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Où s’installent les Genevois dans le Genevois français ?

Les statistiques de l’INSEE donnent une bonne image du flux migratoire de notre agglomération. La gravité de la pénurie de logement au cœur de notre agglomération contraint toujours plus d’habitants à venir se loger dans le Genevois français.

L’INSEE indique la proportion d’habitants qui habitaient à l’étranger 5 ans auparavant. Une émigration qui vient principalement de Genève car le plus souvent même les ressortissants de l’Union qui s’installent dans notre agglomération s’installent d’abord à Genève avant éventuellement de s’installer dans le Genevois français ensuite. Ce chiffre couvre des habitants de Genève de toutes nationalités. Il s’agit principalement de jeunes ménages.

Pour l’ensemble du canton de Saint-Julien en Genevois, le chiffre s’élève à 8,8%. Un chiffre à rapprocher des 13% de croissance de population environ en 5 ans ! En résumé, l’exode entretenu par la pénurie de logements à Genève explique les deux tiers de la croissance démographique et de l’urbanisation du Genevois français.

Certains élus Genevois reprochent au Genevois français le mitage du territoire qui aggrave l’engorgement des transports. Ce mitage est pourtant la conséquence directe de la pénurie de logements.

Les habitants Genevois s’installent plus particulièrement dans les communes du pied du Salève (Bossey, Archamps, Collonges sous Salève, Neydens et Beaumont). Les statistiques des notaires de Haute-Savoie indiquent également que les habitants de Genève s’installent de préférence dans des maisons individuelles plutôt que dans des appartements.

Certaines communes du Chablais ont choisi de construire de préférence des appartements plutot que des résidences individuelles : non seulement cela répond aux contraintes de préservation des espaces naturels mais aussi cela permet de limiter l’exode en provenance du cœur de l’agglomération qui aggrave les conditions de circulation pour tout le monde.

 

 

Habitaient hors de France

5 ans auparavant

Bossey

14.8%

Archamps

12.9%

Collonges-sous-Salève

12.6%

Neydens

11.0%

Beaumont

10.5%

Valleiry

9.4%

Chênex

9.3%

Canton de Saint Julien

8.8%

Chevrier

8.4%

Vers

8.4%

Saint-Julien-en-Genevois

7.8%

Dingy-en-Vuache

6.9%

Viry

6.6%

Feigères

6.3%

Vulbens

6.1%

Savigny

6.0%

Présilly

5.5%

Jonzier-Epagny

5.2%

 Source : INSEE, statistiques locales 2007

 

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mercredi, 22 septembre 2010 | Lien permanent

Proportion de Genevois dans la croissance démographique du Genevois français

Le nombre d’habitants de Genève rapporté à la croissance démographique du Genevois français s’élève aux deux tiers ! Le chiffre est impressionnant. Difficile même à croire.

Ca vaut la peine de regarder en détail commune par commune.

 

Les habitants en provenance de Genève depuis 5 ans représentent par exemple 13% de la population de Collonges-sous-Salève… alors que la population de la commune n’a augmente que de 8% au cours de ces 5 mêmes années. Cela signifie tout simplement que la pression foncière a fait partir 5% des Collongeois qui ont du quitter la commune et laisser leur logement à un Genevois.

 

Plus la commune construit de logements plus elle peut à la fois loger la jeunesse genevoise en exil ET loger leurs jeunes. En revanche, les communes qui construisent peu voient leurs habitants quitter la commune et être remplacé par des résidents genevois.

 

Quant on voit de telles chiffres on se dit que les élus du Genevois français ont fait preuve d’une profonde patience et de tolérance depuis de très nombreuses années face aux incohérences entre la politique économique exogène expansive de Genève et sa politique urbaine restrictive cessent rapidement. A ce stade, être encore patient confinerait à la naïveté. Une naïveté irresponsable vis à vis des salariés et fonctionnaires en euros.

 

Il serait souhaitable que chacun puisse vivre ou il le souhaite dans le respect mutuel et sans tensions sociales. Les chiffres ci-dessous illustrent les tensions sociales sous jacentes entre Genevois installés en masse dans le Genevois français et salariés en euros qui n’ont plus les moyens de vivre chez eux.

 

 Proportion des habitants qui habitaient dans un autre pays 5 ans auparavantCroissance de la population 2002-2007Part de (a) dans (b)
Savigny6%20%29%
Dingy en Vuache7%20%35%
Beaumont11%30%35%
Jonzier-Epagny5%13%40%
Valleiry9%20%46%
Chênex9%15%61%
St Julien en Genevois8%13%62%
Archamps13%20%63%
Canton de St Julien9%13%67%
Neydens11%16%69%
Chevrier8%10%85%
Viry7%8%85%
Feigères6%7%88%
Bossey15%14%104%
Vulbens6%4%150%
Présilly6%4%155%
Collonges-ss-Slve13%8%163%
Vers8%0%Infini !

 

(*) Dans les habitants de Genève il y a des personnes de toute nationalité – y compris une bonne proportion de Français. Il y a aussi quelques habitants venus directement d’un autre pays soit de l’Union soit d’ailleurs dans le monde. Ces derniers sont venus dans notre région par la politique économique genevoise et ont du se loger dans le Genevois français en raison de la politique du logement genevoise. Leur nombre est faible mais on peut les assimiler à des habitants de Genève même s’ils ne font même pas étape à Genève.

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mardi, 23 novembre 2010 | Lien permanent

Accueillir les enfants des Genevois dans les écoles

La France va mal. Son commerce extérieur est largement déficitaire et depuis longtemps. Ses comptes publics sont largement déficitaires et depuis longtemps. Mais elle est encore en situation d'accueillir ses enfants dans les écoles de la République.

Il semble que Genève aille plus mal que la France à en juger par la décision du Conseil d'Etat de ne plus accepter automatiquement dans les écoles les enfants des citoyens et contribuables genevois contraints d'aller se loger en France en raison de la pénurie de logements. Des obstacles administratifs ont été imaginés pour refuser ces enfants genevois dans les écoles genevoises. Il faudrait d'abord une étude de dossier et ensuite déposer une demande avant le mois de mars !  Genève doit sans doute être la seule République au monde a imaginer des obstacles administratifs pour l'école obligatoire de ses citoyens et contribuables. Je doute qu'il y ait un autre pays développé au monde qui refuse l'inscription à l'école de ses propres enfants.

Déjà 50 enfants ont été "pris en otage" pour équilibrer le budget cantonal. Ce sont là les chiffres officiels et ce n'est qu'un début. Il y aura d'autres familles d'ici la fin de l'année... et il y en aurait des centaines d'autres l'an prochain et des milliers d'autres l'année suivante.

Alors pourquoi une telle mesure ! Par économie ! Une économie chiffrée à près de 10 millions de Francs suisses sur le dos des familles genevoises, des communes françaises et de l'Etat : soit pratiquement les coûts de 15 P+R ! Des communes Françaises qui devront assumer les coûts de la construction d'écoles et l'Etat les frais de scolarisation. Si véritablement le canton en est au point de n'avoir plus les moyens d'accueillir les enfants des Genevois dans les écoles, et dans un esprit de solidarité, on pourrait effectivement imaginer les accueillir dans les écoles Françaises. Il aurait été aimable d'en discuter auparavant plutôt que de le faire en douce, de le nier publiquement et de le faire discrètement en imaginant des obstacles administratifs. Peut-être aurait-on pu imaginer un financement : que Genève fasse des économies est louable, nous devons tous en faire, mais peut être pourrait-elle prendre à sa charge le surcoût généré en France ? Mais les familles dans tout cela. En particulier celles qui ne sont installés en France que pour quelques années et dont les enfants devront tôt ou tard revenir dans le système scolaire suisse : les enfants ne parleront pas l'Allemand, n'auront pas les mêmes niveaux dans les mêmes matières !

Au même moment, les autorités cantonales ont annoncé que moins de la moitié de l'objectif de 2500 logements avaient été construits en 2013. On comprend mieux pourquoi : les Genevois installés en France rapportent beaucoup au budget cantonal et coûtent peu. En particulier en terme de formation qui représente le quart du budget cantonal ou en terme de santé (ils paient le même tarif que les étrangers au HUG alors que le canton subventionne le séjour des résidents)...etc..etc..

Coté français, nous accueillons aussi dans nos écoles les enfants des Genevois non déclarés ! Des habitants dont Genève touche l'imposition à la source et ne fait aucune rétrocession. Une recette supplémentaire et indue estimée à 40 millions d'euros par an pour Genève.

Tôt ou tard, nous devrons mettre à plat les coûts publics transfrontaliers et les recettes publiques transfrontalières. Tôt ou tard, il faudra que les uns et les autres cessent de refiler en douce les charges d'aménagement, de transport et de formation. Tôt ou tard, le grand public, souverain de part et d'autre de la frontière devra mieux comprendre les enjeux financiers de l'agglomération.

Car tôt ou tard, il faudra bien que l'on gère de manière transfrontalière, une agglomération qui l'est depuis des siècles mais chaque jour un peu plus.

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mardi, 10 juin 2014 | Lien permanent

Le Mouvement des Citoyens Genevois et la jugeotte

Le Mouvement des Citoyens Genevois a réuni ses plus grands intellectuels pour sortir un nouveau torchon dans toutes les boites aux lettres genevoises avec le soutien d'un financeur aussi anonyme que mystérieux.

Le contenu est connu : les frontaliers sont responsables de tous les maux de Genève.

Il suffit d'avoir des tripes pour faire du frontalier un bouc émissaire. Il faudrait de la cervelle pour proposer une nouvelle politique économique qui crée des emplois pour les chômeurs genevois plutôt que d'importer des cadres internationaux et des traders. Il faudrait un brin d'imagination pour proposer que les entreprises genevoises puissent bénéficier de conditions fiscales équivalentes à leurs concurrentes multinationales fraichement arrivées.

Il suffit d'avoir des tripes pour accuser le frontalier d'être responsable de l'incessant trafic de voitures 01 et 74. Il faudrait de la cervelle pour comprendre que plus de la moitié de ces voitures supplémentaires sont occupées par des Genevois que Genève n'a pas su loger. C'est au dessus des capacités intellectuelles du MCG que d'imaginer des lois nouvelles qui permettent enfin à Genève de construire assez de logements pour les Genevois.

Comme par le passé, le MCG, dénonce, vaucifère et beugle sans faire le début d'une ébauche de proposition constructive, réaliste et crédible au service des Genevois.

Pour autant, il est tout aussi vain de passer par pertes et profit les S.O.S. qu'envoient les Genevois au travers du vote MCG comme le font les partis de la coalition gouvernementale genevoise.

La xénophobie insupportable du MCG a le mérite d'être assumée. On peut y répondre et la circonscrire contrairement à la xénophobie ordinaire d'employeurs qui publient encore sans vergogne des offres d'emplois qui excluent les frontaliers ou qui utilisent leurs effectifs de frontaliers comme variable d'ajustement lors de la crise. Car la seule vraie discrimination prouvée à pleine page d'annonces dans les journaux, confirmée par les statistiques, constatées par les pneus crevés, les commentaires sur tdg.ch et connue de tous, est une discrimination contre les frontaliers et pas en faveur des frontaliers comme le MCG voudrait le faire croire. C'est un peu facile aussi pour les partis de gouvernement de dénoncer la xénophobie médiatique du MCG et de trouver acceptable et normale les xénophobies ordinaires dont les frontaliers sont victimes.

Je n'ai pas connaissance d'élus aussi irresponsables dans le Genevois français : si nous sommes nombreux à dénoncer l'exode de la jeunesse genevoise faute de logements et ses conséquences dramatiques sur la qualité de vie de tous et en particulier sur celle des salariés en euros, je ne connais pas un élu du Genevois français qui s'en prennent aux jeunes Genevois contraints à l'exil dans le Genevois français et qui malgré eux en chassent les habitants.

La xénophobie du MCG a le mérite d'être assumée. On peut y répondre contrairement à la xénophobie implicite et de fait des politiques publiques genevoises qui au mieux considèrent le Genevois français comme un exutoire des incohérences entre la politique économique et celle du logement ou au pire comme une terre à faire coloniser par la jeunesse genevoise qu'on ne veut pas loger.

Les partis gouvernementaux jouent un jeu dangereux à ne pas savoir comprendre le message de la population genevoise au travers du vote xénophobe en faveur du MCG. Ce ne sont pas les chômeurs qui votent MCG mais les habitants de la campagne genevoise. A Bardonnex, Perly, Satigny, les habitants commencent à comprendre qu'on leur a menti : Genève ne peut pas être à la fois New York ET le Gros de Vaud.  Sans jamais consulter le souverain, les partis genevois ont choisi une politique économique exogène qui fait le choix de la Genève internationale au détriment de la campagne genevoise. Ces Genevois constatent désormais chaque jour que la campagne genevoise coincée entre la ville centre et la périphérie du Genevois français devient aussi rurale qu'une aire d'autoroute.

Oui la xénophobie du MCG est insupportable. Oui les beuglements du MCG n'ont rien de convainquant. Oui le MCG n'apporte pas le début d'une proposition. Mais pas un seul autre parti genevois ne comprend aussi bien la détresse des habitants dont la qualité de vie se détruit à mesure que les multinationales arrivent, que leurs traders expatriés occupent les rares logements vacants, expulsent de fait la jeunesse genevoise contrainte à l'usage de l'automobile sur des routes déjà encombrées.

Le MCG disparaitra le jour où il deviendra inutile. Plus vite les partis gouvernementaux sauront apporter des réponses à la détresse des Genevois, plus vite Genève pourra se débarrasser de la honte de ces campagnes électorales xénophobes. Pour cela il faut que Genève prennent des décisions sur son avenir : quel modèle économique, exogène ou endogène ? quel aménagement urbain pour préserver des espaces naturels dans une ville qui devient internationale ? quelle coopération avec le Genevois français ? Il serait temps que Genève réponde à ces questions plutôt que de reporter ses incohérences, ses frustrations et ses contradictions sur le Genevois français et ses habitants.

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dimanche, 17 octobre 2010 | Lien permanent | Commentaires (5)

Genevois français et France Voisine

La proposition farfelue d'Eric Bertinat, UDC, d'intégrer le Genevois français au canton de Genève en dit long sur l'état de l'UDC genevoise en particulier et de la politique en général. Rappelons simplement la première proposition du premier article de la constitution française : "La France est une République indivisible..". Il est certains que la gestion de l'agglomération genevoise eut été plus simple si les prédécesseurs de M. Bertinat n'avaient pas craint que l'intégration du Genevois français à Genève ne change certains équilibres politiques Genevois. A l'opposé c'est bon signe que l'UDC commence à prendre conscience que ce qui, aux quatre coins du canton est indiqué sur les panneaux indicateurs par le vocable unique de "FRANCE" n'est ni la fin du monde ni une autre planète mais bien la continuité de l'agglomération genevoise par des communes qui en réalité ne s'appellent pas toutes "France" mais Annemasse, Ferney-Voltaire ou Saint-Julien-en-Genevois.

En revanche, je suis toujours surpris par cette appelation de "France Voisine". On croirait entendre des Parisiens qui eux aussi ont un mot pour désigner ce qui n'est pas eux : la Province. Ils le font souvent avec beaucoup de prétention. C'est un mot qu'on entend qu'à Paris. "En Province" chacun se donne un nom : les Bretons, les Alsaciens, les Savoyard. Nous avons même un nom pour les Parisiens... mais personne n'aurait idée d'utiliser un mot pour désigner tout ceux qui ne sont pas Parisiens tant les différences sont grandes.

L'appelation de France voisine est bien curieuse. D'abord on peut être étonné qu'un vocable similaire n'existe pas pour désigner le district de Nyon : "la Suisse voisine" ou encore "Le Vaud voisin" ! Ensuite il est étonnant de désigner un territoire d'un nom a) que ce territoire n'utilise jamais pour se désigner lui même, b) d'un nom qui n'est que relatif à soi même et c) d'un nom qui n'a de pertinence que dans les 15 kilomètres allentours puisque ce nom perd tout sens dès qu'on se trouve dans le canton de Vaud, en Valais ou même dans le Genevois français.

L'appelation du Genevois français est ancienne mais il est révélateur de constater que ce sont des lois relatives au logement qui ont donner une nouvelle vitalité administrative au terme de Genevois français pour désigner la partie française de l'agglomération genevoise : la loi Besson en 1990 autorise la défiscalisation des investissements immobiliers à des niveaux de loyers plus élevés à Paris, sur la côte d'Azur et dans le Genevois français !

Ce nom de France voisine, même lorsqu'il est utilisé en toute bonne foi par simple habitude, dénie au Genevois français une identité propre. Une identité que dénie aussi M. Bertinat avec sa proposition à savoir que nous autres habitants du Genevois français sommes à la fois certes un peu plus Genevois que ne le sont généralement les Français mais aussi plus Français que ne le sont habituellement les Genevois.

Les amis du Genevois français désignent notre territoire du nom qu'il se donne : Genevois français.

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dimanche, 29 août 2010 | Lien permanent

Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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lundi, 29 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le CEVA : payé par les frontaliers pour tous les Genevois

Les frontaliers du Genevois français paient leurs impôts à la source au canton de Genève contrairement aux frontaliers du canton de Vaud. 610 millions de francs suisse touchés par le canton en 2008. Ces impôts payés par les frontaliers correspondent à près de 10% des recettes du canton de Genève. Le montant annuel de ces recettes fiscales est supérieur à la totalité de la part cantonale du CEVA !!!! La part cantonale du CEVA est donc bien payée par les impôts des frontaliers en totalité et en 57 semaines seulement.

 

Les impôts payés par les frontaliers depuis le premier vote en 2002 auraient permis de financer déjà 6 fois la part cantonales du CEVA !

 

Certains aimeraient faire croire que le CEVA n’est intéressant que pour les frontaliers. Comme si la perspective d’aller au travail dans un métro très vite bondé était réjouissante pour qui que ce soit. Les bénéficiaires seront principalement tous les habitants du Genevois franco suisse qui retrouveront un peu de mobilité : les utilisateurs du CEVA mais aussi tous ceux qui n’ont pas de réseaux de transport en commun près de chez eux et sont contraints d’utiliser leur voiture sur des voies publics encombrées. Les bénéficiaires seront aussi tous ceux dont la qualité de vie subit les conséquences néfastes d’embouteillages. Même les habitants de Champel, dont beaucoup se déplacent en 4x4 bénéficieront considérablement de l’effet du CEVA sur la fluidité de la circulation à Genève.

 

La réalisation du CEVA permettra à plusieurs dizaine de milliers de frontaliers français et suisses d’Annemasse, de la Vallée de l’Arve et du Chablais de se déplacer en transports en commun plutôt que de chercher les dernières routes de campagne encore préservées des embouteillages entre Jussy et Soral. Une réalisation qui bénéficiera à tous les habitants du Genevois franco suisse.

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mardi, 20 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Logements : la schizophrénie des politiques Genevois

Sur les affiches de campagne et dans les slogans électoraux, c’est unanime, tout le monde prône la construction de plus de logements. C’est la surenchère de promesses aux électeurs exaspérés par l’incapacité de Genève à construire suffisamment de logements.

Mais derrière les slogans le discours est vite pollué par quelques actes manqués qui montre à quel point ces engagements sont trompeurs.

Ainsi Mark Muller (Libéral) soulignait qu’il fallait prendre le temps de construire de manière qualitative, plutôt que de se désolidariser d’un tract irresponsable contre la construction de logements à Bernex et dans l’axe Plan les Ouates-Saint Julien. C’est gentil, mais Genève met déjà 3 fois plus de temps que le canton de Vaud pour livrer des logements. Mark Muller n’a sans doute pas conscience que pour la jeunesse genevoise il commence à y avoir le feu au lac.

Sandrine Salerno (Socialiste) propose cette idée extravagante que la ville de Genève pourrait financer des constructions de logements en France. Elle néglige sans doute le fait que les Genevois aimeraient pouvoir habiter dans leur commune décemment. Et qu’en contraignant 4000 Genevois par an à s’exiler dans le Genevois français loin des réseaux de transport, Genève aggrave les problèmes d’engorgement de la voie publique et détruit la qualité de vie de tout le monde.

Robert Cramer (Vert) dessine des plans d’une agglo de 2020-2030 avec une meilleure répartition des logements et des emplois… mais refuse de faire le premier pas qui donnerait de la crédibilité à cette vision en déclassant suffisamment de terrains pour construire des logements.

Dans le cadre de la campagne pour le Conseil d’Etat, Isabel Rochat (Libéral) met en avant toute la ténacité qu’elle a mis à tenir tête au canton et à ralentir le projet des communaux d’Ambilly. Comment peut-on avoir la moindre fierté à défendre les intérêts patrimoniaux des propriétaires de villa au détriment de la détresse des jeunes mal logés à des prix exorbitants ? Est-ce parce que les uns votent et les autres pas ? Les jeunes Genevois devrait se mobiliser aux élections pour le Grand Conseil pour dire à Mme Rochat ce qu’ils pensent de ses arguments.

J’ai entendu également un Conseiller d’Etat PDC, dont je terrais le nom pas pure amitié partisane pour le PDC, venter les mérites de notre organisation avec des emplois à Genève et des logements en France et de la campagne Genevoise préservée. Comment peut-on ne pas se rendre compte qu’on ne préserve pas la campagne Genevoise en l’inondant d’un trafic de voiture à mesure que les Genevois s’installent loin des réseaux de transport ? Les légumes Genevois vont bientôt avoir un sacré arrière goût de diesel.

On m’a rapporté également les propos d’un député radical qui a des responsabilités au Parlement cantonal –je tairais son nom également puisque ce ne sont que des propos rapportés- qui soulignait qu’il n’y avait plus de terrain dans le canton de Genève pour construire. Qu’il aille sur le Salève, ou qu’il utilise Google Earth et qu’il jette un coup d’œil sur comment est organisé notre agglomération. Il constatera que Genève est la seule agglomération au monde à mettre sa campagne entre son centre ville et sa périphérie. C’est très joli, mais une telle organisation du territoire rend très difficile le financement de suffisamment de transports en commun pour tous. Il nous condamne aux embouteillages.

Derrières les slogans simplistes et volontaristes pour le logement, les contradictions de certains politiques reviennent au galop comme des actes manqués. Il faudra pourtant beaucoup plus de détermination que cela pour construire les 4000 logements par an dont Genève a besoin.

Comment la classe politique Genevoise peut-elle être si sourde à la détresse de la jeunesse Genevoise ? Comment peut-elle à se point ignorer que leurs petits enfants sont entassés à plusieurs par chambre ? Comment peuvent –ils accepter que les jeunes ménages soient contraints d’utiliser leur salon comme une chambre ? Comment peuvent-ils tolérer que le budget du logement prive la jeunesse du canton d’un pouvoir d’achat décent ? Comment peuvent-ils constater que chaque année une classe d’âge quitte le canton… et continuer à ne rien faire pour garder leurs enfants près de chez eux ?

Accessoirement comment la classe politique Genevoise peut elle trahir les engagements contractuels pris envers les partenaires français dans le cadre du projet d’agglo ? Comment le chef lieu de notre région peut-il à se point ignorer les conséquences d’une telle politique sur la vie des habitants du genevois français et l’économie du Genevois français ?

Si les députés du Grand Conseil ne savent pas comment rédiger des lois qui permettent au canton de construire suffisament de logements pour ses jeunes alors j'ai une proposition à leur faire : qu'ils copient telles quelles celles du canton de Vaud.

Il est temps que la jeunesse du canton se mobilise. Que les moins de 40 ans – dont 7 sur 10 se sont abstenus aux élections cantonales – se mobilisent pour faire valoir leurs préoccupations. Ce n’est qu’en participant régulièrement et chaque fois un peu plus que leur détresse sera aussi bien prise en compte que les intérêts patrimoniaux des propriétaires de villa.

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mardi, 27 octobre 2009 | Lien permanent

La géothermie : une chance pour le Genevois

Lors de l'élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois, nous avions conduit des études sur le potentiel énergétique dans le canton de St Julien. Il était alors clairement apparu que nous avions la chance de bénéficier d'un potentiel d'énergie géothermique équivalent à celui d'un barrage hydroélectrique.

La géothermie consiste à tirer parti de la chaleur des sols pour générer de l'énergie pour le chauffage et de la cogénération d'électricité. La géothermie existe déjà souvent dans de nombreuses constructions : comme à la MIEFF à St Julien. Cette note a pour objet la géothermie profonde qui permet d'aller chercher des températures plus élevées à des profondeurs plus importantes.

La question de l'énergie est au cœur de toute société. On ne soulignera jamais assez la pertinence du fameux slogan : "l'énergie est notre avenir, économisons la". L'énergie la plus propre et la moins chère est avant tout celle qu'on ne consomme pas. Mais cela ne peut suffire. Les habitants ont besoin d'énergie pour se déplacer, se chauffer, s'éclairer et pour leur travail.

Une énergie abordable est indispensable à une économie performante et compétitive nécessaire pour créer les 3 millions d'emplois qui manquent en France.

L'énergie abordable est déjà et sera de plus en plus une question sociale. Les ménages le plus modestes ont souvent une voiture et un logement, mais arrivent de moins en moins à payer les factures d'énergie. La précarité sociale est déjà et sera de plus en plus une précarité énergétique.

Mais surtout, nous avons l'obligation morale vis à vis des générations futures d'avoir des énergies plus durables que le nucléaire et les énergies fossiles.

Très peu de territoires dans le monde ont la chance de pouvoir bénéficier d'une énergie géothermique. Parmi ces rares territoires, beaucoup sont situés dans des pays chaud qui n'ont pas besoin d'énergie de chauffage. Nous bénéficions de cette double opportunité d'avoir un potentiel géothermique et d'avoir des températures hivernales qui nécessitent de chauffer.

Une enquête publique est en cours dans tout le Genevois. Le dossier est consultable en ligne depuis le mois de septembre. Il est à disposition de tous les citoyens dans les mairies concernées. Il ne s'agit pour l'instant que d'un permis de recherche. Si les recherches sont autorisées et confirmaient le potentiel, il devrait y avoir une étude d'impact soumis à une nouvelle enquête publique pour ouvrir la possibilité d'engager une exploitation qui serait soumise à la législation et aux contrôles en vigueur.

J'entends les critiques sur l'absence de communication et d'information. Il me semble pourtant que, pour une fois, coté transparence, le Genevois français peu se satisfaire d'avoir fait mieux qu'en pays de démocratie directe : les dossiers sont publics, en ligne, consultables dans les mairies et l'enquête publique ouverte aux commentaires de tous les habitants - les Genevois eux, n'ont à ce stade pas eu leur mot à dire. Les journalistes ont déjà commencer à informer. Le travail doit se poursuivre. L'entreprise aurait pu plus informer, mais à ce stade il ne s'agit que d'un permis de recherche et pas d'un permis d'exploitation. Pour ma part, j'estime qu'il ne revient pas aux communes d'informer : ce n'est ni notre expertise, ni nos responsabilités et une information émanant des communes serait forcément partielle et partiale. Les citoyens, pour rester libre et responsables, doivent s'informer directement aux travers de leurs médias et via l'enquête publique. Je salue l'excellente initiative de l'une des deux minorités municipales qui organise ce soir une réunion publique d'information à 20h30 à la Salle du Savoie dans les locaux mis à disposition par la commune et avec la participation du Président de la Communauté de Communes, Pierre-Jean Crastes.

Quels sont les avantages pour les habitants de la géothermie :

1) la possibilité pour plusieurs milliers d'habitants de bénéficier d'une énergie de chauffage moins chère, car l'exploitant aurait l'obligation physique de la vendre dans un rayon très proche, ce qui lui imposerait de la vendre moins chère.

2) la possibilité de bénéficier d'une source de production d'énergie locale ce qui réduit notre dépendance aux réseaux de haute tension. Rappelons que la moitié des coûts de l'électricité sont des coûts de transport et de distribution.

3) la satisfaction de contribuer de manière majeure à la réduction des déchets nucléaires et des émissions de CO2. La géothermie dans notre canton, contribuerait beaucoup plus à l'amélioration du climat que si nous changions tous toutes nos habitudes quotidiennes.

Alors bien sûr il faut rester vigilant sur les risques. Il faut les identifier et les maitriser. Il faut veiller à s'assurer que les retombées locales sont à la mesure de l'engagement des habitants. Si les recherches s'avéraient concluantes il faudrait consulter de près les dossiers d'enquête publique en cas de demande d'un permis d'exploitation.

A ce stade, s'agissant d'un permis de recherche, la question qui nous est posée à ce stade, en tant que citoyens, est de savoir si nous souhaitons en savoir plus sur ce potentiel de production d'une énergie locale, moins chère et durable.

A titre personnel, je souhaite en savoir plus, c'est la raison pour laquelle je suis favorable à ce que ces recherches soient entreprises !

 

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jeudi, 30 octobre 2014 | Lien permanent

La moitié des 36000 Genevois résidant dans le Genevois français ne sont pas déclarés

Lors des dernières élections fédérales le PDC et les Verts ont présenté des listes "frontalières". Des listes qui s'adressaient plus particulièrement aux Genevois résidant en France. Elles y sont très bien arrivées puisqu'elles ont fait des scores particulièrement élevés auprès des 8% de Genevois de l'étranger. Des scores qui ont permis aux Verts et au PDC d'augmenter de moitié leur résultat auprès des Genevois de France. Les candidats de ces listes ont pu recueillir des votes nominatifs dans le canton de Genève en fonction des affinités personnelles. En revanche, et à quelques exceptions prêts, le vote compact pour ces listes transfrontalières plutôt que pour la liste PDC ou Vert officielle n'a d'intérêt que pour les Genevois résidant en France. Or la moitié de leurs votes compacts ont été obtenus dans les communes du canton de Genève. Ces chiffres permettent d'affirmer que la moitié des Genevois installés en France ne déclarent pas officiellement leur lieu de résidence.

Cela permet par ricochet d'avoir une estimation assez précise du nombre de Genevois installés en France :

  • Sur les 19314 électeurs genevois de l'étranger il y a environ 11000 électeurs installés officiellement dans le Genevois français
  • soit environ 18 000 habitants de Genève installés officiellement dans le Genevois français (le ratio électeur / habitant étant de 60% à Genève) et autant installés officieusement.
  • soit environ 36 000 habitants de Genève installés officiellement et officieusement dans le Genevois français... faute de logements !

En regardant le détail des votes des listes transfrontalières par commune, on peut même avoir une estimation du nombre d'électeurs de la commune résidant en réalité dans le Genevois français : ils représentent 6% des électeurs de Vernier, 4,5% des électeurs de Veyrier, 5,1% des électeurs de la ville de Genève !!!

Pendant que 5% des électeurs de leur commune sont obligés de vivre en France comme sans papiers faute de logements, les communes genevoises s'opposent aux logements prévus par le Plan Directeur Cantonal et les Verts Genevois veulent créer plusieurs dizaines de milliers de pendulaires supplémentaires en s'opposant eux aussi aux logements au coeur de l'agglomération et à proximité des réseaux de transports.

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vendredi, 23 décembre 2011 | Lien permanent

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