reçoit pas toujours des consignes très claires de l'exécutif. Par ailleurs, la police municipale est parfois gênée aux entournures lorsqu'il s'agit de faire appliquer aux citoyens des règlements au nom d'un maire qui les viole allégrement, publiquement et notoirement avec son véhicule de fonction.
La police municipale a un rôle capital à jouer pour faire respecter les interdictions de sortie de poubelle sur la grande rue ou encore la mise en place de la zone bleue pour permettre la survie du commerce a Saint Julien. Pour cela elle a besoin d'un adjoint présent, implique et qui prenne des décisions claires.
Je viendrai sur place dans les prochains jours avec d'autres membres du Conseil Municipal. N'hésitez pas à nous transmettre des photos par mail (antoine.vielliard at usa.net), la plaque minéralogique et s'il y a une indication de l'entreprise cela nous aiderait être plus spécifique.
Cordialement,
Antoine Vielliard
Écrit par : Antoine Vielliard | vendredi, 16 janvier 2009