Votre liberté et votre responsabilité d’élire notre président (mercredi, 11 avril 2012)

Nous autres français avons de la chance. Nous avons la liberté de choisir notre président. Comme toutes les libertés, elle s’accompagne de la responsabilité d’assumer nos choix : dans 6 mois et dans 10 ans, c’est nous qui devrons assumer le choix que nous ferons les 22 avril et 6 mai. Ce seront les contribuables, les habitants, les citoyens qui devront payer la facture des erreurs ou bénéficier des choix pertinents. Dans 10 ans, les candidats ne seront plus là, nous oui ! Nous payons aujourd’hui la facture de nos erreurs passées.

Vous pouvez choisir les illusions du programme socialistes : ses promesses irréalistes d’un retour à la retraite à 60 ans, de la création de 60 000 emplois dans le public ou ses hypothèses de croissances aussi absurdes que celles des budgets des 30 dernières années. Vous avez la liberté de faire semblant d’ignorer qu’un tel choix nous conduirait irrémédiablement dans la situation actuelle de la Grèce et de l’Espagne : la fin de notre modèle social, une baisse massive des services publics, la honte de l’aide internationale et des suicides d’individus désespérés. Des individus qui se suicideraient de notre incapacité à regarder la situation du pays en face tant qu’il en est encore temps. Aujourd’hui vous êtes libres, quelque soit votre choix demain vous serez responsables.

Vous pouvez choisir les divisions et les atermoiements du programme UMP. Vous pouvez prétendre que la situation dramatique de notre pays est causée par les étrangers ou par les chômeurs plutôt que par les cadeaux clientélistes des gouvernements depuis 30 ans et tout particulièrement en 2007 avant la crise. Vous pouvez faire semblant d’ignorer que l’UMP a ignoré les exigences des centristes sur l’équilibre des comptes publics. Vous avez la liberté de ne pas prêter d’attention aux hypothèses de croissance aussi absurdes du programme UMP que du programme socialiste. Vous pouvez vous bercer de l’illusion que l’UMP est capable de fédérer une majorité de Français le 6 mai et ainsi contribuer au retour de l’extrême gauche au gouvernement. Vous êtes libres de croire que notre pays a les moyens de se diviser encore. Vous avez la liberté d’ignorer qu’un tel choix conduirait la France dans la situation d’urgence de la Grèce et de l’Espagne : à la honte de l’aide internationale, à une augmentation massive des impôts et à la baisse des moyens au service des pouvoirs régaliens de l’Etat. Aujourd’hui vous êtes libres, quelque soit votre choix demain vous serez responsables.

Pour ma part, je suis fier : fier de soutenir François Bayrou et ses propositions réalistes pour redonner à notre pays l’espoir du redressement, l’espoir des créations d’emplois, l’espoir de retrouver son rang à la tête des pays qui forme le mieux, l’espoir d’être fier du produit en France, l’espoir d’une démocratie impartiale et exemplaire. Fier parce que quelque soit la décision que vous prendrez les 22 avril et 6 mai, nous autres centristes pourront toujours vous regarder en face parce que nous vous avons dit la vérité sur la situation du pays et nous vous avons proposé un moyen de le redresser. Quelque soit votre choix, nous serons toujours à vos côtés. Nous pourrons vous regarder dans les yeux. Assumer avec vous les conséquences de vos choix. Aujourd’hui vous êtes libres, les centristes sont déjà responsables.

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