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dimanche, 31 août 2014

Sénatoriales : Elire des parlementaires plutôt que des syndicalistes d'élus locaux

En Haute-Savoie comme dans la moitié des départements de France, les grands électeurs éliront leurs sénateurs le dimanche 28 septembre prochain. Une élection déterminante pour une France qui a besoin de se reprendre rapidement.

Le Sénat est l'une des deux chambres législatives qui élaborent les lois : âge de la retraite, droit social, budget de la France, droit fiscal. Les sénateurs seront responsables de l'avenir du pays. Les principales questions qui se poseront à eux dans les prochaines années sera de rétablir les conditions qui vont permettre de supprimer le déficit commercial et le déficit budgétaire de la France. Comment créer des emplois ? Ils devront s'assurer que notre système de protection sociale ne soit plus une simple fuite en avant sur le dos des générations futures mais bien un système durable et donc financièrement équilibré.

Que proposent les candidats sur l'amélioration de l'efficacité de notre système de protection sociale ? Pour assurer la retraite des Français, les futurs sénateurs devront inévitablement se prononcer sur le report de l'âge de la retraite, la réduction des retraites ou l'augmentation des cotisations ? Quelles priorités établissent-ils ? Comment responsabiliser les assurés et les professionnels sur la maitrise des dépenses maladies ? L'assurance maladie doit elle assurer l'ordinaire ou l'exceptionnel ?

Sur les déficits publics, les futurs sénateurs devront inévitablement se prononcer sur des réductions de la dépense publique : quels services publics doivent être réduits selon eux ? Comment gagner de l'efficacité de la dépense publique ? Comment l'Europe peut nous y aider notamment en matière de défense ou d'affaires étrangères ?

Nos entreprises devront devenir au moins aussi compétitives que les entreprises des autres pays européens ? Comment les futurs sénateurs vont-ils créer un cadre législatif qui contribue à la compétitivité des entreprises ? Comment s'assurer que les employeurs qui le souhaitent puissent recruter facilement ? Comment orienter les formations vers les secteurs en tension ?

A ce jour, en tant que Grand Electeur, je n'ai pas encore reçu de propositions significatives sur ces questions. Les documents des candidats parlent au contraire beaucoup du statut de l'élu, de l'avenir des communes, des rythmes scolaires et de la réforme territoriale. Même la question de l'inflation réglementaire n'est abordée que sous l'angle des collectivités territoriales comme si elle ne se posait pas à l'ensemble du pays. Sont-ils candidats à une élection professionnelle des élus locaux ou sont ils candidats à devenir des parlementaires nationaux ?

Pour nous autres élus locaux, ces documents sont insultants : alors que la France sombre, que le chômage de masse frappe les Français, ces propositions renvoient l'image d'élus locaux qui ne seraient préoccupés que par leur nombril. Pourtant l'avenir des territoires est indissociable de l'avenir du pays : nos communes ne verraient pas leurs dotations baisser aussi fortement si les élus locaux avaient publiquement placé les parlementaires face à leur irresponsabilité au cours des 36 dernières années de déficit budgétaire.

J'espère qu'avant le 28 septembre, nous aurons des propositions plus significatives au service de la France plutôt que de ses seuls élus locaux. Dans le cas contraire, il serait grand temps de reléguer le sénat à la hauteur des propositions des candidats : à un rôle de représentation catégorielle des élus locaux plutôt que de parlement en charge de l'élaboration des lois et du contrôle du gouvernement.

 

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mercredi, 27 août 2014

Invitez dans votre voiture l'automobiliste qui vous bouche la route

Le covoiturage est en plein essor dans notre région. Petit à petit, de plus en plus d'habitants découvrent les vertus du covoiturage en particulier la réduction des frais de déplacement, d'entretien et de stationnement de -50% à -66% ! Chaque mois, les places de village se transforment de fait en parking de covoiturage. Le nombre d'utilisateurs de la plateforme de covoiturage du Conseil Général de Haute-Savoie augmente chaque mois. Il y a déjà 500 covoitureurs inscrits sur le territoire de la Communauté de Communes du Genevois.

Le covoiturage est financièrement très attractif pour les covoitureurs. Il est aussi très attractif pour les budgets publics puisqu'il coûte à peu près rien à la collectivité.

Le covoiturage est particulièrement adapté aux territoires où l'habitat est encore trop diffus pour permettre un développement des transports en commun budgétairement soutenable. C'est le cas de nombreuses communes du Genevois français.

Le covoiturage est aussi particulièrement adapté pour les personnes qui parcourent chaque jour de longues distances : la proportion de covoitureurs augmente fortement au delà de 30km de distance entre le domicile et le travail. C'est le cas de l'agglomération du Grand Genève où la pénurie de logement contraints chaque année des milliers d'habitants à aller se loger toujours plus loin de leur lieu de travail.

A ce jour, il y a encore peu de covoitureurs. On compte deux passager dans seulement 1 voiture sur 10 environ. Il suffirait que seulement 10% des automobilistes supplémentaires covoiturent pour que nous circulions tous, tous les jours, aussi facilement que les mercredi.

C'est la raison pour laquelle, la Communauté de Communes du Genevois lancera dès la semaine prochaine une grande campagne d'information et de sensibilisation sur le covoiturage : banderoles, dépliants d'information, affiches.

En vous inscrivant maintenant sur cette plateforme de covoiturage, vous invitez dans votre voiture l'automobiliste qui est chaque jour devant vous et qui vous bouche la route tous les matins. Emmenez le à votre destination commune et vous circulerez tous les deux beaucoup mieux, beaucoup moins cher !

 

PS : Le mardi 16 septembre de 7h00 à 9h00 nous conduirons une action de promotion du covoiturage auprès des pendulaires de la Communauté de Communes du Genevois. Si vous souhaitez participer à cette opération, contactez-moi.

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mardi, 26 août 2014

Les rêves de la Gauche française éclatent contre le mur du réel

Lorsque j'étais encore "jeunes UDF", à l'occasion d'une Université d'Eté nous arborions témérairement une fameuse citation de Jean Jaurès : "Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel."

La Gauche française s'est toujours distinguée en Europe par son manque de courage : l'incapacité à comprendre le réel. Etudiant j'ai côtoyé Arnaud Montebourg au sein de la Convention pour la 6ème République : un brillant avocat, un intellectuel des institutions mais qui n'a jamais eu l'opportunité d'expérimenter que la conquête de marchés ne se fait pas par de beaux discours. Depuis des années, la Gauche vend du rêve. Les dernières élections présidentielles ont dépassé tous les sommets. Les promesses étaient fondées sur des hypothèses de croissances irréalistes. La Gauche niait l'impérieuse nécessité pour la France de financer ses déficits et ses dettes monstrueuses : elle avait le culot certes mais aussi la naïveté, l'aveuglement et l'irresponsabilité d'insulter ceux qui la finance. La Gauche niait que notre système de protection sociale, par ses déficits successifs, n'est malheureusement plus un système mais une fuite en avant au détriment de la jeunesse de France. La Gauche continue de traiter les créateurs d'emplois comme des ennemis de la classe moyenne !?! La Gauche continue d'ériger des barrières réglementaires entre le marché du travail et les sans emplois : en voulant protéger les uns, elle exclue les autres.

Il faut ici immédiatement souligner que le programme de la droite était fondé sur les mêmes hypothèses de croissance absurdes. Que les augmentations d'impôts de ces derniers mois ne sont que la conséquence mécanique des déficits votés par la précédente majorité. Et que les réformes menées par la droite en particulier sur les retraites étaient si peu à la hauteur, que même la gauche a dû les reprendre !

Les programmes de la Gauche et de la Droite étaient fondées sur les mêmes hypothèses mensongères. On peut les condamner certes, pourtant ces mensonges étaient visibles de tous. Cela interpelle sur notre responsabilité collective. Quand cesserons-nous de nous laisser infantiliser ? Quand nous conduirons-nous comme des individus responsables capables d'entende la vérité aussi crue soit elle sur la situation du pays ?

La mondialisation est un fait technologique sur lequel nous ne reviendrons pas : nous ne "désinviterons" pas les avions, les bateaux et les nouvelles technologies de l'information. La Gauche de la Gauche et la Droite de la Droite n'ont pas su prendre ces nouvelles réalités en compte.

La Gauche explosera sans doute la première entre ceux qui veulent continuer de rêver et ceux qui veulent améliorer le monde et la vie des gens. La Droite n'est pas loin de la même conclusion entre ses nationalistes qui imaginent un monde où chaque pays pourrait revendiquer séparément une souveraineté bien illusoire et ceux qui savent que la souveraineté de demain pour être forte doit être partagée.

Ces recompositions seront nécessaires pour redresser le pays.

 

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lundi, 25 août 2014

Ebola : comme un seau d'eau glacé sur la tête du monde

On a rarement l'occasion d'observer un phénomène exponentiel... et heureusement parce que par nature, ils sont difficilement contrôlables ! Dans la "nature", il y a les avalanches et les explosions nucléaires qui sont des phénomènes exponentiels. Il y a aussi les épidémies. La grippe par exemple, comme la grippe espagnole qui en quelques mois en 1918, a fait entre 30 et 100 millions de morts (contre "seulement" 19 millions en quatre an pour la première guerre mondiale). Il y a en ce moment, deux phénomènes exponentiels dans le monde. Un que l'on observe facilement de Suisse ou de France : le défi du seau d'eau glacé sur la tête. Un défi de se mettre un seau d'eau glacé sur la tête et/ou de faire un don à une association contre la maladie de Charcot. En quelques semaines, ce défi s'est propagé à une vitesse fulgurante incitant des millions de personnes à faire un don à cette association. On a appelle cela un phénomène viral, car précisément c'est la vitesse à laquelle se propagent les épidémies, comme Ebola par exemple. Ebola, fait pour l'instant moins de bruit. Pourtant entre mardi et mercredi dernier, il y a eu +10% de personnes contaminées en plus. A ce rythme, Ebola est encore plus contagieux que le défi du seau d'eau glacé. Ebola est mortel. Pour l'instant, collectivement, l'humanité ne maitrise pas cette flambée épidémique. Il faudra une mobilisation de moyens humains et financiers colossale pour éviter que cette épidémie là ne se propage. Chaque jour qui passe et tant que l'épidémie progresse, il y a 10% de personnes contaminées supplémentaires et il faut donc 10% de moyens supplémentaires pour la maitriser. 10 euros ou 10 francs consacrés à la lutte contre Ebola aujourd'hui sont donc aussi efficaces que 1 euro ou 1 franc il y a 10 jours... et que 1000 euros ou 1000 francs dans 3 mois. Pour maitriser une épidémie, ce qui compte ce n'est pas seulement l'ampleur des moyens consacrés mais aussi la rapidité de la mobilisation de ces moyens. Tout cela me donne envie de vous défier de contribuer à la lutte de MSF contre Ebola : en France : https://soutenir.msf.fr/b/mon-don ou en Suisse : https://www.msf.ch/nous-soutenir/faire-un-don/

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