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mercredi, 20 janvier 2010

Mettre un terme à la martingale des banques

La martingale est une technique permettant d'augmenter les chances de gain dans les jeux de hasard. La plus classique est la règle selon laquelle il suffit de miser le double à chaque fois qu'on perd.. jusqu'à se qu'on gagne. Tôt ou tard, on finit par gagner.. puisqu'on a miser le double, on gagne d'une part le gain de la partie mais on compense aussi les pertes précédentes. Celà permet d'avoir la certitude de gagner à un jeu de hasard. La martingale n'est possible que si on peut jouer sans cesse toujours plus. Cela n'est habituellement pas possible car il y a toujours une limite fixée à ce que l'on peut jouer : limite posée par le règlement du jeu, ou plus simplement par les moyens du joueurs.

C'est exactement pour cette raison que les banques posent des limites aux transactions de leurs traders. Ce sont ces limites qui ont été contournées à la Société Générale par Jérôme Kerviel. Cela a coûté 4,82 milliards d'euro à sa banque.

De la même manière, il y avait des limites similaires pour les banques dans leur faillite. Barings avait été mis en faillite suite aux pertes réalisées par Nick Leeson.

A force de concentration, les banques sont devenues "trop grosses pour faire faillite". Leur chute pourrait placer des états entiers en faillite comme en Islande. Pourtant, si ces banques ne peuvent plus faire faillite alors la concurrence les contraindra petit à petit à jouer à la martingale. Faute d'avoir la menace d'être mises en faillite elles prendront toujours plus de risques. Les risques ne seront alors plus assumés par les actionnaires mais par les états.

Nous devons mettre fin à cette martingale des banques. Pour celà il faut imposer une taille maximale. Les banques européennes sont trop grandes et menacent la souveraineté même des Etats et des peuples auxquels elles imposent leurs dettes. Il est nécessaire de limiter les risques financiers encourus par les banques en les contraignants à payer les risques par avance grâce à des obligations de fonds propres. Les activités risquées de trading doivent être aussi couteuse en capital qu'elles sont profitables.

Il est dangereux pour le Genevois franco suisse de dépendre trop de l'activité économique des activités de trading par essence volatiles et dangeureuses.