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lundi, 21 mai 2012

21 propositions pour un député de terrain à votre service

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous avons besoin d'un député qui travaille à ce que les lois qui s'applique ici, prennent en compte aussi la situation frontalière du Genevois Haut-Savoyard. D'un député qui travaille à rattraper les 30 ans de retard sur le développement des transports en commun dans le Genevois Haut-Savoyard. D'un député qui contribue à l'émergence de l'agglomération genevoise plutôt que de voir le lancement des travaux du CEVA boycotté par l'Etat. Nous avons besoin d'un député qui apporte des solutions concrètes à la question du pouvoir d'achat des salariés en euro en amendant les lois pour qu'elles permettent la construction de suffisament de logements abordables pour tous. Nous avons besoin d'un député qui rende possible les soins de santé des frontaliers sur leur lieu de travail et dans le Genevois français en 2014.

Nous avons tout simplement besoin d'un député, au sens premier de ce que doit être un député : quelqu'un qu'on envoit pour nous représenter dans les instances de décision nationale et pas un simple petit commercial qui nous ressort des argumentaires partisans pour justifier ou contester des décisions gouvernementales auxquelles il ne prend pas part.

Vous trouverez en lien ici nos 21 propositions. Il n'y en a pas 1000, ni même 100, mais 21 pour qu'elles soient lisibles et réalistes. Parce qu'il n'y en a que 21 vous comprendrez les thèmes sur lesquels nous voulons concentrer notre action pour être efficaces. Elles sont concrètes parce que la politique souffre des grandes théories sans lendemain et du bla-bla inutile. Elles sont précises pour que vous puissiez plus facilement nous demander des comptes. Nous vous rendrons comptes des avancées sur chacune de ces propositions comme j'ai pu le faire en mars au sujet de mes propositions des élections cantonales.

Chaque jour, nous vous présenterons l'une de ces propositions en l'expliquant et en la détaillant. Si vous jugez nos propositions intéressantes alors ne les gardez pas pour vous et partagez les avec votre entourage. Vous pouvez vous aussi convaincre 3, 4 ou 5 personnes pour que nous ayons un député de terrain pour le Genevois Haut-Savoyard.

08:00 | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Bonjour
Je viens de lire vos 21 propositions, et je m'interroge sur la proposition 10 'pour que les lois permettent aussi aux travailleurs frontaliers d'être soignés librement au-delà de 2014 et qu'ils aient l'assurance d'une retraite conforme à leurs versements'.
Est-ce que cela signifie que vous êtes pour la fin de libre choix d'assurance santé pour les frontaliers et donc le paiement de 8% de notre salaire pour bénéficier de la CMU?
Merci pour cet éclaircissement
Fabrice TIHAY

Écrit par : TIHAY | lundi, 21 mai 2012

Bonjour Monsieur,

Pour répondre très précisément à votre question j'ai fait une simulation sur mon cas personnel : un homme âgé de 40 ans.
- Si j'étais assuré en Suisse comme résident Suisse je paierai environ 450 CHF par mois d'assurance maladie personnelle.
- Si j'étais frontaliers en assurance privé je paierai environ 150 euros par mois d'assurance maladie personnelle.
- Si j'étais à la CMU je paierait 8% sur mon revenu fiscal de référence moins un abattement de plus de 9000 euros et les abattement habituels, pour couvrir toute ma famille.

Tôt ou tard, et en pleine application des accords billatéraux, la particularité qui permet aux frontaliers de payer beaucoup moins cher leur assurance maladie tombera. Les frontaliers tôt ou tard paieront comme les actifs résidants en France comme en Suisse. Les frontaliers savent depuis la signature des accords billatéraux que cette dérogation qui leur permet de payer leur assurance maladie moins cher que tous les autres habitants était temporaire.

Pour les frontaliers le risque c'est de devoir payer plus cher ET de ne pas pouvoir être soigné. Car dans la situation actuelle non seulement ils paieront plus cher, mais devront revenir pendant leurs heures de travail dans le Genevois français pour un simple RDV chez le généraliste ou chez le dentiste. Il faut donc un parlementaire qui comprenne ces enjeux et qui s'assure que les discussions entre l'Etat et le canton avancent pour que les frontaliers puissent aussi être soignés sur leur lieu de travail.

Mais pire encore, les frontaliers et tous les autres auront beaucoup de mal à être soignés en France car les directeurs d'hôpitaux et les filières de soin ne sont absolument pas près à encaisser le choc de la charge de 70 000 patients supplémentaires en 2014. Les filières de soin dans le Genevois français seront débordés. Les généralistes ne pourront plus facturer de supplément aux frontaliers pour survivre.

Je pourrai vous faire croire que vous pourrez longtemps préserver cet avantage de payer une assurance maladie. C'est comme cela qu'on fait de la politique habituellement en France : on raconte des bétises pour se faire élire et ensuite on trompe. Mais je préfère vous dire la vérité en vous disant que les frontaliers paieront leur assurance maladie comme tous les autres habitants, que le rôle d'un élu responsable c'est de veiller à ce qu'ils puissent être soignés en 2014 (ce qui n'est pas le cas à ce jour)... et de tenir mes promesses pour que vous aillez à nouveau confiance dans vos élus.

Tôt ou tard, les frontaliers aussi auront dans leur vie des cancers, des arrêts cardiaques, des maladies d'Alzeimer, des transplantations. Ce jour là, certains perdront leur emploi et ne seront plus frontaliers, ils ne seront plus couverts par les assurances maladies privées mais par la sécurité sociale. Ce jour là, ils auront besoin d'un sécurité sociale qui fonctionne. Ce jour là, ils pourront compter sur la solidarité nationale qui leur sauvera la vie.

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | lundi, 21 mai 2012

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