Confrontation : avec l'aile gauche du PS ! (lundi, 29 avril 2013)

Alors que le gouvernement est à la peine, l'aile gauche du parti socialiste français revient à la charge. Il faudrait selon eux continuer à dépenser plus que la France ne gagne. Il faudrait selon eux continuer à accumuler des dettes pour les générations futurs. Il faudrait relancer la planche à billet. Augmenter les salaires alors que nos entreprises françaises ont déjà tant de mal à vendre à l'étranger. Il faudrait baisser les taux d'intérêts, raser gratis.. et même soyons fou, cesser de rembourser les dettes. Il faudrait engager une confrontation avec l'Allemagne. Renoncer à la rigueur. Cette rigueur qu'utilise chacun des Français dans la gestion de son budget, mais qui serait une honte lorsqu'on parle de fonds publics.

La seule véritable confrontation qui est vraiment utile à la France, c'est la confrontation avec l'aile gauche du Parti Socialiste. Même pas une confrontation des idées, mais simplement une confrontation avec la réalité. Une réalité absurde selon laquelle 1+1=2 et en l'occurence 0-1 = -1 ! La confrontation avec la réalité selon laquelle si la France a des déficits commerciaux avec pratiquement tous les pays de l'Union Européenne, l'Allemagne ou la Suisse au contraire ont des excédents commerciaux avec la Chine ! Une confrontation avec cette réalité incontournable que le droit du travail et les acquis sociaux ne sont des acquis que pour ceux qui ont l'extrême privilège d'avoir un emploi, mais ils se retournent en barrière à l'emploi pour les jeunes. Une confrontation avec cette réalité selon laquelle les dépenses publiques ne créent de l'emploi que lorsque ces dépenses sont utiles : ce n'est pas le cas en France avec un personnel politique clientéliste et pris dans des conflits d'intérêts multiples. Ce n'est pas le cas en France avec la multiplicité des privilèges exorbitants que défendent l'aile gauche du Parti Socialiste. Une confrontation avec la réalité de l'augmentation de l'espérance de vie qui doit nécessairement se traduire par une augmentation de l'âge de départ en retraite. Une confrontation avec la réalité que le colonialisme de droit et le colonialisme de fait de la Françafrique est terminé et que désormais la France devra fonder sa compétitivité sur ses compétences plutôt que sur la force.

Une confrontation avec la réalité d'un monde qui change. Un monde dans lequel la France a tous les atouts pour gagner car elle dispose des infrastructures de niveau mondial, de systèmes de formation d'un niveau mondial et d'un orgueil national qui a déjà su venir à bout des pires crises mondiales.

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