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lundi, 06 novembre 2006

Notre responsabilité face au monde

Il est rare dans une campagne qu'on parle de politique étrangère. Même à l'occasion des prochaines élections américaines, alors que le pays est en guerre, il semble que les thèmes de l'emploi, de la solidarité et de l'éducation y jouent un rôle encore plus important que la situation au moyen orient.

On a rarement conscience à quel point ce qui peut se passer à l'autre bout de la terre peut avoir une importance déterminante dans nos vies quotidiennes. Je pense parfois aux 60% d'abstentionnistes américains lors de la première élection de Georges Bush.. et tout particulièrement à ceux d'entre eux qui sont morts lors des attentats du 11 septembre - sur les 3500 morts, il y avait probablement environ 1000 américains qui n'avaient pas voté : qu'on le veuille ou non, lorsqu'on ne s'occupe pas de politique, la politique finit toujours pas s'occuper de nous.

Terrorisme, épidémies, croissance mondiale, vagues de réfugiés suite aux guerres que nous n'avons pas su éviter : la politique international peut influencer brutalement notre vie quotidienne.

Notre responsabilité est d'accompagner le développement du monde. Ne nous faisons pas d'illusion sur nos politiques de contrôle de l'immigration : même le Mur de Berlin n'a pas permis durablement de lutter contre l'émigration d'Allemagne de l'Est. Aucune politique de l'immigration ne permettra jamais d'empécher des millions d'êtres humain de continuer d'espérer un jour vivre mieux. Le terrorisme est une forme inacceptable de violence mais qui nait de la révolte contre le monde qu'inconsciemment nous continuons de bâtir chaque jour.

Nous devons aider les pays en voie développement à poursuivre leur croissance. Cela doit passer par un commerce international plus équitable : achetons les fruits de leur travail plutôt que de défendre des barrières douanières d'un autre âge. Ouvrons nos frontières à leurs productions, réduisons lentement mais résolument les subventions agricoles sur les productions qui peuvent contribuer à faire vivre des pays entiers. Je pense qu'il n'est pas normal que les deux tiers du budget de l'Union Européenne soient consacrés aux subventions agricoles alors que ce secteur n'empoi qu'1% des Européens.

L'agriculture a une importance clef dans notre culture, dans nos traditions, dans nos habitudes alimentaires et dans la gestion de nos espaces naturels. Définisssons mieux ce rôle et finançons le, mais cessons de subventionner tout un secteur au détriment des pays en voie de développement. Trouvons les moyens de réaliser une transition en douceur, mais ne perdons pas de vue les conséquences désastreuses de nos subventions sur les pays pauvres.

07:35 Publié dans Politique étrangère | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

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