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Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 26 avril

Vous trouverez en lien ici l'ordre du jour du conseil municipal de ce jeudi 26 avril qui se tiendra ce soit en salle du conseil.

A votre disposition pour toute remarque relative à l'ordre du jour.

CM 26 04 2012.pdf

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jeudi, 26 avril 2012 | Lien permanent

Bayrou propose 25% de logements sociaux dans le Genevois français

La loi impose aux communes urbaines une proportion de 20% de logements sociaux. Un objectif qui est suffisant dans certains territoires de France, mais insuffisant dans les zones en tension comme l'est le Genevois français.

Nous le savons tous : les aides soignants, les infirmières, les maçons, les enseignants et les policiers pour citer ces exemples ne parviennent plus à se loger dans le Genevois français. Des élèves de terminal n'ont pas de prof en classe, des lits des maisons de retraites doivent être fermés faute de personnel. L'absence de solution de logements pour leurs collaborateurs est l'un des handicaps principaux qui freine la création d'emplois dans le Genevois français. Nous avons besoin d'une proportion plus élevée de logements sociaux dans le Genevois français.

François Bayrou propose d'élever le taux de 20% à 25% dans les zones en tensions : principalement Paris, la côte d'azur et le Genevois français. C'est l'une des 24 propositions de François Bayrou pour un nouveau contrat social à retrouver en cliquant ici.

Mais cela ne suffit pas. La loi fixe un cadre et sanctionne financièrement les communes qui ne respectent pas la loi. Il se trouvera toujours quelques communes urbaines qui préféreront payer les amendes plutôt que les logements sociaux. Pour éviter cela, François Bayrou propose la création d'un "préfet logement" auquel sera transféré la compétence urbanisme des communes qui ne respectent pas la loi dans les zones en tension.

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mercredi, 07 mars 2012 | Lien permanent

Mon intervention sur Forum RSR au sujet de l'immobilisme genevois sur le logement

Vous trouverez en pièce jointe mon intervention dans le débat FORUM sur la Radio Suisse Romande hier soir. Nous devons construire un véritable partenariat avec Genève : le projet d'agglomération ne doit plus rester lettre morte.

http://www.rts.ch/content/rts-ch/la-1ere/programmes/forum...

 

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mercredi, 07 mars 2012 | Lien permanent

Pourquoi le Genevois français demande toujours de l'argent à Genève ?

Dans les réunions d'agglomération, Michèle Kunzler se plaint parfois que les élus français passent leur temps à demander de l'argent. Elle a raison. La raison en est simple : le Genevois français n'aura jamais les moyens de financer les infrastructures que Genève aimerait que l'on construise à son service.

Il y a plusieurs raisons à celà :

1) nous sommes un pays centralisé : 71% des moyens publics sont concentrés au niveau de l'Etat. Les centristes le déplorent et défendent la décentralisation. Mais ce n'est actuellement pas la réalité de la France. Cela a de nombreux inconvénients dont la faiblesse des équipements locaux et l'importance des moyens nationaux. C'est aussi ce qui fait que la France est la France.. et que c'est son aviation qui en venant en aide aux rebels lybiens a permis à Genève de ne plus jamais avoir à subir Hannibal Khadaffi et les prises d'otages en Lybie. Mais en attendant, cela limite les moyens du Genevois français pour l'agglo. L'agglo d'Annemasse a du mal à financer une piscine pendant que la plupart des communes genevoise en ont une. Dans le contexte actuel, il est indéniable que l'Etat français a d'autres priorités que de financer des investissements en faveur d'une agglomération qui pratique un dumping fiscal qui le prive de dizaine de milliards d'impôts sur les sociétés.

2) même dans l'hypothèse absurde où l'Etat français voulait contribuer au développement de l'agglomération genevoise, la somme des moyens publics par habitant de toutes les institutions françaises est inférieure aux moyens publics du seul canton de Genève ! Ensemble, les institutions françaises ont un budget de 11880 euros par habitants... contre 16922 CHF par habitant pour le canton de Genève.

Trompés par des titres racoleurs et des articles réducteurs, une grande partie de la population de l'agglo genevoise croit que les communes françaises sont "sponsorisées" par Genève au travers de la "cagnotte" des fonds frontaliers. Les montants sont considérables en rapport au budget des communes.. mais dérisoires lorsqu'ils sont rapportés aux coûts publics listés dans le projet d'agglomération, ou lorsqu'ils sont comparés aux montants collossaux que Genève garde dans ses comptes sur l'imposition de contribuables pourtant non résidents. Faut il rappeler que 100% de l'impôt sur le revenu des Vaudois travaillant à Genève finance le canton de Vaud.. contre seulement environ 20% à 25% pour le Genevois français.

Côté français, aucun élu n'ira jamais à la rencontre des entreprises du Genevois ni des salariés en euros déjà exsangue par l'explosion du coûts de la vie pour aller leur dire qu'ils doivent payer des infrastructures transfrontalières. Quand bien même ils le feraient que les montants n'y suffiraient pas.

On peut prendre le problème par tous les bouts, une réalité mathématique s'impose : l'imposition à la source des frontaliers (permis G et suisses) dont le montant total s'élève à environ 800 millions de CHF par an est la seule et unique ressource qui peut être mobilisée pour financer les déficits de transports et les investissements d'infrastructure. Si on ne les mobilise pas, il n'y aura pas d'infrastructure d'agglo ni de transport en commun transfrontalier et Genève devra stopper son développement dans les limites étriquées des frontières qu'elle s'est choisie il y a deux siècles.

En contrepartie, les Genevois seraient fondés à demander une utilisation plus pertinente des fonds de 1973. Le clientèlisme, les projets d'envergure municipale qui ne servent que l'intérêt électoral de maires qui de toute façon n'ont pas de concurrents ne sont pas à la hauteur des enjeux de notre agglomération. C'est l'idée que je mets en oeuvre pour ce qui me concerne et que je défends dans les institutions auxquelles j'appartiens. Je ne me fais pas que des amis, peu importe, je ne suis pas là pour ça.

Mais de nombreuses questions de financement restent sans réponse : nous atteignons déjà la limite de ce que nous pouvons financer sur les bus transfrontalier. La question du financement des déficits de transport des trams transfrontaliers... et du CEVA n'a pas encore été mis à l'ordre du jour. Il serait pourtant pertinent de la régler avant de débutter les travaux !

Les 8% de citoyens genevois installés dans le Genevois français exigeront bientôt que leurs impôts soient aussi affecté à des insfrastructures à leur service sur sol français.

 

Exemple : La quote-part de dépenses publiques pour un habitant de Saint-Julien est de 11 880 euros au total repartis à 11% au niveau de la commune, 71% au niveau de l’Etat, 9% au niveau du département.. etc…etc..

 Pour un habitant de Thônex, sa quote-part est de 28 667 CHF dont 59% au niveau du canton de Genève.

 /habitantEURCHF 
St Julien en Genevois      1,250        1,55011%
---- dont fonds frontaliers        188           2332%
CCG        281           3482%
Haute-Savoie      1,064        1,3199%
Rhône-Alpes        404         5013%
France      8,411       10,43071%
Europe        283           3512%
Total    11,880       14,731100%
    
 EURCHF 
Thônex     2,089

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mardi, 06 décembre 2011 | Lien permanent

Avec nous, faites de St Julien en Genevois une ville à vivre

(vous trouverez ci-dessous en avant première le texte qui sera publié dans la page que la loi réserve à la minorité dans l'édition de septembre du bulletin municipal de St Julien en Genevois).

Vous êtes nombreux à nous interpeller sur l’avenir de St Julien en Genevois. Comme nous, vous êtes inquiets par l’indécision et la confusion de l’équipe municipale, par les erreurs et les ratés, par les décisions autoritaires d’un maire isolé. La « fin de règne » sera longue et pénible pour notre commune, coûteuse pour ses habitants. Inutile de répéter ici ce que vous constatez chaque jour, il est temps au contraire de vous proposer un espoir nouveau.

Dans une édition récente, le journal « Le Monde » a qualifié notre commune de « BOOMBURBS » : parmi les villes moyennes françaises située en périphérie d’agglomération, notre commune compte parmi les 50 premières communes de France dont la croissance urbaine a été la moins maitrisée. Les spécialistes qualifient ces communes de l’anglicisme « Boomburbs » par analogie avec l’urbanisation extensive des agglomérations américaines.

La croissance de notre commune ne relève pas de notre décision mais de notre voisinage avec Genève qui refuse de construire assez de logements. Nous ne pouvons pas stopper cette croissance mais nous pouvons l’influencer et la maitriser. On peut l’accompagner d’une amélioration du cadre de vie en développant les espaces naturels en ville. On devrait être en train d’aménager le cœur de cette ville en construction. On devrait faire des choix d’investissement plutôt que des catalogues d’idées qui ne verront pas le jour.

Le temps est venu de préparer l’avenir de St Julien en Genevois en 2030 : une ville qui devra être agréable à vivre malgré les 6000 habitants supplémentaires qui s’y installeront. Une ville qui ne sera pas faite qu’avec le minéral des promoteurs mais aussi d’espaces végétalisés et de lieux de socialisation. Il faudra à cette ville des parcs publics et un cœur de ville. Une ville de laquelle on pourra circuler en transport en commun, à pied et à vélo plutôt que de la voir engorgée par des files continues de voitures perdues dans un labyrinthe. Une ville qui accueillera chaleureusement ses nombreux nouveaux habitants et facilitera leur intégration plutôt qu’une ville qui les ignore. Une ville qui entretiendra ses bâtiments publics avec autant d’ardeur qu’elle les inaugure. Une ville qui sera animée par une équipe diverse qui fédérera tous les âges, tous les quartiers, tous les hameaux et tous les milieux de la commune plutôt qu’une bande d’anciens copains ! Une ville qui par ses projets saura attirer et garder les meilleurs talents plutôt que de les décourager par les hésitations d’une équipe.

Notre ville devra se montrer plus solidaire avec ceux qui font vivre nos communes et qui ont des revenus en euros : elle devra à nouveau, comme elle le faisait jusqu’en 2001, s’engager résolument dans l’effort de construction de logements sociaux. Alors que des bâtiments nouveaux se construisent sans cesse, nous devrons mieux préserver notre patrimoine et nos espaces naturels et agricoles. Notre urbanisation devra être guidée par des principes et du bon sens plutôt que par des intérêts patrimoniaux clientélistes.

Nous devons commencer à composer une équipe nouvelle aux méthodes nouvelles. Une équipe présente et engagée. Une équipe qui utilisera les nouvelles technologies pour trouver les modalités d’une concertation continue avec chacun d’entre vous. Une équipe qui travaillera en toute transparence et rendra compte. Une équipe qui n’effacera plus les points de vue de la minorité des procès verbaux municipaux mais qui verra dans la minorité une chance pour les habitants plutôt qu’une menace pour la majorité.

Nous devons commencer à bâtir une ville bien intégrée dans son département et sa communauté de communes. Une ville qui assume ses responsabilités de ville centre… et sache aussi placer ses partenaires devant leurs propres responsabilités dans le cadre de contrats de centralité. Avec la réforme territoriale, St Julien verra le nombre de ses délégués communautaires augmenter considérablement : nous aurons des responsabilités nouvelles, ce qui signifie des devoirs nouveaux.

En tant que citoyen de cette commune, qui que vous soyez, vous avez la responsabilité de construire avec nous cet avenir pour notre commune. Je vous engage à prendre contact avec nous dans les prochains mois afin de commencer à faire connaissance. Venez vous familiariser avec le fonctionnement de la commune en assistant aux séances publiques mensuelles du conseil. Nous en appelons à chacun d’entre vous pour commencer à bâtir avec nous un nouvel avenir pour St Julien : une ville à vivre.

Antoine Vielliard pour l’équipe Mieux Vivre à St Julien en Genevois

antoine.vielliard@sfr.fr – 04.50.49.18.07

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mercredi, 10 août 2011 | Lien permanent | Commentaires (5)

Répartition des ”frontaliers 2011” dans le canton de St Julien en Genevois

Comme chaque année le recensement des frontaliers est en cours. Les chiffres que j'ai à ma disposition pour le moment sont les suivants pour le canton de St Julien (17 communes, 33 000 habitants)

  • 9531 titulaires d'un permis G travaillant à Genève (1)
  • 3565 citoyens suisses travaillant à Genève (2)
  • soit déjà 13096 actifs travaillant à Genève et résidant officiellement en France
  • A ce chiffre il faudrait ajouter environ 1000 frontaliers suisses non déclarés
  • Environ 1000 frontaliers de toute nationalité travaillant dans le canton de Vaud
  • ... soit environ 15096 actifs travaillant en Suisse (je ne sais pas trop où sont comptabilisés les fonctionnaires internationaux !)

On peut estimer qu'il y a 18 800 actifs dans le canton (actualisation des chiffres du recensement). Il reste donc 3704 actifs qui ne sont pas frontaliers. Certains travaillent à Annemasse ou Annecy.

Mais il y a 10 900 emplois dans le canton de St Julien. L'écrasante majorité de ces emplois sont nécessairement occupés par des personnes qui ne résident pas dans le canton de St Julien.

Ces chiffres montre l'absurde et gigantesque transhumance quotidienne qu'induit l'aménagement absurde de notre agglomération. Quand Genève par sa politique du logement contraints ses actifs à vivre dans le Genevois français elle contraint dans le même temps les actifs du canton de St Julien à vivre encore plus loin. Nous nous retrouvons tous chaque jour sur des voies publiques engorgées. Il est temps d'appliquer le projet d'agglomération qui prévoit que Genève construise la moitié des logements rendus nécessaires par sa politique économique.

(1) il y a dans ces permis G d'anciens résidents genevois, français ou ressortissants de l'UE qui sont venus à Genève avec leur emploi et ont ensuite décidé de fuire la pénurie de logements du coeur de l'agglo. Pour rappel il y a environ un tiers d'étrangers dans la population genevoise.

(2) Il y a a l'opposé dans les citoyens suisses des maris et des femmes de citoyens suisses qui n'ont jamais vécu ni à Genève ni en Suisse ! Ou des descendants d'immigrés suisses qui ont fuit les famines du début du XXième siècle.. et qui n'ont plus vécu en Suisse depuis.

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mercredi, 24 août 2011 | Lien permanent

57% de OUI aux Cherpines : un espoir pour tous les Genevois

A ma connaissance, pour la première fois dans l'histoire de notre agglomération les électeurs genevois ont approuvé massivement le déclassement de terrains agricoles pour construire 3000 logements. Les Genevois de l'étranger -dont une bonne partie réside dans le Genevois français- l'ont approuvé à près de 60% !

Il s'agit de seulement 3000 logements sur les 50 000 nécessaires pour les 20 prochaines années.. et par rapport aux dizaines de milliers de logements de retard accumulés. Pas grand chose en soi. Pourtant l'ampleur du score peut permettre à tous les défenseurs du projet d'agglomération de nourir quelques espoirs sur la résorbtion de la pénurie de logements au coeur de notre agglomération : les responsables politiques de tous les partis savent désormais l'ampleur de la volonté populaire sur la construction de logement. Les sanctions politiques seront lourdes pour ceux qui continueront à s'opposer aux logements : les libéraux dans les communes résidentielles, les socialistes en ville, les verts partout. Plus personnes ne pourra prétendre que les oppositions se font au nom de la démocratie directe.. car il est désormais manifeste que ces oppositions se font contre la volonté souveraine des électeurs.

Le recours contre le projet des Cherpines aura retardé le projet d'une année. 12 mois durant lesquelles 3000 familles seront privées de logements au nom d'égoîsmes individuels et de stratégies partisanes de la part de l'UDC et des Verts.

Bien sûr il reste beaucoup à faire aux autorités genevoises : améliorer le projet, accélérer les autres, apporter enfin une réponse à la question de la péréquation intercommunale pour favoriser les communes vertueuses et sanctionner les "vicieuses". Il reste surtout aux responsables politiques appartenant à la génération des Genevois bien logés d'assumer leur responsabilité, de prendre à bras le corps cette préoccupation majeure du logement et ses conséquences sur le pouvoir d'achat et la mobilité. Il reste à une génération de responsables politiques de s'engager fortement pour le logement.

Ce OUI massif doit nous engager à poursuivre le projet d'agglomération pour notre intérêt commun.

PS : J'ai une profonde admiration pour Serge Dal Busco, Conseiller Administratif PDC de Bernex, qui parmi les innombrables arguments en faveur du vote des Cherpines a mentionné aussi l'intérêt régional : un courage et une vision politique digne d'un homme d'Etat et qui tranche avec le silence de trop d'élus centristes qui ménage la chêvre et le choux plutôt que de prendre à bras le corps ce problème genevois à la source de tous les autres. La stature d'homme d'Etat de Serge Dal Busco tranche avec le silence gêné de Robert Cramer pourtant à l'initiative du projet d'agglomeration.

Dans la série homme d'état, Laurent Seydoux, Vert Libéral, est aussi remarquable : il faut être courageux pour un élu municipal de défendre un tel projet de logements dans une commune qui a déjà largement été à la hauteur de ses responsabilités. Un courage renouvelé après les élections administratives par une campagne forte. La majorité politique du moment dans la commune de Plan les Ouates lui donne tort.. l'avenir lui donnera raison. Un courage qui tranche avec la majorité des élus municipaux du canton qui flatte les égoïsmes locaux au détriment de l'intérêt général du canton et de la région. Un courage qui tranche avec le silence de Robert Cramer !

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dimanche, 15 mai 2011 | Lien permanent

Troinex : les égoïstes bien-logés genevois ont encore frappé

Un référendum a été lancé à Troinex contre la construction de trois immeubles de logements. Un référendum lancé par les milieux Libéraux !

Résumons un peu la situation pour souligner toute son absurdité : les Libéraux sont d'ardents défenseurs de la politique fiscale dérogatoire -c'est à dire l'exonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés pour les nouvelles venues-. Une politique qui fait venir plus de 10 000 nouveaux habitants dans le Genevois. Mais ces mêmes Libéraux refusent que des logements soient construits pour ces nouveaux habitants - au moins dans les communes où ils habitent. Au total seulement 1230 logements construits en 2009 alors que Genève a fait venir 10 000 habitants. Pour ces Libéraux, il suffit de les loger dans le Genevois français, à Saint-Julien-en-Genevois par exemple.

Ces Libéraux oublient que les traders et professionnels de hedge funds ont parfaitement les moyens de se loger à Genève, ce sont leurs enfants qu'ils expulsent en refusant des logements. Les habitants de Troinex qui pétitionnent accepteraient-ils de stéréliser leur descendance ? Ou auront-ils le courage de dire à leurs enfants et petits enfants : "c'est moi qui ait refusé que tu ai un logement" ?

Ce que ces Libéraux oublient c'est que pour chaque logement qui ne se construit pas à Genève c'est une voiture de plus sur les routes déjà encombrées du Genevois franco suisse. Une voiture qui traversera Troinex - les mesures anti circulation prise par Troinex sont aussi illusoires qu'un mur contre la mer.

Ces Libéraux estiment que le Genevois français peu servir d'exutoire pour loger tous ces habitants que Genève fait venir mais refuse de loger. Ils négligent les conséquences dramatiques de ces politiques sur les habitants du Genevois français qui ont des revenus en euro : infirmières, médecins, professeurs, maçons. Ces incohérences genevoise détruisent les entreprises et les services publics du Genevois français. A force d'être traité d'exutoire, le Genevois français pourrait bien décider de renvoyer Genève à ses incohérences et de suspendre toute coopération transfrontalière sur les transports en commun.

Le paradoxe c'est qu'avec de telles initiatives les Libéraux se tirent une balle dans le pied de leur second siège au Conseil d'Etat en minant la crédibilité de Mark Muller.

Evidemment ces derniers prétextent que le projet ne serait pas esthétique, et pour cause, pour ces bien logés égoistes ce sont les logements des autres qui ne sont pas esthétiques. Que décideront les habitants de Troinex qui voteront sur le sujet le 28 novembre ?

PS : Il ne s'est construit que 11 logements a Troinex depuis les dernieres elections municipales selon les dernieres statistiques de l'OCSTAT. Cela correspond a seulement 0,45% de nouveaux logements par an... alors que les mesures fiscales soutenues par les Liberaux petitionnaires generent une croissance demographique de pres de 2% par an !

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vendredi, 06 août 2010 | Lien permanent

3000 logements aux Cherpines : la politique du pire des Socialistes genevois

Dans une tribune libre publiée dans la Tribune de Genève de vendredi dernier, le brio de Christian Dandrès, député genevois, ne suffit pas à expliquer la position des Socialistes sur le classement en zone constructible des Cherpines. Le texte que vous pourrez lire ici n'est pas d'une clareté limpide, permettez que je vous le résume :

  1. Les Socialistes sont favorables à ce que les Cherpines soient constructibles,
  2. Mais ils veulent plus de logements que ce qui est proposé par Mark Muller (Libéral),
  3. Donc ils votent contre et soutiennent le référendum contre le déclassement,
  4. Et ce sera bien de la faute des Libéraux si les Socialistes arrivent à faire échouer le déclassement des Cherpines.

On serait tenté d'ajouter : "Na, na, na, na, nère !" s'il ne s'agissait pas de la détresse de 3000 jeunes familles genevoises qui n'arrivent pas à se loger ! On se croirait dans une cours d'école pas dans une ville internationale dont la jeunesse souffre de la pénurie de logement. La position des Socialistes a un nom, la politique du pire : "provoquer une aggravation de la situation pour en tirer parti."

Que Mark Muller (Libéral) n'ait pas exactement les mêmes idées sur les Cherpines que les Socialistes n'est pas surprenant. Est-ce que pour autant il faut faire échec à la construction de logements en votant contre comme des Socialistes de la commission aménagement du Grand Conseil ? Certainement pas. D'autant moins que la position des Verts et celle des Socialistes étant différentes, les uns voulant un écoquartier et les autres un quartier dense, il n'y aurait pas de contre projet majoritaire... seulement des oppositions de circonstances pour bloquer les logements... que tout le monde prétend souhaiter !!!

La position Socialiste est d'autant plus indéfendable qu'ils prennent en modèle un fameux quartier de Freiburg qui loge 5500 personnes sur 41 hectares et que le projet des Cherpines avec 3000 logements pourraient en loger 5000 à 7000 sur 58 hectares. Cette très faible différence ne justifie pas l'opposition socialiste.

Enfin, puisque les Socialistes genevois se font les chantres de la densification, ils pourraient montrer l'exemple puisqu'ils sont à la tête des communes urbaines du canton. Précisément les communes où pourrait s'opérer cette densification du coeur de notre agglomération qui permettrait de loger des habitants qui soient des usagers de bus plutôt que des automobilistes du Genevois français. La réalité est tout autre puisque les communes socialistes sont celles qui construisent le moins de logements et donc entretiennent le plus la pénurie actuelle.

Les Libéraux ne sont pas en reste puisqu'eux aussi mettent en pratique la politique du pire en s'opposant à divers projets dans plusieurs communes comme à Troinex. Libre aux Socialistes et aux Libéraux de se suicider politiquement à petit feu en privant les Genevois de logements... mais qu'ils tachent dans leur suicide politique mutuel de cesser de suicider Genève et le Genevois franco suisse.

 

PS : les socialistes genevois peuvent lire dans un excellent article du Messager les consequences qu'ont leurs decisions sur le quotidien des habitants du Genevois francais : des familles modestes que les Socialistes pretendent defendre. La situation dramatique de la famille qui est decrite dans cet article est une situation extreme d'un etat de fait qui est lui generalise. Il serait temps que les opposants aux constructions a Geneve se rendent compte qu'au dela de leurs petits interets partisans personnels, leurs petites convenances ou leurs petits conforts la penurie de logements dans le Genevois franco suisse vire au drame social et a la catastrophe environnementale.

http://www.lemessager.fr/Actualite/Genevois/2010/08/14/ar...

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mardi, 17 août 2010 | Lien permanent

L'enfer Genevois en 2030 modelisé par le Projet d'agglo

Il y a dans la Charte d’agglomération signée en 2007 un paragraphe qui mérite d’être relu 3 ans plus tard. Ce paragraphe modélise deux évolutions de notre agglomération du Genevois franco suisse : un premier scénario modélise la poursuite des politiques stupides qui consistent à mettre les emplois dans le canton de Génève et les logements loin des emplois dans le Genevois français. Ce scénario est appelle le scénario tendance… pas parce qu’il serait « tendance » mais bien plutôt parce que c’était la tendance en 2007.

A l’opposé il y a le scenario projet d’agglomération qui lui vise a rétablir l’équilibre pour l’avenir et a corriger les effets pervers des politiques du passe par des transports en commun.

Le problème c’est que depuis 2007, nous sommes restés sur le scénario tendance. Génève continue de ne pas construire de logements : seulement 1230 logements en 2009. Il en faudrait deux fois plus pour être sur le projet d’agglo. Les Verts s’opposent aux Cherpines, les Libéraux aux constructions de logement à Troinex comme à Veyrier. Pour ceux que ca intéresse, voila une belle description du mur dans lequel Libéraux et Verts Genevois amènent notre agglomération le cœur joyeux, tout comme d’ailleurs la municipalité de Saint-Julien-en-Genevois qui rend constructible des terrains agricoles isolés, appartenant à un proche, dans le hameau de Norcier.

 

2.4.1 Etats futurs

 Deux états futurs de l’agglomération ont été modélisés aux horizons 2020 et 2030, illustrant:

  • un scénario «tendance» («laisser-faire», sans réalisation d’infrastructures de transport, notamment de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse)
  • Un scénario «Projet d’agglomération» (avec réalisation des mesures prévues).

Ces deux scénarios postulent la même poursuite de la croissance démographique et de celle des emplois, soit 200’000 habitants de plus et 100’000 emplois de plus en 2030.

Leur comparaison met en évidence les points suivants.

  • Equilibre de la population et des emplois

Le scénario «tendance» admet le maintien de la concentration des activités dans le canton de Genève, où près de 80% des nouveaux emplois sont créés. Mais comme la production de logements y diminue progressivement, le canton ne peut accueillir qu’un quart de la croissance démographique, qui s’accélère donc au contraire dans les territoires périphériques. A l’opposé, avec le Projet d’agglomération, le canton de Genève construit suffisamment de logements pour accueillir la moitié des habitants supplémentaires, tout en visant la création d’un plus grand nombre d’emplois dans le reste de l’agglomération.

Le scénario «tendance» renforce donc les déséquilibres actuels alors que le Projet d’agglomération les atténue sensiblement. Dans le premier état, le poids démographique du canton de Genève diminue fortement de 56% à 50%, alors que, dans le second, il reste quasiment stable, à 55%. Dans le scénario «tendance», la part d’emplois des territoires périphériques reste au niveau très bas de 25% alors qu’avec le Projet d’agglomération, elle monte à 29% de l’emploi total.

  • Densification et étalement urbain

Le scénario «tendance» postule la poursuite de l’étalement urbain en périphérie, dans les villages et les zones villas, qui accueilleraient la moitié de la population supplémentaire. Au contraire, le scénario «Projet d’agglomération» privilégie la densification de la ville compacte, qui enregistre les deux tiers de la croissance démographique, tout en permettant un renforcement des centres régionaux et locaux, où près d’un tiers des nouveaux emplois sont créés.

  • Un système mobilité-urbanisation durable

Le scénario «tendance» éloignerait les lieux d’habitat et d’emploi et disperserait l’habitat, sans réduire la dépendance aux transports individuels motorisés. La saturation des réseaux routier et autoroutier augmenterait: elle gagnerait de nouveaux tronçons et les périodes de pointe s’étendraient dans la journée. La mobilité serait de plus en plus coûteuse en temps, en argent et en impacts sur l’environnement et la santé. Les centres commerciaux se multiplieraient en périphérie, aisément accessibles en transports individuels motorisés, au détriment de la vitalité des centres-villes.

Au contraire, en donnant la priorité aux transports publics et aux mobilités douces et en orientant l’urbanisation en conséquence, le scénario «Projet d’agglomération» répond à la demande croissante de mobilité sans coûts disproportionnés, en réduisant la dépendance automobile et ses impacts sur l’environnement et la santé.

La gestion des transformations ou agrandissements de grands centres commerciaux en périphérie est réglée par les principes décrits au chapitre 2.2.1.3 (IFF), compte tenu des stratégies locales de développement économique.

Dans les deux scénarios, le nombre de déplacements sur l’ensemble de l’agglomération augmente de 30% en 2030 par rapport à 2005. En revanche, les effets du Projet d’agglomération se font sentir au niveau des distances parcourues, avec une limitation de la croissance des kilomètres parcourus a +35% au lieu de +55% dans le scénario «tendance» (graphique ci-contre).

  • Un environnement et un paysage naturel et agricole préservés

Dans le scénario «tendance», la poursuite de l’étalement urbain accélèrerait la consommation de sol et la fragmentation des paysages naturels. Les terres agricoles seraient enclavées et fractionnées, menaçant l’économie des exploitations. Les continuités naturelles seraient interrompues. Avec le Projet d’agglomération, les extensions de l’urbanisation sur le paysage sont très limitées et strictement cadrées, de façon à préserver les espaces agricoles et les réseaux naturels, qui sont un atout majeur de l’agglomération franco-valdo-genevoise.

L’évolution des émissions de CO2 liées au trafic dépend fortement des hypothèses considérées en matière d’évolution de l’efficience énergétique des véhicules. En admettant une réduction de la consommation de carburant fossile de 2% par an, les émissions de CO2 liées au trafic seront réduites d’environ 25% entre 2005 et 2030 avec le scénario «Projet d’agglomération» et de seulement 5% avec le scénario «tendance».

Au niveau des répartitions modales, le Projet d’agglomération permet de limiter l’augmentation des déplacements effectués en transports individuels motorisés, tant du point de vue du nombre de déplacements que des kilomètres parcourus. Concernant le nombre de déplacements, la part des transports individuels motorisés diminue de 56% en 2005 à 50% avec le Projet d’agglomération, alors qu’il augmenterait à 60% dans le scénario «tendance». Concernant les kilomètres parcourus, la part des transports individuels motorisés passe de 73% en 2005 à 65% avec le Projet d’agglomération, au lieu de 74% dans le scénario «tendance».

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mardi, 10 août 2010 | Lien permanent

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