Jean-Luc Bennahmias appelle au rassemblement au service du pays (vendredi, 24 février 2012)

Photo Bennahmias Bosson Billet Vielliard cornier 23 février.jpgHier soir, les membres du Parti Radical, du Mouvement Démocrate, du Nouveau Centre et des écologistes organisaient une réunion publique autour de Jean-Luc Bennahmias, député européen, et Bernard Bosson, ancien ministre, dans le cadre de la campagne de François Bayrou.

Jean-Luc Bennahmias a rappelé les crises multiples auxquelles la France doit faire face : crise institutionnelles, crise économique, crise budgétaire, crise sociale, crise européenne, crise environnementale. Voilà longtemps que la France n'a pas eu à faire face à autant de défis. Des défis qui se rapprochent de ceux que le Conseil National de la Résistance a relevé après la guerre. Pour relever ces défis, il y a deux options : l'option de diviser le pays en deux et de confier tous les pouvoirs à l'une des deux moitiés au détriment de l'autre. C'est l'option que propose l'UMP et le PS chacun à leur manière. Face à cette proposition de fracture du pays, François Bayrou est le seul a proposer au contraire un rassemblement de toutes les forces vives, de tous les républicains pragmatiques et réformateurs. Jean-Luc Bennahmias a rappelé que l'ampleur des défis interdisait le choix de la division. Il a appelé chacun à prendre ses responsabilités pour contribuer au rassemblement national au service du pays. Ce sont lors des deux dernières semaines, lorsque les temps de parole seront à l'équité stricte que l'évidence s'imposera aux Français.

barometre-ifop-parismatch-20120223.jpgBernard Bosson a ensuite pris la parole pour rappeler l'essence des institutions de la Vème république qui permettent la rencontre d'un homme et d'un peuple. Les institutions ont été concues pour éviter le régime des partis. Et pourtant c'est la duopole de deux partis que cherche à nous imposer l'UMP et le PS. L'élection du président de la république au suffrage universelle donne précisément aux Français le pouvoir de renverser la table et de s'affranchir des partis lorsqu'ils s'arrogent trop de pouvoirs. Il a ensuite rappelé que jamais en un demi siècle d'élection présidentielle un président en situation de pouvoir n'a été réélu par le peuple. Il serait invraisemblable que le plus impopulaire d'entre eux dans la pire crise qu'ait connu la France en 50 ans soit le premier à l'être. Tout indique que le choix des Français ne peut se faire qu'entre l'union de la gauche prônée par François Hollande ou la majorité centrale proposée par François Bayrou, comme le prouve l'édition du jour de l'hebdomadaire Paris Match.

Il a rappelé les propositions simples de François Bayrou. Dans un premier temps rééquilibrer les comptes de l'Etat pour ensuite épurer la dette année après année sans faire effondrer la croissance. Le faire vite avant que les décisions plus douloureuses ne s'impose comme en Grèce. Cela nécessite de trouver 100 milliards : 50 milliards par réduction des dépenses, 50 milliards par des recettes supplémentaires. La réduction des dépenses de 50 milliards se fera en deux ans en stabilisant les dépenses nominale : avec une inflation à 2,5% environ cela fait 25 milliards d'économies par an. C'est un effort très important à faire, mais réaliste : toutes les familles sont capable de stabiliser leurs dépenses d'une année sur l'autre. 50 milliards de recettes en ajoutant deux tranches à l'impôt sur le revenu, en conservant l'augmentation de TVA décidée par le gouvernement suite à nos propositions, et en rabottant toutes les niches fiscales. Une économie importante qui permet de redresser la France.

Pour rappel, le programme de François Hollande est fondé sur des hypothèses de croissance 10 fois supérieures à la croissance 2012. Des hypthèses irréalistes qui permettent au candidat de faire croire à 40 milliards de recettes supplémentaires illusoires. Le programme de François Hollande ne conduit pas à une réduction des déficits... et donc de la dette. En faisant appel aux marchés pour financer le pays, il conduit au contraire à un renoncement de souveraineté du pays au service des marchés et des agences de notations.

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