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lundi, 04 mai 2009

Sur le terrain pour les elections europeennes du 7 juin

CIMG1704.JPG

Samedi, je suis allé avec des militants du Mouvement Démocrate expliquer notre projet aux visiteurs de la Foire de la Roche sur Foron. A 9 nous avons rencontré et dialogué avec près de 2000 personnes.

 

 

Depuis près de 10 ans que je participe à des actions de terrain pour faire partager mes convictions, j’avais pu observer à quel point il était facile d’être militant centriste. Tout le monde nous aimait bien… pas beaucoup… mais bien ! Les militants de tous les autres partis de droite et d’extrême droite, de gauche et d’extreme gauche se faisaient insulter par les passants du « camp » oppose. Mais nous, tout le monde était aimable avec nous. Je me souviens même de cette passante qui après avoir pris un tract était revenu sur ces pas pour me demander « mais on vous paie au moins pour faire ça le samedi matin» d’un ton à la fois enjoué et cynique.

 

 

Cette fois-ci c’était différent. Nous sommes des militants Démocrates. Les électeurs se disant de gauche ou de droite qui habituellement nous traitait avec un peu de condescendance semblait cette fois ci beaucoup plus énervé de notre présence. Limite inquiet.

 

 

Nous avons pu constater sur le terrain la triste réalité révélée par certaines études. Deux français sur trois ne savent pas qu’il y aura des élections européennes cette année. Nous avons aussi pu constater que ceux qui le savent n’en connaissent pas la date : le dimanche 7 juin, le jour de la fête des mères ! Ceux qui en connaissent la date, n’en connaissent pas les enjeux : désignation du Président de la Commission, priorités politiques européennes pour les 5 prochaines années, une Europe qui régule l’économie, préserve des épidémies et préserve la planète.

 

 

Pour les électeurs du Mouvement Démocrate, l’enjeu c’est de faire passer le mot de la date des élections et se mobiliser les uns les autres pour être plus nombreux le 7 juin.

 

 

PS : … au fait, l’UMP n’a toujours pas de candidats ! Ils attendent que Sarkozy décide. Un retard qui révèle le problème de gouvernance de la France. Les décisions sont prises avec retard lorsqu’elles sont toutes centralisées au château.

 

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Quelle liste pour vous représenter au Parlement Européen ?

Comme Smartvote le fait habituellement lors des élections fédérales suisses, un consortium d'instituts (dont l'institut suisse Smartvote) propose un site en ligne destiné à vous aider à trouver les listes de candidats qui partagent le plus vos opinions politiques.

Vous trouverez ce site à l'adresse :

http://www.euprofiler.eu/

Le résultat permet de présélectionner quelques listes.

Voila mon profil comparé à celui du Mouvement Démocrate:

 

euprofiler.PNG

 

 

Je suis surpris par quelques résultats. C'est peut être parce que j'estime qu'il doit y avoir un impôt européen qui se substitue à des impôts nationaux qu'ils estiment un score aussi faible sur le thème rigueur en matière de dépenses publiques.

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vendredi, 01 mai 2009

Grippe porcine, gaz à effet de serre, déflation mondiale... comment faire ?

L'actualité de ces derniers jours c'est l'émergence possible d'une pandémie de grippe qui rappelle la grippe espagnole qui avait fait 3 fois plus de victimes en quelques mois que la "grande guerre" en 4 ans. L'actualité de ces derniers mois c'est une économie qui ralentit partout dans le monde au même rythme. Ce ralentissement mondial montre la prétention qui des élus nationaux qui se proposent "d'aller chercher la croissance avec les dents" ou ceux qui se flattent de leurs résultats économiques. Ils sont aussi stupide qu'un jardinier qui se vante d'avoir fait tomber la pluie. L'actualité de ces dernières années ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui doivent être réduit pour éviter un désastre écologique rapide.

Ces trois sujets d'actualité montrent à quel point les royaumes et dûchés du moyen âge ne sont plus la bonne échelle pour prendre des décisions démocratiques. Les épidémies, les gaz à effet de serre et l'économie passent et repassent les frontières. Les évadés fiscaux, les mafieux, les terroristes aussi d'ailleurs.

Contrôler une grippe doit être fait au minimum au niveau continental. Relancer la croissance doit se faire au niveau européen et pas seulement au niveau intergouvernemental. Réduire les gaz à effet de serre doit se faire dans tous les pays en même temps. Pour cela nous avons besoin d'une Europe plus forte à notre service.

Les élections européennes du dimanche 7 juin peuvent permettre d'avancer sur ces sujets par une Europe plus démocratique, plus efficace et plus transparente. Une Europe au service des citoyens. C'est le projet que défendent les candidats fédéralistes du Mouvement Démocrate.

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mardi, 28 avril 2009

Elections européennes : L'UMP n'a pas encore choisi ses petits soldats

A moins de 40 jours du vote, le petit chef de l'UMP n’a toujours pas choisi ses candidats aux élections européennes du dimanche 7 juin.

A vrai dire cela n’empêche en rien les électeurs de faire leur choix. Lorsqu’il s’agit de députés UMP ou PS, la personnalité des candidats n’a aucune importance puisque les uns comme les autres sont soumis à une discipline de vote stricte. Le problème de la discipline de vote c’est que puisque de toute façon les députés ne sont pas libres de leurs votes, ils n’ont aucune raison d’aller écouter sur le terrain ce que pensent les électeurs. A vrai dire ils n’ont même pas vraiment de raison d’être présents au Parlement, ils préfèrent largement jouer les petits chefs dans leur mairie que les soldats aux ordres au Parlement.

Dimanche 7 juin, les électeurs ne sauront pas s’ils élisent un député UMP ou PS pro- ou anti-européen. Ils savent seulement que les uns comme les autres voteront ensemble lors des votes. Personne ne sait quelle majorité partisane interne déterminera de quel coté penchera la balance.

Au Mouvement Démocrate, nous avons comme principe éthique la liberté de conscience. Les uns et les autres discutent du fonds et chacun se fait son propre avis. C’est un principe éthique qui respecte l’article 27 de la constitution « Tout mandat impératif est nul ». Un principe constitutionnel violé quotidiennement par l’UMP et le PS.

Tous les candidats du MODEM estiment que les plans de relance, la préservation de la planète, la régulation économique seront plus efficace lorsqu’ils seront décidés par une Union Européenne plus transparente, plus démocratique et plus efficace. Et chacun votera en conscience au Parlement.

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lundi, 27 avril 2009

le 7 juin choisissez le Président de la commission européenne

Plusieurs Chefs de Gouvernement se sont prononce pour la reconduction de Jose Manuel Barroso. Un Président de la Commission si transparent dont peu de gens savent qu’il était présent au G20 à Londres. Pour les Etats membres un tel Président de Commission c’est du pain béni. L’assurance que l’Europe, dont le monde a besoin, n’avancera pas.

 

Le PPE, la droite Européenne soutient Barroso l’ultra libéral. Ils ont le mérite de la cohérence.

 

Le Parti Socialiste Européen soutient également Barroso l’ultra libéral. Les travaillistes anglais parce que Barrosso est ultra libéral, et les socialistes Ibériques parce qu’il est portugais.

 

Mais c’est à vous, électeurs européens, qu’il revient de choisir le prochain président de la commission grâce aux élections européennes.

 

En votant pour les candidats PS ou UMP vous contribuerez à la réélection d’un Président de commission transparent et ultra libéral. Un Président de commission qui n’a pas pris d’initiative importante durant ces mois de crise. Un Président de commission qui n’a pas contribuer à préserver ni vos emplois ni notre environnement.

 

Vous pouvez au contraire choisir de voter pour des listes démocrates qui contribueront à élire un Président de commission fort, qui impose la solidarité d’une croissance européenne par une politique d’investissement dans les infrastructures, la recherche et l’éducation, qui permette à une Europe forte de protéger la planète.

 

Le choix du Président de la commission vous revient le 7 juin.

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jeudi, 23 avril 2009

Le Parlement Européen : un modèle pour le Parlement français

Nos députés ont une nouvelle fois brillé par leur absence lors du vote de la loi HADOPI. Ils n'étaient que 36 sur 577 à être présent dans l'hémicycle au moment du vote.

Un scrutin public :

Ce genre de chose n'arrivent pas au Parlement Européen. Au Parlement Européen, tous les votes sont enregistrés nominativement. Cette transparence permet à chaque électeur de constater la présence ou l'absence de son député européen. A l'Assemblée nationale il est rare que les scrutins soient publics. Cela permet aux députés de cacher leurs fréquentes absences.

Des contributions publiques :

Le site du Parlement européen indique pour chaque élu les presences, le nombre d'intervention, de proposition, d'avis et de rapport émis. Chaque électeur peut voir le travail effectué par son député européen. L'Assemblée nationale s'évertue à cacher l'absence de travail réel de ses députés. Les uns et les autres se cachent derrière le "travail en commission" pour prétendre qu'ils travaillent.

Un vote personnel :

Au Parlement européen, le vote est personnel. Seuls les députés présents peuvent voter. A l'Assemblée nationale un député peut donner une procuration à un autre député pour certains votes.

Des indemnités proportionnelles à la présence :

Les indemnités des députés européens sont proportionnelles à leurs participations aux votes. Ils sont présents. A l'Assemblée nationale le règlement prévoit la même chose. Mais la collusion entre les Présidents de groupe fait que ce règlement n'est jamais appliqué.

A vrai dire le Gouvernement est hypocrite lorsqu'il se plaind de l'absentéisme parlementaire. Des députés absents s'est parfois bien pratique. Ce sont des députés qui ne se plaignent pas. Ce sont des députés qui ne sont pas très exigeants. Le cumul des mandats était l'exception, il est aujourd'hui la règle. Un cumul des mandats qui conduit à un cumul d'absentéisme dans deux institutions.

Les députés européens assument leur responsabilité de Parlementaire. Pendant ce temps là, les députés français touchent des indémnités pour obéir aux consignes de vote partisane. Il y a une forme de traffic d'influence dans le fonctionnement de la politique française.

Heureusement les députés européens ont souvent le dernier mot. Le Gouvernement va faire revoter le texte de la loi HADOPI qui a été rejetté. Mais les tribunaux constateront que la loi européenne votée le 10 avril 2008 interdit l'application de la loi HADOPI.

 

NB : un excellent site a été mis en ligne hier qui recense les taux de présence et d'activité des députés. Il prouve que même les pires députés européens français sont plus présents en séance que la moyenne des députés nationaux. Les députés MODEM sont dans la moyenne : ils devront faire mieux sur le prochain mandat. Deux têtes de listes de notre région Jean Marie Le Pen (FN) et Vincent Peillon (PS) sont parmi les pire députés européens. Françoise Grossetête est elle relativement présente.

http://www.parlorama.eu/fr/

 

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mercredi, 22 avril 2009

loi Hadopi sur le téléchargement : les votes du 29 avril et du 7 juin 2009

La loi HADOPI instaurant la coupure de la ligne internet aux internautes qui téléchargerait des fichiers a été rejetée la semaine dernière à l'Assemblée nationale par 21 députés contre 15 sur 577 - les autres étaient absents-. Le Gouvernement présentera une nouvelle mouture identique de la loi à l'Assemblée nationale et sifflera un peu plus fort pour faire venir en nombre ses députés aux ordres.

Peu importe. La future loi française déjà inapplicable sera bientôt contraire aux règlements européens. En effet, le 10 avril 2008, le Parlement Européen a déjà voté sur le sujet. Ils ont estimé que l'interruption de l'accès à internet allait à l'encontre des droits de l'homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif.

Le vote a été serré avec 314 Pour et 297 Contre.

Les députés Européens MODEM ont voté Pour le rapport du Parlement (qui s'opposait à la riposte graduée) avec une abstention. Les députés UMP et nouveau centre ont voté Contre (mais il y avait deux absents). Les socialistes ont voté Pour à 21 voix, 2 abstentions et 8 absents. Parmi les abents du PS ont compte Harlem Désir, Pervenche Bérès et Stéphane Le Foll qui sont à nouveau candidat. Les Villiéristes étaient tous absents, tout comme Marine Le Pen. Avant de se représenter ces députés européens devrait commencer par assumer leur mandat actuel.

Quelques soit le résultat du vote de la nouvelle lecture de la loi HADOPI le mercredi 29 avril à l'Assemblée nationale, cela n'aura aucune conséquence sur le quotidien des internautes. Si la loi n'est pas censurée par le Conseil Constitutionnel, il est probable que cette loi ira rejoindre le vaste cimetière des lois qui n’ont jamais eu de décret d’application. Les tribunaux ne pourront pas appliquer cette loi qui est contraire au droit Européen.

Le seul vote qui compte est celui des élections européennes du dimanche 7 juin. Les internautes auront un grand besoin de députés européens présents et qui ne votent pas aux ordres sans réfléchir des lois inapplicables et  disproportionnées : nous avons besoin de plus de députés européens du Mouvement Démocrate.

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jeudi, 16 avril 2009

Taxe Tobin : illustration du rôle du Parlement Européen

La taxe Tobin, du nom du prix nobel d'économie James Tobin consiste à instaurer une taxation des transactions financières internationale très faible de l'ordre de 0,05% mais suffisante pour décourager la spéculation à court terme.

Cette taxe permettrait de limiter les échanges financiers virtuels pour favoriser les investissements productifs dans l'économie réelle.

Cette taxe est l'objet de l'association ATTAC, classé habituellement à l'extrême gauche. Mais elle a aussi été défendu par de nombreuses personnalités politique y compris Jacques Chirac.

En 2000, le Parlement s'est prononcé sur une résolution donnant 6 mois à la Commission Européenne pour présenter un rapport de faisabilité. Le texte a été rejeté par 229 voix contre 223. Avec seulement 6 voix de différence.

Il a manqué seulement 6 voix. Plusieurs députés socialistes et communistes français n'ont pas pris par au vote - sacré absentéisme parlementaire franco-français. Alain Krivine - du même parti que Besancenot - s'était abstenu. Arlette Laguiller avait voté CONTRE - comme les députés UMP du PPE et les Villiéristes - ceux qui étaient présents en tout cas.

François Bayrou et les élus démocrates avaient voté POUR. Pasqua aussi d'ailleurs.

La crise actuelle aurait sans doute été un peu différente si en 1999 nous avions élus un peu plus de bons députés européens, un peu plus présents et un peu plus responsables.

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mercredi, 15 avril 2009

Europe : la cohérence de la liste MODEM et l'incohérence de la liste PS

ue_referendum220.jpgAu cours de ces 20 dernières années l'économie s'est mondialisée. Cela a créé énormément de croissance et d'emplois dans le monde mais cela a aussi créé des déséquilibres et une dérégulation. Pendant que l'économie et la finance devenaient internationales, la politique elle restait nationale. C'est par des politiques continentales et internationales que la politique pourra à nouveau imposer sa loi aux marchés devenus mondiaux.

De la même manière lorsque la protection de l'environnement consistait uniquement à organiser le recyclage des déchets, on pouvait prendre les décisions au niveau municipale. Maintenant qu'il s'agit de réduire les gaz à effet de serre, nous avons besoin de décision continentales et internationales pour avoir un début d'efficacité.

Seule une Europe plus transparente, plus efficace et plus démocratique peut permettre de réguler les marchés et de protéger l'environnement. Les listes MODEM sont composées uniquement de personnes convaincus qu'il faut renforcer l'Europe notamment sur les questions fiscales, sociales et d'affaires étrangères.

En attendant l'annonce d'une liste UMP qui a du mal à se boucler, la liste PS elle montre désormais les contradictions de ses candidats en position éligibles :

Quelles positions défendrons les candidats socialistes au Parlement Européen ? Difficile de répondre à cette question lorsqu’on mesure la parité de cette liste entre ceux qui ont voté POUR le traité constitutionnel Européen et ceux qui ont voté CONTRE. La liste socialiste fédère des individus qui ne partagent pas les mêmes convictions mais seulement un intérêt électoral commun.

En Île de France la tête de liste socialiste Harlem Désir (n°1) a voté POUR le traité constitutionnel Euopéen. Pervenche Bérès (n°2) qui l'a négocié a d'abord appelé à voter POUR, puis a suivi la consigne de Laurent Fabius et a voté CONTRE. Benoit Hamon (n°3) a voté CONTRE.

Dans le Nord Ouest, Gilles Pargneau (n°1) était POUR, sa suivante de liste Estelle Grellier (n°2) était contre. Jolie parité.

Parité à nouveau dans l'Est : Catherine Trautmann (n°1) était POUR, Liem Hoang Ngoc (n°2) CONTRE, Aurélié Fillipetti (n°3) POUR.

Situation plus étonnante dans le Sud Est : Vincent Peillon (n°1) était CONTRE mais le regrette. "notre non a été mal compris" s'explique t'il sur son blog. On ne trouve pas en ligne de position pour ses trois colistiers en position éligible : Sylvie Guillaume (n°2), Karim Zeribi (n°3) et Farida Boudaoud (n°4). Leur implication dans la campagne a été si réduite qu'internet n'en a gardé aucune trace. En 2005, l'Europe intéressait-elle ces candidats aux élections européennes de 2009 ?

Parité à nouveau dans le Sud Ouest : Kader Arif (n°1) était POUR, François Castex (n°2) était CONTRE.

Dans l'Ouest, Bernadette Vergneault (n°1) était POUR, comme Stéphane Le Foll (n°2) mais contrairement à Isabelle Thomas (n°3) qui était CONTRE.

Dans le Centre Henri Weber (n°1) était CONTRE.

On ne trouve en ligne pas le point de vue d'Ericka Bareigts tête de liste dans les DOM TOM.

Si les militants socialistes ont voté à la majorité de voter POUR le traité constitutionnel, la plupart des candidats pour lesquels ils feront campagne ont voté CONTRE. La préservation de ce syndicat électoral socialiste sans convictions communes a donné lieu à la création d'un nouveau concept de liste chabadabada. Il ne s'agit plus de la parité homme femme mais la parité POUR-CONTRE.

Les électeurs qui voteront pour une liste socialiste le 7 juin ne sauront pas si leur voix contribuera à élire un député qui a voté POUR ou CONTRE le traité constitutionnel Européen.

L'histoire de ces dernières années montre que le Parti Socialiste est favorable à l'Europe lorsqu'il est au pouvoir mais opposé à l'Europe lorsqu'il est dans l'opposition : il a proposé et appellé à voter POUR Maastricht en 1992, et a laissé sa minorité faire campagne CONTRE le traité constitutionnel européen en 2005. C'est exactement pour les mêmes raisons partisanes que le RPR et l'UMP ont laissé leur minorité faire campagne CONTRE Maastricht et ont fait campagne POUR le traité constitutionnel Européen.

La France a besoin de députés qui ont des convictions et qui ne font pas de l'enjeu de la construction Européenne un enjeu de politique partisane. Et qui sont activement présent dans les débats du Parlement Européen.

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Entretien avec Fabienne Faure

fabienne-faure-logo.jpgVous trouverez ci-dessous le texte d'une interview de Fabienne Faure, candidate MODEM aux élections européennes parue hier dans Le Temps.

«La France doit payer davantage pour l’agglomération»
Christian Lecomte

Interview de Fabienne Faure, conseillère régionale et élue de Ferney-Voltaire, candidate aux élections européennes sur la liste du MoDem
Le département de l’Ain pourrait le 7 juin, date des élections européennes, compter l’un des siens sur les bancs du parlement de Strasbourg. Fabienne Faure, conseillère régionale et élue de Ferney-Voltaire (Pays de Gex) est en effet numéro deux sur la liste du Mouvement Démocrate (MoDem) et semble donc éligible.

Entretien.

Le Temps. Comment abordez-vous ce scrutin?

Fabienne Faure: Avec confiance en travaillant sur le terrain. Avec Jean-Luc Benhamias le député européen sortant qui est notre tête de liste, nous parcourons la circonscription sud-est qui est très vaste puisqu’elle va de Bourg en Bresse dans l’Ain à Bonifacio en Corse. Tous nos colistiers sont également mobilisés. Pour avoir trois élus, il nous faudra atteindre les 17%, cela paraît possible, c’est le score de François Bayrou (ndlr: président du MoDem) à la dernière élection présidentielle.


– Vous soutenez le projet d’une région franco-valdo-genevoise. En serez-vous en quelque sorte la porte-parole si vous siégez à Strasbourg?
– Je ressens un lien fort avec le territoire dont je suis élue. C’est pourquoi je souhaite continuer à travailler – et pourquoi pas au Parlement européen – pour faire entrer dans la réalité quotidienne l’idéal d’une agglomération transfrontalière au service de tous ses habitants. Il me semble à ce sujet pertinent de demander davantage de financements aux autorités nationales pour permettre la mise en œuvre, sur ce territoire à enjeux, d’aménagements structurants. Pour autant nous devons ne pas nous contenter de raisonner seulement en termes de transports mais avoir la vision d’un développement équilibré de nos territoires. On peut se référer au programme européen Interreg dont les axes visent la mobilité mais aussi l’environnement et l’accès à des services de qualité.


– Plaideriez-vous au Parlement européen pour un effort de la Suisse en matière fiscale, allant jusqu’à la remise en cause du secret bancaire?
– Il ne s’agit pas de pointer du doigt l’un ou l’autre pays membre ou pas encore… de l’Union européenne. L’Europe elle-même devrait être exemplaire et initiatrice d’un mouvement d’ensemble allant vers plus de transparence. La France et l’Allemagne, pour ne citer qu’elles, seraient bien inspirées d’inciter leurs banques à fermer leurs filiales dans les différents paradis fiscaux. La levée du secret bancaire ne règle en réalité qu’une partie du problème. Les questions sont plutôt celles de la lutte contre l’anonymat des détenteurs des sociétés d’une part et d’autre part celles de l’échange automatique des données bancaires qui bien que refusé pour le moment par les autorités helvétiques ne manquera pas de revenir à l’ordre du jour dans le cadre d’une lutte efficace et concrète contre la fraude et l’évasion fiscale.

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mardi, 14 avril 2009

Notre engagement pour l'Europe

Pour une fois, je déroge au principe de ne publier que des notes personnelles en mettant en ligne un texte de François Bayrou sur nos engagements pour l'Europe. Il exprime de manière beaucoup plus synthétique que je ne pourrai le faire mes convictions pour l'Europe.

 

1 - L’union de l’Europe, maintenant, plus de doutes possibles.

Dans l’histoire de l’humanité, jamais des peuples libres n’ont choisi de se rap-procher pour relever ensemble les défis de leur temps. C’est l’entreprise historique la plus pacifique et la plus novatrice de tous les temps. Mais comme toutes les constructions humaines, après des succès impressionnants, il est arrivé à l’idéal européen de s’émousser et d’être un sujet de désillusion. Parfois, les peuples ont douté, beaucoup, ou un peu. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis. La crise prouve que le chacun pour soi rend impuissant. En revanche, ensemble, on peut agir. L’euro a résisté à la crise et nous a évité les catastrophiques dévaluations d’autrefois. Où en serions-nous si l’euro n’avait pas existé ?

Nous proposons une réponse coordonnée de l’Union européenne à la crise, avec un grand emprunt européen de 3 % du PIB, destiné, en particulier, à aider les PME à préparer l’avenir. Nous proposons que les grandes politiques de lutte contre la crise, par exemple le plan automobile, fassent l’objet d’une démarche concertée et coopérative des États de l’Union, en tout cas de la zone euro.

 

2 - L’Europe, ce n’est pas seulement une économie, c’est un projet de société, des valeurs humanistes.

Ceux qui ont voulu limiter l’union de l’Europe à un marché ont trahi l’idéal européen. L’Europe ne peut pas se ré-sumer à la défense de la concurrence en tous domaines et sur tous sujets. Pour nous, démocrates français et européens, l’exigence sociale, civique et écologique doit servir de point de repère. Ce sont les valeurs de l’humanisme européen qui doivent maintenant être défendues, notamment dans nos relations avec les autres puissances mondiales.

Nous proposons que l’exigence sociale, démocratique et écologique soit placée au même niveau que la concurrence.

 

3 - En Europe, la compétition doit être rendue équitable.

Nous ne pouvons pas continuer à imposer à nos entreprises, à nos agriculteurs, des normes légitimes et justes, par exemple en matière d’environnement, et accepter qu’entrent chez nous des produits qui ne les respectent pas.

Nous demandons l’équité : les produits qui entrent en Europe doivent être soumis aux mêmes règles que ceux que nous fabriquons chez nous et l’Europe doit les aider à y parvenir.

 

4 - L’Europe, affaire de citoyens.

Les gouvernants de nos pays et les dirigeants européens préparent toutes les décisions entre eux, dans le secret, sans que nul ne soit informé. Des choix très importants, qui nous concernent tous, sont ainsi décidés. Cela ne doit plus être accepté par les peuples. Pour nous, toutes les décisions qui concernent l’avenir des citoyens européens doivent être prises en pleine lumière : c’est aussi notre affaire de citoyens.

Nous proposons que les délibérations des gouvernements, au sein du conseil, soient publiques, télévisées ou diffusées sur internet. Nous proposons que toute préparation de décision de l’Union soit annoncée aux citoyens, sauf urgence, trois mois avant d’être prise, par voie de presse, de manière qu’ils puissent donner leur avis et saisir leurs députés européens.

 

5 - L’Europe ne peut pas organiser la concurrence sauvage des États euro-péens entre eux.

Elle doit, au contraire, les conduire à la coopération. Depuis des années, chaque pays essaie de marquer des points contre les autres. C’est une démarche vouée à l’échec et qui conduit à une impasse.

Nous proposons que soit mis en place une harmonisation fiscale qui permette une coopération et non pas des politiques de dumping qui visent à voler les entreprises des uns pour les installer chez les autres.

 

6 - Le savoir et la connaissance priorités de l’Europe.

Nos pays développés savent désormais que la mondialisation donnera la victoire aux mieux formés, à ceux qui maîtriseront le mieux les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies.

Nous proposons un doublement progressif du budget européen pour la recherche et, en liaison avec les Etats membres de l’Union, une aide efficace au dépôt de brevets.

 

7 - Pour que l’Europe agisse dans des domaines aussi importants que la recherche, il lui faut des moyens réels.

Un budget limité à 1 % de la production annuelle, c’est infiniment trop bas. D’autant que ce budget est utilisé pour la moitié par la politique agricole (essentielle).

Nous proposons un budget européen dont le volume serait décidé par le parlement européen et alimenté par un impôt unique sur l’ensemble des pays de l’union, par exemple un prélèvement sur les transactions ban-caires et boursières.

 

8 - L’Europe, zone de sécurité.

En Eu-rope, il n’y a pas de frontières pour les réseaux de criminels ou pour les mafias, mais policiers et juges sont eux, arrêtés par les frontières. La partie n’est pas égale et tous les trafics, y compris de drogue ou d’êtres humains, en profitent de jour en jour davantage.

Nous proposons un procureur européen avec autorité sur les polices et les autorités de poursuite de chacun de nos pays.

 

9 - La responsabilité de l’Europe en matière de politique agricole est plus importante que jamais.

En cette ma-tière si sensible, qui touche à notre alimentation, à notre environnement, à notre paysage, à l’avenir de l’espèce humaine, notre approche ne peut pas être seulement de marché.

Nous dé-fendrons une politique européenne d’agriculture de qualité qui visera à la fois la sécurité alimentaire de l’Europe, l’exigence environnementale, et le maintien d’un vrai tissu d’exploitations agricoles de taille humaine.

 

10 - Aucun des progrès nécessaires de l’Europe ne pourra se faire sans volonté politique.

L’organisation à 27 est souvent paralysante, les discussions sont interminables, il n’en sort rien. Plus la crise avancera, plus le monde deviendra incertain, plus il nous faudra coopérer pour avancer.

Nous défendrons l’idée d’une avant-garde européenne, qui sera capable de faire bouger les choses. Pour nous, c’est la zone euro, les seize pays qui ont une monnaie unique en partage qui doivent former cette avant-garde. Libre aux autres pays de les rejoindre pour renforcer l’ensemble.

 

11 - Il faut convaincre les Européens que l’Europe n’écrase pas leur identité, au contraire qu’elle la garantit.

Pour nous, Français, la nation est un bien commun. La langue française, la création culturelle, sont protégées : elles doivent l’être encore plus efficacement. Les régions sont une richesse de l’Europe, elles doivent être mises en valeur, avec leur langue et leur culture. L’Europe est un vivier d’identités et de cultures.

Nous défendrons l’Europe qui garantit les identités, les modes de vie, les langues et les cultures sur son sol et dans le monde.

 

12 - L’immigration est la partie visible du plus grand drame de l’humanité : le sous-développement et la pauvreté.

Comme ils ne peuvent plus vivre chez eux, les immigrés prennent tous les risques pour passer nos frontières. Seule une politique d’ensemble, associant tous les pays européens, pourra

répondre à ce drame. Mais la vraie ré-ponse, la seule qui compte, c’est le dé-veloppement.

Pour nous, il faut mettre un terme aux politiques de pillage et de corruption du tiers-monde que nous appelons le monde abandonné. Il faut protéger leurs marchés, leur permettre de produire ce qu’ils mangent et de fabriquer ce qu’ils consomment, et cesser de piller leurs matières premières. Pour cela la lutte contre les paradis fiscaux qui abrite l’argent de la corruption est un impératif. Nous proposons qu’on ne reconnaisse plus, en Europe, les contrats signés avec des paradis fiscaux.

 

François BAYROU

Mars 2009

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lundi, 13 avril 2009

Une députée Européenne pour le Genevois franco suisse

Fabienne_Faure.jpgLa double nationalité du Genevois offre quelques avantages. Le chômage y est modéré notamment parce que le coût social du travail est plus faible côté suisse. Le Genevois bénéficie aussi de la qualité des formation et du droit au recours modéré qui permettent de construire des logements pour ceux qui en ont besoin.

Mais cette double nationalité nous place aussi parfois dans des impasses administratives ubuesques. Lorsque la Suisse n'était pas encore dans Schengen, il fallait l'accord de Berne, Paris et Bruxelles pour l'ouverture d'une simple ligne de bus entre Gaillard et Genève. Il s'agissait en effet d'un nouveau point d'entrée dans l'espace Schengen. Les administrations avaient renoncé.

La moindre route supplémentaire qui dans n'importe quelle autre agglomération serait décidé au niveau communal, doit dans notre cas être décidé au niveau international en implicant ministères et ambassadeurs.

Les fonctionnaires dans le Genevois français ont des traitements identiques au fonctionnaires de la Creuse alors que le coût de la vie est ici similaire aux coûts de la vie parisiens.

Toute évolution des systèmes de santé, d'accès au soin, de retraite ou de chômage doivent aussi avoir l'assentiment des administrations nationales et bruxelloises.

Dans ce contexte, l'élection de Fabienne Faure au Parlement Européen est nécessaire pour le Genevois franco suisse. Fabienne Faure est Conseillère Municipale de Ferney-Voltaire et Conseillère régionale. Elle connait parfaitement les contraintes du Genevois Franco Suisse. Elle est en deuxième position sur la liste MODEM.

L'élection de Fabienne Faure au Parlement Européen faciliterait la résolution de nombreux problèmes du Genevois franco suisse.

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dimanche, 05 avril 2009

Fabienne Faure et Gilles Artigues têtes de liste MODEM à Genève ce lundi 6 avril

Liste MODEM region sud est Rhone Alpes.jpgSamedi avait lieu la première convention régionale du MODEM Rhône Alpes à l'Embarcadère à Lyon. La dernière fois que je suis allé dans cette salle c'était pour le lancement de la campagne des régionales en 2004. Il s'agissait alors d'une réunion UDF UMP pour soutenir la liste conduite par Anne Marie Comparini alors présidente de la région Rhône Alpes. Il y avait samedi beaucoup plus de monde, beaucoup plus d'enthousiasme et beaucoup plus de détermination à l'ouverture de la campagne des européennes. Les élections auront lieu le 7 juin.. dans 62 jours maintenant.

Nos candidats étaient présents. Chacun à fait part avec passion des ses convictions. Alors que les courants socialistes vont afficher une fausse unité entre pro et anti-européens pour se partager des sièges... et alors que Jean-Claude Gaudin avoue à quel point il est difficile de composer des listes UMP qui elles aussi rassembleront des pro et des anti européens, cette liste MODEM sentait bon la cohérence politique.

Les uns et les autres ont souligné les carences de la construction européenne telle qu'elle existe aujourd'hui. Faute de défense européenne, nous avons un porte avion qui coute une fortune et qui ne marche pas. Faute de cohérence politique, il nous a fallu l'arbitrage du G20 pour mettre un terme aux paradis fiscaux bien de chez nous.

L'économie s'est mondialisée.. pendant se temps la politique s'est enfoncée dans l'impuissance à force de rester dans ses frontières nationales. Pour que l'économie soit enfin au service de l'homme et pas le contraire, il faut à nouveau imposer la souveraineté politique sur le pouvoir de l'économie. Cela ne peut se faire que par des institutions européennes plus fortes, plus démocratiques, plus transparentes et plus efficaces. Nos candidats portent cet idéal.

Voila une belle campagne qui s'ouvre.

Nos têtes de liste, Gilles Artigues et Fabienne Faure seront présent ce lundi 6 avril pour une réunion publique à Genève. Vous y êtes chaleureusement invité.

L’Europe et la politique régionale : L’aménagement du territoire au-delà

des frontières.

 

Mme Fabienne Faure

2ème de la liste MoDem aux élections européennes (région Sud-Est)

Conseillère municipale de Ferney-Voltaire,

Présidente du groupe MoDem à la Région Rhône-Alpes.

et

M. Gilles Artigues

3ème de la liste MoDem aux élections européennes (région Sud-Est)

Ancien député de la Loire, Conseiller général

et Conseiller municipal de Saint Etienne

 

Centre Saint-Boniface, avenue du Mail 14

Tram et bus à proximité – Parking de Plainpalais.

 

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vendredi, 06 mars 2009

Ce que l’Europe peut apprendre des institutions Helvétiques

De tous les pays multiculturels, la Suisse est un rare exemple de pays stable. Le Canada, la Belgique, la Chine et l'Inde sont traversés de manière récurrente par des crises politiques liées à la séparation des communautés. L'ex Union Soviétique et la Yougoslavie ont rejoint les pages des livres d'histoire. Les communautés s'entretuent dans quelques autres pays. La Suisse, elle, reste si stable que sa monnaie est même une valeur refuge dans les temps troubles.

Alors que l'Union Européenne construit une nation multiculturelle, l'Europe a beaucoup à apprendre des institutions helvétiques.

L'un des secrets de la stabilité Suisse a été que les débats nationaux n'ont jamais divisé le pays sur des fractures récurrentes. Des débats ont opposés les latinophones aux germanophones, d'autres ont opposés les cantons urbains et les cantons ruraux, d'autres ont opposés les cantons de tradition catholique et ceux qui étaient de tradition protestantes. A l'opposé de la Belgique où les querelles linguistiques ont recoupé exactement les lignes de fractures politiques entre libéraux et socialistes. Le couple Franco Allemand a été le moteur d'une union à 12. C'est la multiplicité des alliances selon les sujets abordes qui permettra une union durable. Les minoritaires se désolidariseraient si toutes les décisions étaient prises à l'initiative des mêmes pays membres.  

Dans le fonctionnement des institutions helvétiques, il y a plusieurs règles dont l'Union doit s'inspirer :

  • Un exécutif représentatif et restreint fondé sur la compétence. Un Conseil Fédéral composé de représentants des 23 cantons serait pléthorique, inefficace et ridicule... autant que la Commission Européenne actuelle composée de 27 commissaires. La Suisse a créé une logique de représentativité qui garantit une représentation proportionnelle des cantons latinophones avec un ou deux Conseillers Fédéraux sur 7. L'Europe pourrait s'en inspirer en garantissant une représentation au sein de la Commission à chacun des grands blocs culturels (Benelux, péninsule Ibérique, Pays Scandinaves..)
  • Une règle de majorité transparente et démocratique. L'Union ne peut prendre de décision qu'à la majorité qualifiée. Une formule mathématique complexe qui pondère le poids de chaque membre. La décision est considérée comme adoptée lorsque le total de ces pondérations atteint un chiffre élevé de près des deux tiers. Une majorité élevée qui empêche la prise de décisions majoritaires et incompréhensible pour les habitants. La règle de la prise de décision selon la double majorité du peuple et des cantons est simple et transparente pour la population. Elle respecte la règle majoritaire de la démocratie et respecte aussi l'histoire fédérale helvétique. C'est cette règle de la double majorité que l'Union doit adopter pour avancer en toute transparence démocratique: la majorité du peuple Européen et la majorité des Etats membres.
  • La double chambre: Il y a ce jour une grande confusion entre le rôle de la commission et celui du Conseil Européen. Le Conseil Européen marche sur les pieds de l'exécutif lorsque la commission est faible - ce qui est le cas de la commission Barroso. Le Conseil Européen doit être érigé en pouvoir législatif comme l'est le Conseil des Etats en Suisse. Ce doit être la chambre haute de l'Union qui garantira la représentation des Etats.
  • Le consensus et la formule magique: La diversité de l'Union et de la Suisse est telle qu'un système majoritaire conduirait inévitablement à l'éclatement et à la sécession des minorités. L'exécutif et les institutions doivent être composés selon la règle de la représentativité issue du Parlement. A charge pour les membres de l'exécutif de trouver les équilibres et d'être solidaires. Cette règle -que l'UDC viole souvent en Suisse - ralentit inévitablement la prise de décision, mais rendra possible l'unité sur le long terme et la cohésion européenne.
  • L'impôt fédéral: une organisation politique n'acquiert une autonomie politique que lorsqu'elle conquiert son autonomie financière. L'Union ne doit plus dépendre financièrement des Etats, mais les Etats de l'Union. Pour cela l'Union doit être en mesure de prélever des impôts directement. L'Impôt fédéral permet de garantir l'indépendance de la Confédération sur les intérêts cantonaux.

Enfin la démocratie transnationale doit être en capacité d'imposer ses règles sur les affaires internationales. Alors que la mondialisation a internationalisé le monde des affaires, les démocraties sont restées dans leurs cadres nationaux. En instaurant des democraties continentales, il deviendra possible d'imposer la loi de la légitimité du peuple sur la vie des affaires.

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vendredi, 27 février 2009

L'élection de José Manuel Barroso - un enjeu des élections européennes du 7 juin

Très peu d'Européens connaissent le nom du Président de la Commission, José Manuel Barroso. Un peu plus de Genevois, puisque celui-ci a fait des études et travaillé à l'Université de Genève.

En France, le Parti Socialiste et l'UMP vont suivre les recommandations de leurs groupes politiques qui proposent la reconduction du Président de la Commission. Nicolas Sarkozy a déjà annoncé son soutien à la candidature de Barroso, et on voit en général les élus UMP obéir plutôt aux ordres venus d'en haut plutôt qu'écouter les idées venues d'en bas. Côté socialiste, le groupe socialiste a récemment amendé un rapport parlementaire européen pour ne pas rappeler le rôle qu'a joué Barroso dans les avions prisons américains vers Guantanamo ni dans l'accueil du sommet des Açores qui planifiait la collaboration de pays européens à l'invasion de l'Irak. Signe de collaboration qui indique que le Parti Socialiste Européen soutiendra la candidature de Barroso le libéral.

Depuis les municipales à Saint Julien en Genevois, à Pau et dans pas mal d'autres communes, ce sera bien la première fois que le Parti Socialiste et l'UMP vont défendre dans une campagne un même candidat pour un exécutif. Il faut que le candidat soit exceptionnel ! Non bien au contraire. C'est sa transparence qui plait. Les gouvernements préfèrent un Président de Commission transparents et soumis. Plutôt qu'un Président de Commission fort qui, comme Jacques Delors su le faire en son temps, fait avancer l'efficacité et la transparence de l'Union. Favorise l'intérêt général européen sur les intérêts nationaux. Les socialistes y gagnent au change une Présidence du Parlement Européen... Seul l'Europe et les Européens y perdent.

Je crois au contraire que nous devons avoir un Président de commission qui soit fort. Il doit avoir une stature de chef d'Etat. Il ne doit pas être aux ordres d'un ou de plusieurs chefs d'Etat qui ont des préoccupations électorales nationales. Le Parlement Européen ne doit pas simplement avaliser le choix des Etats, mais imposer le profil d'un candidat qui permettent de faire passer l'intérêt communautaire avant les intérêts nationaux. Les candidats du Mouvement Démocrate aux élections européennes du 7 juin appuiront la candidature d'un vrai Président de commission.

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lundi, 23 février 2009

Une Europe unie contre le secret bancaire des paradis fiscaux

La question du secret bancaire Suisse n'est pas seulement une question helvétique. La crise financière s'est propagée à tous les pays du monde. Les lois iniques des paradis fiscaux ont des conséquences dramatiques sur le reste du monde. Les Etats Européens se font voler des contributions fiscales par des ressortissants avec la complicité de la Suisse.

Dans le monde en crise d'aujourd'hui, il est inacceptable que ceux qui en ont les moyens puissent échapper au paiement de l'impôt avec la complicité d'Etats souverains. Tout le monde doit contribuer à mesure de ses moyens surtout ceux qui bénéficie matériellement le plus de la stabilité des Etats.

La concurrence des Etats est saine lorsqu'elle se fonde sur des règles équitables. Mais la Suisse ne peut pas d'un côté faire les deux tiers de son commerce extérieur avec des Etats et de l'autre être complice de ceux qui les fraudent.

Les Etats Unis sont de plus en plus fermes sur cette évasion fiscale. L'Europe qui est pourtant encore plus directement concernée aurait dû l'être avant. L'Europe a été incapable d'être ferme en premier car elle ne peut pas prendre de décision à la majorité. Elle a été soumise au véto du Luxembourg et de l'Angleterre sur ces questions.

L'Europe n'existe que lorsqu'elle peut décider sur la base de la majorité. C'est ce que nous autres centristes européens défendons depuis 50 ans.

Les dirigeants du PS et de l'UMP sont favorables à l'Europe seulement lorsque cela sert leurs intérêts partisans. Ils la défendent lorsqu'ils sont dans la majorité et s'y opposent lorsqu'ils sont dans l'opposition.

Si Fabius et Sarkozy n'avait pas été autant préoccupés de faire perdre Chirac, l'Europe aurait eu un traité constitutionnel Européen qui aurait aidé à prendre les décisions nécessaires pour mettre plus tôt un terme aux paradis fiscaux.

De notre côté nous continuerons de construire une Europe plus démocratique, plus transparente et plus efficace parce que la souveraineté du peuple doit pouvoir continuer d'imposer sa loi aux marchés globalisés.

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mercredi, 11 février 2009

Le scandale antidémocratique du paquet des bilatérales

Il y a une part de pertinence dans l'argument de l'UDC de dénoncer le lien dans une seule loi de la confirmation des accords bilatéraux et de leur extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Mais l'UDC passe sous silence que c'est leur opposition à l'adhésion qui contraint de lier toute extension à l'intégralité des accords et prive les électeurs helvètes de leur souveraineté.

Si la Suisse adhérait elle aurait, comme tous les membres, un droit de véto sur chaque nouvelle adhésion. Hors de l'Union elle ne peut qu'accepter a posteriori ou renoncer à tout.

C'est la paradoxe de la démocratie fédérale de l'Union comme de la Confédération. Les Genevois perdent une partie de leur souveraineté lorsqu'ils doivent suivre des lois fédérales qu'ils ne soutiennent pas, mais cela est compensé par la souveraineté que Genève gagne en contribuant aux décisions fédérales. A cause de l'UDC, la Suisse ne contribue pas aux décisions de l'Union mais les appliquent toutes.

Le rejet du traité constitutionnel Européen nous a aussi fait perdre aussi beaucoup de souveraineté sur la régulation des marchés financiers ou sur la possibilité d'imposer des normes environnementales strictes. Aux élections europénnes du 7 juin nous devrons continuer de construire une Europe plus transparente, plus efficace, plus proche des citoyens qui ait la puissance d'imposer la souveraineté du peuple sur la mondialisation des affaires.

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lundi, 09 février 2009

Exstension des accords bilatéraux à la Croatie

Nos voisins Suisses ont voté ce week end pour l'extension des accords bilatéraux à la Bulgarie et à la Roumanie. Elections après élections le camp pro-européen gagne du terrain en Suisse. Les électeurs ne se laissent pas convaincre par les raccourcis abusifs, les caricatures et les préjugés des extrêmistes. Des arguments qui rappellent ceux de Laurent Fabius contre le traité constitutionnel Européen.

Le paradoxe c'est qu'en décidant de ne pas adhérer la Confédération ne participe pas à la prise des décisions, mais doit les appliquer si elle veut conserver les avantages des relations bilatérales. Si elle avait adhéré à l'Union Européenne, la Suisse aurait eu un droit de véto sur l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie - sans avoir à renoncer à tous les accords. Si elle adhérait aujourd'hui elle aurait un droit de véto sur l'adhésion bientôt proposée de la Croatie. Si elle n'adhère pas elle devra soit l'accepter ou renoncer à tout. Hors de l'Union elle perd une partie de sa souveraineté et applique les décisions de Bruxelles. La Suisse ne retrouvera cette souveraineté qu'en adhérant à l'Union.

Il en va de même pour la France sur beaucoup de sujet qui ne sont pas traités au niveau Européen. En ayant refusé en 1954 la communauté européenne de défense, l'Europe a renoncé à sa souveraineté militaire. Sarkozy va un pas plus loin en proposant unilatéralement et sans aucune consultation l'intégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Une intégration qui signifie que le commandement militaire des armées Françaises est désormais américains. Avec une telle intégration, la France aurait dû engager ses troupes en Irak en 2003. Faute d'organisation Européenne, la France perd sa souveraineté militaire. Faute d'organisation politique forte, transparente et efficace, l'Europe se voit dans l'incapacité de réguler efficacement les marchés financiers, les rémunérations et les systèmes de taxation des bénéfices distribués. Elle incapable de proposer au monde de nouveaux mécanismes de protection de l'environnement.

Aux élections Européennes du 7 juin prochain, les listes extrêmistes proposeront moins d'Europe comme les extrêmistes helvétiques. L'UMP, le PS et les Verts afficheront des têtes de liste fédéralistes qui permettront l'élection de suivants de liste nationalistes. Seules les listes MODEM seront composées à 100% de fédéralistes qui rendront à la France la souveraineté que la mondialisation nous enlève.

http://cozop.com

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jeudi, 05 février 2009

Jean Luc Bennahmias, Fabienne Faure, Gilles Artigues candidats MODEM pour les Européennes dans notre région

Les adhérents du MODEM votent aujourd'hui et demain pour la proposition des candidats pour les Européennes du 7 juin prochain. Ce choix sera confirmé par la Conférence nationale de ce dimanche. Pour notre région, trois candidats sont confirmés :

Jean Luc Bennahmias, qui était tête de liste des verts aux européennes de 2004. Comme beaucoup d'écologistes, il a depuis rejoint le Mouvement Démocrate. Il a conduit une liste aux élections municipales à Marseille.

Fabienne Faure est Présidente du groupe MODEM au Conseil Régional de Rhône Alpes. Elle a conduit une liste aux élections municipales à Ferney Voltaire. Si Fabienne est élue, notre agglomération Franco Valdo Genevoise aura une députée au Parlement Européen.

Gilles Artigues est ancien député, ancien Maire adjoint à Saint Etienne. Il est Conseiller Général de la Loire et Conseiller Municipal de Saint Etienne.

Tous les trois défendent leurs convictions avec sincérité, honêteté et courage depuis longtemps. Tous les trois sont favorables depuis toujours à une Europe plus efficace, plus transparente et plus démocratique. Ces têtes de listes pro-européennes ne serviront pas à élire des suivants de listes nationalistes.

Partout dans le monde des milliards d'humanistes comptent sur l'Europe pour porter un nouveau modèle de société, plus équilibrée, plus régulée contre les excès du capitalisme, plus humaine. Dans les bidonvilles d'Afrique, dans les décombres de Palestine et d'Israël, dans les prison de Chine, de Russie et d'Iran, nombreux sont ceux qui comptent sur une Europe forte pour rééquilibrer le monde.

Seule la liste MODEM sera composée à 100% de fédéralistes qui pourront construire cette Europe forte.

Nous les aideront en faisant gagner nos candidats dans notre région. Notre objectif sera de conquérir 3 sièges et même de travailler à arriver en tête du scrutin. La France et l'Europe ont besoin de candidats démocrates.

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jeudi, 22 janvier 2009

La seule liste garantie 100% pro-européenne

On ne connait pas encore les listes de candidats aux européennes du 7 juin 2009... mais on sait d'ors et déjà une chose : les listes MODEM seront les seules listes composée à 100% de pro européens.

Les listes d'extrême gauche et d'extrême droite auront elles aussi le mérite de la clareté : elles seront composées à 100% d'anti européens. Les uns commes les autres estiment que les frontières de nos états héritées des royaumes du moyen âge sont la bonne échelle pour résoudre les problèmes de ce nouveau millénaire. Nous devons aussi construire l'avenir de notre pays avec les extrêmistes qui ne comprennent pas le monde qu'ils veulent changer. Leur naïveté peut nous inspirer des solutions nouvelles.

Face à cette clareté, il y aura des listes trompeuses et ambigües : les listes PS, Verts et UMP. Ces trois listes réuniront des anti européens et des pro-européens. Côté PS et UMP on est pour l'Europe lorsqu'on est dans la majorité... et contre l'Europe lorsqu'on est dans l'opposition. Logique ! Lorsqu'ils sont dans la majorité, ils sont raisonnables et comprennent à quel point la France a besoin de l'Europe... et lorsqu'ils sont dans l'opposition comme ils disent le contraire de l'autre... ils deviennent assez naturellement contre l'Europe. Ils appellent ça le jeu démocratique de la majorité et de l'opposition. D'autres appellent cela une mascarade.

Les Verts réuniront des pro Européens comme Daniel Cohn Bendit et des anti européens comme José Bové.

Partout, on mettra en avant des pro européens... car les partis savent que les pro européens se déplacent plus nombreux aux élections européennes que les nationalistes qui ont tendance à s'abstenir. Et on cachera derrière ces têtes de liste séduisantes et trompeuses le gros des troupes nationalistes.

Pour tous ceux qui ont compris que seule l'Europe unie pourra imposer une régulation des marchés, pour tous ceux qui ont compris que seule une Europe unie pourra imposer des normes environnementales strictes, pour tous ceux qui ont compris que seule une Europe unie pourra contribuer à la paix au Proche Orient, pour tout ceux qui ont compris que seule une Europe unie pourra proposer un nouveau modèle de société au monde alors il n'y aura qu'une seule liste qui poura garantir 100% de candidats pro européens. La liste MODEM.

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mardi, 20 janvier 2009

Tromperie sur la marchandise en vue pour les Elections Européennes

L'UMP commence à annoncer ses têtes de liste aux élections Européennes du 7 juin 2009. Elle choisit des personnalités de valeur. Des personnes qui ont fait la preuve de leur engagement européen. Des personalités qui ont une autonomie de pensée qui tranche avec la moyenne des élus UMP. Des centristes de tradition ou de pensée pour la plupart.

Pour autant ne nous y trompons pas. Ces têtes de liste ne sont pas l'enjeu des élections. Les têtes de liste de tous les partis seront élus. Nos votes devront départager les suivants de liste. Et le spectacle se corsera à l'UMP qui devra bien donner des gages à son aile eurosceptique et nationaliste.

Chaque voix qui se portera sur Michel Barnier ne changera rien à l'élection acquise de Michel Barnier, mais contribuera à l'élection d'un eurosceptique nationaliste dans la plus pure tradition de l'UMP.

Un eurosceptique qui empêchera toute émergence d'une régulation européenne des marchés financiers. Un eurosceptique qui empêchera l'émergence de politiques de sauvegarde de l'environnement. Un eurosceptique contribuera à la disparition des pays européens de la scène mondiale.

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lundi, 19 janvier 2009

Pour le renouvellement des accords billatéraux

Les Suisses voteront le 8 février prochain pour confirmer ou non les accords billatéraux avec l'Europe et sa conséquence logique : l'extension aux nouveaux pays membres de l'Union que sont la Roumanie et la Bulgarie.

Suite au refus de justesse du peuple Suisse de s'engager vers une adhésion il y a près de 20 ans maintenant, les relations entre l'Union Européenne et la Suisse se construisent par la voie d'accords billatéraux. Ces accords sont nécessaires pour organiser le commerce, les échanges culturels et scientifiques. Dans un monde aussi interdépendant que le nôtre il serait stupide que des voisins ne collaborent pas de manière constructive. C'est pourtant ce type d'autarcie que recommande les opposants.

L'acceptation de ces accords permettra de poursuivre la collaboration entre l'Union Européenne et la Suisse. C'est nécessaire.

Un rejet de ces accords ouvrirait une période d'incertitude et d'instabilité qui nuirait à l'emploi et au développement équilibré de notre région. Il marquerait la fin de la voie billatérale. A terme il contraindrait la Suisse à choisir entre l'autarcie et l'adhésion.

Les opposants sont incohérents avec eux mêmes puisqu'ils s'opposent aujourd'hui à la voie billatérale qu'ils ont pourtant souhaité. La voie billatérales a des avantages et des inconvénients pour la Suisse. L'un de ces inconvénients étant que la Suisse n'a pas de droit de vote dans les décisions Européennes. Il est incohérent pour les opposants d'avoir recommandé la voie billatérale au peuple, mais aujourd'hui d'en refuser la conséquence : la confédération n'a pas son mot à dire sur l'adhésion de nouveau pays.

Les accords billatéraux ont été conclus dans une période ou l'Union Européenne souhaitait l'adhésion de la Suisse. Ou l'Union n'était composé que de 15 membres. Aujourd'hui l'Union compte 27 pays membres et n'est pas dans le même état d'esprit vis à vis de la Suisse. Une renégociation des accords billatéraux ne se présenterait pas sous les meilleurs hospices pour la Suisse.

Un NON le 8 février me semble souhaitable pour l'Union Européenne car elle abolirait des accords billatéraux qui sont plus favorables à la Suisse qu'à l'Union. Par la crise des relations UE-Suisse qu'un NON créerait, il réouvrirait inévitablement à terme le débat de l'adhésion de la Suisse à l'Union. Débat qui s'ouvrirait très favorablement puisque la voie bilatérale aura prouvé son échec.

Cependant, à court terme et dans le contexte incertain actuel, il me semble que le OUI est plus sûr pour le développement équilibré de notre région.

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vendredi, 19 décembre 2008

L'Europe et la souveraineté Suisse

Depuis le refus de justesse d'aller vers une adhésion à l'Union Européenne, la Suisse a choisi la voie bilatérale. Elle négocie des accords au cas par cas avec l'Union mais refuse une adhésion de plein droit.

Le 8 février prochain, les Suisses devront confirmer ou non cette voie bilatérale en acceptant ou non l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. Cette votation est aussi ridicule que si l'Union Européenne refusait d'étendre le bénéfice des accords bilatéraux à Schwytz ou Uri. Il ne revient pas plus à l'Europe de décider des cantons Suisses qu'à la Suisse de décider des membres de l'Union Européenne.

Cela illustre le paradoxe de la voie bilatérale qui diminue la souveraineté Suisse. La Suisse applique la plupart des règlements Européens. La Suisse pouvait encore avoir un peu d'influence dans des négociations bilatérales avec une Europe à 15. Mais l'Europe à 27 est déjà suffisament compliquée à organiser. L'Europe des 27 pourra de moins en moins s'adapter aux souhaits Suisses. Le résultat sera que la Suisse appliquera de plus en plus de décision auxquelles elle n'aura pas pris part ou devra renoncer à tout.

Si la Suisse avait adhéré à l'Europe, elle aurait eu un droit de véto sur l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. Hors de l'Europe, sans députés au Parlement Européen et sans représentant au Conseil et à la Commission, elle doit soit accepter cet état de fait, soit renoncer à tous les avantages des bilatérales.

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mercredi, 17 décembre 2008

Quels députés européens pour la France le 7 juin ?

Les hommes politiques français ont pour usage de rejeter sur l'Europe leurs propres manquements. Ils accusent l'Europe de tous les maux, même lorsque la commission européenne applique les décisions prisent par le Conseil composé par les Gouvernements nationaux. Ils passent ren revanche sous silence tout ce que l'Europe apporte à notre quotidien. Ces jours-ci ont mesure dans quel état serait la France si elle ne pouvait compter sur l'Europe. Une monnaie française n'aurait pas résisté à la crise actuelle. Nos déficits publics seraient encore plus irréaliste qu'ils ne le sont déjà. La lutte contre les cartels serait faible..etc..etc...

En France contrairement à de nombreux autres pays, les Français n'ont pas de porte-parole dans le débat Européen et l'Europe n'a pas de porte parole dans le débat public français. L'absence de députés Européens solide est flagrante.

Il y a une longue tradition de désigner des députés Européens qui se sont fait remarquer par beaucoup d'autres initiatives que leur passion du projet européen : des maitresses d'ancien Présidents de la République (son, des présentateurs de télé (Cavada), des coureurs automobiles (Vatanen), des femmes d'industriels qui finance des campagne (Janely Fourtou), des perdants aux législatives qui n'ont plus aucun mandat (Vincent Peillon), des magnats de la presse (Hersant)...

Le seul député européen que l'on connaisse bien en France c'est Daniel Cohn Bendit... qui est un député européen Allemand. Vincent Peillon et Benoit Hamon se sont fait récemment connaitre mais pas du tout pour leurs contributions au débat européen.

Les autres pays ont de vrais députés européens qui participent au débat public, qui n'utilisent pas l'Europe pour d'autres fins.

Nous avons besoin maintenant de vrai députés Européens. Pas de people qui ne savent pas défendre des convictions qu'ils n'ont pas toujours. Des députés qui s'engagent à venir au minimum une fois par an dans les départements pour rendre compte de leur mandat. Des députés qui ont des idées pour l'Europe. Des députés qui fassent le lien nécessaire entre les institutions européennes et les européens.

C'est la raison pour laquelle je soutien la candidature de Gilles Artigues à la tête de liste du MODEM pour la région Rhône Alpes PACA Corse le 7 juin prochain. Gilles Artigues a prouvé sa capacité à être proche des habitants. Il connait les devoirs d'un parlementaire de terrain. Gilles sera présent en Haute Savoie pour rendre compte de son mandat.

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samedi, 06 décembre 2008

Dalai Lama – Sarkozy : quand l’Europe redonne a la France un peu de grandeur

Après de multiples tergiversations entre la fermeté des discours avant les jeux olympiques et les courbettes honteuses de Raffarin et Poncelet à Pékin, Nicolas Sarkozy rencontrera enfin le Dalai Lama ce samedi.

A de multiples reprises, Mitterrand, Chirac et Jospin avaient reçu le chef spirituel tibétain lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Ils faisaient preuve de lâcheté dès qu’ils parvenaient au pouvoir. Mitterrand, Président, avait finalement rencontré le Dalai Lama secrètement puis en privé. Chirac de manière collective avec d’autres prix Nobels. Jospin, Premier Ministre, s’était totalement défilé à chaque venue du Dalai Lama en France.

Les dirigeants anglais et allemands sont plus courageux. Ils rencontrent régulièrement le Dalai Lama. Les Chinois ont abandonné toute pression sur ces rencontres – ils savent que ces pressions sont vouées à l’échec. La diplomatie chinoise concentre son action sur les hésitations et lâchetés françaises.

Si Nicolas Sarkozy se permet soudainement d’être ferme face à la Chine, c’est en grande partie parce que les rencontres entre le Dalai Lama et Gordon Brown ou Angela Merkel permettent à la France de ne pas être isolée sur cette question.

L’unité des pays Européens permet à chacun des pays Européen d’affirmer ses valeurs. Voila un nouvel exemple qui montre qu’une Europe unie peut porter ses valeurs face à une Chine autoritaire.

Nous avons pour cela besoin d’une Europe plus efficace, plus démocratique et plus transparente. Le Dalai Lama et les tibétains aussi en ont besoin ! Ce sera l’un des enjeux des élections européennes du 7 juin prochain.

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mercredi, 03 décembre 2008

Des milliards d’humanistes comptent sur l'Europe

Alors que la Russie s’affirme de plus en plus comme un Etat autoritaire. Alors que la Chine et les Etats-Unis ont jusqu’a ce jour de plus en plus construit une société ou la loi de l’argent est plus forte que la loi de la démocratie. Alors que la Suisse s’isole du monde et construit sa société sur les bénéfices bancaires qu’apportent la complicité d’évasion fiscale. Des milliards d’humanistes en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et au Moyen Orient comptent sur l’Europe pour porter un autre modèle de société.

 

Un modèle de société ou le développement humain est plus important que le developpement économique. Un modèle de société fonde sur la diversité et le respect mutuel. Un model de société qui incite au dialogue. Un modèle de société qui respecte l’environnement et préserve les ressources naturelles, économiques, culturelles et sociales, pour les générations futures.

 

Des milliards d’humanistes auraient aimé qu’une Europe unie puisse stopper l’invasion de l’Irak en exigeant d’une seule voix les preuves des armes de destruction massive. Des milliards d’humanistes auraient aimé que l’Europe impose des normes aux entreprises pour qu’elles investissent pour leur avenir à long terme plutôt que de rémunérer seulement les actionnaires du jour au détriment des actionnaires de toujours.

 

Des milliards d’humanistes aimeraient qu’une Europe forte et indépendante puisse aider au dialogue de paix entre Israéliens et Palestiniens.

 

Nous avons le devoir de construire cette Europe. Une Europe qui soit plus démocratique, plus transparente pour les citoyens, plus efficace dans sa prise de décision.

 

L’UMP et le PS ne se disent Européens que lorsqu’ils sont au pouvoir… et s’opposent à toute initiative européenne lorsqu’ils sont dans l’opposition (contre le traité de Maastricht pour le RPR et contre le traité constitutionnel pour le PS). Seul le courant de pensée démocrate et humaniste a toujours appuyé la construction européenne. Nous en avons besoin aujourd’hui plus que jamais pour peser dans le monde et le changer.

 

Pour les élections Européennes du 7 juin prochain, le MODEM présentera la seule liste de candidats capables de faire avancer l’Europe, pour que l’Europe ait le pouvoir de changer le monde.

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lundi, 10 novembre 2008

Elections européennes du 7 juin 2009

Le 7 juin prochain nous voterons pour les élections européennes.

Dans le contexte actuel, on mesure à quel point les règles européennes sur les déficits publics nous ont un peu protégé de l'arrogance et de l'irresponsabilité des députés et ministres français. En juillet dernier, ils ont dilapidé dans le paquet "cadeau" fiscal toutes les marges de manoeuvres financière de l'état pour le reste du quinquennat. Ils auraient sans doute été encore plus irresponsables sans les règles communes de l'Europe. Daniel Bouchet (UMP) dénoncait avec vigueur durant les municipales les 2000 euros de dettes par famille accumulées par la municipalité socialiste mais restait silencieux sur les 80 000 euros de dette par famille accumulées par l'Etat UMP. Je pense au contraire que la loyauté au pays doit toujours passer devant la loyauté partisane. Cela devient une question de survie pour le pays.

On mesure encore la chance que l'on a d'avoir une banque centrale européenne qui n'a pas écouté les appels urgents d'élus qui ne comprennent pas grand chose à l'économie et qui appelaient la BCE à baisser ses taux pour suivre les excès de la Fed américaine. La crise nous touche, mais grâce à la BCE dans une moindre mesure qu'elle ne touche les Etats Unis.

Enfin, on mesure l'atout que constitue l'Euro dans ce contexte : nos banques sont en difficulté certes, mais dans certains pays européens qui n'ont pas l'Euro - Islande, Slovaquie ou Danemark - ce sont les Etats qui ont en difficulté. Faute d'avoir choisi l'Euro, les citoyens y paient par des taux d'intérêts excessifs la faillite de leur Etat.

Le plan d'urgence est adopté - avec le soutien du MODEM. On a paré au plus pressé. Il est probable que le coût pour la collectivité sera important. Mais le plus important reste à faire : changer ce système économique qui nous a conduit à notre perte. Remettre l'être humain au centre de la société plutôt que le capital. Les propositions sont sur la table - je mentionnais en juin/juillet dernier déjà mes propositions. Mais nous aurons besoin de la force et de l'unité de l'Europe pour avoir l'influence de les proposer au monde.

De tous les courants de pensée, seul le courant démocrate a toujours été sans équivoque sur ce sujet. Nous avons besoin d'Europe et l'Europe a besoin de nous.

Pour lancer la campagne Européenne, le Mouvement Démocrate de Haute Savoie, Annecy démocrate et les Jeunes Démocrates organisent une conférence débat à Annecy le 27 novembre à 20H à la salle Yvette Martinet. Vous y êtes chaleureusement invité.

Invitation conférence sur l'Europe jeudi 27 novembre.pdf

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samedi, 25 novembre 2006

Mon projet pour l'Europe

medium_europe_frontieres_douanes_schengen_annemasse_genevois_citoyennete.gifPlus je fais la liste des défis qui se posent à la France plus je suis convaincu que nous avons besoin d'Europe : comment pourrons nous maîtriser les changements climatiques sans une Europe forte qui puisse conduire le monde dans cette voie ? Comment pourrons nous lutter contre les effets pervers de la mondialisation si nous ne présentons pas un front uni ? Comment pourrons nous renforcer nos économies pour créer des emplois si nous le faisons en ordre dispersé ? Comment pourrons nous lutter contre la grande criminalité s'il faut 10 minutes pour transférer des fonds occultes d'un pays à l'autre mais 12 mois pour un juge d'instruction pour suivre ce même trajet ? Comment pourrons nous assurer notre influence dans le monde et notre défense si nous continuons d'avoir 25 armées différentes et 25 réseaux d'ambassades ?

Le comble du ridicule de l'absence d'Europe c'est de voir ces pays qui sont nos voisins et qui se targuent de n'avoir pas d'énergie nucléaire, mais qui ont nos centrales à quelques centaines de kilomètres de leurs frontières et qui nous achètent notre électricité ! Les virus, les grandes épidémies, les catastrophes naturelles, les pollutions, les cours des matières premières, les flux d'immigration, les réseaux mafieux se moquent bien de nos frontières. Nos royaumes du moyen âge ne sont pas l'échelle pertinente pour prendre des décisions publiques au XXIième siècle.

Pourtant l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui n'est pas satisfaisante : elle n'est pas suffisamment proche de la réalité des gens. Je souhaite que nos Députés Européens puissent rendre mieux compte de leur action, que le Parlement Européen fasse mieux connaître ses travaux et son fonctionnement et qu'il prenne en main des questions plus politiques et moins techniques que celles dont il s'occupe aujourd'hui. En revanche on ne peut que souligné qu'ils sont plus assidus que nos Députés nationaux : au Parlement Européen les Députés ne sont indemnisés que s'ils participent aux votes.

Nous avons construit une Europe économique, et nous avons besoin de construire une Europe politique. J'ai la conviction que nous n'y parviendrons pas sans d'abord construire l'Europe des citoyens. L'Europe des citoyens c'est une Europe d'échanges culturels, scolaires et universitaires. Cette Europe des citoyens doit passer par la création de médias Européens. La libre circulation des personnes ne doit plus seulement être un droit mais être favorisée et encouragée.

Ce n'est que lorsque nous aurons construit cette Europe des citoyens que nous pourrons construire l'Europe politique.

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