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mercredi, 15 février 2012

L'Hôpital Universitaire de Genève (HUG) viole les accords de libre circulation

A ce jour environ, 6% des frontaliers genevois travaillent pour un seul et unique employeur : l'hôpital cantonal de Genève ! A ma connaissance ils sont près de 4500 actifs de toutes nationalités dont environ 600 suisses, à travailler aux HUG et à résider en France... en réalité plutôt 5000 si on y ajoute les environs 600 collaborateurs suisses qui résident en France en ayant officiellement une résidence principale à Genève. Sur les 8557 collaborateurs cela fait près de 60% qui résident en France ! C'est énorme... comme dans toutes les professions où il y a pénurie. Le problème c'est qu'un Genevois qui souhaite payer un loyer à Genève n'a pas intérêt à être aide soignant, conducteur de bus, policier ou enseignant.

Le jour même où l'UDC annoncait avoir récolté les signatures nécessaires contre les billatérales, les HUG proposait de donner la priorité aux Suisses plutôt qu'aux frontaliers dans les recrutements à compétences égales. Vu que les compétences égales ça existe en mathématique mais pas en ressources humaines, cela signifie clairement que le Directeur place la nationalité au dessus de la compétence lorsqu'il recrute les cadres de direction. Discrimination interdite par les accords de libre circulation. Une évolution plutôt inquiétante pour les patients des HUG. Une évolution inquiétante pour les collaborateurs des hôpitaux qui rejoindront peut être le flux grandissants de frontaliers qui commencent à préférer gagner moins mais être traités en être humain "libres et égaux en droits", plutôt que de subir ces vexations, ces jalousies, ces discriminations, ces pneus crevés dans certaines entreprises. Des vexations qui étaient marginales il y a quelques années et qui sont maintenant reprises à leur compte par des conseillers d'état et des directeurs d'hôpitaux.. et même parfois par des socialistes.

Si nous nous contentions de regarder les choses à court terme, nombre d'élus locaux, du Genevois français se réjouiraient en silence de la décision des HUG. 5000 professionnels de santé discriminés aux HUG, voilà qui va permettre à la filière de soin française de bénéficier à nouveau de ces 5000 professionels formés en France gratuitement au service de Genève. On parlera ensuite de concurrence fiscale pour qualifier le dumping fiscal Suisse au détriment des pays qui forment le personnel soignant. Car la situation est dramatique dans le domaine de la santé. La pénurie est mondiale. Les adolescents préfèrent se constituer des books de photos pour devenir mannequin au chômage plutôt que de suivre les filières d'enseignement à la santé pour un emploi à vie garantie, à aider les autres. Mais dans notre région la pénurie est telle que nous avons du fermer des lits à la maison de retraite de St Julien et renvoyer 30 personnes âgées dépendantes dans leurs familles.. faute de personnel.. et alors que les locaux sont là. Oui, les élus français demandent depuis longtemps que l'hôpital cantonal cesse de débaucher dans les hôpitaux frontaliers. Que le canton de Genève cesse de débaucher dans les administrations avec lesquelles elle concoit le projet d'agglomération. Mais il s'agit là simplement de mode de fonctionnement propre à une agglomération qui a besoin de fonctionner pas de la généralisation d'un processus discriminatoire.

La discrimination généralisée ne règle rien à long terme. Essayer de régler nos problèmes par des discriminations serait totalement contre productif sur l'efficacité de nos services publics, sur la cohésion de notre agglomération binationale. Des solutions simplistes et totalement innefficaces. Accessoirement cela ne changerait rien à nos problèmes de logements et de mobilité... car les Valaisans et Vaudois qui travaillent à Genève ont aussi besoin de s'y loger et sont obligés de le faire loin des réseaux de bus.

Ce qui me frappe, c'est que cette proposition apparait le jour même du dépôt par l'UDC des signatures contre la libre circulation. De toute évidence il y a un malaise en Suisse. Un malaise légitime.. et à vrai dire totalement partagé à Bruxelles. L'afflux de population est massif.. et l'exode de Suisse en France tout autant. Les Suisses peuvent effectivement accuser à tort les accords de libre circulation, et jeter à la poubelle ce qui a contribué à générer toute la croissance économique du pays ces 15 dernières années. Pour ma part, le diagnostic est claire, le problème vient surtout de la conjonction de l'entrée en vigueur des billatérales.. alors que les discriminations sur la fiscalité des entreprises étrangères perduraient. Lorqu'il y avait des quotas, la Suisse avait un outil pour maitriser son attractivité. Aujourd'hui elle est la première victime d'une attractivité fiscale excessive dans un environnement ouvert. Elle en subit les conséquences. Bruxelles veut mettre un terme à cette concurrence fiscale déloyale qui propose aux entreprises européennes des taux de fiscalité inférieurs à ce qui est imposé aux entreprises suisses. Les négociations trainent. Le paradoxe c'est qu'il faudrait qu'elles aboutissent immédiatement si la Suisse ne veut pas que le peuple rejette en bloc toute la voie billatérale.

Commentaires

Ahurissant!
Je suis impressionné par votre réthorique mais l'intégralité de votre raisonnement est basé sur une seule prémisse:

"...les HUG proposait de donner la priorité aux Suisses plutôt qu'aux frontaliers dans les recrutements à compétences égales. Vu que les compétences égales ça existe en mathématique mais pas en ressources humaines, cela signifie clairement que le Directeur place la nationalité au dessus de la compétence lorsqu'il recrute les cadres de direction..."

Les compétences égales ca existe également en ressources humaines, il faut juste comprendre ce que l'on entend par là:

Cela signifie qu'au niveau des différentes exigences requises pour le poste, il n'est pas possible de différencier objectivement les candidats.
Ca ne veut pas dire que les connaissances sont égales en tout point, ce qui est impossible.

Alors ne fourrez pas vos interprétations dans la bouche des autres en leur faisant dire ce qu'ils n'ont pas dit!

La seule chose que demande le directeur des HUG c'est d'accorder une préférence au Suisses si on n'arrive pas à différencier les candidats sur d'autres critères.

Cela n'a rien à voir avec placer la nationalité au dessus de la compétence.

Écrit par : Daniel Zaugg | mercredi, 15 février 2012

Je vous laisse à votre numéro d'équilibriste.. mais tous ceux qui ont fait passer des entretiens savent qu'il n'y a jamais deux expériences identiques, deux personnalités identiques, deux parcours identiques, deux motivations identiques.. et donc forcément pas de compétences égales.

Je laisse les propos des HUG dans la bouche de ceux qui les ont prononcé.. mais j'en tire les conséquences pratiques : la discrimination erigée en politique d'état. Certainement pas une voie à suivre pour notre agglomération binationale dans laquelle nous avons chaque jour un peu plus besoin les uns des autres.

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | mercredi, 15 février 2012

Juste une petite précision...
Connaissez vous les salaires des enseignants ou des policiers à Genève alors qu'en France ils touchent un salaire de misère. Ils sont tout à fait capables de payer un loyer à Genève. Quand vous dites que le personnel a été formé aux frais de l'Etat français vous oubliez que ceux ci ne viennent pas grossir les rangs des chômeurs en France. Ce qui couterait très cher. Je connais bien des enseignants français qui ne reviendront jamais professer en France et il en ai de même pour le personnel hospitalier. Beaucoup on fait des investissements qu'ils ne pourraient plus assumer si il touchait des salaires en France. Par contre je suis tout à fait d'accord qu'i est grand temps que la combine de résider en France en tant que résidence secondaire se termine.. Alors qu'attendent les élus pour faire le nécessaires en multipliant les contrôles inexistants. Alors agissez à ce niveau... Les pneus crevés ect ne sont que broutilles.

Écrit par : Prader | mercredi, 15 février 2012

Je pense que l'on devrait virer les collaborateurs suisses et autres binationaux travaillant au HUG des logements en France pour rétablir l'équilibre.
Cela permettra d'améliorer le sort des salariés en euro et de rendre possible pour notre personnel médical la résidence dans cette partie du département.
Le plus grave concerne les genevois, peuples et élus, confondus atteints d'une myopie et hypocrisie frôlant l'indécence, ils vont aboutir à une explosion de cette région.
Mais peut-être est-ce leur but...
Qu'ils accordent dans ce cas ils ne devraient pas résider en France.

Écrit par : Y en a marre | mercredi, 15 février 2012

@Prader : connaissez vous les loyers à Genève.. je vous encourage à regarder cela de prêt et à faire le calcul de ce qu'il reste pour vivre à un policier ou un enseignant qui payerait de tel loyers.

Je n'ai pas connaissance d'enseignants ou d'aide soignant au chômage. Si vous en connaissez dites leurs qu'il y a des postes à pouvoir.

Bien cordialement,

@Y en a marre :

Il est pertinent de pousser le raisonnement par l'absurde jusqu'au bout pour en réveler toute l'absurdité.. mais en gardant en tête qu'il s'agit d'un raisonnement absurde et que dans notre région l'avenir du genevois français et celui du canton de Genève sont indissociables. Il serait néfaste pour tous de répondre aux raisonnements débiles par d'autres raisonnements débiles.

Cordialement,

Antoine

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | mercredi, 15 février 2012

Juste une petite piqure de rappel ,Monsieur Bernard Gruson le directeur des HUG a habité sur ma commune de Viry 74580 dans les années 1977"1980 " Alors à bon attendeur salut

Écrit par : andreani | mercredi, 15 février 2012

Une fois de plus les frontaliers sont l'enjeu de batailles politico-médiatique toujours plus navrante dans le landerneau Romand.
Il serait amusant pour une fois que ce soit nous autres frontaliers qui bloquions les frontières à l'entrée en Suisse, ne serait-ce qu'une journée, pour que Genève comprenne une fois pour toute que nous ne sommes pas un risque pour elle mais un atout indispensable.
Les employeurs Genevois ne le savent que trop bien, mais ce n'est pas politiquement correct aujourd'hui sur le canton, comme vous le soulignez, de faire l'éloge du travail frontalie. Comme disait un bon collègue Suisse de souche avec beaucoup d'humour, de second degré et avec une point de référence à Fernand Raynaud : "A Genève, on aime pas les Français parce qu'ils viennent manger le pain de nos portugais !"

Merci pour votre soutien aux travailleurs frontaliers qui n'aspirent qu'à bien faire leur travail, dans un climat serein, loin des polémiques éléctoralistes.

Écrit par : Faman | mercredi, 15 février 2012

Etant bi-national et français d'origine, ayant subit à l'époque bien des discriminations, je vous dis que même si maintenant l'accès à l'emploi de cadres se réduit dans les administrations cantonales et établissements ratachés, Genève est très libérale par rapport a beaucoup de cantons, car il n'es pas si loin le temps ou de nombreux cantons dont Genève exigeait la nationalité Suisse pour accèder à de nombreux postes, même dans des entreprises privées.
Je pense aussi qu'il faudrait faire une claire distinction entre ceux qui résident aussi depuis longtemps, connaissent les us et coutumes en Suisse et ceux qui viennent de l'autre bout de la France et se comportent dés fois en terrain conquis que ce soit coté Suisse ou l'étalement de leur réussite dans la région frontalière.
La solution n'est en tout cas pas de s'attaquer comme il est évoqué plus haut aux citoyens Suisse qui sont établis du coté français même si ce n'est pas toujours légalement et on peut se poser vraiment la question pourquoi. ( peur liée à la perte d'emploi à des changements de système de santé beaucoup ne veulent pas renoncer à la LAMAL qui même si coute très cher s'avère plus protectrice à long terme et d'autres encore)
Je vous en parle car j'ai de nombreuses connaissances dans ce cas, et qui sont aussi très réservées à cause des données fiscales changeantes à tout moment.
Ne déclanchez pas de la haine car après celà ne fait qu'un seul jeu celui du MCG à Genève.
Laissons passer simplement l'orage, calmons les esprits car les enchainements des deux cotés ne créerons que haine et violence.

Écrit par : bruno | jeudi, 16 février 2012

@Bruno : Merci pour cette mise en perspective. Ce que vous dites est d'ailleurs prouvé dans la note ci-dessus puisqu'elle indique que 60% des collaborateurs de l'hôpital sont frontaliers (dont près de 15 de nationalité suisse).

L'enjeu est effectivement de maintenir cette spécificité binationale de notre agglomération. L'orage ne passera pas tout seul. Il passera lorsqu'il y aura de vrais solutions aux problèmes posés : la production de logements est l'un des enjeux au coeur de tous les autres. La formation des professionnels de santé aussi. Je vous rejoins sur la situation des genevois contraints de quitter leur canton : ils faut les défendre en placant le canton face à ses responsabilités sur la question du logement plutôt que de s'en prendre à eux comme le ferait un MCG français.

Nous devons enfin pouvoir nous parler franchement dans cette agglomération, et laisser de côté nos nationalités : statistiquement nos arrières petits enfants seront majoritairement double nationaux. Cela ne doit pas nous empêcher de nous parler franchement sur les décisions politiques respectives. En voilà une qui est absurde, qui va clairement dans le mauvais sens.

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | jeudi, 16 février 2012

bjr

je travaille actuellement dans une tres grosse entreprise genevoise et ici nous n'embauchons plus de frontaliers ni de suisses résident en france. nous n'embauchons que des personnes résident à geneve.étant moi meme résident français en suisse je trouve cela logique

Écrit par : bernie74 | jeudi, 16 février 2012

@Bruno, laisser passer l'orage c'est bien, mais cela fait 30 ans que le tonnerre gronde sur la tête des frontaliers à Genève. J'ai beau être optimiste, j'avoue par moment être lassé et agacé d'entendre régulièrement les mêmes arguments qui n'en sont pas et d'être toujours celui qui a le mauvais rôle mais qui doit se taire et laisser parler les imbéciles pour le bien commun, pour ne pas déclencher de haine et surtout pour ne pas attiser des rancoeurs qui viennent toujours des mêmes aigris.
Le frontalier a parfois le droit d'être en colère aussi...

Un exemple de la betise au quotidien. Dans mon entreprise, un collaborateur a affiché dans le local de pause commun et sur un tableau d'affichage à l'usage des collaborateurs pour des annonces diverses (spectacle, petite annonce...etc) une affiche annonçant la manifestion contre l'exploitation des gaz de schiste qui s'est tenu à St Julien en G. le week-end dernier.
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour qu'un commentaire rageur barre l'affiche d'un grand "ICI, ON EST EN SUISSE !!!"

La personne responsable de ce commentaire navrant aurait peut etre du prendre le temps de réfléchir 5 secondes à ce que signifiait l'exploitation d'un gisement de gaz de schiste à deux pas de Genève, sachant que les nappes phréatiques, elles, ne connaissent pas le concept de frontière et que nos eaux usées s'écoulent vers Genève.
On se comporte comme si les problèmes des voisins n'impactaient pas sur nous.

Nous habitons pourtant tous la même région, nous parlons la même langue, ce qui nous sépare n'est qu'une ligne virtuelle sur des cartes d'état major et pourtant nous continuons toujours à nous craindre les uns les autres...

Écrit par : Faman | jeudi, 16 février 2012

A ceux qui ont eu la gentillesse de commenter mes propos.

Je comprends vos propos et y adhère partiellement.

Nous devons tous vivre ensemble, et je peux vous dire une chose des rancoeurs il y en a des deux cotés.
Il n'y a qu'a voir combien le front national a de voix dans la région.
Si vous répondez vous envenimez, et le MCG s'en donnera a coeur joie.
Je connais bien la mentalité à Genève, j'y ai vécu jusqu'a ce que j'en soit chassé par les prix des loyers, il est vrai aussi que le fait d'avoir une maison était une utopie pour moi à Genève!

Restons tranquile car en répondant trop comme le fait le président du GTE celà fait le lit du MCG

Un seul conseil, utilisez plus les tpg à disposition, faites vous discrets ne pas étaler son statut de frontalier qui passe pour des nantis et piqueur de travail.
Le mcg il y a 5 ans quelques députés, actuellement une grande représentation, si vous mettez de l'huile sur le feu, c'est un conseiller d'état qu'ils auront.
Ne pas confondre et s'attaquer aux binationaux ou suisses vivant en France.

La haine apporte la haine, la violence la violence.

Restons Zen l'orage passera

Écrit par : BRUNO | jeudi, 16 février 2012

Tout a fait d'accord, il n'y a pas que les HUG, la FSASD ( soins à domicile) a décidé de donner la préférence aux résidants genevois pour les emplois administratifs (pour le moment), cela sur probable pression des politiques qui espèrent " piquer" les voix du mcg et encouragent ainsi le populisme au mépris des accords bilatéraux et du projet d'agglomération transfrontalière .

Écrit par : Durindel Jean-Marie | jeudi, 16 février 2012

Comme on l'a vu ces derniers jours le climat est plutôt tendu Genevois et Frontaliers ont des difficultés de communication.
Cela arrive d'avoir du mal à se parler même quand on s'apprécie. Il faut savoir de temps à autre prendre du recul, réfléchir. Il serait intéressant de décréter une journée des frontaliers. Les frontaliers exerçant un droit de retrait pendant une journée. Une grève me direz vous? Oh mais que nenni, une journée que les frontaliers prendraient sur leur vacance afin de réfléchir à la condition frontalière et pour permettre aux genevois de se retrouver.Cette journée pourrait être coordonnée par le groupement transfontalier, tiens pourquoi ne pas proposer la date du 29ème congrès du groupement transfontalier et proposer que le 16 mars 2012 tous les frontaliers prennent une journée de congés.

Écrit par : lionel bally | vendredi, 17 février 2012

Bonjour Bruno,

Les boucs émissaires qui baissent la tête... risquent d'avoir des problèmes plus graves à l'avenir. Je pense au contraire que le moment est venu de dire STOP. Les frontaliers contribuent au financement de la TOTALITE des investissements publics. Il y a une profession où les frontaliers sont exclus ce sont les policiers.. et on voit le résultat : notre agglomération comme toutes les agglomérations a besoin de toutes ses composantes pour fonctionner. Les frontaliers doivent au contraire lever la tête pour tous les genevois qu'ils soignent, qu'ils transportent, pour toute la croissance économique et les recettes fiscales qu'ils apportent. Pour leur contribution à l'agglomération. Le temps est venu de bloquer les frontières un, deux ou trois jours pour que chacun mesure cette valeur ajoutée.

Mais surtout cette conception des choses est absurdes. Il y a déjà 15% de binationaux.. et dans deux générations la majorité des habitants sera double nationale. Il est temps de mettre un terme à ces conceptions archaïques et ces querelles de clocher. Genève n'est plus un village.. mais une ville.

Les accord billatéraux ne sont pas composés que de droits pour la Suisse... mais de devoirs aussi. L'interdiction des discriminations et l'interdiction du dumping fiscal en sont deux. Dans un contrat on n'applique pas que ce qui arrange.

@JM Durindel : Il y a d'autres entreprises de droit public qui ont reçu pour consigne l'interdiction de recruter le moindre frontalier. De nombreuses questions se posent : est-ce que les Suisses résidant en France sont considérés comme des frontaliers ? Faudrat 'il pour les frontaliers déménager à Genève et devenir permis B ou C pour pouvoir espérer avoir une chance d'obtenir une promotion ce qui exacerbera les tensions actuels en augmentant la pression sur les logements ?

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | samedi, 18 février 2012

A chaque fois, le spectre des vilains petits Suisses, protectionnistes, xénophobes, même racistes ? est brandit par M. Veilliard.
Ce qu’il ne veut pas accepter c’est que nous avons encore le droit de nous exprimer librement, d’employer le personnel qui nous semble le plus approprié. Nous ne sommes pas responsables du manque de structures hospitalières en France, ce qui oblige grand nombre de frontalier à venir profiter de celles de Genève……
Je lui avais déjà proposé de s’atteler à renégocier avec Paris la rétrocession des impôts qui sont reversés à la France afin de permettre le financement de structures sanitaires françaises (et les autres également).
Son énergie (et sa crédibilité) serait bien plus utile à créer des richesses dans son propre pays plutôt que de jalouser celle des autres…….

Écrit par : François Guillermet | samedi, 18 février 2012

Bonjour Monsieur,

Vous racontez franchement n'importe quoi.. mais vous en avez parfaitement le droit.

Ma position est contraire qu'on s'attaque aux problèmes de fonds de notre agglomération : production de logements pour tous dans toute l'agglo, distorsion de concurrence par les dérogations fiscales, mobilité..etc..etc.. plutôt que de prendre des boucs émissaires.

il semble que vous n'ayez rien compris à tout cela.. ce n'est pas grave. Un peu de répétition améliorerons les choses.

Bien cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | samedi, 18 février 2012

Cherche désespérément cadre, GENEVOIS exclusivement! pour remplacement au conseil d’état du canton de Genève, si possible avec bonnes connaissances immobilier, transport public, sécurité, éducation. Incompétents, violents, quérulents, procrastinants, touristes s'abstenir.

Écrit par : La boule à zero | dimanche, 19 février 2012

Je partage la joie de toutes celles et ceux qui aurons l'occasion d'apprécier la finesse de la réponse qui m'a été donné.....
La liberté de penser s'arrête bien souvent là où l'on s'en prend aux personnes et pas aux idées.
C'est dans ces situations que l'on mesure la réelle valeur d'un politique.....

Excellente fin de journée à toutes et tous !

Écrit par : francois guillermet | dimanche, 19 février 2012

Bonjour Monsieur,

Dans mes réponses, il me semble que la franchise vaut mieux que la langue de bois que vous appelez finesse. Je ne cherche pas à vous caresser dans le sens du poil, mais bien à vous répondre franchement et en toute honnêteté. Quand à la liberté de pensée, vous avez ici toute liberté d'expression même la caricature comme votre commentaire précédent.

Bien cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | lundi, 20 février 2012

Cher Monsieur Guillermet,

Monsieur Viellard n'a peut être pas percu l'humour de mon pseudo BOULE à ZERO. Mais quand on habite une superbe maison comme la votre, acquise sans doute dans des temps ou la spéculation n'avait pas encore cours, on évite de donner des leçons sur la bonne manière de faire de la politique.

Y en a marre du manque de construction à Geneve, Y en a marre de ces sous enseignants sur payés pour leur sous motivation (souvent des frontaliers dirigés par des sous cadres genevois), Y en a marre de ces assurances maladies qui n'arretent pas d'augmenter. Y en a marre de ces caisses de retraite qui baissent leur taux de conversion par permettre de payer plein pot les retraites des gens qui se sont gavés à nos frais. Y en a marre de ces bouchons.

La qualité de vie à Geneve, n'est qu'un pieu souvenir. C'est des gens comme vous qui attirez les Georgiens, votre habitat riche et éparpillé est un vrai pousse au crime. Vu l'emplacement de votre logement, je comprends pourquoi les positions de Monsieur Vielliard ne vous conviennent pas.

Les idées de certaines personnes ne s’arrêtent qu'à leur petit confort personnel.

Écrit par : La boule monte | lundi, 20 février 2012

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