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lundi, 07 mai 2018

Pour le respect des droits des Européens par la Suisse

Suisse UE.jpgLes offres d'emploi discriminatoires se multiplient avant même l'entrée en vigueur de la préférence indigène. "Résidence Suisse exigée", "Pas de frontaliers", le plus souvent en caractères gras. Manifestement, les entreprises privées abandonnent les principes de base d'une gestion des ressources humaines fondées sur les expériences et les compétences et se plient aux exigences des populistes et des xénophobes.

Nous autres, Européens, mais aussi citoyens Suisses installés dans les pays de l'Union, il est important que la Suisse puisse continuer à avoir accès aux marchés européens sans aucune discrimination conformément aux accords bilatéraux. Mais ces accords bilatéraux, comme leur nom l'indique, vont dans les deux sens. La contrepartie de cet accès aux marchés européens, c'est que les Européens aient accès aux marchés suisses et en particulier au marché de l'emploi.

Il doit être mis fin à toutes les discriminations contre les Européens pour que les accords bilatéraux puissent perdurer. Nous transmettons aujourd'hui même  aux institutions européennes une cinquantaine d'offres d'emplois discriminatoires, excluant des citoyens ou des résidents européens.

C'est la raison pour laquelle, à l'occasion de la journée de l'Europe, le Mouvement Démocrate de Haute-Savoie vous invite à signer une pétition appelant la Commission, le Parlement et l'Ambassadeur de l'UE en Suisse à veiller au respect des droits des Européens par la Suisse afin qu'il soit mis fin à toutes les discriminations qui se multiplient à l'encontre des Européens et des Suisses installés en France. Merci d'avance de votre soutien dans la diffusion de cette pétition.

 

https://www.change.org/p/parlement-européen-pour-le-respe...

 

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mercredi, 02 mai 2018

Maitriser le rythme des constructions : premiers résultats

En 2012 et 2013, ce sont 874 logements qui ont été autorisés à la construction. Cela représente une moyenne de 437 logements autorisés par an. Cela représentait une augmentation du parc de logements de +6% par an. C'est absurde. On ne peut pas gérer les effets d'une croissance aussi débridée.

Au fur et à mesure que ces logements sont livrés, nous en ressentons les effets. Nous avons du ouvrir 6 classes supplémentaires en seulement 4 ans.... alors même que le seul projet d'extension d'école en 15 ans n'a permis d'ouvrir que 3 classes supplémentaires à la rentrée 2016.

Il y a quelques années, une étude avait été réalisée sur l'impact d'une croissance qui n'est pas maitrisée. La croissance contribue à augmenter les recettes communales. Mais lorsqu'elle est trop rapide, cette croissance augmente les charges beaucoup plus vite que les recettes. Avec 2% de croissance démographique, une commune peut faire face et investir. Au delà de 2% de croissance, les recettes ne couvrent plus les coûts des équipements publics supplémentaires rendus nécessaires.

C'est la raison pour laquelle nous nous sommes fixé comme objectif de réduire la production de logements à 200 logements par an. Nous avons peu d'outils : la loi ne donne heureusement pas aux communes le pouvoir de réguler le marcher immobilier. Cependant, nous avons utilisé tous les outils à notre disposition : un Plan Local d'Urbanisme plus exigeant qualitativement et laissant moins de possibilités quantitatives (depuis juillet 2017), une taxe d'aménagement quadruplé pour les promoteurs (depuis janvier 2017), un basculement de l'imposition locale des habitants vers les propriétaires pour dissuader les investisseurs (depuis octobre 2016), des mises en garde des propriétaires fonciers contre les méthodes contestables des négociateurs fonciers (depuis cette année).

4 ans plus tard, petit à petit, nous commençons à voir l'impact de ces politiques. Depuis les élections municipales, en moyenne, le nombre de logements autorisés à la construction commence à baisser à une moyenne de 260 logements. C'est encore trop, mais c'est déjà beaucoup mieux. Certaines des mesures prises sont en vigueur depuis peu de temps. Nous suivrons cela de près et si cela n'est toujours pas suffisant, nous prendrons d'autres mesures pour restreindre la production de logements à des niveaux gérables.

D'autant, que nous devons encore écluser le monumental stock de logements autorisés. Ce sont encore 972 logements qui sont autorisés mais pas encore livrés. Certains permis datent de 2012. Petit à petit, nous éclusons le stock et réduisons les autorisations pour permettre à St Julien de maitriser sa croissance.

En parallèle nous accélérons le rythme des investissements pour rattraper le retard. En réduisant la croissance immobilière et en accélérant les investissements publics, petit à petit, nous rattrapons le retard accumulé pour que la ville dispose des équipements dont elle a besoin. Il faudra cependant encore quelques années de patience.

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mardi, 01 mai 2018

Politicaillerie UMP/LR = pas d'amendes pour les occupations illicites des Gens du Voyage

Lors des élections législatives, quelques militants simplistes avaient diffusé à l'attention des agriculteurs un message dénué de toute mesure : "Avec Laura Devin, il y aura plus d'occupations illicites des gens du voyage". Une affirmation absurde destinée à discréditer la candidate de la République en Marche auprès des agriculteurs. Une affirmation qui avait profondément choqué tous ceux qui s'occupent de ces questions sur le terrain.

Il faut lire le compte rendu des débats de l'Assemblée nationale du 5 avril dernier pour constater que l'UMP/LR, en particulier son rapporteur du jour, Virginie Duby-Muller, ont fait obstruction à leur propre proposition pour s'assurer qu'elle ne soit pas votée sous un Gouvernement qu'ils ne soutiennent pas. Encore un exemple d'absurdité partisane au détriment de l'intérêt général des habitants et de notre pays. Grâce à ces individus, notre groupe identifié de voyous du voyage peuvent continuer tranquillement leurs occupations illicites sans risque d'être sanctionnés par une amende forfaitaire.

L'UMP/LR avait inscrit la proposition de loi issue du Sénat à l'ordre du jour de leur "niche parlementaire". En commission le groupe La République en Marche avait accepté une bonne partie des articles de cette proposition de loi. Dont en particulier l'amende forfaitaire qui permet de sanctionner immédiatement toutes les occupations illicites. Un outil particulièrement utile pour infliger des sanctions à la fois immédiates, sonnantes et trébuchantes. Un outil demandé par les forces de l'ordre.

D'autres articles étaient contestés et n'ont pas été adoptés. Plutôt que de permettre ces modifications déjà utiles et de continuer à travailler sur d'autres modifications ultérieurement. Les députés UMP/LR ont choisi la politique du pire et du tout ou rien. Ils ont fait obstruction aux débats, ce qui a conduit à prolonger les discussions et empêcher l’adoption de la loi avant l'heure limite d'une heure du matin à laquelle les débats sont clos. A une heure du matin, la discussion n'était pas terminée, la loi n'était donc pas adoptée et tout sera à recommencer.

Lors d'une réunion de la commission consultative sur le Schéma Départemental des Gens du Voyage vendredi dernier, Virginie Duby-Muller a affirmé que ce jusqu'au boutisme était destinée à permettre une mise en œuvre plus rapide de la loi en votant exactement le même texte que celui du Sénat. Le résultat est opposé de celui qui était prétendument recherché. On peut même douter de la sincérité de cet argument puisqu'en lisant le compte rendu de la séance on s'aperçoit que Virginie Duby-Muller était favorable à certains amendements, ce qui aurait conduit à un texte différent et donc une inévitable navette parlementaire.

Les parlementaires UMP/LR agitent maintenant localement le chiffon en prétendant que le Gouvernement refuse toute évolution... alors même que ce sont leurs manœuvres dilatoires qui ont empêché l'adoption du texte en particulier sur les amendes forfaitaires pour les occupations illicites. Ignorent-ils que les comptes rendus des débats sont publics ? Pensent-ils que les habitants et les élus locaux sont incapables d'aller démêler les engagements sincères des slogans simplistes ? Pensent-ils que les journalistes de la presse locale sont incapables de publier de véritables informations ?

Sur le terrain, les élus, les agriculteurs et les habitants sont las de ces postures partisanes au détriment de l'intérêt général. Nous exigeons de nos parlementaires qu'ils se montrent assez adultes pour apporter des solutions, sans doute imparfaites, mais le plus rapidement possible. Nous exigeons de nos parlementaires qu'ils cessent ces manœuvres dilatoires qui discréditent la démocratie en même temps qu'eux mêmes. Nous exigeons qu'en tout temps, l'intérêt supérieur du pays prime systématiquement sur les intérêts et les postures partisanes.

Pour répondre aux propos simplistes rapportés au début de cette note, manifestement, le 5 avril 2018, Virginie Duby-Muller n'a pas contribué à ce que les installations illicites puissent faire l'objet d'une amende forfaitaire.

14:47 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |