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jeudi, 12 novembre 2009

Les arbres en ville sont des trésors

J'ai rédigé il y a quelques semaines une note sur la nécessité de réinventer nos villes. Tout nous pousse vers une densification de l'habitat. Cette densification est nécessaire pour

1) réduire les émissions de CO2 par habitant

2) permettre le développement et l'utilisation de transport en commun qui soulagent l'encombrement des voies publiques

3) réduire les coûts d'assainissement, de canalisation et de collecte des déchets

4) rendre accessible au plus grand nombre des services publics de qualité à des prix abordables pour le contribuable

5) favoriser le commerce de proximité.

Mais on ne peut que constater aujourd'hui que les ménages les plus modestes sont de plus en plus contraints de vivre en ville pendant que les plus aisés font de plus en plus le choix de vivre dans des communes résidentielles ou rurales. La densification ne doit pas seulement se faire par la contrainte des normes d'urbanismes.. mais aussi en concevant des villes qui soient plus agréables à vivre.

Ces villes nouvelles ne doivent pas être faites de pierre seulement. Elles doivent savoir intégrer la nature dans le quotidien de ses habitants. Pas seulement dans des parcs pour les promenades du week end, mais dans les trajets quotidiens. Pas seulement à l'extérieur de la ville, comme le voulait la fameuse et désuète conception de "Saint Julien dans un écrin de verdure", mais là où sont les habitants.

Cela suppose des toits et des murs végétalisés. Cela suppose des arbres. Cela suppose des coulées vertes. Cela suppose des sentiers pietonniers en "site propre" qui ne soit pas de simple annexes des routes. Mais cela suppose aussi qu'on préserve les arbres qui nous avons.

Après les chênes de l'avenue de Genève qui survivront mal les travaux réalisés, après les massifs d'arbres sur terrain municipaux qui ont été détruits à Chabloux simplement pour améliorer la vue sur le Jura des futures habitations, on nous signale à nouveau l'abattage d'un tulipier dans le jardin de la maison Hoo Paris. C'est regretable. Nous avons à Saint Julien peu d'essences, nous avons peu de vieux arbres qui donne à la ville une histoire visible au quotidien. Ces essences et ces vieux arbres doivent être protégés avec soin.

La ville de Lyon a établi une liste des arbres protégés... et un tarif de pénalité pour les entreprises ou les particuliers qui abimerait ces arbres. Des tarifs dissuasifs qui permettent de les préserver.

Nous devons faire revenir la nature dans la ville... et préserver avec soin celle qui y est encore.

 

Sur le sujet lire l'article du Monde : Comment concilier reve pavillonaire et ville durable ?

Commentaires

je partage ce point de vue mais souhaiterais ouvrir le débat sur l'importance d'une ville mixte, faîte de brassage social et culturel.
En ce sens, elle doit être organisée par la collectivité locale et non pas laissée aux mains des promoteurs, dont la logique marchande est tout autre. Alors que la finaliét du promoteur est de vendre des logements (et du rêve !), la collectivité doit organiser la ville, qui ne se résume pas en une succession de secteurs résidentiels, socialement uniforme, qui tendent de plus en plus au cloisonnement des cultures et des relations. Encore plus ici qu'ailleurs du fait de la forte tension sur le marché du logement et des écarts de salaires importants, le risque est grand de laisser se fabriquer la ville par les promoteurs privés, vendeurs de sécurité, de vert, de calme, ... propositions louables néanmoins.
Cependant, il est nécessaire de replacer ces îlots de prospérité à l'échelle d'une ville ou d'une agglo.
Quelle place donner aux classes moyennes inférieurs et aux plus nécessiteux ? Produire des logements sociaux est nécessaire mais pas suffisant pour créer de la mixité, il faudra trouver les conditions pour qu'une confrontation (au sens positif) puisse s'établir entre les locataires social et ceux du privé. Cela passe par l'école, l'offre culturelle, le sport..mais aussi par l'organisation de nos immeubles dans la ville. Comment davantage ouvrir nos lieux de vie vers l'espace public ?
Cette question de la mixité sociale est complexe mais elle me semble indispensable, à toutes les échelles du territoires. Le risque me paraît grand/existe déjà de créer une Ville des trois ghettos : des riches, des classes moyennes et inférieurs, et des pauvres.
Le débat reste ouvert...
Bonne journée

Écrit par : thomas | vendredi, 13 novembre 2009

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