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jeudi, 02 juillet 2009

Des règles pour l'économie : chargeurs de portables

L'économie actuelle n'a plus grand chose à voir avec l'économie de marché mais plutôt avec des monopoles ou duopoles privés qui sont pires que les monopoles publics d'Etat de l'Union Soviétique. Les entreprises concurrentes ont des actionnaires communs qui leurs posent les mêmes exigences de rentabilité. Des taux de retour sur investissement qui ont conduit ces entreprises à abandonner les marchés ou segments de marches sur lesquels ils étaient en troisième ou quatrième position.

La vente des portables en est un exemple. L'incompatibilité des chargeurs de portable est une source de frustration pour les consommateurs. Leur très faible durée de vie en est une autre. Le tout donne lieu à des montagnes de déchets inutiles, mais alimente une machine de sur consommation.

L'Union Européenne par la menace d'une nouvelle législation a obtenu des fabricants de portable qu'ils rendent leurs appareils compatibles avec un chargeur universel au format USB. Dès l'an prochain. Il en résultera une concurrence accrue qui fera baisser le prix des chargeurs de portable de 20/24 euros actuellement à sans doute 5 à 10 euros seulement dans quelques mois. Mais surtout les consommateurs européens pourront conserver leur chargeur lorsqu'ils changeront de portable.

Une autre initiative probable et souhaitable de l'Union sera d'indiquer la durée de vie moyenne des produits sur leurs emballages. On pourra savoir si on achète un téléphone pour une durée de vie moyenne d'un an ou de trois... ce qui financièrement est très différent.

Voilà des décisions qui montrent comment le politique peut organiser et réguler les marchés pour favoriser une meilleure concurrence au service des consommateurs européens et pour éviter les excès d'une société d'hyper consommation qui génère des déchets toujours plus monumentaux.

Une autre application serait une régulation des paquets à moitié remplis. Dans les supermarchés de nombreux paquets ne sont remplis que partiellement. Pour leurs fabricants, des paquets plus gros sont plus visibles en magasin. Pourtant ils sont plus compliqués à ramener et à stocker pour les consommateurs. C'est plus cher à vendre pour les distributeurs... et des milliers de camions supplémentaires sont nécessaires pour livrer des paquets rempli à moitié d'air. Pour les fabricants aussi c'est plus cher.. mais ils craignent d'être moins visibles que leurs concurrents en magasin. Seul le législateur pourrait imposer des normes qui s'imposent à tous,  réduisent les coûts de fabrication, de logistique et de distribution, réduisent les prix et améliorent le service pour les consommateurs, et réduisent le nombre de camions sur les routes.

08:44 Publié dans Europe | Commentaires (4) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Bonsoir Antoine,

Je suis tombé par hasard sur le blog de notre avocaillon local, qui fait un commentaire complétement hors sujet sur ton post consacré à la régulation, je te le mets en copie intégrale ci après, s'il synthétise de la même manière les affaires qu'on lui confit, ses clients ont du souci à se faire !

"C'est le blog hébergé à Genève, d'un animateur politique de la Haute-Savoie du Nord. Il travaille dans la vente, et sans doute en déduit-il qu'il serait naturellement doué en économie.

Il écrit doctement :

«L'économie actuelle n'a plus grand-chose à voir avec l'économie de marché, mais plutôt avec des monopoles ou duopoles privés qui sont pires que les monopoles publics d'État de l'Union Soviétique. Les entreprises concurrentes ont des actionnaires communs qui leurs (sic) posent les mêmes exigences de rentabilité. Des taux de retour sur investissement qui ont conduit ces entreprises à abandonner les marchés ou segments de marches sur lesquels ils étaient en troisième ou quatrième position».

On lit bien que les monopoles ou duopoles seraient «pires que les monopoles publics d'Etat de l'Union Soviétique.»

Il a dû oublier de prendre ses gouttes. Pire que les monopoles publics de l'URSS. Où a-t'il pris ça ce nouveau thuriféraire des soviets ? Et si encore son appartenance politique le plaçait dans les rangs des polpotistes de Besancenot, mais même pas. Il était des nôtres avant de changer de cap. Pire que les monopoles de l'URSS !

Il oublie la misère de l'URSS.

Il oublie la répression par ces pourritures au pouvoir qui faisaient tenir l'édifice dans la peur.

Il oublie la catastrophe économique que fut l'URSS.

Avec de tels délires, il devrait déménager et vite intégrer l'équipe municipale de la majorité annemassienne. Il y serait en parfaite harmonie. Il est déjà dans leur camp."

Écrit par : Gérard | jeudi, 09 juillet 2009

Bonjour Gérard,

La forme.... mieux vaut ne pas revenir dessus. Jean Pierre a encore beaucoup de travail pour mieux connaitre le monde de l'entreprise et pour mieux connaitre Annemasse.

Sur le fond de la note, elle se contente de comparer les monopoles et non pas l'état de droit... contrairement à ce que Jean Pierre Benoist fait semblant de comprendre. Sur la situation de l'Etat de droit je suis d'accord avec lui. Sur les monopoles, les amendes à répétition contre les cartels... et le nombre exponentiels de dénonciation de cartels par des entreprises qui en font partie confirme la pertinence de la note en question.

Un article du Point intéressant sur le sujet :
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-07-01/entreprises-denoncer-les-cartels-pour-echapper-aux-sanctions-du-conseil-de-la/916/0/357494
(je ne crois pas que Le Point soit un journal marxiste... et quand bien même il le serait.. ses analyses mériteraient quand même d'être lues avec attention).

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | jeudi, 09 juillet 2009

C'est bizarre Antoine, j'avais cru lire une version différente de ton écrit , plus adaptée comme réponse au ton discourtois voire injurieux employé à ton égard par l'avocaillon du barreau de Juvigny.

Pourquoi pratiqué "benoitement" une auto-censure ?
Ton politiquement correct sera t' il payé de retour ?

Écrit par : gerard | vendredi, 17 juillet 2009

Bonjour Gérard,

La nuit porte conseil.. on peut répondre aux invectives par d'autres invectives, mais le résultat c'est que la politique ne devient qu'une surenchère d'invectives. On peut facilement rentrer dans ce jeu des querelles stériles.. et petit à petit complètement oublier qu'on n'est pas là pour ça, mais pour servir les habitants.

Pour ne pas en rajouter, j'ai supprimé la partie polémique de la réponse. Les électeurs sont bien assez grands pour constater à quel point les élus locaux viennent à leur rencontre, à quel point ils défendent ou non l'intérêt général.

A se dénigrer les uns et les autres, les politiques finissent par dénigrer la politique dans son ensemble. On en arrive à créer un fossé béant entre les citoyens et la politique. 99,5% des Français refusent d'adhérer au parti dont ils sont le plus proche.

Ces attaques ne satisfont que l'égo de ceux qui les profère mais ne font rien avancer au débat ni à la vie quotidienne des habitants qu'on sert.

Amicalement,

Antoine

Écrit par : Antoine Vielliard | samedi, 18 juillet 2009

Les commentaires sont fermés.