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jeudi, 17 novembre 2011
De Chêne-Bougeries à Rumilly, les Verts Genevois saccagent l'environnement
Je viens de recevoir la répartition des frontaliers et suisses par commune de Haute Savoie. Ces chiffres soulignent l'urgence de la mise en oeuvre réelle du projet d'agglomération : déjà 25% des frontaliers et suisses de Haute-Savoie résident au delà du périmètre de l'agglo. C'est au delà du Genevois français que les augmentation de frontaliers sont les plus fortes : la hausse du nombre de Suisses et frontaliers en un an atteint 33% dans le canton de Rumilly et 46% dans le canton d'Alby sur Chéran, deux cantons les plus éloignés de la frontière - ces hausses sont sur des bases faibles mais sont révélatrice de l'éloigement toujours plus grand des salariés de leur lieu de travail. Ne nous faisons pas d'illusions : jamais nous n'aurons les moyens d'amener le CEVA jusque là pour que ces frontaliers cessent d'utiliser leur voiture ! Si on prend le seul cas des frontaliers suisses installés en Haute-Savoie, 17% habitent déjà au delà des frontières de l'agglo. Je ne parle ici que des statistiques de Haute Savoie. Je n'ai pas encore les chiffres pour l'Isère, la Savoie et le Rhône : mais l'an dernier déjà 5% des frontaliers et suisses "pendulaient" chaque jour en venant de communes au delà des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie.
Pendant ce temps là, les Verts Genevois continuent leur travail de destruction massive de l'environnement de notre agglo. Vous trouverez en lien ici le site des opposants à tous les projets de logements à Chêne-Bougeries et ici celui des personnes favorables au projet. Faut-il rappeller que Chêne Bougeries est déjà la commune la plus âgée du canton par sa moyenne d'âge en raison de son incapacité à construire des logements pour les familles. Les Verts de Chêne-Bougeries veulent manifestement que la destruction d'espaces naturelles accélérée se poursuivent au delà des limites communales : car chaque immeuble qui ne se construit pas à Chêne Bougeries obligera toutes les communes jusqu'à Rumilly et Alby-sur Chéran à construire des hectares de maisons. Si les logements ne se construisent pas à proximité du tram de Chêne Bougeries alors les futurs habitants seront des pendulaires supplémentaires qui traverseront Chêne-Bougeries. La position dogmatique et absurde des Verts de Chêne-Bougeries se traduit dans les fait par une destruction massive des espaces naturels dans notre région.. au nom de quelques arbres Chenois, par une augmenation continue du trafic de voitures et de l'engorgement à Chêne Bougeries comme dans toute l'agglo, par une augmentation exponentielle de la pollution. Je ne parle même pas du "nettoyage" générationnelle et social de Chêne Bougeries, argument qui manifestement n'intéressent pas ces "individus". Ces sectaires bien logés désignent par le terme de balafre des logement
Pour celà les pétitionnaires font preuve d'une mauvaise foi crasse. Ils prétendent que sous prétexte qu'il y a des parkings les résidents se déplaceront en voiture... faisant semblant d'ignorer que l'écrasante majorité des utilisateurs des transports en commun ont une voiture pour d'autres déplacements et ont donc besoin d'une place de parking. Ils 'opposent à l'abattage de quelques arbres au chemin de la montagne. J'ai grandi pendant 17 ans avec certains des arbres montrés sur le site. Malgré tout je ne peux pas m'empêcher de penser que le logement des Genevois avec lesquels j'ai grandi, notre mobilité à tous, notre qualité de l'air et l'équilibre de notre agglomération sont plus important que ces arbres qui sont déjà mourrants. Nous pourrons et nous devrons en planter d'autres. La surrélévation des immeubles du chemin de la montagne permettent au contraire de préserver des centaines d'arbres de Chêne Bougeries à Rumilly ! Les opposants prétendent qu'ils seraient favorable à des constructions de logements à Chalendin.. mais ne mentionne pas le nombre de logements du projet et s'opposent à tous les projets de logements dans la commune.
En revanche, je partage les interrogations des opposants sur le modèle de croissance. Manifestement, la population genevois n'est pas prête à assumer les conséquences urbaines du développement à marche forcée que les autorités cantonales leur impose. Il faut en tirer les conséquences sur le modèle économique. Mais tant que cette adaptation n'est pas faite, il faut assumer et cesser de prendre en otage la jeunesse genevoise, la mobilité, le Genevois français, le canton de Vaud et les salariés en euros.
Ce qui me frappe ce n'est pas les conceptions étriquées des Verts de Chêne Bougeries en particulier - leurs positions sont à l'image de celles des Verts Genevois sur les Cherpines. Ce qui me frappe c'est la passivité du PLR cantonal sur cette question : ne sont ils pas le premier parti de Chêne Bougeries ? C'est l'incapacité de Christian Lûscher, Isabel Rochat et Mark Muller à intervenir dans ces débats publics municipaux pour expliquer aux habitants ce qu'ils ont à gagner : moins de trafic de voitures, des logements plus proches et moins chers pour leurs enfants, moins de polution, des espaces agricoles et naturels préservés dans notre région plutôt qu'une Los Angelesisation rampante de l'agglomération genevoise. Quand je vois la passivité des leaders cantonaux du PLR sur toutes ces oppositions locales, je me dit que nous devons être d'autant plus fermes sur les belles déclarations d'intention du projet d'agglo.
10:00 Publié dans Projet d'agglomération franco valdo genevois | Commentaires (1) | |
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mardi, 15 novembre 2011
CEVA : début du premier grand chantier de l'Agglomération Genevoise
Aujourd'hui ont été lancés les premiers vrais travaux du CEVA. Il s'agit du premier grand chantier de l'agglomération genevoise. Il est sans doute temps maintenant de cesser de parler du "Projet" d'agglomération Franco-Valdo-Genevois-Machin-Truc-Bidule... pour commencer à parler de "l'Agglomération Genevoise".
C'est une étape importante. Les écueils étaient nombreux : les écueils populistes, les écueils financiers, les écueils de la compléxité administrative française, les écueils juridiques, techniques. Les écueils électoraux. Mais la volonté politique a tenu bon. La collaboration au delà des clivages partisans et au delà des frontières nationales a permis de faire avancer ce projet malgré les obstacles et les vents contraires. D'ici quelques années l'agglomération produira sa première infrastructure au service des habitants de notre région.
Le financement de la partie française est bouclé. Jean-Jack Queyranne, Président de la Région Rhône-Alpes, l'a annoncé ce matin au nom des partenaires français dont le Conseil Général de Haute-Savoie. C'est une subtilité assez incompréhensible du mode de fonctionnement des institutions françaises. Il faudra sans doute que nos voisins genevois s'habituent à ce particularisme bien étrange et peu efficace qui veut que lorsque toutes les institutions françaises sont d'accord de financer un projet, elles s'évertuent à en financer le moins possible en faisant trainer les négociations jusqu'à la dernière minute. La durée des négociations pourrait être interprêtée comme un signe de mauvaise volonté alors qu'il s'agit simplement d'une nécessité de négociation. L'important étant que le bouclage du financement de la partie française n'ait pas retardé d'une seule seconde le démarrage du chantier contrairement aux recours de Mauro Poggia (MCG) qui couteront cher aux citoyens Genevois.
Aujourd'hui tout le monde se félicite à juste titre de cette grande étape. Pourtant c'est aujourd'hui que tout commence pour l'agglomération genevoise. Pour que le CEVA soit utile nous DEVONS réussir le défi de la construction de logements. Nous devons cesser de créer plus de pendulaires que le CEVA ne peut en transporter. Pour que le CEVA corrige les déséquilibres actuels, il faut d'abord cesser de les aggraver par un aménagement absurde de notre agglo. Les défis qui sont devant nous seront autrement plus difficiles que le CEVA.
Malgré tout c'est tout de même le moment de s'arrêter deux minutes pour voir le chemin parcouru par l'Agglomération Genevoise, et regarder devant nous tout le chemin qu'il nous reste à parcourir.
PS : incongruité protocolaire, l'Etat s'était fait représenté par Jean-Jack Queyranne, Président de la Région Rhône Alpes, député d'opposition. L'Etat pourtant financeur important du projet était aux abonnés absents, ni le Ministre annoncé, ni le Préfet de Région qui était pourtant sur place hier soir, ni les Préfets de l'Ain et de la Haute-Savoie, ni les Sous Préfets. La consigne venait de Bernard Accoyer, Président de l'Assemblée nationale, qui s'affiche comme clientéliste en chef des frontaliers mais en réalité premier opposant à tous les projets important de l'agglo... et qui plutôt que de se comporter en élu de la nation, se comporte de plus en plus souvent en chef de village. Cette absence désohonorait l'Etat, celui qui a passé la consigne autant que ceux qui s'y sont soumis. Peu importe, le CEVA commence, l'agglo se construit. Bernard Accoyer reste à quai du CEVA comme de l'histoire.
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