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La magie d'une élection municipale à St Julien-en-Genevois

saint julien en genevoisL'avantage d'une démocratie, c'est qu'au moment des élections, même ceux qui l'avaient oublié se souviennent soudainement qu'ils auraient du être au service des habitants. Vous aurez sans doute remarqué depuis quelques jours les "Gluttons" qui circulent en boucle dans la commune. Depuis 6 ans vous aviez vu les employés communaux se battre avec ténacité contre le vent et les feuilles armés de brouettes et de râteaux. Tout à coup, vous découvrez que la commune est équipée d'appareils performants qu'on appelle des Gluttons ! Dans les deux prochains mois, rassurez-vous, la ville sera aussi propre que les abords des résidences des adjoints ont été soignés les 6 dernières années.

Je compatis avec les employés communaux. Ils sont attachés à la propreté de la commune. Ils ne ménagent pas leurs efforts. Comment comprendre pourquoi ils devaient utiliser les brouettes et les râteaux plutôt que le matériel performant de la commune ? Pourquoi passait-on autant dans les quartiers des adjoints pendant que d'autres quartiers de la commune étaient délaissés ? Pourquoi repasser avec un Glutton dans des rues déjà nettoyées avec la balayeuse ? Pourquoi changer l'organisation du travail à 8 semaines des élections municipales ? Comment avoir du respect pour les élus à la tête de la commune lorsqu'on reçoit de telles consignes absurdes ?

Chers Saint-Juliennois, profitez-en ! Pour notre part, nous travaillons pour que la commune devienne propre durablement et pas seulement à l'approche des élections.

Dans le même genre, ce matin, j'ai eu une réunion avec les services départementaux. La commune a demandé en urgence une réunion de travail au sujet d'un tourne à gauche à l'entrée du hameau de Cervonnex. Depuis plusieurs années, le maire prétend que le Conseil Général y est opposé. Ce qui est bien sûr faux. Depuis que je suis élu, je demande à la commune où en est leur projet d'aménagement de ce qui est devenu un boulevard urbain. Rien n'a avancé depuis 3 ans. Mais désormais, il y a urgence. Les services de la mairie ont reçu la consigne de terminer les travaux du tourne à gauche et la prolongation du trottoir sur la route de Feigères avant les élections municipales. Pour cela, le projet doit impérativement être présenté au Conseil Municipal du 27 février prochain... il faut donc que la commission voirie du Conseil Général puisse se prononcer lors de sa prochaine réunion le 20 février. Dans tous les cas, les formalités administratives qui permettraient à la commune d'être remboursée de la TVA ne pourront pas être accomplis dans les temps. Si l'approche des élections peut pousser un peu la municipalité à se bouger ce sera toujours ça de pris ! Enfin une avancée sur ce dossier !

La municipalité s'y met aussi et va à la rencontre des habitants. Surtout ceux qui résident dans les logements sociaux. Les municipalités précédentes avaient porté la proportion de logements sociaux dans la commune de 0% en 1960 à 16,9% en 1999. La première municipalité socialiste de la commune a porté ce taux de 16,9% à seulement 17,6% en 15 ans... le plus faible effort dans le domaine depuis un demi siècle. Le budget du Centre Communal d'Action Sociale a été celui qui a le moins progressé de tous les budgets municipaux depuis 13 ans. Avec un si faible bilan dans le domaine social, on se demande pourquoi la municipalité est plus présente dans les logements sociaux : peut être estiment-ils que les habitants qui y résident se contenteront de voter pour une étiquette partisane et oublieront le bilan ? Je doute que les habitants ne soient dupes !

Tant mieux ! Tant mieux, la ville est devenue propre ! Tant mieux les habitants de Cervonnex vont enfin pouvoir bénéficier d'aménagements qui n'ont que trop tardé ! Tant mieux le Parti Socialiste peut être commencer à comprendre les problèmes des St Juliennois. Pour autant, personne dans la commune n'est dupe de ce sursaut tardif !

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mardi, 28 janvier 2014 | Lien permanent | Commentaires (10)

15 millions d'euros à consacrer aux écoles dans le canton de St Julien-en-Genevois

L'urbanisation importante du canton conduit à une forte croissance démographique. Il y a 10 000 habitants supplémentaires dans les 17 communes du canton en seulement 12 ans. Sur les 10 dernières années, les effectifs des écoles du premier degré ont augmenté au rythme de 2 classes supplémentaires par an : environ 20 classes en 10 ans.

Ce n'est qu'un début. L'expérience montre que les nouveaux logements sont souvent habités par des jeunes ménages d'abord sans enfants. Les naissances arrivent 2 à 3 ans plus tard et s'échelonnent sur 5 à 6 années. Ensuite le nombre d'enfants diminue.

Des inaugurations ont eu lieu la semaine dernière à Vulbens et à la Présentation de Marie à St Julien. Le recensement des projets des communes du canton indique qu'il y a actuellement des projets de rénovation, extension ou création de groupes scolaires dans 8 communes sur 17 : Beaumont/Présilly, Viry, Vers, Feigères, Archamps, Valleiry, Chevrier et St Julien (Puy St Martin). Le montant total de ces projets s'élève à 15 millions d'euros ! Des projets supplémentaires seront nécessaires rapidement à Neydens et à St Julien (Chabloux).

Le Maire de St Julien dit souvent que les habitants qui s'installent n'ont pas d'enfants. Ils en ont effectivement moins... mais quand même, la commune a été surprise de devoir ouvrir deux classes supplémentaires les deux dernières années. Les écoles de la communes sont maintenant complètes et des enfants supplémentaires arriveront à la rentrée prochaine. Il n'y a plus d'espaces libres suffisants pour les activités périscolaires. Une bonne partie des moyens du prochain mandat devra être consacré à la construction d'une école à Chabloux.

Dans le même temps, cette urbanisation nécessite des investissements importants dans le domaine de la mobilité, des aménagements, des équipements publics ou du logement aidé. Comment financer de front tous ces investissements publics devenus nécessaires ?

Pour la quasi totalité des communes, les fonds frontaliers communaux permettent de financer ces projets d'école. Il faudrait sans doute qu'on améliore la coopération intercommunale pour mieux gérer les variations d'effectifs d'une commune à l'autre. Des écoles pleines peuvent parfois cotoyer des écoles qui ne le sont plus : une meilleure coopération intercommunale permettrait d'étaler les investissements publics et de les rendre plus abordables. Cette coopération intercommunale peut aussi permettre d'éviter de construire des écoles qui ne seront remplies que pendant 5 ou 6 ans. L'efficacité de la dépense publique commande de concevoir des écoles fonctionnelles et modulables en évitant les parvis somptuaires.

Il faudra surtout maitriser le rythme d'urbanisation pour que les dépenses publiques cessent de croitre plus rapidement que les recettes municipales. Ce sont les communes qui par leurs Plan Locaux d'Urbanisme peuvent maitriser le rythme des nouvelles classes nécessaires. Il est donc sain qu'elles assument les conséquences de leurs choix d'urbanisation en finançant les écoles. Pour le canton, c'est une incitation financière forte pour les communes à respecter le Schéma de Cohérence Territoriale.

Seules les plus petites communes ont un besoin impératif de compter sur la solidarité cantonale pour leurs écoles : Dingy, Chênex et Chevrier en particulier. Leurs recettes ne leur permettront bientôt plus de faire face à leur obligation d'accueillir les enfants.

Les habitants exigent une amélioration de leurs conditions de circulation. Ils ont été jusque là très patients. Je suis convaincu que nous arrivons au bout de la capacité des habitants à accepter la dégradation de leurs conditions de circulation. Les habitants demanderont à juste titre des comptes aux élus sur ce sujet. Les crédits cantonaux doivent eux être consacrés à la mobilité, aux conditions de logement, à la création d'emploi et à tout ce qui pourra permettre d'améliorer la préservation des espaces naturels et agricoles. Sauf exception de solidarité avec les plus petites communes, les crédits cantonaux ne pourront donc pas être mobilisés pour la construction des écoles devenues nécessaires.

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mercredi, 03 juillet 2013 | Lien permanent

Le taux de chômage deux fois plus élevé à Saint-Julien en Genevois que dans le reste du canton

Le taux de chômage à Saint-Julien en Genevois s’élève à 10,6%. Il est de 5,6% en moyenne dans toutes les autres communes du canton. Un niveau presque deux fois inferieur.

 

Dans de nombreuses communes, un opposant systématique affirmerait tout de suite que ce niveau élevé est la responsabilité du Maire de Saint-Julien en Genevois ! Ca permettrait de créer de faux clivages, de ne pas avoir à aborder le fond, de fédérer « un camp » contre un autre comme si nos sociétés pouvaient avancer camp contre camp ! Cet opposant aurait tort, car la réalité c’est que tout simplement les taux de chômage sont beaucoup plus élevés dans les communes urbaines que dans les communes rurales. C’est ce même facteur qui explique le taux de chômage plus élevé dans le canton de Genève que dans le reste de la Suisse car Genève est un canton beaucoup plus urbain que les autres cantons suisses.

 

Les communes urbaines sont plus jeunes. Le niveau de vie y est plus faible en moyenne. Les populations des communes urbaines sont plus que d’autres frappées par le chômage. Les personnes les plus susceptibles d’être au chômage sont aussi les moins susceptibles d’avoir les moyens de vivre dans des maisons individuelles qui compose la majorité de l’habitat des autres communes.

 

Au delà de ces différences, c’est la typologie des chômeurs qu’il faut regarder. Il s’agit principalement de jeunes actifs qui n’arrivent pas à s’intégrer sur le marché du travail ou encore de seniors en fin de carrière. Les uns commes les autres ont besoin d’être (ré)intégré au marché du travail.

 

Il y a un certain snobisme parmi les élus (des deux cotés de la frontière) à attirer des emplois fortement qualifiés. Il faut voir la gourmandise avec laquelle ils parlent de ces emplois à « forte valeur ajoutée » comme un enfant devant une pâtisserie. Mais les chômeurs ne sont pas toujours fortement qualifiés : ces emplois à forte valeur ajoutée ne sont donc pas des emplois pour les chômeurs du Genevois franco suisse. D’autre part, les personnes qui devront assumer ces emplois, n’habitent pas la région et devront donc venir s’y installer aggravant encore nos problèmes de préservation des espaces, de mobilité et de cadre de vie.

 

L’enjeu de la création d’emploi c’est de crée au contraire des emplois qui correspondent aux compétences des chômeurs actuels et de mettre en place les formations correspondantes.

 

Nous avons su créer des emplois ces dernières années dans le Genevois français, mais pas assez. Nous devons continuer à le faire en favorisant les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts : tourisme d’affaire, recherche sur les biotechnologies, loisirs en particulier. Nous devons tout particulièrement veiller à ce que dans l’ensemble de notre agglomération il y ait plus d’emplois à proximité des logements et plus de logements à proximité des emplois.. plutôt que de continuer a augmenté les distances domicile-travail par un aménagement régional absurde. La logique voudrait que sur chaque bassin de 10km de large il y ait autant d’emplois que d’actifs résidants. Ce ratio s’appelle la concentration d’emploi. Elle est de 57% sur le canton de Saint Julien et de 107% sur le canton de Genève.

 

 Chômage
Saint Julien en Genevois10.60%
Canton de Saint Julien7.60%
Collonges-sous-Salève7.10%
Vulbens7.00%
Bossey6.90%
Feigères6.90%
Viry6.70%
Beaumont6.50%
Vers6.20%
Neydens5.80%
Présilly5.30%
Jonzier-Epagny5.20%
Savigny5.10%
Valleiry5.00%
Archamps4.40%
Chevrier4.30%
Chênex4.10%
Dingy en Vuache3.60%

Source : Insee statistiques locales

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samedi, 25 septembre 2010 | Lien permanent

Pourquoi tant d'écologistes français rejoignent le Mouvement démocrate

Christian Curdy, brillant candidat des Verts aux cantonales à Annemasse en 2001 et 2008 a souhaité être candidat sur les listes du Mouvement démocrate de Haute-Savoie. Bernadette Robert Wyss, conseillère régionale verte sortante est sur la liste du MODEM dans l'Ain. Yann Wehrling, ancien porte parole des Verts, conduit la liste du Mouvement Démocrate en Alsace. Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire national des Verts est député européen MODEM.

article Dauphine Christian Curdy regionales.pdf

La liste est très longue de ces responsables écologistes qui ont rejoint le Mouvement Démocrate. Il est plus intéressant de comprendre leurs motivations.

Yann Wehrling constate que nos positions sont plus respectueuses de l'environnement que celles de Verts. Selon ses mots « chez les Verts le radicalisme est un masque qui cache mal l'absence d'idées et de propositions ». D'autres parlent même d'un vernis écologiste dénué de contenu.

Et à y réfléchir c'est vrai qu'on a du mal à lister les propositions des Verts français au delà d'un positionnement politique. A la différence des Verts Genevois qui eux ont des positions courageuses, constructives et respectueuses de l'environnement.

Par leurs positions radicales les Verts français sont en partie responsables du retard pris par la France dans la protection de son environnement. La Région Rhône-Alpes avait commencé à développer les Train Express Régionaux bien avant l'arrivée des Verts. En s'arcboutant sur des positions radicales comme refuser le mot "autoroute" dans les délibérations les Verts de Rhône Alpes ont perdu la crédibilité nécessaire pour faire avancer la protection de l'environnement.

A la communauté de communes du Genevois il n'y a pas de Verts pour défendre le développement durable. Ils sont trop radicaux pour participer à des équipes municipales ou alors parfois seulement comme faire valoir d'équipes qui ne les écoutent pas. En général, moins un Maire comprend les contraintes environnementales plus il va chercher un alibi Vert à mettre dans son équipe. Dans le Genevois c'est Pierre Curtenaz, Maire de Feigères et les membres de son équipe, Christian Burnier, Maire de Savigny, Frédéric Sansa, quelques autres et moi qui défendons les thèmes du développement durable : le développement des transports en commun, le recyclage des déchets, une urbanisation plus durable ou des normes de constructions respectueuses de l'environnement. Selon Yann Wehrling, c'est par paresse que les Verts français restent dans leur radicalisme et renoncent à influencer la société française.

Une écologie durable c'est une politique qui investit massivement dans le développement des énergies renouvelables comme alternative durable au nucléaire comme le propose le Mouvement Démocrate ce n'est pas renoncer du jour au lendemain au nucléraire ou empêcher le traitement des déchets. Une écologie durable c'est une écologie qui s'attachent à développer massivement les transports en commun comme alternative à la voiture, ce n'est pas d'interdire la voiture là où elle est nécessaire. Une écologie durable c'est une écologie qui accélère des normes de construction environnementales. Pour que l'écologie soit durable et profonde, elle ne doit pas se faire au détriment des êtres humains, des relations sociales ou de l'emploi.

Quand on ajoute à ce vide de propositions la présence sur les listes d'Europe Ecologie pour les régionales de représentants du Parti Fédéraliste et Régionaliste de Savoie, on ne comprend plus très bien ce qui fait l'identité des Verts.

Les idéologies de la décroissance sont des idéologies du chômage de masse. L'écologie durable que propose le Mouvement démocrate avec les nombreux écologistes qui l'ont rejoint, c'est une écologie qui invente une nouvelle croissance qui préserve les ressources naturelles et le cadre de vie.

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jeudi, 18 février 2010 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de Saint Julien du 11 juin 2009

Hier soir avait lieu le Conseil Municipal. De 20H30 à 23H30 nous avons passé en revue 25 délibérations... qui ont toutes été votées à l'unanimité (ou presque). Seulement 2 d'entre elle avait un intérêt politique : l'attribution du marché de la cantine scolaire et l'attribution d'une aide au Basket Club de Saint Julien actuellement en difficulté.

Sur la cantine scolaire de Cervonnex il s'agissait d'approuver l'attribution du marché à une PME de la région suite au nouveau cahier des charges qui a été fait et qui demande des produits locaux, des plats de saisons et des aliments de meilleure qualité. Le marché reste en liaison froide.  Le nombre de plats préparés ne permet pas de préparer la cuisine sur place. Il faut pour cela une coordination avec les autres communes du canton pour parvenir au 800 plats minimum qui le permettraient. Cette coordination se met en place sous l'impulsion de Pierre Curtenaz, Maire de Feigères. Le nouveau marché est meilleur que le précédent du point de vue de la qualité de l'alimentation. Mais les repas arrivent en portions individuelles ce qui donne lieu à des quantités de déchets recyclables mais actuellement pas recyclés. Nous devons à terme changer vers la préparation sur place le plus rapidement possible.

La seconde délibération importante concernait l'attribution d'une subvention au Basket Club de Saint Julien. Le Club est en difficulté pour deux raisons. Une baisse soudaine et brutale du nombre de licenciés de -20%. Cette chute brutale est due à une pyramide des âges qui a entrainé de nombreux départs qui n'ont pas été remplacés dans les mêmes proportions. Elle est aussi dûe à une démission d'un emploi jeune dont l'emploi était subventionné par l'Etat et devait encore l'être pendant 1 an. L'Etat a refusé de renouveller cette aide sur laquelle le club comptait. Une aide de 7500 euros qui disparait du jour au lendemain. La commune ne peut pas aider systématiquement les clubs en difficulté. Elle risquerait d'assumer toutes les folies de tous les clubs. Mais le Basket Club s'engage beaucoup pour la commune et pour les jeunes. Il est reconnu pour sa formation. Il met en place des actions externes comme le 3x3. L'adjoint s'est assuré que les difficultés sont exceptionnel et que le budget pour l'an prochain est à la fois équilibré et réaliste. La subvention exceptionnel a été votée à l'unanimité (moins une absention).

Nous avons aussi voté les comptes administratifs. Il s'agit de l'exécution du budget. Le refuser c'est mettre en doute l'honnêteté des comptes de la commune qui sont fait notamment avec le Trésorier. Les Conseillers Municipaux (et les délégués aussi), n'ont pas réellement les moyens en temps et en ressource de contrôler les comptes de la commune. D'un point de vue institutionnel il est assez illusoire de penser que ce vote donne une quelconque validation des comptes administratifs. Nous ne doutons pas de l'honnêteté de l'exécutif. Je me souviens qu'Henri Joubert, lorsqu'il dirigeait le groupe minoritaire votait systématiquement les comptes administratifs... et rappellait à Jean Michel Thénard que lui ne les votait pas lorsqu'il était minoritaire.

Pour le reste il s'agissait de tarifs de cantine qui évoluent légèrement à la hausse pour tenir compte des nouveaux contrats de restauration scolaire, de tarifs de délivrance de documents cadastraux, de créances irrecouvrables, de subvention de quelques dizaines d'euros, de regularisation de précédente délibération, de renouvellement de convention avec l'Ecole des Beaux Arts du Genevois, du parking de la gendarmerie (dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises)...etc..etc.. Ces délibérations administratives de gestion courante sont nécessaires, ils doivent passer par le Conseil Municipal pour être valides.. mais pourquoi donc y passer tant d'heures ? Un Conseil Municipal efficace est un conseil qui débat rapidement des affaires courantes et prend le temps du débat sur les sujets qui le mérite.  Hier soir il n'y avait aucune délibération et aucun débat sur les questions prioritaires des habitants : rien sur le commerce à Saint Julien, rien sur la circulation, rien sur la maitrise de l'urbanisme, rien sur l'accueil de la petite enfance... nous avons voté des tarifs et des renouvellements de convention - géré les affaires courantes.

 

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vendredi, 12 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pour Mieux Vivre : urbanisation de qualité et circulation

 Retrouvez chaque jour une partie de notre projet de ville pour Mieux Vivre à Saint-Julien.

Pour une urbanisation plus équilibrée

Nous proposons aux habitants de mieux maîtriser l'urbanisation de la ville. En 2002, la municipalité avait signé le Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois (SCOT) avec les 16 autres communes du canton. Elle prévoyait alors la réalisation de 100 logements par an au cours des 15 prochaines années sur la commune. La municipalité a largement dépassé ces quota avec en moyenne 150 autorisations de construire par an au cours des 7 dernières années. La refonte du Plan Local d'Urbanisme (PLU de Saint Julien) donnait à la municipalité des moyens de limiter la construction excessive de logements.

En limitant à 100 nouveaux logements par an comme prévu initialement, nous pourrons accompagner la croissance de la ville par la réalisation d'équipements publics correspondants : espaces verts, places publiques, sentiers piétonniers, voies de circulations, pistes cyclables...

Notre priorité sera l'aménagement d'une place qui soit un coeur de ville. Nous avons besoin d'une place de ville qui soit un lieu de rencontre pour tous. Nous proposons d'aménager la place du Crêt en place centrale piétonne. Cette place aménagée et fermée permettra à tous les habitants de pouvoir se retrouver. Cette place de ville redonnera de la vie à notre commune en lui donnant le coeur de ville qui lui manque. La circulation sera souterraine à cet endroit. Un parking sera prévu pour remplacer les stationnements existants. Ce projet, contrairement au projet de la municipalité actuelle de construire un tunnel qui dévie la circulation dans le quartier du Puy St Martin améliorera la qualité de vie des habitants tout en rendant possible une circulation plus fluide.

Ce sera la première de nos priorités d'investissement.

Nous devrons aussi en parallèle contribuer à résoudre la crise de l'immobilier. Ces dernières années ont montré que quelque soit le nombre de constructions à Saint-Julien, notre commune ne pourra pas seule résorber la crise de l'immobilier du bassin lémanique. Nous devrons convaincre nos voisins Genevois de construire suffisamment de logement à Genève. En proportion, ils construisent trois fois moins qu'à Saint-Julien. Pour cela nous devrons souligner les effets pervers de la situation actuelle sur les transports. Nous devrons travailler avec Genève plus efficacement car nous vivons de plus en plus en quelques sortes dans le même 'bocal'.

 

Pour que les Saint-Juliennois puissent se déplacer

Les habitants sont de plus en plus paralysés dans les embouteillages. La municipalité actuelle n'a pris pratiquement aucune initiative dans ce domaine qui est pourtant la première des priorités des Saint-Juliennois selon l'enquête que nous avons réalisée auprès des habitants en septembre 2007.

En relation avec les TPG, le Conseil Général de Haute Savoie et le Conseil Régional de Rhone Alpes nous nous attacherons à développer l'offre de transports en commun : bus plus fréquents, directs et plus grands vers Genève, trains plus fréquents vers Annemasse. Suivant l'exemple de Feigères, nous mettrons en place des navettes avec les hameaux et vers Archamps les jours de marché dans un premier temps.

Nous souhaitons l'aménagement de voies de circulation pour la mobilité douce (circulation piétonnière et cycliste). Pour favoriser les rencontres entre les habitants, limiter la pollution, limiter les embouteillages et favoriser une hygiène de vie, l'aménagement de la ville doit favoriser les déplacements piétonniers et cyclistes. Nous proposons l'aménagement de sentiers piétonniers et de pistes cyclables qui relient les quartiers entre eux et au centre ville et qui ne soient pas de simples trottoirs, annexes des routes.

Nous aménagerons des espaces de stationnement pour les deux roues.

Après une phase d'écoute des habitants par questionnaire, nous vous proposerons plusieurs plan de circulation. Vous déciderez par un référendum municipal le plan de circulation qui vous semblera le plus à même de régler les problèmes de notre commune.

La circulation sera notre priorité d'action.

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mercredi, 27 février 2008 | Lien permanent

Pour que les Fonds Frontaliers servent aux habitants plutôt qu'aux Conseillers Départementaux

la-douane-de-bardonnex.jpgLa délibération du Conseil Départemental sur l'attribution des fonds frontaliers cantonaux a été rendue publique. Une délibération importante puisqu'elle répartit plus de 2,4 millions d'euros de fonds frontaliers entre les communes du canton de St Julien en Genevois.

Peu de crédits sont affectés au financement des enjeux qui impactent le plus les habitants : la mobilité durable, le logement abordable, la pérennité de l'emploi ou encore l'accès aux soins. A la place, les Conseillers Départementaux font le choix de financer un pot pourri de projets communaux sans répondre aux préoccupations des habitants.

Chaque jour, en moyenne, il y a 15 véhicules supplémentaires sur les routes de notre agglomération. Pendant que les habitants s'énervent un peu plus chaque jour dans les bouchons croissants, les conseillers départementaux accordent le plus fort taux de subvention au réaménagement du parvis de l'Eglise de Contamine-Sarzin avec un taux de 40%. Le financement d'aucun projet de mobilité structurant n'a été bouclé depuis les élections départementales il y a deux ans : plus on saupoudre des crédits moins on structure un territoire.

Les projets d'école sont subventionnés à la tête du client : Feigères (292'134 euros soit 10% du coût des travaux), Frangy (90'000 euros 4%), Beaumont-Présilly (195'000 soit 10%), Chênex (129600 soit 20%), St Julien (0 euros 0%), Archamps (0 euros soit 0%). Le Conseil Départemental a refusé de subventionner l'école maternelle de St Julien car soit disant les travaux ne commencerait pas cette année en raison du recours de la famille David, sans prendre la peine de passer un coup de fil pour le vérifier. Tout cela n'est qu'un prétexte : les marchés publics ont été passés en juin, la famille David a retiré son recours et les travaux commenceront en septembre. Par ailleurs, la pratique du Conseil Départemental prévoit que les travaux doivent être réalisés dans les trois ans et pas dans les trois mois. Le Conseil Départemental m'a indiqué depuis qu'ils envisageraient une subvention l'an prochain mais sans en préciser le montant et sans s'engager à ce qu'il soit procédé à un rattrapage pour les habitants de St Julien.

Les Communautés de Communes se voient doter de subventions dérisoires au regard des missions qui leur incombent en matière de mobilité, de logement et d'emploi : 89'500 euros pour la Com Com Usses et Rhône et ses 20'000 habitants, 53'800 euros pour la Com Com du Genevois et ses 40'000 habitants.

Manifestement, les communes dont les maires ont publiquement soutenu la conseillère départementale aux élections législatives du 18 juin se sont vu gratifier le 19 juin d'une subvention supérieure aux autres. En effet, les communes dont les maires ont soutenu Virginie Duby-Muller ont obtenu en moyenne 60530 euros de subvention alors que les autres communes ont obtenu en moyenne 39416 euros : soit une subvention 50% supérieure pour les communes dont les maires ont soutenu la conseillère départementale aux législatives. Un jour, il serait souhaitable que la justice mette sur écoute certains candidats lors des élections pour pouvoir prendre connaissance et le cas échéant juger ces pratiques qui dévoient la démocratie.

Cette délibération doit revenir dans le cadre fixé par le traité franco-suisse sur la compensation financière genevoise car dans le cas du canton de St Julien, la totalité de ce fond départemental est financé par la compensation financière genevoise. Le traité précise qu'il revient au trésorier payeur départemental et pas au Conseil Départemental de répartir les fonds entre les collectivités au regard des charges subies au titre des frontaliers. Par ailleurs, le Conseil Départemental est très attaché à une répartition en fonction du nombre de frontaliers : il a fait valoir cette position face au ministère de l'intérieur lorsqu'il a demandé un rééquilibrage de la répartition entre l'Ain et la Haute-Savoie, il a fait valoir cette position au sein de l'Assemblée Départementale pour répartir les crédits par canton. Il serait donc juste et logique qu'il applique le même principe dans la répartition entre communes. Cela conduirait à attribuer une subvention annuelle d'environ 1,2 millions à la commune de St Julien (ou à la Communauté de Communes) où résident plus de la moitié des frontaliers du canton de St Julien.

A moyen terme il faudra tourner la page de ces pratiques moyenâgeuses pour orienter les moyens publics sur les priorités des habitants. Si le Conseil Départemental s'obstine dans ces pratiques d'un autre temps, il reviendra au tribunal administratif de dire le droit sur l'application du traité de 1973.

J'ai écrit ce jour au Président du Conseil Départemental pour lui demander aimablement de bien vouloir retirer cette délibération et d'en prendre une nouvelle, plus conforme aux intérêts des habitants en orientant les crédits sur la mobilité durable, le logement abordable et l'emploi pérenne, et plus conforme au droit avec une répartition conforme aux nombres de frontaliers des collectivités.

Répartition des fonds frontaliers sur le canton de St Julien en Genevois.pdf

 

  TravauxSubvention 
BassyRénovation d'un bâtiment communal179 250   35 850   20%
ChavannazConstruction de 4 logements locatifs571 000   109 815   19%
Chene-en-SemineMise aux normes et réfection de salles communales63 395   12 679   20%
ChenexExtension d'une classe et cantine648 000   129 600   20%
ChessenazTravaux de sécurisation de voirie258 618   51 724   20%
ChevrierAménagement du chemin des Ner et des perrières145 864   29 173   20%
ChillyRéhabilitation de bâtiments communaux933 178   186 635   20%
ClermontAménagement d'un espace paysager122 166   24 433   20%
Collonges sous SalèveRéhabilitation et aménagement de la place du marché1 350 000   135 000   10%
Usses et RhôneCréation d'un terrain de tennis couvert447 500   89 500   20%
CCGRéfection de la déchetterie de Vulbens269 000   53 800   20%
Contamine SarzinAménagement du Parvis de l'Eglise200 000   80 000   40%
Dingy en VuacheTravaux de sécurisation de voirie251 550   50 310   20%
EloiseRéhabilitation de l'ancienne cure en logements communaux296 898   59 380   20%
FeigèresExtension du groupe scolaire Vuagnat2 921 342   292 134   10%
FranclensCréation d'un cheminement doux et sécurisation de voirie202 420   40 000   20%
FrangyConstruction d'une école primaire2 084 276   90 000   4%
Jonzier-epagnyTravaux sur réseaux eaux pluviales122 820   24 564   20%
MarliozAménagement de la traversée du chef lieu131 000   26 200   20%
MinzierRéaménagement du cimetière31 060   7 400   24%
MusiègesRéhabilitation d'un bâtiment en trois logements372 421   74 484   20%
NeydensExtension déquipements scolaires3 270 405   123 815   4%
PrésillySécurisation de voirie155 000   31 000   20%
St Germain sur RhôneSécurisation de la traversée du village200 000   40 000   20%
SavignyCréation d'un hangar communal538 000   107 600   20%
Seyssel

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jeudi, 20 juillet 2017 | Lien permanent

Pour une taxe d'habitation plus élevée pour les résidents secondaires

Dans les communes du Genevois français, on dénombre une proportion très importante de résidents secondaires. Une bonne partie sont de faux résidents secondaires. En effet, on compte aux frontières un peu plus de 100 000 véhicules par jour pour 63 000 permis G actifs. On estime à environ 20 000 le nombre de citoyens helvétiques et permis C résidant dans le Genevois français sans y être déclarés officiellement.

Environ un citoyen helvétique résidant dans le Genevois français sur deux n'est pas déclaré. Un chiffre qui peut être confirmé avec les résultats des listes transfrontalières aux élections fédérales de l'an dernier. Certains ont de très bonnes raisons : comme mes anciens voisins qui se trouvaient dans une situation kafkaienne parce que la sécu et l'AI se rejettait la responsabilité de la prise en charge de leur fille handicapée. Pour la plupart, cette absence de déclaration résulte surtout d'une ignorance des modalités ou des conséquences. Pourtant :

  • cela ne change rien en matière d'impôt,
  • les citoyens suissses et les ressortissants de l'union européenne peuvent revenir en Suisse quand ils le souhaiteront en vertu des accords billatéraux
  • ils peuvent garder l'assurance maladie LAMAL s'ils le souhaitent
  • avoir des plaques françaises ne rend pas malade !

Par contre cette absence de déclaration induit un manque à gagner considérable pour les communes qui perdent non seulement la rétrocession des fonds frontaliers du canton de Genève mais aussi les dotations d'état calculées en fonction du nombre d'habitants.

Si on estime qu'environ la moitié des résidents secondaires sont en réalité des résidents principaux non déclarés, on peut calculer ainsi le manque à gagner pour les communes du canton de St Julien en Genevois. Au total 2 millions d'euros qui pourraient être utilement utilisés pour le développement des transports en commun.

 Résidences secondaires (1)Manque à gagner fonds frontaliers(2)Manque à gagner dotations d'état (2)Manque à gagner total (2)en % des recettes 
Archamps19,3%               118 202                  107 808                  226 010   8%
Beaumont16,3%                 73 094                    50 778                  123 872   8%
Bossey38,6%                 76 703                    59 878                  136 581   25%
Chenex15,0%                 15 692                    11 355                    27 047   8%
Chevrier17,0%                 10 801                    10 988                    21 789   8%
Collonges 20,6%               176 784                  126 321                  303 105   10%
Dingy 10,0%                 12 695                      8 332                    21 027   5%
Feigères10,2%                 27 600                    22 116                    49 715   4%
Jonzier 7,4%                 10 535                      7 599                    18 134   4%
Neydens14,8%                 46 609  

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lundi, 24 septembre 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Compte rendu du Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois du jeudi 20 décembre 2011

L'ordre du jour du Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois était court hier soir. Le Conseil Commence par une présentation d'un rapport sur l'eau et sur le choix que devra faire la Communauté de Communes de la communautariser ou pas.

1) rapport sur la production d'eau dans le canton

La présentation est très intéressante. Elle fait un diagnostic, des fuites, de la production, des coûts, des systèmes mis en oeuvre dans les communes, de la protection des sources commune par commune. Aujourd'hui chaque commune produit son eau et la communauté de communes produit pour un réseau de dépannage.

En général, les communes ont des sources ce qui permet de produire une eau peu chère et de qualité mais qui nécessite des mesures de protection toujours plus importantes en raison d'une législation toujours plus contraignante - pour garantir la qualité de l'eau-. Petit à petit certaines communes ont abandonné leurs sources. Saint-Julien n'en est pas à ce stade mais y tend rapidement pour n'avoir pas investit dans la protection de ses sources. De son côté la communauté prélève dans la nappe phréatique : les ressources y sont beaucoup plus importantes, nécessitent moins de mesures de protection, mais beaucoup plus d'investissements et génère un coût de l'eau plus élevé. Le réseau de la communauté de communes produit désormais 51% de l'eau du canton : ça fait beaucoup pour un réseau dit de secours. La communauté doit maintenant investir de manière importante pour produire suffisament d'eau.

L'un des débats principaux sur l'eau est de savoir comment répartir équitablement la charge de cet investissement :

  • si l'eau est produite par la communauté plutôt que par les communes, tous les habitants du canton participeront à l'investissement ce qui semble pour les uns plus juste puisque le réseau communautaire est un réseau de secours au service de tous,
  • si l'eau n'est pas communautarisée les communes qui utilisent le réseau communautaire pour leur consommation courante supporteront l'essentiel des investissements ce qui est plus juste pour les autres qui ont fait des investissements pour la préservation de leurs sources.

Au dela de cet enjeu à somme nulle, il y a un intérêt commun à produire l'eau au niveau communautaire. On pourrait produire autant d'eau avec moins de points de captage ce qui permettrait de concentrer les investissements. On péréniserait nos approvisionnements alors que les sources communales vont subir les contraintes toujours plus importantes de la législation.

La présentation est intéressante mais ne suscite pas de débats à Saint-Julien. Tant sur le principe, que sur l'intérêt municipal, le Conseil Municipal semble largement favorable à une eau communautaire à terme. Pour que cette communautarisation soit acceptable, il faudra trouver un moyen de prendre en compte les investissements réalisés par les communes qui ont su préserver leurs sources.

Les présentations c'est très bien -surtout lorsqu'elles sont intéressantes comme celle-là - mais je suis toujours surpris de voir à quel point les exécutifs ne veulent pas ou ne savent pas organiser des débats. Lundi soir à l'ARC nous avons eu des présentations intéressantes notamment sur les avantages comparés pour les entreprises d'une installation en France ou en Suisse.. Mais aucun débat sur la question pourtant essentielle du prochain projet d'agglomération et de la proposition genevoise d'augmenter les fonds frontaliers.

2) Ordre du jour :

L'ordre du jour a peu de points et presque tous suscitent l'unanimité.

  • Projet de municipalisation de l'allée des cèdres qui pourrait un jour relier le jardin du centre ville à la gare. Une procédure d'enquête publique et de concertation avec les copropriétaires est lancée à l'unanimité du Conseil.
  • Aménagement d'un trottoir route de Feigères,
  • Don de 1000 euros au Téléthon
  • Permis de construire pour la rénovation et l'aggrandissement du vestiaire de rugby clud de Saint Julien en Genevois au stade de la paguette : un bon projet, urgent et nécessaire voté à l'unanimité.
  • Divers délibérations financière
  • Renouvellement de la convention avec l'association Trait d'Union
  • Régularisation des charges et des travaux d'un locataire d'un logement de la Mairie (curieuse gestion municipale : les charges et l'électricité n'étaient pas facturées aux locataires depuis 6 ans !!! et qui a lui même du faire des travaux qui incombaient à la Mairie pour un montant de plus de 12510,40 euros !!!) 

Toutes ces délibérations sont votées à l'unanimité.

La dernière délibération vise à approuver le racket organisé par la Trésorerie : le versement d'une indemnité à la Trésorière. Une curiosité bien française, certains haut fonctionnaires touchent en plus de leur traitement considérable et d'une prime de 40%... une commission ! Oui vous avez bien lu, une commission sur les dépenses publiques. Un héritage ubuesque de la monarchie et des temps ou les fonds publics étaient transportés en calèche ! Le monde a changé : pas ces pratiques scandaleuses. Les communes qui ne se plient pas à ce racket doivent subir de nombreuses tracasseries administratives et un zèle particulièrement nocif de la trésorerie. Il faut supprimer ce racket mais le faire de manière collective au niveau de la communauté de communes. J'ai défendu ce point de vue au Conseil Communaitaire. Beaucoup se sont abstenus, mais puisque la communauté a cédé, je défends l'absention au Conseil. Le vote s'annonce d'abord serré avec seulement 4 voix pour... qui montent à 10 voix pour face au risque de rejet. 2 voix contre et 19 abstentions. Le Conseil approuve le paiement d'une indemnité à la Trésorerière.

La séance se termine à 23H.

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vendredi, 21 janvier 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Les centristes continuent de convaincre

Depuis les municipales, les différents mouvements centristes s’accusent d’avoir plus perdu les uns que les autres comme pour justifier leur propre stratégie d’autonomie (MODEM) ou d’alliance (Nouveau Centre). Les uns comme les autres ont perdu ! Des villes pour le Nouveau Centre, des élus pour le MODEM. Dans les 90% des communes de moins de 10 000 habitants, de nombreux centristes ont été élus. Ici, dans le Genevois Haut Savoyard nous comptons 23 Conseillers Municipaux MODEM dans 7 communes, des Nouveau Centre et un peu partout de très nombreux élus locaux centristes indépendants.

Défaites toutes relatives lorsqu’on la met en perspective des performances de l’UMP Haute Savoie qui décline partout dans le Genevois : défaite des maires de Fillinges, Arthaz et Feigères. Scores faibles ou décevants dans les 4 communes où il y avait une liste UMP à part entière (Gaillard 34%, Annemasse 29%-avec le soutien du MODEM-, La Roche 14% et Saint Julien  28%). Personne ne peut se réjouir de défaites de concurrents qui défendent honnetement et avec sincérité leurs convictions, mais elles interpellent par leur catactère systématique.

Le centre est aujourd’hui le troisième courant de pensée en France. Dans d’autres pays, cela assurerait au centre une représentation politique importante. Dans un système majoritaire il faut composer une coalition majoritaire comme cela se faisait jusqu’en 2002 (RPR+UDF d’un coté, PS+PC+Verts de l’autre). Mais depuis 2002 l’UMP et le PS utilisent leur prépondérance et détournent le système majoritaire pour éliminer leurs anciens alliés respectifs.

La volonté hégémonique de l’UMP et du PS conduit à avoir un pouvoir soutenu par une minorité de la population. Un pouvoir impuissant faute de soutien populaire. Un Parlement dont sont exclus de représentation 41% des électeurs de la présidentielle de 2007. Cela conduit à un débat public qui se résume à des anathèmes plutôt qu’à des débats constructifs. PS et UMP s’invectivent sur les déficits plutôt que de trouver la meilleure manière de réduire les dépenses. La France a besoin d’un centre fort pour contraindre la droite et la gauche à s’écouter pour trouver ensemble des solutions aux problèmes du pays.

Dans ce contexte quel est l’avenir du centre ? S’allier comme l’affirme le Nouveau Centre, pour reconduire les coalitions majoritaires du passé ? Ou l’indépendance comme le prône le MODEM pour parvenir au niveau électoral à partir duquel tout bascule et l’on passe du statut de troisième éliminé à celui de second en position de force ?

Le centre a pour vocation de former des coalitions. C’est l’essence même de son projet de rassemblement au delà des clivages. Mais pour former ces coalitions le centre doit d’abord gagner le respect de ses futurs partenaires dans les urnes. C’est parce que la vieille garde centriste n’avait plus été à la conquête depuis les législatives de 1978 qu’elle s’est retrouvée en situation de faiblesse face à l’UMP en 2002.

A ce jour le centre ne peut pas s’allier à une UMP dirigée par des individus qui organisent activement l’extermination politique du centre par toutes sortes de manœuvres : seulement 22 députés Nouveau centre sur 577 soit 4% pour représenter les 18% d’électeurs de Bayrou, appels à voter PS au second tour lorsque le centre est en seconde position, investiture à un maire PS à Pau, menaces sur les financements publics… etc...etc... Cette extermination politique vise autant le MODEM que le Nouveau Centre que les anciens UDF. Pour faire des alliances encore faut-il avoir des alliés qui vous respectent. L’UMP a été une machine à broyer les centristes ambitieux : Méhaignerie et Douste-Blazy n’ont plus voix au chapitre, de Robien non plus… Morin, Santini et Létard bientôt, Cornillet, Arthuis et Mercier vont bientôt échanger leur poids politique pour un maroquin. En politique, on n’a d’influence qu’à proportion des électeurs que l’on représente. Moins on a de liberté de parole, moins on exprime les points de vue de ses électeurs, moins on a d’électeurs et donc d’influence.

Le centre ne peut pas non plus aujourd’hui, s’allier avec un PS qui ne sait toujours pas s’il doit réguler le libéralisme ou le rejeter. Le centre, lui, est libéral et social. Il ne pourra s’allier avec le PS que lorsque celui-ci deviendra un mouvement social démocrate comme tous les autres PS en Europe qui ont renoncé à l’idéologie antilibérale. Seul un profond changement du PS à son Congrès de l’automne 2008 pourrait en faire un partenaire possible du centre.

Le centre doit donc continuer à convaincre pour atteindre le seuil à partir duquel tout bascule. Le problème du scrutin majoritaire lorsqu’il est détourné comme c’est le cas depuis 2002, c’est qu’il élimine le troisième. Jusqu’au jour ou le troisième devient second. L’histoire politique a prouvé que ce qui parait éternel un jour peut disparaître le lendemain.

Les centristes ont le choix entre une disparition programmée sous tutelle à l’image de ce qui arrive aux Verts et au PC ou, petit à petit, de convaincre suffisamment de Français pour atteindre le seuil qui leur permettra de devenir seconds.

Est-ce possible ? Le centre devra pour cela venir à bout de trois handicaps. En premier lieu il y a les moyens financiers. Les subventions publiques du centre sont environ 5 fois inférieures à celles du PS et de l’UMP. Deuxièmement, la prime au sortant rend les conquêtes difficiles. Plus de 8 sortants sur 10 sont réélus aux élections cantonales, législatives et municipales. Entre la longévité des carrières politiques et la prime au sortant, le territoire des conquêtes possibles se limite au maximum à 30% des unités électorales. Troisièmement, le centre est pénalisé par ses multiples divisions.

Mais le centre dispose aussi de deux atouts. En premier lieu une nouvelle génération de candidats qui élections après élections s’implantent. D’abord une centaine lors des législatives de 2002, puis environ 400 lors des cantonales et régionales de 2004, puis 500 lors des législatives de 2008, et environ 10 000 conseillers municipaux lors de ces municipales. Voilà une armée de candidats en marche qui tranche des tergiversations de la vieille garde centriste. Le centre se trouve en position d’être le premier parti politique qui pourra répondre à l’attente forte de renouvellement politique de la génération post baby-boom.

En second lieu pour sa défense, sa capacité de nuisance est très forte. L’UMP avait été créé pour être une machine à gagner les élections. Mais son incapacité à fédérer les électeurs du centre l’a transformé en machine à perdre : perte avec fracas des élections régionales et cantonales de 2004, perte du second tour des législatives de 2007, perte encore des municipales et cantonales de 2008. Les pertes de l’UMP sont tellement invraisemblables que le PS contrôle presque toutes les régions, une majorité des départements et bientôt peut être même le Sénat ! Quant aux présidentielles et législatives est-ce bien l’UMP ou Sarkozy qui les ont gagnées ? Le jour où l’UMP aura pour objectif de gagner, elle devra respecter le point de vue des français du centre. Le PS engrange les victoires, sans leader et sans projet... par la seule incapacité de la droite à fédérer le centre.

Entre le PS et l’UMP la tentation est grande d’isoler le centre pour rester dans un duopole confortable qui conduit à l’alternance des incapables. Ils peuvent éliminer des candidats, mais ils ne pourront jamais supprimer un courant de pensée dans la population. Le premier des deux qui rompt le duopole et  forme une coalition avec le centre sera dans une position majoritaire durable. Le PS le fera t’il en premier à l’automne en se transformant en mouvement social démocrate ? Ou l’UMP voudra t’elle en premier sortir de la spirale infernale de ses défaites successives ?

Que peuvent faire les centristes ? Exercer le pouvoir au détriment de leurs idées ou défendre leurs idées et ne jamais participer au pouvoir ? Le dilemme n’est que d’apparence : à quoi bon exercer le pouvoir si on ne peut y mettre en œuvre ses convictions comme le proposent PS et UMP à ce jour qui ne veulent du centre que comme faire-valoir électoral plutôt que comme partenaire respecté. Hervé Morin, Ministre de la défense, ne participe aux décisions qu’à la faible mesure de ses 4% de parlementaires, c'est-à-dire qu’il exécute plutôt qu’il ne co-décide.

Notre seul choix c’est de continuer de convaincre patiemment un à un les Français. De gagner un peu plus d’électeurs à chaque élection que l’on perd, pour parvenir un jour au point de bascule du système majoritaire. C’est parce que l’UMP et le PS savent que cette menace du point de bascule est à portée des centristes qu’ils s’acharnent à détruire le centre quitte à s’entendre entre eux. C’est aussi parce que ce point de bascule est à notre portée que nous nous acharnerons à convaincre les Français de la justesse de nos convictions. Pour tous les centristes, la seule solution pour faire progresser le centre c’est de convaincre chaque jour quelques Français supplémentaires que la France a besoin à nouveau de son centre pour mettre fin au déclin et commencer à trouver des solutions à ses problèmes.

Lors de son congrès de Lyon en janvier 2006, l’UDF avait fait le choix de la liberté. Avec la liberté vient la responsabilité. La responsabilité de défendre ses convictions parce que la France a besoin de son centre.

 

Croire en quelque chose et ne pas le vivre c’est malhonnête (Gandhi)

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vendredi, 18 avril 2008 | Lien permanent | Commentaires (8)

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