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Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013

Vous trouverez ci-dessous les documents de séance pour la réunion du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013.

Plusieurs sujets extravagants sont à l'ordre du jour. L'exécutif demande une autorisation de trésorerie de 5 millions d'euros pour le Maire !?! La délibération ne fixe aucune limite de date et donne des explications limitées. A l'approche des élections municipales les dépenses communales prennent l'ascenseur. Plusieurs explications sont avancées : le fait que les fonds frontaliers ne sont versés qu'en fin d'année. Certes, mais précisément, peut être serait-il judicieux de les comptabiliser sur l'année suivante comme le fait par exemple le Conseil Général. Dans tous les cas, il serait prudent de ne pas les dépenser avant d'en connaitre le montant. Celui de cette année pourrait réserver quelques surprises : personne ne connait le taux de change qui sera appliqué au mois de décembre, et manifestement, la "préférence cantonale", bien qu'illégale, a conduit de nombreux frontaliers de la commune au chômage. Par ailleurs, la commune n'a toujours pas pris d'initiative significative sur la régularisation des Genevois non déclarés qui pourrait atténuer ces effets. Mais l'exécutif demande tout de même l'autorisation de dépenser des fonds frontaliers théoriques.

La seconde explication provient du fait que les promoteurs de Chabloux ne paieront leurs participations aux infrastructures publiques qu'en 2014. Des contributions payées par les promoteurs qui donnent lieu à des obligations de la part de la commune. Dans le privé on appelle cela des engagements "hors bilan" : c'est à dire des dettes qui ne sont pas des dettes financières traditionnelles, mais qui sont tout de même des engagements financiers. D'après nos calculs les engagements "hors bilan" de la commune s'élèvent déjà à plus d'un million d'euros à ajouter à l'endettement. Mais là encore, l'exécutif demande l'autorisation de dépenser ces montants avant de les avoir reçu et sachant que ces montants devront être consacrés au financement d'équipements publics.

Une demande de trésorerie d'autant plus étonnante que dans une autre délibération, la municipalité demande l'autorisation de brader le patrimoine communale en faisant un cadeau de 180 000 euros à la SEMCODA en vendant l'ancienne gendarmerie pour 1 400 000 d'euros au lieu des 1 580 000 euros selon l'évaluation qui a été faite par France Domaine. Pour rappel, ce cadeau de 180 000 euros coute environ 36 euros par famille de la commune. Comme si ce cadeau n'était pas suffisant, la commune propose de souscrire pour 400 000 euros d'actions SEMCODA à un prix que le conseil municipal ignore et qui sera laissé à la libre appréciation des représentants des actionnaires actuels ! Bien sûr aucun élément comptable sur la SEMCODA n'est fourni au Conseil Municipal pour vérifier une valorisation qui n'est même pas mentionné dans la délibération. Je m'interroge sur la légalité d'une délibération qui propose d'acquérir des actions à un prix inconnu ! Si l'opération se fait, elle réduira le patrimoine communal de 1 980 000 euros mais rapportera tout de même 1 000 000 d'euros dans les caisses communales. De quoi soulager quelques besoins de trésorerie.

Quand on vit à la proximité de la frontière suisse, on est pantois devant l'étendue des pouvoirs que s'arrogent les exécutifs français avec une totale passivité des instances délibératives soumises, aux ordres quand ils sont mêmes présents aux séances publiques ! Comment donner à un Maire, sans explication et sans contrôle, une ligne de trésorerie de près d'un tiers des recettes annuelles de la commune !?!?

D'autres délibérations sont à l'ordre du jour : sur le Casino, sur l'éclairage public, sur la rénovation de la salle sportive du Léman ou encore sur le FISAC pour le commerce à St Julien.

Comme chaque mois nous sommes à votre disposition pour toute question relative à l'ordre du jour.

Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 12 septembre 2013.pdf

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lundi, 09 septembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Les enfants de St-Julien-en-Genevois doivent pouvoir grandir ensemble

Vous trouverez ci-dessous le texte de la minorité qui sera publié dans le bulletin municipal de St Julien en Genevois du mois de juin. Un texte qui d'après ce que m'a dit le Maire de St Julien a beaucoup choqué la gauche caviar de la commune.. ou plutôt la gauche des riches selon les termes utilisés par les habitants des quartiers populaires qui ne lui font plus confiance depuis plusieurs élections. Une gauche qui se préoccupe beaucoup plus de fêtes et de spectacles que de logements sociaux, une gauche dont le seul budget qui a été stable le plus longtemps a été celui de l'aide sociale, une gauche pour laquelle il vaut mieux passer sous silence les problèmes de mixité sociale décrits dans cette note plutôt que de leur apporter des solutions au service de tous les habitants. En relisant le texte, je me dis qu'il faut être sacrément pervers pour y lire la moindre "stygmatisation" (sic). Paix aux âmes choquées !

 

 

Les enfants de St Julien doivent pouvoir grandir ensemble

 

Voilà maintenant de nombreuses années qu’a été instauré un tarif différencié dans les écoles en fonction du niveau de revenu des parents. Cette information permet de mesurer ce que l’on savait: l’absence de mixité sociale dans les écoles de St Julien. La tranche la plus élevée de revenus regroupe le plus grand nombre de parents dans notre commune. L’école François Buloz fait exception : le premier groupe de parents appartiennent à la tranche de revenus la plus basse.

 

Il suffit de regarder le découpage de la carte scolaire pour constater que les deux tiers des logements sociaux de la commune relèvent de la carte scolaire de l’école François Buloz. Voilà maintenant deux ans que nous avons tiré toutes les sonnettes d’alarme. Une telle absence de mixité sociale est dangereuse pour les enfants de toutes les écoles de la commune. De nombreuses recherches ont montré à quel point la capacité des enfants à évoluer dans tous les types de milieux sociaux étaient un facteur de réussite personnelle souvent bien plus important que leurs capacités académiques. L’absence de mixité sociale dans les écoles de la commune prive les enfants de St Julien d’une forme d’intelligence sociale qui leur sera si nécessaire… et ce malgré le travail remarquable des enseignants dans toutes les écoles de la commune et tout particulièrement à François Buloz.

 

Cette absence de mixité sociale est néfaste pour l’avenir de notre commune. Une maman d’origine étrangère nous expliquait que tous ses efforts pour enseigner le français à ses enfants étaient réduits à néant dans la cour d’école en raison de l’absence de mixité sociale. Depuis la disparition du service militaire, l’école publique est le dernier garant de l’intégration sociale. Il est de notre devoir d’en assurer la mixité.

 

Nous avons souligné ce problème à de multiples reprises : par des interventions en conseil municipal, en commission, par des articles, par des interpellations de l’exécutif. De nombreux Conseillers Municipaux de la majorité partagent notre préoccupation. A chaque fois la refonte de la carte scolaire est remise à plus tard par l’exécutif sans explication et sans raisons. Nous espérons pouvoir aborder ce problème en commission scolaire au mois de juin. Cette affaire n’a que trop tardée.

 

Accompagner la croissance de la ville par des aménagements

 

Les livraisons de logements s’accélèrent à une cadence effrénée. Les services et les infrastructures urbaines ne suivent plus. Une centaine de logements seront bientôt livrés à Cervonnex. Le plan de circulation imaginé par la municipalité conduira au passage de près d’un millier de véhicules au cœur du village dans des ruelles étroites que traversent les enfants. Il faudrait des trottoirs et des traversés aux abords de la route départementale pour sécuriser les piétons sur ce tronçon qui devient un boulevard urbain au fur et à mesure de son urbanisation. Des solutions doivent être imaginées et mises en œuvre. Cela nécessite un peu de créativité, beaucoup de détermination et une capacité de travail pour coordonner les efforts de tous les partenaires concernés. Découragé et lassé, l’exécutif fait défaut sur cette question aussi.

 

A Chabloux les premières livraisons de logements sont prévues à la fin de l’année. Toujours aucune solution pour la circulation des 2000 véhicules supplémentaires prévus en centre ville. Le projet d’entrée ouest de la ville est au point mort parce que notre commune n’a plus de directeur des services techniques depuis bientôt un an pour accompagner sa croissance effrénée ! Les habitants du quartier de la feuillée pris en tenaille entre les projets de la municipalité et ceux du bailleur social sont dans le flou le plus complet sur leur avenir : le Maire se pointe aux réunions les mains dans les poches avec des morceaux de papiers et des crayons. Enfin, il devient clair maintenant que la municipalité a pris un an de retard sur la construction d’une nouvelle école dans ce nouveau quartier.

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jeudi, 02 juin 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Ordre du jour du Conseil Municipal de St-Julien-en-Genevois du 17 octobre 2013

Vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du Conseil Municipal de St-Julien-en-Genevois de ce jeudi 17 octobre.

J'attire votre attention sur plusieurs sujets :

1) Lors du dernier conseil municipal, la municipalité avait demandé une délégation au Maire pour une ligne de crédits de 5 millions d'euros ! OUI, vous avez bien lu, cinq millions d'euros. Si la municipalité était capable d'estimer ses besoins de trésorerie entre deux conseils municipaux, elle n'aurait pas besoin d'une telle délégation, il lui suffirait d'une délibération du Conseil Municipal. La municipalité avait expliqué ce besoin de trésorerie par le fait que les travaux de la MIEF avançaient plus rapidement. Mais ce mois-ci, elle revient avec une demande de correction des échéances de paiement de la MIEF pour un montant de 400 000 euros. Nous ne manquerons pas d'être vigilant sur la nature des besoins municipaux entre les 400 000 euros de la MIEF et les 5 millions de la ligne de trésorerie.

2) L'instauration d'un droit de préemption sur les commerces que nous avons proposé il y a plusieurs années pour permettre de mieux organiser le commerce à St Julien-en-Genevois.

3) La création de 12 postes à temps non complet dans le cadre de la mise en place des rythmes scolaires. Une décision absolument nécessaire vu la faiblesse des taux d'encadrement. Actuellement certains animateurs ont la charge d'une trentaine d'enfants. Avec la meilleure volonté du monde, ils n'ont pas les moyens de faire un travail de qualité. Avec de tels taux d'encadrements, il y a des problèmes de sécurité pour les enfants. Une maman nous a alerté sur le cas d'un enfant qui a été perdu entre l'école et les activités périscolaires. Nous avons connaissance d'autres cas similaires. Cette désorganisation aurait pu être évitée par une bonne gestion de projet de la mise en place des rythmes scolaires. L'organisation des rythmes scolaires devra être améliorée rapidement et pour la rentrée prochaine. Une autre délibération prévoit des conventions avec les club de Gym Club du Genevois et le Basket Club Saint-Julien-en-Genevois : il faudra développer l'implication des associations dans la mise en place des rythmes scolaires.

Nous sommes à votre disposition pour toute question relative à l'ordre du jour.

 

Conseil Municipal du 17 octobre 2013.pdf

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lundi, 14 octobre 2013 | Lien permanent

Effectifs scolaires à St Julien en Genevois : nouveau diktaat absurde de Jean-Michel 1er

La rentrée scolaire sera mouvementée à St Julien.

A l'Ecole du Puy St Martin on attend 31 élèves par classe. Il n'y en aura que 19 par classe à Thairy. Puisque la répartition des effectifs par école est de la responsabilité de la commune l'inspection d'académie ne peut créer un poste qu'en fonction des effectifs totaux sur la commune. A ce jour, la commune de St Julien dispose de suffisament de postes sur la commune avec en moyenne un enseignant pour 26 élèves. Dans le contexte de déficits publics actuels et d'endettement catastrophique de l'Etat on ne peut que soutenir la décision de l'inspection d'académie de ne pas créer de postes supplémentaires alors que les effectifs sont suffisants sur la commune mais mal répartis par la municipalité. Heureusement qu'il n'y a dans ce pays pas que des 68ard attardés qui se moquent des conséquences de leurs décisions sur les générations futures.

Tant qu'il n'y aura que 19 enfants par classe à Thairy, les autres écoles devront donc accueillir un surplus d'élèves. Et il ne pourra pas y avoir plus de 19 enfants par classe à Thairy tant que les classes seront des classes de triples niveau. Il faut donc que les classes de Thairy soit de double niveau seulement.

Concrètement, voilà les solutions possibles à court terme :

1) Affecter les CP de Thairy à François Buloz pour la rentrée prochaine. Garder à Thairy deux classes de double niveau CE1/CE2 et CM1/CM2, compléter les effectifs de Thairy avec des familles volontaires (et il y en a). Ainsi les effectifs de Thairy passeraient de 19 à 25, on améliorerait la mixité sociale, on déchargerait François Buloz ce qui permettrait de faire basculer un poste de François Buloz vers le Puy St Martin. Une solution acceptable par tous, qui nécessite certes un peu de volonté municipale pour identifier les familles volontaires (la volonté municipale étant ici l'obstacle majeur). C'est la solution que j'ai défendu lors de la commission scolaire contrairement aux informations érronnées publiées aujourd'hui par le Dauphine Libéré sur les affirmations mensongères du Maire de St Julien qui, lui n'a pas participé aux travaux de la commission scolaire.

2) Affecter les élèves de CP/CE1/CE2 de Thairy à l'école de François Buloz. Et faire glisser le poste de Thairy au Puy St Martin. L'inconvénient de cette solution c'est qu'elle donne un mauvais signal pour l'avenir de l'école de Thairy. La commission scolaire a choisi cette solution avec l'accord du Maire Adjoint. J'ai suggéré que cette solution ne soit mise en oeuvre que si au même moment était annoncé la construction d'une troisième salle de classe à Thairy pour que 3 classes puissent y être ouverte à la rentrée 2012.

Pour sortir de ce problème récurrent, il n'y a qu'une seule solution possible à long terme : il faut une troisième classe à Thairy pour que l'école puisse accueillir plus de 19 élèves par classe et qu'elle ne pénalise plus l'ensemble des enfants du reste de la commune. La construction de cette nouvelle salle de classe à Thairy serait d'ailleurs une aubaine pour la municipalité puisqu'elle lui permettrait de faire face à l'afflux d'élève alors que plus de 1000 logements supplémentaires sont autorisés et seront livrés dans les 3 prochaines années. Soit environ 150 élèves supplémentaires alors qu'il ne reste plus que 2 salles de classes de libre dans la commune. Une salle supplémentaire à Thairy permettrait à la municipalité de rattraper partiellement sont retard alors qu'il faut 3 à 4 ans pour construire une école et que rien à ce jour n'est programmé ! Là encore il n'y a aucune volonté politique municipale. La municipalité prétend défendre l'école de Thairy mais refuse de se donner les moyens de la dotée de la troisième classe nécessaire pour la rendre pérenne.

Lundi dernier la commission scolaire s'est prononcée sur la seconde solution. L'inspection d'académie devait confirmé son accord pour la création d'un poste au Puy St Martin et d'une suppression de poste à Thairy. Les parents de Thairy ont été informés dès le mardi de la décision de la commission et se sont mobilisés auprès du Maire. "Jean-Michel 1er" de manière totalement unilatérale et sans avoir participé à la commission, a décidé d'en annuler la décision... sans même prendre la peine d'informer les participants de cette décision unilatérale, ni d'envisager des solutions au problème posé, ni d'expliquer les motivations de cette décision unilatérale. L'inspection d'académie a donc, de manière tout à fait naturelle, responsable et comme annoncé initialement renoncé à créer un poste supplémentaire au Puy St Martin.

Une nouvelle fois les diktaat de "Jean-Michel 1er" mettent tous les parents d'élèves de la commune dans la panade : il y aura 31 élèves par classe à la rentrée scolaire au Puy St Martin et seulement 19 à Thairy. Je suggère aux parents d'élèves du Puy St Martin de se faire entendre aussi fort que ceux de Thairy : cela aidera peut être la municipalité à mieux garder le cap de l'intérêt général de la commune. 

En tant que contribuable j'espère que l'inspection d'académie restera ferme à la rentrée, que la municipalité défendra réellement l'école de Thairy en prévoyant la construction d'une troisième classe et répartira de manière plus équitable les effectifs dans les écoles.

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jeudi, 30 juin 2011 | Lien permanent

Discours d'accueil de Jacqueline Gourault, Ministre, à St Julien-en-Genevois

Antoine Vielliard, Jacqueline Gourault, MODEM Haute-Savoie, UDI 74, La république en marche haute savoie

Vous trouverez ci-dessous le texte du discours que j'ai prononcé le 8 mars à 20h15 à l'Arande pour accueillir Jacqueline Gourault, Ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur.

J’ai pour habitude de commencer mes interventions publiques par un simple « Mesdames, Messieurs » qui s’adresse aux souverains de cette république qu’en sont les citoyens. Exceptionnellement ce soir, j’emprunterai aux usages protocolaires, non pas parce que c’est le protocole, mais pour exprimer la profonde gratitude des St Juliennois pour la présence tout à fait exceptionnelle de tant d’autorités civiles en un même lieu.

Mme le Ministre, Chère Jacqueline, Mesdames et Messieurs les députés, chère Marion, Chère Véronique, Chère Frédérique, Cher Joachim, Cher Xavier, Monsieur le Sénateur, Cher Loïc, Mr le Conseiller Régional, Cher Guillaume, Référent Départemental de la République en Marche, Mr le Président du Grand Annecy, et Président de l’UDI Haute-Savoie, Cher Jean-Luc, Mr le Président de la Communauté de Communes du Genevois, Cher Pierre-Jean, Mesdames et Messieurs les Maires, adjoints et conseillers municipaux venus de tout le département, et bien sûr Mesdames et Messieurs les citoyens souverains de cette république, c’est avec grand plaisir que je vous accueille ce soir à St Julien.

Madame la Ministre, votre venue donne lieu à une première historique à maints égard dans notre département. A ma connaissance, depuis 16 ans, c’est la 1ère fois que sont réunis en Haute-Savoie, dans une même salle et pour une réunion publique autant de parlementaires sans qu’il s’agisse d’une réunion organisée ni par l’UMP ni par LR. Voilà bien longtemps que nous attendions d’apprécier une soirée telle que celle-ci.

Lors des Assises des Petites Villes de France ou encore lors du Congrès des Maires, il était de bon ton de critiquer les baisses de dotation de l’Etat, les modifications sur la taxe d’habitation ou encore l’encadrement de l’évolution des dépenses et de l’endettement des communes. Il m’a semblé utile que vous puissiez utiliser l’exemple de St Julien pour démontrer que des collectivités peuvent non seulement participer à l’effort national de réduction des dépenses de fonctionnement tout en continuant à investir pour l’avenir. Nous aurons l’occasion d’en parler demain et ce n’est pas le sujet de ce soir, cependant, ce résultat n’a pu être obtenu que par un travail collectif avec l’ensemble des habitants, avec les élus, y compris ceux des minorités PS et LR du Conseil Municipal, avec les associations, avec les partenaires et les fournisseurs. Seul l’union et la contribution de tous permet à une communauté d’avancer. Nous en avons fait la modeste expérience à l’échelle de la commune.

Madame le Ministre, sous l’autorité du Président de la République et du Premier Ministre, vous en faite l’expérience au service de la France. Le rassemblement de toutes les bonnes volontés issues de la société civile mais aussi d’horizons aussi diverses que ceux dont sont issus les membres du Gouvernement auquel vous appartenez, est indispensable à la conduite du changement si nécessaire à notre pays pour son redressement.

Ce qui se produit depuis quelques mois à l’initiative du Président de la République, devra être répliqué demain dans nos communes, au département de la Haute-Savoie mais aussi, permettez-moi de m’exprimer un instant personnellement, je pense qu’il sera aussi nécessaire de conduire ce rassemblement à la Région Auvergne Rhône Alpes pour constituer une nouvelle majorité pour l’avenir.

Un rassemblement central, ouvert et exigeant. Un rassemblement dans le respect du pluralisme politique mais avec une profonde loyauté à l’intérêt supérieur du pays et des collectivités qui le compose.

Madame le Ministre, je vous remercie de votre présence qui a rendu possible ce premier rassemblement ce soir, qui je l’espère en annonce d’autres au service des Haut-Savoyards.

Madame le Ministre, Chère Jacqueline, il faudra bien que votre humilité souffre quelques instants des mots nécessaires pour vous présenter. Professeur d’histoire géographie vous vous engagez en politique en 1974 à l’occasion de la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing. Vous êtes élue d’abord conseillère municipale, puis Maire de la Chaussée St Victor. De cette expérience à la tête d’une commune de 4500 habitants du Loir et Cher, vous tirez une compréhension profonde des enjeux de la ruralité. Vous êtes également successivement Conseillère régionale de la région centre et Conseillère Générale du Loir et Cher jusqu’en 2001. Vous connaissez donc toutes les collectivités de l’intérieur lorsque vous devenez sénatrice en cette même année 2001. Ce qui fait de vous l’un des parlementaires les plus aguerri sur toutes les questions liées aux collectivités territoriales.

Le site du Sénat relève les mots que vous avez le plus employé dans vos interventions parlementaires : Collectivité locales, préventions des inondations, décentralisation, agriculture, Occupation Illicite des Gens du Voyage. De toute évidence, Madame le Ministre, avec un tel champ lexical vous vous sentirez chez vous, ici, en Haute-Savoie. On peut même sans doute considérer que vous parlez le patois politique savoyard.

De votre parcours, je tenais surtout à souligner qu’en 1998 vous êtes l’une des rares élus du Loir et Cher à refuser toute compromission avec le Front National. C’est dans ces moments fondateurs, lorsque des hommes et des femmes font le choix difficile d’affirmer leur valeurs plutôt que de faire comme tout le monde qu’on peut constater de quel bois ils sont faits, ce que cache leurs tripes. Affirmer ses valeurs dans l’adversité, ici nous connaissons cela. Dans un département tel que la Haute-Savoie où pendant longtemps, et encore partiellement aujourd’hui, revendiquer avec force les valeurs humanistes, libérales et sociales de la démocratie chrétienne ou de la sociale démocratie exposait à la marginalisation politique et à l’opprobre vous avez face à vous toute une salle remplies de personnes qui ont appris à affirmer leurs valeurs. Vous avez pu le constater ces derniers jours dans les obstacles que des élus ont tenter de mettre à votre venue à St Julien.

Je me risquerai d’affirmer que ce sont vos compétences, votre expertise, la force de vos convictions autant que le respect de celles des autres, votre humeur toujours égale et malgré tout cela votre humilité, qui amènent les sénateurs à vous élire à la Vice-Présidence du Sénat et le Président de la République, sur proposition du Premier Ministre, à vous nommer ministre délégué auprès du ministre d’Etat ministre de l’intérieur.

Madame le Ministre, merci de votre présence à St Julien et plus particulièrement en ce 8 mars, journée de la femme. Avant de vous laisser la parole, je demanderai à Guillaume Gibouin, de dire quelques mots au nom de la République en Marche et à Loïc Hervé de le faire au nom de l’UDI.

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mardi, 13 mars 2018 | Lien permanent

15 millions d'euros à consacrer aux écoles dans le canton de St Julien-en-Genevois

L'urbanisation importante du canton conduit à une forte croissance démographique. Il y a 10 000 habitants supplémentaires dans les 17 communes du canton en seulement 12 ans. Sur les 10 dernières années, les effectifs des écoles du premier degré ont augmenté au rythme de 2 classes supplémentaires par an : environ 20 classes en 10 ans.

Ce n'est qu'un début. L'expérience montre que les nouveaux logements sont souvent habités par des jeunes ménages d'abord sans enfants. Les naissances arrivent 2 à 3 ans plus tard et s'échelonnent sur 5 à 6 années. Ensuite le nombre d'enfants diminue.

Des inaugurations ont eu lieu la semaine dernière à Vulbens et à la Présentation de Marie à St Julien. Le recensement des projets des communes du canton indique qu'il y a actuellement des projets de rénovation, extension ou création de groupes scolaires dans 8 communes sur 17 : Beaumont/Présilly, Viry, Vers, Feigères, Archamps, Valleiry, Chevrier et St Julien (Puy St Martin). Le montant total de ces projets s'élève à 15 millions d'euros ! Des projets supplémentaires seront nécessaires rapidement à Neydens et à St Julien (Chabloux).

Le Maire de St Julien dit souvent que les habitants qui s'installent n'ont pas d'enfants. Ils en ont effectivement moins... mais quand même, la commune a été surprise de devoir ouvrir deux classes supplémentaires les deux dernières années. Les écoles de la communes sont maintenant complètes et des enfants supplémentaires arriveront à la rentrée prochaine. Il n'y a plus d'espaces libres suffisants pour les activités périscolaires. Une bonne partie des moyens du prochain mandat devra être consacré à la construction d'une école à Chabloux.

Dans le même temps, cette urbanisation nécessite des investissements importants dans le domaine de la mobilité, des aménagements, des équipements publics ou du logement aidé. Comment financer de front tous ces investissements publics devenus nécessaires ?

Pour la quasi totalité des communes, les fonds frontaliers communaux permettent de financer ces projets d'école. Il faudrait sans doute qu'on améliore la coopération intercommunale pour mieux gérer les variations d'effectifs d'une commune à l'autre. Des écoles pleines peuvent parfois cotoyer des écoles qui ne le sont plus : une meilleure coopération intercommunale permettrait d'étaler les investissements publics et de les rendre plus abordables. Cette coopération intercommunale peut aussi permettre d'éviter de construire des écoles qui ne seront remplies que pendant 5 ou 6 ans. L'efficacité de la dépense publique commande de concevoir des écoles fonctionnelles et modulables en évitant les parvis somptuaires.

Il faudra surtout maitriser le rythme d'urbanisation pour que les dépenses publiques cessent de croitre plus rapidement que les recettes municipales. Ce sont les communes qui par leurs Plan Locaux d'Urbanisme peuvent maitriser le rythme des nouvelles classes nécessaires. Il est donc sain qu'elles assument les conséquences de leurs choix d'urbanisation en finançant les écoles. Pour le canton, c'est une incitation financière forte pour les communes à respecter le Schéma de Cohérence Territoriale.

Seules les plus petites communes ont un besoin impératif de compter sur la solidarité cantonale pour leurs écoles : Dingy, Chênex et Chevrier en particulier. Leurs recettes ne leur permettront bientôt plus de faire face à leur obligation d'accueillir les enfants.

Les habitants exigent une amélioration de leurs conditions de circulation. Ils ont été jusque là très patients. Je suis convaincu que nous arrivons au bout de la capacité des habitants à accepter la dégradation de leurs conditions de circulation. Les habitants demanderont à juste titre des comptes aux élus sur ce sujet. Les crédits cantonaux doivent eux être consacrés à la mobilité, aux conditions de logement, à la création d'emploi et à tout ce qui pourra permettre d'améliorer la préservation des espaces naturels et agricoles. Sauf exception de solidarité avec les plus petites communes, les crédits cantonaux ne pourront donc pas être mobilisés pour la construction des écoles devenues nécessaires.

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mercredi, 03 juillet 2013 | Lien permanent

Les élections municipales et intercommunales de St-Julien-en-Genevois : mode d'emploi

Les élections municipales auront lieu le 23 mars et en cas de deuxième tour le 30 mars 2014.

Les électeurs français et européens de St Julien-en-Genevois à jour sur la liste électorale au 31 décembre 2013 pourront voter. Ils décideront ainsi des compétences et de l'engagement d'une équipe. Ils décideront aussi d'une méthode et d'un projet à mettre en œuvre.

L'élection est acquise dès le premier tour si une liste obtient plus de 50% des voix. Cela a été le cas à Annemasse en 2008 avec trois listes candidates et à Annecy avec 4 listes candidates. Dans l'intérêt de la commune, nous travaillons pour obtenir la confiance d'une majorité d'entre vous dès le premier tour.

Pour pouvoir se maintenir au second tour, il suffit de rassembler seulement 10% des voix. Légalement, la tête de liste peut décider seule du maintien, du retrait ou de la fusion, et décider également quels candidats du premier tour restent sur une liste fusionnée. C'est dans un souci de transparence que nous vous communiquerons clairement notre attitude en cas de second tour comme nous l'avions fait lors des précédentes élections.

A titre personnel, et sur le conseil de nombreux maires qui ont connu des fusions de liste, je suis opposé aux fusions d'entre deux tours : on peut fusionner des listes, mais on ne fusionne jamais des équipes sur un projet cohérent en 48 heures entre deux tours. Les fusions de listes se traduisent le plus souvent par des désastres pour le mandat. C'est la raison pour laquelle nous faisons preuve de la plus grande ouverture avant le premier tour dans la composition de notre équipe et une fois notre équipe constituée nous la mèneront jusqu'au bout de la campagne.

La répartition des sièges se fera de la manière suivante :

1) Attribution de la prime majoritaire : la liste arrivée en tête, même si c'est d'une seule voix de plus, obtiendra d'office 17 sièges au conseil municipal et 8 sièges au conseil communautaire. C'est cette prime majoritaire qui décidera de la majorité municipale pour le prochain mandat, c'est à dire de l'équipe et du projet. Lors des dernières élections municipales, notre liste avait obtenu 48,7% des voix, mais seulement 24% des sièges en raison de cet effet de prime majoritaire.

2) Répartition des sièges restants à la proportionnelle à la plus forte moyenne : le reste des sièges est réparti à la proportionnelle à la plus forte moyenne.

S'il y a deux listes au tour final, voilà la répartition des sièges par liste en fonction du résultat obtenu par les listes candidates. En cas de 3ème liste la répartition dépend du score respectif des trois listes et la prime majoritaire peut être attribuée à une liste ayant obtenu seulement un tiers des voix pourvu qu'elle soit en tête.

ScoreConseil MunicipalConseil communautaire
5,9%1 éluaucun élu
11,8%2 élusaucun élu
12,5%2 élus1 élu
17,6%3 élus1 élu
23,5%4 élus1 élu
25,0%4 élus2 élus
29,4%5 élus2 élus
35,5%6 élus2 élus
37,5%6 élus3 élus
41,2%7 élus3 élus
47,1%8 élus3 élus
50,0%25 élus12 élus
52,9%26 élus12 élus
58,8%27 élus12 élus
62,5%27 élus13 élus
64,7%28 élus13 élus
70,6%29 élus13 élus

 

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mercredi, 04 décembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (6)

Pour que Vive-Saint-Julien !

(Vous trouverez ci-dessous le texte de mon intervention à l'occasion de la rencontre conviviale que nous avons organisée mercredi 15 janvier)

 

Mesdames, Messieurs, chers amis,

 

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter une excellente année 2014. Qu’elle vous apporte la santé si nécessaire à la vie, les temps de partage et d’échange avec ceux qui vous sont chers et tout le succès que vous méritez dans vos projets. Je vous adresse également mes meilleurs vœux en votre qualité de citoyens de St Julien : que cette année d’élection municipale vous apporte toute satisfaction.

 

Au-delà de ces vœux d’usage, vous pouvez compter sur l’engagement de notre équipe pour y travailler.

 

St Julien a changé. Il y a encore quelques années, elle était une petite bourgade de 3 à 4000 habitants. La « Diligence » est un symbole de l’identité de St Julien : un lieu de passage  des « Diligences » sur le chemin qui conduit de Genève à Annecy.

 

Quelques années plus tard, cette bourgade de passage d’un canton rural est devenue une ville moyenne dans une métropole internationale de près d’un million d’habitants. Il est temps de doter cette commune des fonctionnalités nécessaires à une ville pour que celle-ci prenne vie.

 

Nous voulons donner à la commune les organes d’une ville : un cœur de ville qui soit un lieu de rencontre, de convivialité et d’échange entre les habitants ; des artères piétonnières et cyclables pour que les habitants puissent se déplacer de manière conviviale et agréable dans la commune ; des jardins publics afin que les habitants puissent vivre dans la ville et s’y rencontrer.

 

Nous aurons l’occasion dans les prochaines semaines de vous détailler l’ensemble de notre projet et le détail de nos engagements concrets, précis, finançables et mesurables. Ce soir, il s’agit pour nous de vous en dévoiler d’abord le sens.

 

Une ville a besoin de logements, certes, mais elle a surtout besoin de lieux de vie et d’espaces publics. Elle a besoin de rendre possible les déplacements de chacun quels que soient les modes de transport. Elle a besoin d’anticiper les routes, les écoles, les espaces verts pour accueillir ses habitants dans de bonnes conditions. Le doublement des recettes communales depuis 10 ans a permis de développer les actions culturelles. Cela a été très utile et devra être poursuivi, mais il faudra agir dans tous les autres domaines de l’action municipale pour donner vie à la ville.

 

A ce jour, plus de 700 habitants s’installent dans la commune chaque année… mais près de 600 la quittent également chaque année. Les uns arrivent en majorité du reste de la France, les autres partent en majorité pour le reste du département. De fait, St Julien est devenu une simple base d’atterrissage des nouveaux habitants de l’agglomération. Après quelques années, ces nouveaux habitants et des plus anciens quittent la commune en raison principalement du coût de la vie et d’un cadre de vie qui se dégrade. Pour redonner vie à la ville, nous devrons créer une ville si agréable à vivre que les habitants souhaiteront y rester, s’y engager, y participer. J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui que d’ores et déjà 766 St Juliennois viennent de s’engager un peu plus dans notre commune en s’inscrivant sur les listes électorales : soit 4 fois plus que l’an dernier !

 

La qualité de la ville se mesure sur tous les pans de l’action municipale. Dans le domaine scolaire, il s’agira d’accueillir dignement les enfants dans les écoles publiques malgré le retard pris dans la construction d’un nouveau groupe scolaire. Il s’agira de disposer d’une cantine de proximité qui permette d’améliorer la qualité du service pour les enfants tout en réduisant les coûts liés au transport.

 

Notre projet culturel et sportif a pour objectif de favoriser les rencontres et l’intégration. Permettre aux habitants de pratiquer les activités sportives et culturelles qu’ils souhaitent est essentiel. Mais il faut aller plus loin et faire de ces activités des lieux d’échanges et d’intégration entre des habitants d’horizons divers : c’est notre objectif.

 

Dans le domaine social, notre projet se fixe comme ambition de permettre la nécessaire cohabitation entre les revenus les plus bas qui font vivre la commune au quotidien et les revenus les plus hauts qui la financent. Tous les habitants de St Julien sont absolument nécessaires à St Julien. Rendre possible la cohabitation d’habitants dont les écarts de revenus sont parmi les plus élevés de notre pays est une condition impérative au succès de notre commune. Cela passe par une politique déterminée d’accession au logement.

 

Je répète souvent cette interpellation d’un St Juliennois qui me disait un jour "une société qui va bien s’occupe bien à la fois de ses plus jeunes et de ses plus anciens". On devra pouvoir vivre à St Julien à tous les âges. Cela suppose des activités plus résolument orientées vers les jeunes et les adolescents d’un côté et vers les personnes âgées de l’autre. Le nombre de St Juliennois de plus de 75 ans doublé ces 15 dernières années.

 

Une ville agréable à vivre est une ville sûre. Nous renforcerons le partenariat avec les services de la gendarmerie. Les cambriolages ont augmenté de 30% l’an dernier dans notre secteur. Les gendarmes estiment que des caméras de vidéo surveillance les aideraient à identifier les coupables. Nous serons à leur écoute.

 

Une ville agréable à vivre est une ville dans laquelle on peut travailler. Pourtant le nombre de chômeurs à St Julien a doublé au cours des 6 dernières années.  Créer des emplois, cela suppose d’être à l’écoute des créateurs d’emplois et de ce qui limite leur développement. Les espaces dédiés à l’activité économique devront être suffisants.

 

Nous voulons mettre un terme aux augmentations incessantes d’impôts. A l’avenir la commune devra faire comme tous les St Juliennois : établir des priorités, faire des choix, phaser les projets et cesser de recourir aux augmentations d’impôts comme si c’était l’argent de personne.

 

Nous voulons surtout une commune qui soit plus à l’écoute de ses habitants. Qui adopte la transparence comme principe de fonctionnement. Qui implique mieux les habitants des quartiers dans les choix qui les concernent. Une commune n’oublie plus de répondre aux courriers et aux pétitions.

 

Nous voulons que St Julien assume ses responsabilités de ville centre de la communauté de communes. Logement, circulation, emploi, cadre de vie, c’est par l’engagement de St Julien au sein de la communauté que nous pourrons apporter des réponses efficaces à ces préoccupations des habitants.

 

Donner vie à une ville est un projet ambitieux. Il faudra pour cela une équipe pour le mettre en œuvre. Nous constituons cette équipe depuis plus d’un an. Nous avons commencé nos réunions en novembre 2012. Sont venues des personnes qui souhaitaient réfléchir ensemble et travailler au service de la commune. Nous avons fait connaissance les uns avec les autres. Nous avons appris à travailler ensemble. Nous avons mesuré nos disponibilités. Nous avons apporté chacun nos valeurs, nos compétences, notre expérience de la ville. Fidèle à mes valeurs centristes, j’ignore les convictions partisanes des uns et des autres, mais je mesure à quel point les partis suscitent de moins en moins de convictions de la part des habitants. En revanche, c’est avec un grand honneur, que je me porte garant de chacune des personnes qui compose cette équipe. Une équipe diverse, une équipe qui réunit des compétences utiles et nécessaires, une équipe motivée au service de tous, une équipe disponible. Si je prends la responsabilité de me porter garant de chacun, c’est par ce que j’ai eu l’occasion d’éprouver les qualités et les compétences de chacun au cours des derniers mois et au travers des cursus personnels, associatifs et professionnels de chacun.

 

Je vais demander aux personnes qui ont participé au projet de bien vouloir me rejoindre ici et se présenter brièvement.

 

(Présentation individuelle des membres de l’équipe)

 

Depuis 14 mois nous avons travaillé dans la discrétion pour mettre sur pied ce projet de ville. Nous avons fédérer des compétences, des parcours et des valeurs pour le mettre en œuvre.

 

Nous ouvrons cette campagne avec la ferme volonté de vous servir au cours des 6 prochaines années. Cependant, seuls la confiance et le soutien des St Juliennois nous permettront de confier à cette équipe la responsabilité de mettre en œuvre ce projet. Votre engagement est indispensable. Les dernières élections municipales nous ont rappelé à quel point chaque voix compte et chaque voix peut décider si la commune ira dans un sens ou dans un autre. Nous avons déjà commencé à aller à la rencontre des habitants. Ceux d’entre vous qui le souhaitent peuvent nous aider en faisant tout simplement part de vos propres convictions auprès des personnes de votre entourage sur ce que doit être l’avenir de notre commune. Vous pouvez également veiller à ce que les habitants participent à ces élections le 23 et si nécessaire le 30 mars. Notre détermination est telle que nous souhaitons convaincre suffisamment d’habitants pour vous affranchir de la nécessité d’un second tour. Nous avons besoin de votre engagement pour convaincre à votre tour un, deux ou trois St Juliennois de votre entourage. Vous pouvez compter sur notre engagement, nous comptons sur vous.

 

C’est à cette condition que nous pourrons améliorer le cadre de vie à St Julien, donner vie à notre belle commune et faire en sorte qu’à l’avenir les habitants qui s’y installent, y restent, s’y engagent, y construisent leur avenir. Grâce à votre soutien, « La Diligence » sera devenue l’un des nombreux lieux conviviaux qui donneront vie à la ville. On s’y retrouvera et on y racontera aux plus jeunes l’histoire ancienne de cette ville où dans les temps anciens les Diligences et les habitants ne faisaient que passer à St Julien sans s’y installer vraiment. Dans une ville agréable à vivre, les habitants seront ainsi toujours plus nombreux à être fiers de notre commune et à dire avec nous « Vive Saint Julien » !

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vendredi, 17 janvier 2014 | Lien permanent

Saint Julien en fauteuil roulant

Près d'un tiers des membres du Conseil Municipal était présent hier matin pour une visite de la ville en fauteuil roulant. Conduits par les membres de l'association TUVIH (trait d'union vers l'intégration des personnes handicapées) et d'Espaces Handicap, nous avons expérimenté les difficultés quotidiennes des handicapés : trottoirs en devers, obstacles, inclinaisons, passages étroits...

Jeunes parents avec des poussettes, personnes âgées et personnes handicapées représentent près du tiers des habitants. Les associations sont conscientes que les équipements spécifiques sont souvent coûteux, mais elles soulignent le fait que les aménagements nouveaux doivent systématiquement prendre en compte les contraintes des personnes à mobilité réduite. C'est au moment de la conception que les aménagements sont les moins coûteux.

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lundi, 27 octobre 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)

Saint-Julien, le déclin

La semaine dernière le Conseil Municipal a adopté le budget 2021. Un budget qui propose d'augmenter les dépenses réelles de fonctionnement de +900'000 euros pendant que les recettes réelles n'augmentent que de +300'000 euros. Les dépenses augmentent TROIS FOIS PLUS VITE que les recettes. Comme pour les ménages, quand une commune augmente ses dépenses plus rapidement que ces recettes, elle épargne moins pour investir pour l'avenir. A ce rythme la commune réduira son résultat de fonctionnement de 600'000 euros supplémentaires chaque année. 600'000 euros de moins en 2021, 1,2 millions en 2022, 1,8 millions en 2023... et 3 millions d'euros de moins par an pour investir à la fin du mandat. Une évolution qui tôt ou tard conduit à une augmentation massive des impôts ou au placement sous tutelle de la commune. Lors du mandat 2008-2014, la municipalité avait augmenté les dépenses deux fois plus rapidement que les recettes... la nouvelle municipalité PS-LR accélère le rythme du désastre ! A l'époque la capacité de la commune à investir avait chuté rapidement. L'absence de liquidité pour payer les agents dès mai 2014 avait obligé la commune à lancer un vaste plan d'économies. La chute sera encore plus brutale.

Cela se traduit dès l'exercice 2021. Bien que le résultats de l'exercice 2020 soit le deuxième meilleur résultat de l'histoire de la commune, la municipalité propose de réduire les investissements d'un tiers. A l'exception des travaux du tram et du quartier de la gare placés sous la responsabilité de la Communauté de Communes et des opérateurs, St Julien va voir tous les travaux communaux brutalement cesser dès que les chantiers que nous avons initiés seront terminés (parcs, place César Duval et Rue du Jura, école des Prés de la Fontaine, rue du Dr Palluel, mairie..). Un arrêt brutal lié à la perte de la capacité de la commune à investir, à l'absence de projet de ville et à l'incapacité de la municipalité à gérer efficacement des projets et à prendre des décisions.

Le déclin de St Julien n'est pas seulement financier. Il est aussi intellectuel, moral, politique, environnemental et démocratique. La municipalité de St Julien ne porte aucune idée dans le débat public du Genevois français, ni sur le modèle de croissance, ni sur la politique d'aménagement, ni sur la répartition des charges publiques transfrontalière, ni sur les discriminations, ni sur les politiques de subventions, ni sur le clientélisme qui ravage la Haute-Savoie, ni sur les rythmes éducatifs, ni même sur la transition environnementale.

Le déclin est politique comme on peut le constater dans la perte d'influence de la municipalité dans les instances du Genevois français. Pour ma part j'estime que le déclin est moral et éthique, mais sur ce pan, il vous reviendra d'en juger par vous même. 

Le déclin est aussi environnemental : chaque nuit, l'éclairage public est allumé jusqu'à 1h dans des hameaux dont les espaces publics sont désertés dès 19h. Un éclairage public inutile au détriment de la biodiversité, des finances publiques et de la qualité du sommeil des habitants et de leur santé.

Le déclin de St Julien est aussi et sans doute avant tout citoyen avec l'abstentionnisme et la démission générale des citoyens dans la gestion de leur commune. La participation de seulement un habitant sur 10 à la consultation sur les rythmes scolaires conduira à 3 semaines de programme couvert en moins dans les écoles de St Julien chaque année (près d'un an d'éducation en moins à la fin du cycle primaire), à plus d'accidents dans les cours de récréations l'après midi et à une plus grande inégalité éducative. Lorsque la participation se limite aux lobbys concernés des enseignants et des parents et se fait sans débat collectif pour construire une intelligence partagée, elle révèle un profond déclin démocratique. Sur le plan démocratique et éthique, il n'est pas anodin de constater que l'équipe municipale qui revendique le plus la démocratie participative de toute l'histoire de la commune soit aussi celle qui ait conduit les plus grands reculs dans la prise en compte et la liberté d'expression de la minorité municipale.

Il arrive parfois que le déclin d'une communauté soit le résultat d'un choix démocratique. Un choix par absence et par abstention généralisé, mais un choix quand même. C'est un choix à respecter aussi affligeant soit il. Mais tôt ou tard, et le plus tôt sera le mieux pour tout le monde, les St Juliennois devront à nouveau s'intéresser à leur commune pour mettre fin au désastre.

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vendredi, 26 mars 2021 | Lien permanent | Commentaires (1)

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