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Antoine Vielliard pour que Vive Saint Julien !

 Antoine Vielliard, Vive Saint Julien(Deux fois par jour retrouvez la présentation d'un membre de l'équipe Vive Saint Julien)

J’ai 42 ans. Je suis né à Chêne-Bougeries. J’ai grandi dans cette agglomération de part et d’autre de la frontière. Commercial de profession j’ai exercé dans l’industrie et dans la banque, à Paris, Bruxelles, Singapour et Genève. Je suis de retour dans le Genevois et résident à St Julien depuis 11 ans.

Je suis Conseiller Général du canton de St Julien depuis 3 ans. Au Conseil Général je suis le benjamin, et dans les faits pratiquement le premier frontalier. J'ai adhéré au CDS (composante de l'UDF) en 1991, et n'ai jamais changé de parti depuis. Au fil des changements de nom, je suis aujourd'hui adhérent du Mouvement Démocrate. Au Conseil Général de Haute-Savoie, j’appartiens au groupe d’Union du Centre et des Indépendant avec les élus UDI notamment. La liste que je conduis est sans affiliation partisane. Il s'y trouve des personnes de toutes sensibilités, qui veulent travailler ensemble au service de la ville et pas au service d'un parti. Aucun député ou ancien premier ministre ne nous soutient. La municipalité que nous formons ne sera pas composée principalement d'adhérents et sympathisants d'un parti politique. Seul le soutien des habitants est important à nos yeux.

Leader du groupe minoritaire « Mieux Vivre à St Julien », et aux cotés de mes colistiers nous avons suivi durant tout le mandat une attitude exigeante et constructive. Nous avons refusé les postures d’opposition systématique si détestables dans la vie politique française. Nous avons préféré au contraire soutenir ouvertement ce qui allait dans le bon sens et dénoncer tout aussi ouvertement les erreurs, les lenteurs ou les absurdités des décisions municipales. La meilleure reconnaissance de notre travail c'est lorsqu'un adjoint nous a dit un jour "vous nous avez obligé à être meilleurs" ! Aujourd'hui nous voulons faire mieux encore !

Mon engagement au service de la ville s’inscrit dans la continuité de mon engagement public depuis 10 ans. C’est le sens que je souhaite donner à ma vie : travailler au service de la collectivité. Mon engagement public a été une longue course d’obstacles. Les coups tordus au service d’intérêts partisans ont été multiples et particulièrement lors des dernières élections municipales : j’ai appris à vivre avec. Nous redoublons notre travail de terrain pour mériter la confiance d'une majorité d'entre vous dès le premier tour et éviter ces magouilles partisanes d'entre deux tours comme la triangulaire que souhaitent certains.

Malgré ces coups tordus, ma passion pour l’engagement public ne s’est jamais démentie. J’aime aller à la rencontre des gens : chaque rencontre est une expérience unique. On a facilement tendance à s’enfermer dans un milieu social ou professionnel, une classe d’âge ou un quartier. L’engagement public permet de rompre toutes ces barrières sociales. J’aime aussi la difficulté intellectuelle posée par la diversité des questions abordées dans le débat public. Mais avant tout, j’ai un besoin vital de contribuer à la communauté à laquelle j’appartiens.

J’ai souhaité fédérer l’équipe « Vive Saint Julien » pour que le Conseil Municipal soit réellement représentatif de la commune et ne soit plus un microcosme. Je suis convaincu que la diversité des équipes est une source de richesse pour une ville : toutes les générations doivent désormais y être équitablement représentées. Toutes les catégories socio-professionnelles : il me semble néfaste que sur les listes des uns il n'y ait que des fonctionnaires, ouvriers et employés, et sur les listes des autres que des cadres sup, professions libérales et notables. Le fonctionnement du Conseil Municipal doit changer : une élection municipale consiste à élire des conseillers municipaux actifs et impliqués. L’absentéisme doit être sanctionné comme le prévoit la loi. L’absentéisme physique bien sûr… mais l’absentéisme intellectuel me semble pire encore : lorsque les conseillers municipaux assistent au conseil sans préparation et voir même sans leurs documents de séance, mais approuvent tout aveuglément !

Depuis 15 mois que nous travaillons, je n'ai proposé à personne de devenir conseiller municipal. J'ai au contraire proposé à des personnes de travailler pour la ville. Ceci explique qu'il y a dans notre équipe si peu de militants de partis et autant de personnes engagées dans la vie de la cité d'une manière ou d'une autre.

Depuis 10 ans, nous défendons l’idée que l’urbanisme doit être choisi et pas subi. Nous défendons l’idée que St Julien ne doit pas être exclusivement minérale mais végétale aussi. Nous défendons l’idée qu’une ville ce ne peut être une juxtaposition d’immeubles et de parkings.. mais doit surtout être une organisation intelligente de lieux de vie publics et privés avec une place de cœur de ville, des cheminements piétonniers et cyclables, des jardins dans les quartiers. J'ai le plaisir de constater que les idées que nous avons développées au travers de notre enquête sur l'urbanisme sont déjà acceptées par tous.

Nous avons appelé la liste « Vive Saint Julien » parce que nous voulons que la ville devienne à l’avenir si vivante que nous serons chaque jour plus nombreux à en être fiers.

 

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vendredi, 14 février 2014 | Lien permanent | Commentaires (18)

La transparence publique à St Julien en Genevois

Depuis le début du mandat, nous publions les projets de délibération avant leur adoption par le conseil municipal. Cela nous a semblé une évidence d'informer les habitants avant que les décisions ne soient prises plutôt qu'après. Cela permet de consulter et de recueillir des informations complémentaires avant les votes. A plusieurs reprises des habitants m'ont posé des questions ou m'ont fait par de leur point de vue sur les sujets à l'ordre du jour.

La mobilisation des habitants contre l'augmentation d'impôt proposée en avril dernier à même permis d'éviter une erreur pour la commune.

Lorsque j'ai commencé à publier les ordres du jour, le Maire a fait ajouter sur les convocations une mention rappelant que les ordres du jours ne sont pas des documents publics... estimant à tort que cela allait me dissuader d'informer les habitants. Effectivement, les ordres du jours ne sont pas publics dans le sens où il n'y a pas un droit d'accès des citoyens à ces documents : seuls les élus peuvent les diffuser avant leur adoption. Nous l'avons fait car la transparence est pour nous une question de bon sens. Depuis, constatant qu'elle n'avait aucun moyen de nous empêcher de les publier, la municipalité s'y est résolue : elle a finit par publier elle même les ordres du jour sur le site de la mairie.

Pourtant le combat de la transparence doit se poursuivre. Nous le poursuivons à l'occasion des élections municipales. J'ai demandé la communication de toutes les études qui ont été réalisées depuis 18 mois. Il m'a été répondu que le droit d'accès aux documents administratifs se limitaient aux seuls documents aboutit faisant l'objet d'une délibération par le conseil municipal. Les élus de la majorité disposent donc de documents et d'informations qui ont été payés avec les finances publiques et dont ils privent les habitants et leurs élus minoritaires.

Il n'y a rien d'illégal à cela. Mais qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que vous et vos élus municipaux devraient pouvoir avoir accès à tous les documents et toutes les études qui ont été financées avec votre argent ? Ou pensez-vous, comme l'actuelle équipe municipale, que les études et documents communaux payées avec l'argent publique ne doivent être à la disposition que des élus de la majorité municipale ?

Nous défendons au contraire l'idée de la transparence. Aussi dérangeante soit elle pour les équipes en place, cette transparence est source d'efficacité car elle permet d'impliquer toutes les bonnes volontés de la commune.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?Pensez- vous comme nous, que l'information sur les enjeux publics, financées sur fonds publics doit être rendue publique afin d'améliorer la pertinence des décisions ? Ou pensez-vous, comme la municipalité actuelle, que l'information publique doit être mis à la seule disposition des membres de l'exécutif municipal et cachée aux élus minoritaires et aux citoyens ?

Fidèle à notre pratique de ces dernières années, vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 1.pdf

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 2.pdf

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dimanche, 19 janvier 2014 | Lien permanent

St-Julien-en-Genevois : décidez aussi !

Toutes les familles de St Julien-en-Genevois ont bien reçu leur avis d'imposition pour les taxes locales. Toutes ont aussi reçu un petit formulaire leur demander de signaler s'ils sont frontaliers. Lorsqu'il s'agit de collecter des recettes la commune s'organise et facilite vos démarches.

En revanche, lorsqu'il s'agit d'avoir votre avis, la municipalité ne vous facilite pas les démarches d'inscription sur les listes électorales : une petite brève dans le bulletin municipal, mais pas de formulaire à disposition, des indications sur les panneaux lumineux pour ceux qui lisent rapidement ! Ce n'est pas une priorité de la majorité.

Lors de la réunion électorale organisée par la majorité auprès des nouveaux habitants, il leur a été demandé de signaler s'ils étaient frontaliers, mais pas de s'inscrire sur les listes électorales !

Nous voulons au contraire que St Julien soit une ville vivante, dans laquelle tous les habitants peuvent s'impliquer et participer aux décisions publiques. La première étape consiste à faire en sorte que les habitants soient inscrits sur les listes électorales et leur adresse à jour. Nous sommes loin du compte.

D'après nos relevés, dans la plupart des résidences de la commune plus de la moitié des habitants ne sont pas à jour sur les listes électorales. Dans le quartier de Paisy, chemin de certoux, près des trois quart des habitants ne sont pas inscrits sur les listes électorales à leur adresse actuelle.

Les Européens ignorent qu'ils ont aussi le droit de voter. A ce jour seul une cinquantaine d'entre eux sont inscrits alors que plusieurs centaines auraient le droit de l'être.

Il faut être inscrit pour pouvoir voter.

Il faut être inscrit à la bonne adresse pour recevoir sa carte d'électeur, les professions de foi et les bulletins de vote... et pour ne pas être rayé des listes électorales par la commission électorale.

C'est la raison pour  laquelle dans les prochains jours nous lancerons une grande campagne d'inscription sur les listes électorales. Nous distribuerons à tous les habitants des formulaires d'inscription. Nous vous proposons de vérifier pour vous si votre inscription est à jour : envoyez-nous vos noms et prénoms par mail à liste@portevoix.fr et nous vous adresserons une information personnelle sur le sujet.

 

Comment s'inscrire ou se mettre à jour :

  1. un justificatif de domicile de moins de 3 mois,
  2. une photocopie d'une pièce d'identité en cours de validité
  3. le formulaire d'inscription pour les citoyens français ou pour les européens

A adresser sur place en Mairie, par courrier, par internet ou par mail.

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lundi, 14 octobre 2013 | Lien permanent

La démocratie participative à St Julien en Genevois

La démocratie participative alimente les débats depuis maintenant plusieurs semaines. Plutôt que de chercher à s’écouter et se comprendre, on se lance des insultes : « démagogie », « dictature du citoyen », « populisme ».

De mon coté, je pense qu’effectivement le seul objet de la politique c’est de changer la vie des gens et qu’il n’y a pas meilleur expert que le citoyen pour juger de sa vie quotidienne et de l’impact des politiques. A charge pour l’élu –mais surtout pour les fonctionnaires- de trouver les moyens techniques d’atteindre les objectifs politiques.

Un exemple concret à St Julien en Genevois. L’association du Puy St Martin –quartier de la ville- a depuis des mois fait un diagnostic des besoins du quartier. Loin d’être un catalogue de multiples doléances, l’association a formulé deux demandes simples et précises : a) une aire de jeux pour les enfants et b) s’assurer que les bus scolaires ne stationnent plus à un endroit dangereux.

L’aire de jeux est budgétée depuis des années et promise chaque mois : elle n’est toujours pas livrée. Les bus scolaires stationnent toujours à un endroit dangereux.

La seule action visible de la municipalité sur la vie du quartier est l’installation cette semaine de clôtures autour de l’école et de la salle municipale. Cela fait suite à de nombreuses dégradations. Sachant que les dégradations avaient lieu à l’intérieur d’un bâtiment, on peut se demander en quoi les clôtures vont être plus efficaces que les murs pour prévenir ces dégradations. Ces clôtures ont d’ailleurs elle-mêmes été vandalisée à peine quelques jours après leur installation. En revanche on sait déjà à quel point le clôturage généralisé du quartier ne va pas améliorer la qualité de vie des habitants.

En résumé, comme le dit un responsable de l'association : "Nous n'avons rien obtenu de ce que nous demandions et nous avons eu ce que nous ne voulions pas !".

Un peu plus de démocratie participative aurait permis à la municipalité de mieux répondre aux attentes des citoyens. Les citoyens expriment leurs attentes, l’élu doit les synthétiser pour formuler l’intérêt général en faisant des choix politiques et les fonctionnaires et experts doivent réaliser les décisions politiques prises par les élus. Le Maire n'a pas à décider ce qui est bon pour les habitants contre leur gré. On aurait besoin de plus de démocratie participative à St Julien en Genevois.

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vendredi, 03 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (3)

St Julien en Genevois renonce à augmenter les impôts

Le Conseil Municipal était convoqué à 19h. Comme souvent il a fallu attendre 19H15 pour que la majorité municipale réunisse les 17 conseillers sur 25 nécessaires au quorum.

Après une nouvelle "déclaration solenelle" condamnant les soi-disant "attaques personnelles à son encontre", et les méthodes de concertation avec les habitants sur de simples "projets" pas encore délibérés, le Maire annonce que la proposition d'augmentation des taux d'imposition est retirée de l'ordre du jour ! Le Maire nous reproche d'avoir mis la commune à feu et à sang... pour avoir simplement informé les habitants d'une proposition d'augmentation des impôts officiellement à l'ordre du jour du Conseil Municipal. Curieuse conception de la démocratie.

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à cette mobilisation en signant ou en faisant signé la pétition ou encore en diffusant l'information aux habitants. Cette mobilisation fera date. Je suis convaincu qu'elle inspirera de nombreuses majorités et minorités de notre département qui veillerons à ne recourir aux augmentations d'impôts que lorsque c'est strictement nécessaire et après un travail approfondi de concertation.

Le budget est extrêmement prudent sur les recettes : tous les postes de recettes sont estimés à la baisse. On pourrait applaudir à une telle prudence si on la retrouvait dans les dépenses, mais au contraire les dépenses sont en hausse voir en forte hausse comme l'augmentation des frais de personnel de +8,7%. Nous nous abstenons sur le budget.

Nous passons en revue une délibération proposant une augmentation des crédits pour la construction de la maison intergénérationelle : la facture totale augmente de 8 à 9 millions sans aucune explication. Nous attendons la présentation de la délibération, toujours aucune explication. Nous demandons d'où vient une telle augmentation. Le Maire se retourne vers les services pour demander d'où celà vient ! Nous manquons de tomber de notre chaise ! Le Maire est incapable d'expliquer par lui même en détail d'où provient cette dérive. Il tente quelques arguments puis renonce et reporte la délibération au prochain Conseil Municipal.

Nous abordons ensuite la proposition de subvention aux associations. Dans la délibération proposée, nous relevons de fortes incohérences et des baisses de subventions de plus de 25% pour le foot, l'athlé, le basket ou le vélo club notamment. Il y avait une erreur de copier-coller dans la délibération proposée. Suite à notre intervention la délibération est corrigée en séance.

Plusieurs postes sont créés : un poste de chargé de la commande publique pour passer les marchés publics, un poste pour la gestion du courrier (peut être que le Maire va désormais pouvoir répondre aux pétitions qu'il recoit de tous les quartiers de la ville), un poste de conseiller en économie sociale et familiale et la transformation d'un poste de technicien développement durable en technicien bâtiment.

Une proposition de convention avec Guitare en Scène est soumise au vote. Deux adjointes remarquent que des demandes de modification à la délibération n'ont pas été prises en compte. Elles demandent une modification de la convention en séance. Le Maire refuse et met aux voix : 3 abstentions.

Un conseil municipal bien laborieux !

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vendredi, 22 mars 2013 | Lien permanent

Genevois dans les écoles françaises : combien ça va coûter et à qui ?

Puy St Martin.jpgA force d'avoir trop baissé ses impôts pour les multinationales et sociétés de trading, le pauvre canton de Genève n'a plus les moyens de financer l'éducation des 10% de ses enfants qui résident en France. Genève demande désormais humblement à la France de bien vouloir éduquer ses enfants. A votre bon cœur, M'sieur dames, cela coûtera 225 millions d'euros aux collectivités et à l'état sur la seule période 2019-2029.

On parle d'ores et déjà de 1500 enfants concernés à terme par la mesure à la rentrée 2017, mais qui passent déjà à 1900 enfants pour la rentrée 2018 sous l'effet des vagues de régularisation en cours. Des effectifs appelés à augmenter au rythme frénétique de +6% par an si l'on en croit la croissance ahurissante mesurée depuis de nombreuses années sur les listes électorales du canton de Genève des citoyens hors canton. D'ici 2029, ce seront donc plus 3600 enfants à accueillir dans les écoles françaises qui connaissent déjà un rythme de croissance des effectifs deux fois plus rapide que les écoles genevoises dont certaines ferment leurs classes comme à Carouge.

J'ai calculé dans le document en pièce jointe que vous trouverez en bas de cette note les coûts publics pour les collectivités françaises de l'accueil de ces 3600 enfants.

Pour les collectivités il faudra investir 83 millions d'euros pour construire 139 classes supplémentaires et leurs annexes en plus des centaines de classes que nous devrons déjà construire pour assumer la croissance démographique que nous impose le dumping fiscal genevois.

Ces 83 millions d'euros seront à répartir à hauteur de 44 millions pour les communes en charge du primaire, 22 millions pour les départements en charge des collèges, et près de 17 millions d'euros pour la région en charge des lycées.

Au delà de ces coûts d'investissements, il faudra entretenir ces classes, les chauffer, les nettoyer, il faudra accueillir les enfants à la restauration scolaire et aux activités périscolaires. Cela coûtera environ 21 millions d'euros de coûts de fonctionnement sur la période 2019-2029 : 11 millions pour les communes, près de 6 millions pour le département et 4 millions pour la région.

Il faudra également payer des enseignants (si l'éducation nationale parvient à en trouver vu les prix des logements que nous impose la pénurie de logements à Genève et constatant les difficultés actuelles à recruter des enseignants dans la zone frontalière). Cela coûtera à la France 120 millions d'euros sur la période 2019-2029.

Au hit parade des communes les plus impactées, il y a celles où résident le plus de frontaliers suisses : Veigy-Foncenex qui devra accueillir 255 élèves d'ici à 2029 cela coûtera à la seule commune près de 4 millions d'euros sur cette période, soit près de 2300 euros par contribuable de Veigy-Foncenex. St Julien arrive juste après : nous devrons accueillir environ 210 élèves supplémentaires d'ici à 2029 ce qui nous coûtera près de 3.2 millions d'euros. Comme nous sommes plus nombreux, cela ne reviendra "qu'à" 491 euros par contribuables, y compris ceux qui sont au smic... parce que Genève n'a plus les moyens d'assurer l'éducation de ses enfants : il faut bien qu'ils financent la baisse des impôts de 24% à 13% pour les entreprises.

Cependant, ce sont de petites communes qui seront le plus frappées. Pour les 10 premières communes le coût par contribuable dépasse les 1000 euros sur la seule période 2019-2029. Une facture qui s'adresse également aux contribuables qui gagnent le SMIC.

 # d'élèves à accueillir d'ici à 2029Total Par contribuable 
  K euros euros 
Veigy-Foncenex255  3 952  2 318  
Savigny38  595  1 477  
Dingy-en-Vuache30  467  1 452  
Bossey32  498  1 092  
Viry146  2 270  995  
Beaumont71  1 103  861  
Neydens48  743  856  
Vers22  336  854  
Jonzier-Épagny20  306  822  
Valleiry106  1 645  821  
Archamps68  1 059  810  
Autres communes voir la pièce jointe en bas de la note

En réalité, cela ne pourra pas se passer ainsi. Pour une raison simple et pratique : il faut 4 ans pour construire une école. Quand bien même la France accepterait de payer la facture totale de 225 millions d'euros pour accueillir 3600 élèves genevois d'ici à 2029 parce que nous comprenons les difficultés financières d'un canton qui fait du dumping fiscal au détriment des recettes fiscales de la France et des pays de l'Union, quand bien même nous nous exécuterions immédiatement, il faudrait de toute façon 4 ans pour élaborer un projet et construire de nouvelles écoles. D'ici 2022, Genève nous impose d'accueillir déjà 1259 enfants. Sachant que notre croissance scolaire déjà deux fois plus rapide que celle du canton ne nous permets pas d'accueillir correctement les enfants qui sont déjà là, il sera matériellement impossible de construire des classes à temps et de recruter des enseignants à temps. Il faudra une mobilisation large pour mettre fin à ces décisions ubuesques.

Vous trouverez les chiffres complets dans le document en pièce jointe.

Estimation des coûts publics scolarisation des élèves genevois.xlsx

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mercredi, 21 février 2018 | Lien permanent | Commentaires (3)

Accueillir les enfants des Genevois dans les écoles

La France va mal. Son commerce extérieur est largement déficitaire et depuis longtemps. Ses comptes publics sont largement déficitaires et depuis longtemps. Mais elle est encore en situation d'accueillir ses enfants dans les écoles de la République.

Il semble que Genève aille plus mal que la France à en juger par la décision du Conseil d'Etat de ne plus accepter automatiquement dans les écoles les enfants des citoyens et contribuables genevois contraints d'aller se loger en France en raison de la pénurie de logements. Des obstacles administratifs ont été imaginés pour refuser ces enfants genevois dans les écoles genevoises. Il faudrait d'abord une étude de dossier et ensuite déposer une demande avant le mois de mars !  Genève doit sans doute être la seule République au monde a imaginer des obstacles administratifs pour l'école obligatoire de ses citoyens et contribuables. Je doute qu'il y ait un autre pays développé au monde qui refuse l'inscription à l'école de ses propres enfants.

Déjà 50 enfants ont été "pris en otage" pour équilibrer le budget cantonal. Ce sont là les chiffres officiels et ce n'est qu'un début. Il y aura d'autres familles d'ici la fin de l'année... et il y en aurait des centaines d'autres l'an prochain et des milliers d'autres l'année suivante.

Alors pourquoi une telle mesure ! Par économie ! Une économie chiffrée à près de 10 millions de Francs suisses sur le dos des familles genevoises, des communes françaises et de l'Etat : soit pratiquement les coûts de 15 P+R ! Des communes Françaises qui devront assumer les coûts de la construction d'écoles et l'Etat les frais de scolarisation. Si véritablement le canton en est au point de n'avoir plus les moyens d'accueillir les enfants des Genevois dans les écoles, et dans un esprit de solidarité, on pourrait effectivement imaginer les accueillir dans les écoles Françaises. Il aurait été aimable d'en discuter auparavant plutôt que de le faire en douce, de le nier publiquement et de le faire discrètement en imaginant des obstacles administratifs. Peut-être aurait-on pu imaginer un financement : que Genève fasse des économies est louable, nous devons tous en faire, mais peut être pourrait-elle prendre à sa charge le surcoût généré en France ? Mais les familles dans tout cela. En particulier celles qui ne sont installés en France que pour quelques années et dont les enfants devront tôt ou tard revenir dans le système scolaire suisse : les enfants ne parleront pas l'Allemand, n'auront pas les mêmes niveaux dans les mêmes matières !

Au même moment, les autorités cantonales ont annoncé que moins de la moitié de l'objectif de 2500 logements avaient été construits en 2013. On comprend mieux pourquoi : les Genevois installés en France rapportent beaucoup au budget cantonal et coûtent peu. En particulier en terme de formation qui représente le quart du budget cantonal ou en terme de santé (ils paient le même tarif que les étrangers au HUG alors que le canton subventionne le séjour des résidents)...etc..etc..

Coté français, nous accueillons aussi dans nos écoles les enfants des Genevois non déclarés ! Des habitants dont Genève touche l'imposition à la source et ne fait aucune rétrocession. Une recette supplémentaire et indue estimée à 40 millions d'euros par an pour Genève.

Tôt ou tard, nous devrons mettre à plat les coûts publics transfrontaliers et les recettes publiques transfrontalières. Tôt ou tard, il faudra que les uns et les autres cessent de refiler en douce les charges d'aménagement, de transport et de formation. Tôt ou tard, le grand public, souverain de part et d'autre de la frontière devra mieux comprendre les enjeux financiers de l'agglomération.

Car tôt ou tard, il faudra bien que l'on gère de manière transfrontalière, une agglomération qui l'est depuis des siècles mais chaque jour un peu plus.

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mardi, 10 juin 2014 | Lien permanent

Le Mouvement des Citoyens Genevois et la jugeotte

Le Mouvement des Citoyens Genevois a réuni ses plus grands intellectuels pour sortir un nouveau torchon dans toutes les boites aux lettres genevoises avec le soutien d'un financeur aussi anonyme que mystérieux.

Le contenu est connu : les frontaliers sont responsables de tous les maux de Genève.

Il suffit d'avoir des tripes pour faire du frontalier un bouc émissaire. Il faudrait de la cervelle pour proposer une nouvelle politique économique qui crée des emplois pour les chômeurs genevois plutôt que d'importer des cadres internationaux et des traders. Il faudrait un brin d'imagination pour proposer que les entreprises genevoises puissent bénéficier de conditions fiscales équivalentes à leurs concurrentes multinationales fraichement arrivées.

Il suffit d'avoir des tripes pour accuser le frontalier d'être responsable de l'incessant trafic de voitures 01 et 74. Il faudrait de la cervelle pour comprendre que plus de la moitié de ces voitures supplémentaires sont occupées par des Genevois que Genève n'a pas su loger. C'est au dessus des capacités intellectuelles du MCG que d'imaginer des lois nouvelles qui permettent enfin à Genève de construire assez de logements pour les Genevois.

Comme par le passé, le MCG, dénonce, vaucifère et beugle sans faire le début d'une ébauche de proposition constructive, réaliste et crédible au service des Genevois.

Pour autant, il est tout aussi vain de passer par pertes et profit les S.O.S. qu'envoient les Genevois au travers du vote MCG comme le font les partis de la coalition gouvernementale genevoise.

La xénophobie insupportable du MCG a le mérite d'être assumée. On peut y répondre et la circonscrire contrairement à la xénophobie ordinaire d'employeurs qui publient encore sans vergogne des offres d'emplois qui excluent les frontaliers ou qui utilisent leurs effectifs de frontaliers comme variable d'ajustement lors de la crise. Car la seule vraie discrimination prouvée à pleine page d'annonces dans les journaux, confirmée par les statistiques, constatées par les pneus crevés, les commentaires sur tdg.ch et connue de tous, est une discrimination contre les frontaliers et pas en faveur des frontaliers comme le MCG voudrait le faire croire. C'est un peu facile aussi pour les partis de gouvernement de dénoncer la xénophobie médiatique du MCG et de trouver acceptable et normale les xénophobies ordinaires dont les frontaliers sont victimes.

Je n'ai pas connaissance d'élus aussi irresponsables dans le Genevois français : si nous sommes nombreux à dénoncer l'exode de la jeunesse genevoise faute de logements et ses conséquences dramatiques sur la qualité de vie de tous et en particulier sur celle des salariés en euros, je ne connais pas un élu du Genevois français qui s'en prennent aux jeunes Genevois contraints à l'exil dans le Genevois français et qui malgré eux en chassent les habitants.

La xénophobie du MCG a le mérite d'être assumée. On peut y répondre contrairement à la xénophobie implicite et de fait des politiques publiques genevoises qui au mieux considèrent le Genevois français comme un exutoire des incohérences entre la politique économique et celle du logement ou au pire comme une terre à faire coloniser par la jeunesse genevoise qu'on ne veut pas loger.

Les partis gouvernementaux jouent un jeu dangereux à ne pas savoir comprendre le message de la population genevoise au travers du vote xénophobe en faveur du MCG. Ce ne sont pas les chômeurs qui votent MCG mais les habitants de la campagne genevoise. A Bardonnex, Perly, Satigny, les habitants commencent à comprendre qu'on leur a menti : Genève ne peut pas être à la fois New York ET le Gros de Vaud.  Sans jamais consulter le souverain, les partis genevois ont choisi une politique économique exogène qui fait le choix de la Genève internationale au détriment de la campagne genevoise. Ces Genevois constatent désormais chaque jour que la campagne genevoise coincée entre la ville centre et la périphérie du Genevois français devient aussi rurale qu'une aire d'autoroute.

Oui la xénophobie du MCG est insupportable. Oui les beuglements du MCG n'ont rien de convainquant. Oui le MCG n'apporte pas le début d'une proposition. Mais pas un seul autre parti genevois ne comprend aussi bien la détresse des habitants dont la qualité de vie se détruit à mesure que les multinationales arrivent, que leurs traders expatriés occupent les rares logements vacants, expulsent de fait la jeunesse genevoise contrainte à l'usage de l'automobile sur des routes déjà encombrées.

Le MCG disparaitra le jour où il deviendra inutile. Plus vite les partis gouvernementaux sauront apporter des réponses à la détresse des Genevois, plus vite Genève pourra se débarrasser de la honte de ces campagnes électorales xénophobes. Pour cela il faut que Genève prennent des décisions sur son avenir : quel modèle économique, exogène ou endogène ? quel aménagement urbain pour préserver des espaces naturels dans une ville qui devient internationale ? quelle coopération avec le Genevois français ? Il serait temps que Genève réponde à ces questions plutôt que de reporter ses incohérences, ses frustrations et ses contradictions sur le Genevois français et ses habitants.

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dimanche, 17 octobre 2010 | Lien permanent | Commentaires (5)

Genevois français et France Voisine

La proposition farfelue d'Eric Bertinat, UDC, d'intégrer le Genevois français au canton de Genève en dit long sur l'état de l'UDC genevoise en particulier et de la politique en général. Rappelons simplement la première proposition du premier article de la constitution française : "La France est une République indivisible..". Il est certains que la gestion de l'agglomération genevoise eut été plus simple si les prédécesseurs de M. Bertinat n'avaient pas craint que l'intégration du Genevois français à Genève ne change certains équilibres politiques Genevois. A l'opposé c'est bon signe que l'UDC commence à prendre conscience que ce qui, aux quatre coins du canton est indiqué sur les panneaux indicateurs par le vocable unique de "FRANCE" n'est ni la fin du monde ni une autre planète mais bien la continuité de l'agglomération genevoise par des communes qui en réalité ne s'appellent pas toutes "France" mais Annemasse, Ferney-Voltaire ou Saint-Julien-en-Genevois.

En revanche, je suis toujours surpris par cette appelation de "France Voisine". On croirait entendre des Parisiens qui eux aussi ont un mot pour désigner ce qui n'est pas eux : la Province. Ils le font souvent avec beaucoup de prétention. C'est un mot qu'on entend qu'à Paris. "En Province" chacun se donne un nom : les Bretons, les Alsaciens, les Savoyard. Nous avons même un nom pour les Parisiens... mais personne n'aurait idée d'utiliser un mot pour désigner tout ceux qui ne sont pas Parisiens tant les différences sont grandes.

L'appelation de France voisine est bien curieuse. D'abord on peut être étonné qu'un vocable similaire n'existe pas pour désigner le district de Nyon : "la Suisse voisine" ou encore "Le Vaud voisin" ! Ensuite il est étonnant de désigner un territoire d'un nom a) que ce territoire n'utilise jamais pour se désigner lui même, b) d'un nom qui n'est que relatif à soi même et c) d'un nom qui n'a de pertinence que dans les 15 kilomètres allentours puisque ce nom perd tout sens dès qu'on se trouve dans le canton de Vaud, en Valais ou même dans le Genevois français.

L'appelation du Genevois français est ancienne mais il est révélateur de constater que ce sont des lois relatives au logement qui ont donner une nouvelle vitalité administrative au terme de Genevois français pour désigner la partie française de l'agglomération genevoise : la loi Besson en 1990 autorise la défiscalisation des investissements immobiliers à des niveaux de loyers plus élevés à Paris, sur la côte d'Azur et dans le Genevois français !

Ce nom de France voisine, même lorsqu'il est utilisé en toute bonne foi par simple habitude, dénie au Genevois français une identité propre. Une identité que dénie aussi M. Bertinat avec sa proposition à savoir que nous autres habitants du Genevois français sommes à la fois certes un peu plus Genevois que ne le sont généralement les Français mais aussi plus Français que ne le sont habituellement les Genevois.

Les amis du Genevois français désignent notre territoire du nom qu'il se donne : Genevois français.

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dimanche, 29 août 2010 | Lien permanent

Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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lundi, 29 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

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