Une équipe pour que Vive Saint Julien ! (mardi, 18 février 2014)
La liste Vive Saint Julien pour les élections municipales et communautaire des 23 et 30 mars a été déposée ce matin en Sous-Préfecture. Vous la trouverez ci-dessous.
17 Cédric DASSY
19 Edy CARL
24 Marie-Thérèse DURRWELL-BRUN
26 Laura BESSON
11:03 | Commentaires (2) | |
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Commentaires
bonjour,
sur 33 candidats sur la liste, 13 sont ou ont été des frontaliers, presque 50%, 1 candidate est italo-suisse, quand on sait que toutes les constructions se sont en fait en grande partie pour les frontaliers, si les prix sont devenus inaccessibles pour les personnes travaillant sur France aussi bien à l'achat qu'a la location, comment pouvez vous nous faire croire que vous irez à l'encontre de leurs intérêts? ces gens ont même le culot de se réunir derrière les "bonnets rouges" pour défendre leurs intérêts de privilégiers.
Écrit par : duchosal | jeudi, 27 février 2014
Bonjour Monsieur,
50% de frontaliers ? Je n'avais pas fait le calcul... c'est un peu moins que la proportion de frontaliers dans la population de la commune. Il me semble essentiel que le conseil municipal soit le plus représentatif possible : de toutes les générations, de tous les quartiers, de tous les milieux professionnels. C'est la meilleure manière de s'assurer que lors des débats, le conseil municipal peut le plus facilement prendre en compte les divers avis des habitants avant de prendre des décisions qui vont dans le sens de l'intérêt général.
Je veillerai à ce que les conseillers municipaux se récusent lorsque leurs intérêts sont discutés au conseil.
Je suis fier de compter parmi nous une candidate Italo-Suisse. Il y a à St Julien plusieurs centaines de ressortissants de l'Union Européenne et sans doute près d'un millier de citoyens suisses (dont une grande partie de binationaux franco-suisse). Ce n'est pas un hasard si St Julien s'appelle St Julien-EN-GENEVOIS.
Les frontaliers de l'équipe ont parfaitement conscience de l'impact du taux de change et de l'afflux de population sur les prix de l'immobilier. Et chacun mesure l'impact désastreux des disparités de revenus sur tous les services publics ou sur l'activité économique. Détrompez-vous, dans nos débats, les frontaliers se sont activement engagés pour que nous multiplions les initiatives pour compenser cet état de fait.
Notre commune a besoin de tous ses habitants : des frontaliers qui donnent à la commune des moyens financiers considérables autant que de ceux qui ne sont pas frontaliers et qui font vivre notre commune au quotidien. Pour cela, il faudra assurer que la cohabitation reste possible. Je pense que le contexte politique et économique de l'agglomération va dans tous les cas réduire certaines de ces inégalités (votation du 9 février, barème d'imposition, assurance maladie...).
Pour ce qui est des "bonnets rouges" frontaliers, je ne ferai certainement pas l'amalgame entre quelques individus extrémistes qui défendent des intérêts particuliers et l'écrasante majorité des frontaliers qui a compris qu'il est légitime de contribuer aux coûts réels de la santé, mais qui s'interroge sur les modalités pratiques de l'accès aux filières de soin dans notre agglomération frontalière.
Bien cordialement,
Antoine Vielliard
Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | jeudi, 27 février 2014