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samedi, 18 juillet 2009

Des sondages achetés par l'Elysée

Quelques jours avant les élections, Bayrou dénoncait la collusion des instituts de sondage qui organise les évolutions de l'opinion au service du pouvoir plus qu'ils ne les mesurent. La violence de ses propos m'avait conduit à m'interroger. Il promettait de dire où, qui et quand le lendemain de l'élection. Depuis il s'est excusé publiquement et les résultats ont dépassé les évolutions annoncées par les sondeurs.

La contre argumentation classique des instituts de sondage est d'affirmée que la justesse de leur prévision est pour eux une question de crédibilité vis à vis de tous leurs autres clients. Cet argument tombe lorsqu'on constate à quel point les résultats ont été éloignés de leurs prévisions. Si les sondages politiques étaient pour les instituts une affaire de crédibilité, alors ils n'ont plus rien à perdre depuis longtemps.

En revanche, la Cour des Comptes confirme que les sondages de l'institut Opinionway publiés par Le Figaro et TF1... sont payés en parti par l'Elysée sur fonds publics. Les intérêts financiers d'Opinionways à satisfaire son client Elyséen nuisent à l'impartialité des sondages réalisés.

Les sondages organisent les mouvements d'opinion de plusieurs manières. Il y a d'abord les projections sur le deuxième tour. Lorsqu'ils étaient mis en cause, les sondeurs répétaient que les sondages ne sont qu'une photographie et pas une prédiction... mais ne publiaient des projection de second tour presque qu'avec l'hypothèse Royal-Sarkozy. Ils ont permis à beaucoup d'électeur d'oublier que seuls François Bayrou ou Nicolas Sarkozy étaient en capacité de fédérer pour remporter un second tour.

Ils ont aussi organisé les mouvements d'opinions en surestimant le risque de voir Jean Marie Le Pen au second tour. Ils organisent enfin les mouvements d'opinion en mobilisant par des montées ou en démobilisant par des baisses d'intentions de vote.

La collusion dénoncée par François Bayrou avant les élections européennes est désormais certifiée par la Cour des Comptes et son Président Philippe Seguin.

15:41 Publié dans Media | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Eh oui, encore une fois, il avait raison !
dans les temps anciens, ceux qui dénoncaient ou avaient des pensées différentes du pouvoir étaient traités d'hérétiques et étaient brulés en place publique ... histoire de faire des exemples et faire régner la terreur.
les manières actuelles manipulent l'opinion publique, et la rétorsion est de tout faire pour discréditer celui qui ose dire - une des façons les plus destructrices est de monter un spectacle grand public, en y mettant les ingrédients qu'il faut : résultat , beaucoup d'esbrouffe ....
cela me rappelle un livre que j'ai lu il y a quelques années "les nouveaux pouvoirs", écrit en 1991 par Alvin Toffler, célèbre sociologue et futurologue américain, qui avait déjà décrit ce qui se passe aujourd'hui :
"une partie des combats les plus importants se dérouleront sur le champ de bataille des médias" .... on y est !!!!

Écrit par : Dominique | lundi, 20 juillet 2009

+1 avec Dominique.
"Et pourtant, elle tourne !".

Se souvenir de la réaction de Jean-Michel Aphatie à l'émission de Canal+, (F. Bayrou était invité et ils avaient demandé à Arlette Chabot, du coup, d'y être aussi.. c'était juste après la fameuse émission ) "les politiques par leurs propos, disait-il, font que les Français ne croient plus les journalistes... et les instituts de sondage.. "

Écrit par : Fanal Safran | lundi, 20 juillet 2009

Les commentaires sont fermés.