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jeudi, 09 janvier 2014

Des centaines d'habitants quittent St Julien chaque année

St Julien-en-Genevois croit. Vite. Trop vite ! Trop vite pour gérer sa croissance : développer des accès, des espaces publics et des équipements publics. Cette croissance provient pour moitié de sa croissance démographique naturelle avec un peu plus de cent naissances par an et un peu moins de cinquante décès par an.

Et pour une autre moitié de sa croissance migratoire. Ce sont plus de 700 personnes qui s'installent à St Julien-en-Genevois chaque année. Pour simplifier, un quart des nouveaux habitants vient du reste de la Haute-Savoie, un quart de l'étranger dont la Suisse, et la moitié vient du reste de la France. Mais dans le même temps, près de 600 personnes quittent St Julien-en-Genevois chaque année. Une grande majorité d'entre eux quittent St Julien pour les communes alentours et le reste du département.

Bien sûr le coût de la vie est l'une des raisons importantes de ces départs. En particulier pour les personnes qui ont des bas revenus et qui n'arrivent plus à avoir les moyens de vivre. Il est pourtant décisif pour notre commune d'assurer la cohabitation des revenus les plus bas et les plus haut malgré des différences de revenus parmi les plus élevées de France.

Mais ce n'est pas la seule raison de ces départs. Il y a aussi la qualité de vie et le cadre de vie. St Julien devient en quelque sorte une simple piste d'atterrissage pour des centaines d'habitants qui s'installent dans le Grand Genève. Après quelques années, ils déménagent pour des communes qui ont un meilleur cadre de vie.

Un tel va et vient constant, empêche de créer une vie locale de qualité. En 10 ans, le nombre de départs et d'arrivées représente 60% de la population de la commune. Depuis un peu plus de 10 ans que je réside dans mon logement, j'ai eu successivement une dizaine de voisins de palier.

L'urbanisme a une grande part de responsabilité : la population est plus stable aux Cyclades, à l'Escalade, au Puy St Martin ou à la route de Thairy. Elle est en revanche particulièrement instable dans les nouveaux programmes immobiliers tels que Paisy à côté de la gendarmerie. Les premiers départs du nouveau quartier de Chabloux ont déjà lieu ! Faute d'espaces verts à proximité, les familles quittent leur logement dès qu'ils ont des enfants.

Nous devrons développer des espaces publics, des jardins publics et un urbanisme de qualité pour que St Julien ne soit plus seulement une piste d'atterrissage dans le Grand Genève, mais un lieu de vie. Une ville dans laquelle les plus hauts et les plus bas revenus pourront vivre durablement et agréablement !

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