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Les arbres en ville sont des trésors

J'ai rédigé il y a quelques semaines une note sur la nécessité de réinventer nos villes. Tout nous pousse vers une densification de l'habitat. Cette densification est nécessaire pour

1) réduire les émissions de CO2 par habitant

2) permettre le développement et l'utilisation de transport en commun qui soulagent l'encombrement des voies publiques

3) réduire les coûts d'assainissement, de canalisation et de collecte des déchets

4) rendre accessible au plus grand nombre des services publics de qualité à des prix abordables pour le contribuable

5) favoriser le commerce de proximité.

Mais on ne peut que constater aujourd'hui que les ménages les plus modestes sont de plus en plus contraints de vivre en ville pendant que les plus aisés font de plus en plus le choix de vivre dans des communes résidentielles ou rurales. La densification ne doit pas seulement se faire par la contrainte des normes d'urbanismes.. mais aussi en concevant des villes qui soient plus agréables à vivre.

Ces villes nouvelles ne doivent pas être faites de pierre seulement. Elles doivent savoir intégrer la nature dans le quotidien de ses habitants. Pas seulement dans des parcs pour les promenades du week end, mais dans les trajets quotidiens. Pas seulement à l'extérieur de la ville, comme le voulait la fameuse et désuète conception de "Saint Julien dans un écrin de verdure", mais là où sont les habitants.

Cela suppose des toits et des murs végétalisés. Cela suppose des arbres. Cela suppose des coulées vertes. Cela suppose des sentiers pietonniers en "site propre" qui ne soit pas de simple annexes des routes. Mais cela suppose aussi qu'on préserve les arbres qui nous avons.

Après les chênes de l'avenue de Genève qui survivront mal les travaux réalisés, après les massifs d'arbres sur terrain municipaux qui ont été détruits à Chabloux simplement pour améliorer la vue sur le Jura des futures habitations, on nous signale à nouveau l'abattage d'un tulipier dans le jardin de la maison Hoo Paris. C'est regretable. Nous avons à Saint Julien peu d'essences, nous avons peu de vieux arbres qui donne à la ville une histoire visible au quotidien. Ces essences et ces vieux arbres doivent être protégés avec soin.

La ville de Lyon a établi une liste des arbres protégés... et un tarif de pénalité pour les entreprises ou les particuliers qui abimerait ces arbres. Des tarifs dissuasifs qui permettent de les préserver.

Nous devons faire revenir la nature dans la ville... et préserver avec soin celle qui y est encore.

 

Sur le sujet lire l'article du Monde : Comment concilier reve pavillonaire et ville durable ?

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jeudi, 12 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

A Bardonnex : 27 voitures par minutes viennent d'Annemasse !

J'ai pris ce matin à 8H30 une petite vidéo de l'embranchement d'autoroute. Vous verez au premier plan l'embranchement en provenance d'Annemasse et en arrière plan l'embranchement en provenance de Bellegarde et de Saint Julien.

27 véhicules par minute en provenance d'Annemasse, 16 véhicules par minute en provenance de Bellegarde et du canton de Saint Julien, et 11 véhicules par minute en provenance d'Annecy !

Cette vidéo montre que près de la moitié du trafic de Bardonnex est en provenance d'Annemasse. Ces automobiliste sont directement intéressés par le CEVA qui les aménera dans plusieurs noeuds de transport du canton en moins de temps et pour moins cher. Pourquoi passent ils à Bardonnex... simplement parce que l'avenue de Genève à Annemasse, puis Thônex, Chêne Bourg et Chêne Bougeries ne peuvent absorder le traffic des 14 000 frontaliers du bassin annemassien.

Ils ne seraient pas intéressés par une offre alternative qui irait à Bardonnex.. puisqu'ils devraient déjà faire 15 kilomètres de détour et perdre 20 minutes pour y arriver... avant même d'avoir avancé en direction de leur destination.

En offrant une solution de transport en commun aux Annemassiens, le CEVA réduira donc aussi le trafic à Bardonnex, à Veyrier, à Vessy, à Perly, à Troinex et à Plan les Ouates.

Les statistiques cantonales permettent très clairement de savoir où habitent les frontaliers. Voir la précédente note sur le sujet  : http://antoinevielliard.hautetfort.com/archive/2009/08/18...

 

Ci dessous le deuxième embranchement qui permet de comparer le traffic du premier embranchement au premier plan (Annemasse, Bellegarde et Saint Julien) par rapport au trafic en provenance d'Annecy en arrière plan.

PS : accessoirement, le trafic en provenance d'Annemasse passe actuellement par Bardonnex parce que cette partie d'autoroute est gratuite parce qu'elle a été acheté par le Conseil Général de Haute Savoie -accessoirement l'autoroute entre Bardonnex et l'aéroport devait être gratuite aussi ! Mais cette concession viendra bientôt à échéance, les règles européennes ayant changé... et la politique du Conseil Général s'orientant vers les transports en commun plutôt que les autoroutes, il n'est pas sûr que la gratuité soit maintenue à long terme. Le CEVA permettra d'autant plus de capter ce trafic sur les transports en commune.. faute de quoi il devrait nécessairement se reporter sur les routes de campagne !

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mardi, 17 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Une offre de dialogue qui divise

En septembre, le Mouvement Démocrate a lancé une offre de dialogue à tous ceux qui souhaitent construire une alternative républicaine crédible. Cette offre de dialogue divise. A juste titre, elle suppose de changer de méthode. De passer de plusieurs décennies durant lesquelles ont s'invective, on s'oppose, on met en lumière autant que possible ses différences. Les comptes rendu du Conseil Municipal d'Annemasse sont éloquents à ce sujet. Tout y est en noir ou blanc !

Nous proposons de changer de méthode et de passer au dialogue. A vrai dire, cela se fait aussi : dans toutes les communautés de communes de France où des élus de toutes les familles de pensées.. travaillent ensemble pour leur territoire. Mais cela se fait dans le secret de réunion de bureau ou de conseils communautaires.

Beaucoup craignent que cette collaboration constructive entre élus ne nuisent à la clarté de l'image des partis. Mais voilà 30 ans que ces affrontement partisans enfoncent la France dans des déficits budgétaires toujours plus insoutenables. Voilà 30 ans que l'incapacité des élus à travailler ensemble laisse plus ou moins 10% des actifs au chômage.

Il est temps de dialoguer pour imaginer des solutions nouvelles. Il est temps de confronter nos idées. De clarifier nos divergences mais de collaborer sur nos convergences.

Cette offre de dialogue divise. Elle divise Europe Ecologie qui y est favorable aux Verts arc boutés sur de vieux sectarismes. Elle divise au Parti Socialiste entre des élus qui voient que ces convergences peuvent permettre de constituer des majorités nouvelles demain et d'autres qui restent dans de vieux schémas de pensée, 20 ans après la chute du mur de Berlin.

Il n'y a guère qu'à l'UMP que cette offre ne divise pas. Les sectaires y sont en nombre. Les autres commencent seulement timidement à se faire entendre. Pourtant à l'UMP aussi les républicains sont nombreux, qui constate affligés les dérives du pouvoir et qui veulent mettre un terme à cette expérience désastreuse d'une droite qui dérive vers l'extrême droite, ses provocations et sa pratique du pouvoir personnel.

Les élections régionales de mars 2010 vont permettre ce dialogue devant les électeurs.

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lundi, 02 novembre 2009 | Lien permanent

Sabrina Fares pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

sabrina fares,vive saint julien en genevoisOriginaire du canton de Saint-Julien en Genevois, j’habite notre commune depuis 10 ans avec mon mari et nos deux enfants. J’ai travaillé pendant huit ans au sein d’organisations internationales à Genève et à l’étranger où j’étais chargée des relations extérieures, avec les gouvernements et le secteur privé. Il y a trois ans, j’ai quitté la fonction publique internationale pour me lancer dans l’entreprenariat. Avec mon mari, nous avons créé une entreprise de restauration basée à Neydens,  et je viens de lancer une marque de bijoux éthique et responsable fabriqués par des coopératives d’artisans au Niger.

Cela fait plusieurs années que j’ai plaisir à voir notre ville se transformer sous l’impulsion du maire Antoine Vielliard en un lieu de vie dynamique et tourné vers l’avenir. Je partage l’ambition forte qui est celle de « Vive Saint Julien » pour notre commune et je suis heureuse de contribuer à ce mouvement de réflexion et d’action qui vise à faire de Saint Julien en Genevois une ville moderne et engagée pour le bien-être de ses habitants et pour le respect de l’environnement et de la biodiversité.  

La question du développement de l’activité économique sur notre territoire m’intéresse particulièrement. Pour être attractive et agréable à vivre, une ville a besoin de disposer d’une offre diversifiée en termes de commerces et de services. Aussi, je souhaite mettre à profit mon expérience et ma motivation pour soutenir les initiatives entrepreneuriales sur la commune, ce qui impliquera par ailleurs de faciliter l’accès au logement pour les personnes qui travaillent à Saint Julien et qui font vivre le cœur de ville. Je suis aussi intéressée par les questions transfrontalières. L’équipe actuelle a porté haut et fort la voix de Saint Julien dans les débats avec nos voisins Suisses. A ma manière, j’espère pouvoir soutenir cet effort,  en promouvant la visibilité et les intérêts des Saint-Juliénois dans le processus de développement du Grand Genève.

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jeudi, 06 février 2020 | Lien permanent

Pour une ville plus conviviale

Nous pensons que le développement de la convivialité à St Julien est la clef de voute d’une meilleure qualité de vie. La convivialité rend la ville plus agréable, plus sûre, plus sympathique. La convivialité permet d’entrer dans un cercle vertueux où les habitants restent plus longtemps dans la commune et de ce fait là contribuent également à la rendre plus conviviale.

Nous pensons que le développement de la convivialité doit se faire autour de trois orientations principales :

  1. Rendre la vie associative plus visibles pour les habitants qui en sont éloignés. A ce jour de nombreux habitants ignorent tout des activités associatives. Environ un tiers des habitants de St Julien y sont installés depuis moins de 3 ans. Pris par leurs charges de famille et leurs responsabilité professionnelles ils ignorent la richesse de la vie associative. Nous enrichirons le nouvel annuaire des associations afin de permettre aux habitants d’y découvrir les activités, les rendez-vous et les contacts, d’y découvrir lieux et horaires des activités. Nous en développerons la communication auprès des nouveaux habitants en leur permettant de découvrir rapidement toutes les activités proposées. Les mêmes outils seront développés pour les comités de quartier. La commune s’équipera de nouveaux panneaux de communication à destination des associations afin de leur permettre de mieux communiquer de manière facilitée, propre et organisée auprès des habitants. Les subventions seront orientées en priorité vers les associations qui vont à la rencontre de ces nouveaux St Juliennois.
  2. Parce que nous sommes convaincus que la nature en vile contribue aussi à renforcer la convivialité, nous recenserons l’ensemble des espaces publics qui peuvent être cultivés par les habitants et inciterons les riverains à s’engager dans des jardins partagés. Nous développerons en milieu urbains des permis de cultiver sur des espaces publics afin de multiplier les espaces cultivés en ville tels que des pieds d’immeubles, des squares ou les abords de bâtiments publics.
  3. L’espace public ne doit plus seulement être un lieu de passage ou d’attente mais devenir un lieu de vie, de jeux et de rencontres. Cela suppose de concevoir des espaces agréables et ludiques, d’imaginer du mobilier urbain qui incite à la flânerie, à la rêverie, à la contemplation ou à l’échange. Nous concevrons avec les St Juliennois des espaces publics nouveaux qui soient des destinations pour les habitants.

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mardi, 03 mars 2020 | Lien permanent

Débloquer la France

Candidat aux élections législatives je suis conduit à rencontrer énormément d'électeurs. Tous les soirs je vais à des réunions, des assemblées générales d'association ou des cérémonies de voeux. Les matins je vais sur les marchés ou distribuer mon premier journal de proposition « Portevoix ».

Je rencontre quelques électeurs de gauche et de droite qui me regardent droit dans les yeux, désespérés : « il faut absolument battre... » les uns terminent leur phrase en ajoutant « Ségolène Royale » et les autres « Nicolas Sarkozy ». D'un côté comme de l'autre on sent bien que nombreux ont été les ralliements sans enthousiasme « c'est le/la meilleure candidate pour battre la gauche/la droite ». La motivation principale de ces ralliements de circonstance c'est la haine de l'autre camp plus que l'adhésion à une vision d'avenir pour la France.

Pourtant les cinq années qui viennent de s'écouler ont montrées qu'un parti politique qui pourtant contrôle toutes les institutions : Présidence de la République, Gouvernement, Assemblée nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel, CSA.. et tout le reste, est si impuissant qu'il ne peut même pas engager avec succès une réforme aussi anodine que la suppression d'un jour férié. Ne parlons donc pas de la réduction de la dette publique, des retraites, de la crise du chômage ou du logement. Les élections proportionnelles montrent que le PS et l'UMP ne fédère chacun guère plus qu'un électeur sur cinq. C'est à dire un Français sur dix. Un Français ne peut pas imposer des réformes aux 9 autres sans les écouter au préalable. La France est bloquée. Elle le restera tant qu'un parti seul tel que l'UMP ou le PS pensera pouvoir seul réformer la France. Une France en panne avec les roues vers la gauche n'est pas bien différente d'une France en panne avec les roues vers la droite. Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal nous conduisent à laisser la France en panne. L'important c'est de débloquer la France. La débloquer en unissant à nouveau les Français de droite et de gauche, en unissant à nouveau les générations et les Français de toutes origines.

Non il ne faut pas battre Ségolène Royale, mais plutôt comprendre pourquoi ce qu'elle affirme sur la nécessité pour les élus d'être plus proche des citoyens ou ce qu'elle affirme sur « la vie chère » trouve un tel écho parmi les Français. Les 33% de Français qui pensent aujourd'hui voter pour elle, sont sincères et de bonne foi. Ils travaillent, se battent durement, mais ne trouvent pas de juste récompense de leurs efforts. Ils ont le droit d'être entendus.

Non il ne faut pas battre Nicolas Sarkozy, mais plutôt comprendre que son engagement vers l'action, sa volonté de remettre à plat certains archaïsmes de notre société, son ambition que l'Etat assume ses missions régaliennes de sécurité suscite l'adhésion de nombreux Français. Ces Français aussi se battent, tentent de créer des emplois, d'innover ou d'entreprendre. Ils sont souvent découragés par la lourdeur de nos administrations. Ils doivent eux aussi être entendus.

Il faut aussi comprendre pourquoi tant de Français soutiennent aussi Jean-Marie Le Pen pour sa capacité à dénoncer un système de protection social dont certains abusent au détriment de ceux qui en ont réellement besoin. Comprendre qu'un électeur inscrit sur dix a peur d'un monde qui change sans doute trop vite à leur goût.

Nous devons comprendre aussi que l'adhésion suscité par Nicolas Hulot souligne à quel point le développement durable est une question centrale de l'avenir de notre société.

Les Français qui soutiennent ces candidats sont sincères et de bonne foi. Ils doivent être entendus eux qui sont les souverains de ce pays.

Cela ne doit pas nous empêcher de constater que Nicolas Sarkozy n'a pas la stabilité de caractère qui sied à un chef des armées, il n'a pas la capacité de fédérer le pays comme doit le faire un chef d'Etat, que Ségolène Royale n'a pas démontré sa capacité à passer de l'écoute à la synthèse puis aux propositions -elle n'a toujours pas d'avis sur une question pourtant aussi triviale que l'amnistie présidentielle-. De toute évidence Jean-Marie Le Pen n'a pas la capacité de fédérer, gouverner ou construire, seulement celle de dénoncer, critiquer et haïr. Nicolas Hulot n'a guère montré de capacité à être crédible sur les questions de chômage pourtant aussi essentielles que le développement durable. Tous ont empilés les propositions contradictoires qui n'ont pas de financement dans un pays au bord de la faillite.

Alors que faire ? Personnellement j'estime que la seule manière de débloquer la France c'est de sortir de ces querelles stériles qui n'ont d'autre utilité que d'alimenter la polémique pour vendre du papier journal. Pour faire avancer la France, nous devrons à nouveau unir les Français. Nous écouter les uns les autres. Nous entendre sur des objectifs et des principes simples. La lutte contre le chômage doit être la première des priorités du quinquennat qui s'ouvre car c'est la source de beaucoup de nos problèmes : retraites, dette publique, insécurité, logement... La réduction des déficits publics, le développement durable et la crise du logement doivent être les autres axes de travail. Faisons peu, mais pour une fois faisons le bien. La politique ne consiste-t-elle pas à définir les priorités d'action ?

François Bayrou est le seul à pouvoir faire travailler ensemble des gens d'horizon divers. L'UDF est le seul parti qui s'est toujours affranchi de cette division artificielle entre la gauche et la droite. Cessons ce théâtre d'ombre dont plus personne n'est dupe. Non il ne faut pas battre la gauche ou battre la droite, mais faire gagner la France en unissant les Français de droite et les Français de gauch, en unissant à nouveau les générations, en unissant à nouveau les Français de toutes origines.

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vendredi, 19 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

Logements : le pugilat entre les Verts et les Liberaux Genevois

Pendant que tous les habitants du Genevois franco suisse souffrent chaque jour de la pénurie de logements, les Verts et les Libéraux ont continue leur pugilat lors du débat entre les candidats au Conseil d'Etat. Les Libéraux reprochant aux Verts de ne pas déclasser ou de ne pas valider les Plans Localises de Quartier préalable aux constructions... alors que les Verts reprochent aux Libéraux de protéger les zones de villa.

Pendant que ce pugilat continue, chaque jour 20 familles environ doivent quitter le canton pour aller vivre dans le Genevois français loin des réseaux de transport et utiliser désormais une voiture immatriculée 74 pour se rendre au travail.

L'attaque de Mark Muller (Liberal) qui reproche à Robert Cramer de n'avoir pas sorti les Plans Localisés de Quartier ne manque pas de pertinence. Mais pour autant il faut rendre à césar ce qui est à cesar. C'est un Vert, en l'occurrence le même Cramer, qui prépare les plans de l'agglo qui anticipent et prévoient l'urbanisation de l'axe vers Bernex et de celui vers Saint Julien... et ce sont les Libéraux du coin qui s'y opposent. Les Libéraux feraient bien de balayer devant leur porte.

Mark Muller estime que le déclassement des zones de villa n'augmenterait pas grandement le nombre de construction de logements. Peut être mais le déficit de constructions est tel qu'aucune piste ne doit etre négligée. Et si cela entraine si peu de construction alors les nuisances seront réduites pour les électeurs Libéraux propriétaires de villas. Les villas consomment 6 fois plus d'espaces naturels, coûtent 5 a 6 fois plus de fonds publiques pour l'assainissement, éloignent les habitants des réseaux de transport en commun ce qui les contraint d'utiliser leurs voitures sur des voies déjà engorgées. Il y a du sens à favoriser petit à petit, sur 20 ans, la conversion des zones villas en petit habitat collectif de 2 étages. Cela passe par un déclassement des zones de villa. Les Libéraux dans leur campagne ont affirmé être contre toute forme d'opposition mais sur la question du logement -comme pour le CEVA - les opposants aujourd'hui sont des Libéraux.

A son corps défendant, Mark Muller explique que les constructions sont longues et que nous verrons seulement dans quelques années l'effet des politiques conduites. Je crains que son optimisme soit exagéré puisque ce même Mark Muller se satisfait de seulement 2000 autorisations à construire alors qu'il en faut impérativement 4000 par an conformément aux promesses politiques et aux engagements d'agglo. Les constructions progresseront sans doute.. mais leur nombre insuffisant aggravera la pénurie. Il faut donc une intervention majeure et urgente pour que la situation de la jeunesse Genevoise s'améliore.

Si les chantiers durent trois fois plus longtemps à Genève alors il faut engager 3 fois plus chantiers. Si les lois Genevoises ne permettent pas la construction alors il faut s’inspirer du droit Vaudois.

Le pugilat entre les Verts qui protégeaient la campagne et les Libéraux qui protegaient les villas, a couté assez cher aux habitants du Genevois franco suisse qui en font les frais.

Les Verts ont compris que l'opposition aux déclassements et les contraintes contre l'urbanisation conduisent à un exode des Genevois dans le Genevois français. Cet exode conduit ces Genevois vers un habitat individuel émetteur de 4 à 5 fois plus de CO2. Un habitat diffus qui contraint ses habitants à abandonner les transports en commun et à utiliser leur voiture. Les Verts ont compris que s'opposer à la construction de logement à Genève revient à détruire l'environnement.

A l'opposé les Libéraux n'ont encore pas compris l'enjeu de la question du logement : même pour des Libéraux qui mettent l’économie au centre de la société. Ils n'ont pas encore compris que la pénurie de logement est l'un des principaux handicaps à l'économie de Genève. Ils n'ont pas encore compris que l'habitat diffus va se traduire par une inflation des dépenses publiques de collecte des déchets et d’assainissement... mais surtout infrastructures de transport en commun coûteuses et des embouteillages permanents qui coutent déjà 500 milliards de Francs Suisse par an à l’économie genevoise. Les Libéraux défendent encore l'idée qu'on peut laisser le Genevois français construire les logements des Genevois sans se rendre compte encore de l'impasse dans laquelle cette politique a conduit l'agglomération.

Le projet d'agglo conduit par Robert Cramer montre que les Verts ont évolué dans leur réflexion. Les documents de campagne orduriers distribués par les Libéraux durant la campagne pour le Grand Conseil montre qu'en revanche les Libéraux sont les derniers opposants réels à la construction de logements en nombre suffisant.

Les Verts n'ont pas encore transformé en Plan Locaux de Quartier les intentions du projet d'agglo mais au moins ils ont changé de discours politique... à l’opposé les Libéraux eux, continuent de protéger des zones de villas qui occupent plus de la moitié du territoire urbanisé de Genève et ne logent que 14% des habitants. Le déclassement de seulement un cinquième des zones de villas pourrait pourtant permettre de construire 17% de logements supplémentaires soit 6 années de besoin de la jeunesse Genevoise.

 

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vendredi, 30 octobre 2009 | Lien permanent

Audrey Lecomte pour que Vive Saint Julien !

Audrey Lecomte, vive Saint julien(Retrouvez deux fois par jour la présentation de membres de l'équipe Vive Saint Julien)

Tout juste trentenaire, je suis née dans la région, ai grandi et vécu à Saint-Julien pendant mes 23 premières années et ai conclu mes études à Genève, à la Haute Ecole d’Art et de Design.

Depuis plus de 7 ans, j’exerce la profession d’architecte et ai évolué au sein de divers bureaux genevois, m’appliquant à toujours réapprovisionner mes connaissances afin de répondre au mieux aux demandes des différents interlocuteurs rencontrés, le tout en essayant de leur proposer des lieux de vie, de travail et d’échange où il fait bon vivre.

En parallèle de cette passion « architecturale », le monde du sport et celui du voyage ont une place prépondérante dans mon quotidien!

Ne me déplaçant la majeur partie du temps qu’à vélo, j’ai pratiqué nombre d’activités sportives au sein de notre Commune, sur Genève, ainsi que dans notre magnifique région : badminton, judo, jujitsu, volley, escalade, randonnées, et dernièrement « retour aux sources » à la salle des Burgondes en pratiquant la boxe anglaise…

Parmi tous les voyages que j’ai eus la chance d’effectuer, les nombreux mois passés entre autres au Japon, aux Etats-Unis ou encore à travers l’Europe, m’ont permis de prendre beaucoup de recul par rapport à notre ville, de me rendre compte à quel point j’y étais attachée, et à quel point j’avais envie d’apporter ma petite pierre afin de la valoriser, la rendre plus authentique, agréable à vivre et pas seulement à y dormir…

En tant qu’architecte, il s’agit avant tout d’une forme de responsabilité éthique envers nos contemporains et les générations futures : il est dorénavant important que l’espace construit soit réfléchi de manière optimale, cette ville ne peut plus être la simple accumulation d’objets disparates sans une réelle prise de conscience de l’ensemble…

Au delà de ces engagements professionnels, je souhaite avant tout prendre part à la création de l’identité sportive de la ville. Cet univers représente pour moi un formidable vecteur de lien social, permettant la transmission de valeurs de respect, d’engagement et de solidarité: il pourrait par exemple être la scène d’activités intergénérationnelles…

Ayant apporté mon « simple » soutien par le vote aux idées défendues par Antoine Vieillard lors des dernières élections, j’ai ressenti cette année l’envie d’une participation active et concrète au sein d’une équipe résolument tournée vers l’écoute, la communication véritable, le consensus, le partage et le respect commun : c’est la toute première fois que j’ai l’agréable sensation de découvrir un monde de la politique intrinsèquement lié à notre quotidien ! Sans aucun doute un superbe élan et souffle de vie se profilent à l’horizon…

(Faites la connaissance demain matin avec Eddy Carl)

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mardi, 11 février 2014 | Lien permanent

St Julien-en-Genevois : le bourg devenu ville !

Il y a 40 ans, St Julien était un petit bourg de 3800 personnes dans un canton rural. En 40 ans la population a triplé. Le petit bourg est devenu une ville moyenne dans une agglomération internationale de 800 000 habitants. La plus petite de ce qu'on appelle aujourd'hui les "ville-monde". La transformation a été d'une violence inouïe. Une croissance démographique deux fois plus rapide que la croissance de la population mondiale déjà exceptionnelle.

Nous avons déjà eu l'occasion de souligner à quel point les organes d'une ville n'ont pas eu le temps de se former correctement.

  1. Un cœur de ville convivial comme on en trouve habituellement dans les communes de la taille de St Julien.
  2. Un réseau d'artères piétonnières et cyclables afin de pouvoir se déplacer de manière conviviale. Il n'y en a pas besoin dans un petit bourg de 3800 habitants, c'est indispensable dans une ville moyenne.
  3. Des poumons verts dans les quartiers pour qu'il y ait des lieux de respiration dans la ville. La encore, ce n'était pas nécessaire dans un bourg d'un canton rural.

L'enjeu majeur pour la ville dans les années à venir c'est d'améliorer le cadre de vie pour les habitants afin d'éviter le phénomène de ville de passage qui devient ville dortoir. Une ville de passage dans laquelle 700 personnes s'installent chaque année, en provenance majoritairement du reste de la France pour des raisons professionnelles. Des personnes qui s'installent dans l'un des trois pôles urbains du genevois français. Mais après quelques années seulement, ils en repartent. 600 personnes quittent St Julien chaque année. Ils partent majoritairement vers la seconde couronne et le reste du département. Ils quittent St Julien en raison du coût de la vie excessif et du cadre de vie qui se dégrade en raison d'une urbanisation mal maitrisée.

St Julien prendra vie lorsque les habitants qui emménageront auront envie d'y rester durablement. D'y construire leur avenir. De s'y engager. St Julien prendra vie lorsque son urbanisme ne se limitera pas à la juxtaposition de programmes immobiliers mais veillera à préserver des espaces communs dans les copropriétés et des espaces publics dans la ville. St Julien prendra vie lorsque les politiques scolaires, culturelles et sportives facilitera les échanges et les rencontres entre les habitants. C'est le sens de notre projet.

A ce stade de la campagne d'entre deux tours, il me semblait utile de rappeler qu'une campagne se fait projet contre projet !

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mercredi, 26 mars 2014 | Lien permanent | Commentaires (4)

Des Assises transfrontalières adultes pour le Grand Genève !

Vendredi avait lieu à Nyon les 3ièmes Assises transfrontalières. Les Assises transfrontalières ont été crées il y a 3 ans par Guy Mettan (PDC/GE) alors qu'il présidait le Grand Conseil Genevois. Il avait fait le diagnostic pertinent que les exécutifs travaillaient ensemble à la résolution des problèmes transfrontaliers, mais les législatifs et délibératifs ne se connaissaient pas bien. Or c'est à eux que revenait au final le vote des décisions.

Son successeur avait repris l'idée, mais en la vidant de sa substance. Il avait refusé d'aborder la question du logement et avait imposé qu'on débatte de culture, pour être sûr de ne rien se dire d'urgent. Ces assises là avaient été un désastre auquel peu de personnes avait participé jusqu'au bout. A force de ne pas oser aborder les problèmes qui fâchent.. on finit par les laisser pourrir !

L'an dernier c'était au tour des partenaires français de les organiser. Cela devait être en pleine élections législatives et il ne s'est rien passé.

Vendredi venait donc le tour du canton de Vaud. Le thème choisi était le financement de l'agglomération. Nous étions une petite centaine : Maires, Syndic, Conseillers Généraux et Régionaux et Député de Genève, de l'Ain, de Vaud et de Haute-Savoie.

On a fait le constat des disparités institutionnelles : le canton qui est la base de la souveraineté côté Suisse alors que côté français la souveraineté est d'abord nationale puis déléguée aux collectivités sur la base de compétences. Parfois, notre language commun peut être un obstacle à la compréhension estimait le premier intervenant : des mots identiques tels que Maire, Commune, Canton recouvrent des réalités très différentes.

Pour ma part, j'ai souligné la disparité des moyens de part et d'autre de la frontière qui crée de profonds malentendus.

Pour la première fois depuis des années, il y a eu une réunion transfrontalière large au cours de laquelle nous avons osé parler d'un véritable enjeu de manière adulte et responsable !

Philippe Martinet, Président du Grand Conseil Vaudois, a fait une conclusion remarquable. Faisant le parallèle avec la révolte en cours au Brésil, il a alerté tous les décideurs présents sur le fait que la population de notre agglomération pourraient bien un jour estimer qu'elle n'en a pas pour son argent. Les habitants pourraient estimer que la résolution des problèmes transfrontaliers de logement, de mobilité et de préservation des espaces prend trop de temps !

Nous avons les moyens de financer l'agglomération. D'abord parce que notre agglomération est prospère, mais aussi parce que nous pouvons compter sur la générosité de l'Etat Français qui assume ses compétences tout en renonçant à la perception de l'impôt sur le revenu. Avec le prélèvement à la source de l'impôt des frontaliers, nous disposons ainsi de près de 800 millions de francs annuels supplémentaire par rapport à d'autres aggglomération pour nous financer. (250 millions qui vont à la Haute-Savoie et 600 millions de francs qui restent dans les comptes du canton de Genève).

Nous devrons simplement de part et d'autre de la frontière réorienter ces financements vers les priorités des habitants que sont le logement, la mobilité et la préservation des espaces. Ce sera des choix douloureux à faire. Mais des choix absolument urgents et décisifs au service des habitants. Il faut les faire avant que la colère qui monte ne se transforme en révolte !

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lundi, 24 juin 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

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