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lundi, 24 septembre 2007
La lucidité de François Fillon sur la dette publique est la bienvenue
François Fillon a déclaré l'Etat en faillite. Je suis encouragé par la lucidité de notre Premier Ministre. Cette lucidité est nécessaire pour apporter des solutions. J'espère que cette lucidité s'accompagnera d'un budget à l'équilibre ou tout au moins en très nette réduction. Je serai encouragé de voir une génération d'élus voter pour la première fois un budget à l'équilibre depuis plus de 30 ans !
Nous pourrions pendant encore bien longtemps nous en prendre à l'Euro, la BCE, l'Europe, la mondialisation, Jacques Chirac ou François Mitterrand.. tout celà ne changerai rien au problème. Il nous faudra prendre à bras le corps le problème de la dette de l'Etat qui nous conduit à limiter au stricte minimum les investissements publics, au désengagement de l'Etat mais surtout à l'incapacité de l'Etat de financer ses missions premières de justice, police, éducation et de protection civile. La catastrophe annoncée de la dette de l'Etat est une responsabilité collective tant des élus que des citoyens qui les élisent.
Il n'est pas responsable de dénoncer le désengagement de l'Etat d'un côté et de soutenir des projets politiques qui aggravent les déficits publics et conduisent nécessairement à un désengagement plus important encore. Il serait utile que le Parti Socialiste ait un jour la maturité de faire des propositions cohérentes : mettre fin aux déficits pour avoir les moyens de mettre fin au désengagement de l'Etat.
Il y a deux semaines à l'occasion d'une réunion de préparation pour les municipales de St Julien en Genevois, un habitant de notre ville disait "une société qui s'occupe de ses jeunes et de ses vieux c'est une société qui va bien". J'ai été frappé par cette phrase simple qui résume ce que je ressens profondément. J'ai aussi mesuré le décallage entre cette société qui va bien et le chemin qui nous reste à parcourir en France. La dette de l'Etat, la crise du logement, le chômage de masse des jeunes et des séniors tout autant que l'abandon des personnes âgées révélé par la canicule de 2003 nous montrent que nous avons du pain sur la planche.
12:50 Publié dans Dette publique | Commentaires (8) | 
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Commentaires
François Fillon propose une politique profondément mensongère : d'un côté des cadeaux fiscaux de 15 milliards d'euros, soit un tiers du déficit public. Et de l'autre, un double langage, fondé sur la "faillite de l'état", pour mieux amorcer des réformes de désengagemnts de l'Etat Providence.
Ce discours est profondément dangeureux et totalement différent de celui de François Bayrou qui prone une modernisation de l'Etat et non un désengagement de l'Etat.
Écrit par : Thibault | lundi, 24 septembre 2007
BIENVENUE AU CLUB ... reste à décider les sponsors ( BILL GATES ou GWB ... )
Écrit par : ANTIRACKET | lundi, 24 septembre 2007
Tout à fait d'accord, il y a encore des progrès à faire. On pourra en juger lors du vote du budget particulièrement. Mais pour une fois que des efforts sont faits dans la bonne direction autant les encourager.
Écrit par : Antoine Vielliard | lundi, 24 septembre 2007
Je suis pour le moins curieux de ce genre de déclaration de la part d'un 1er ministre.
On relèvera l'incohérence qui consiste à distribuer des cadeaux fiscaux avant même l'élaboration du budget.
Mais pire encore, les mots ont un sens, et parler de faillite n'est pas anodin, d'autant plus que d'un point de vue financier ce n'est pas le cas, nous en sommes même très loin, et dans la bouche d'un responsable politique ce mot peut avoir des effets désastreux sur le moral des ménages et des chefs d'entreprise. L'économie française souffre entre autre d'un sous investissement de la part des entreprises sans qu'il soit besoin d'en rajouter.
Les reponsables de droite se réclament souvent de l'entreprise en demandant que le pays soit géré comme telle; quel est le chef d'entreprise qui aurait la stupidité de parler d'une façon aussi légère.
Dans le monde impitoyable du Cac 40, il serait immédiatement démis de ses fonctions et s'il était à la tête d'une PME, il aurait les salariés, fournisseurs et clients sur le dos.
Salutations à Antoine
Écrit par : Jean-Luc | mardi, 25 septembre 2007
Je pensais trouver un commentaire sur le budget récemment dévoilé, mais rien.
Sans doute attendez-vous les commentaires et les ordres du chef pour vous prononcer ou alors êtes vous tout simplement beaucoup trop occupé à dépouiller et analyser les nombreux retours de la grande enquête ???
Va savoir Charles !
Écrit par : jean-françois | vendredi, 28 septembre 2007
Parlez nous de la dette de Saint-Julien comme le fait très bien Bouchet.
Écrit par : Censeur | samedi, 01 mars 2008
Que vient faire ici ces considérations? Le site de campagne
http://saintjulien2008.fr/ ne donne aucune info.
Écrit par : Censeur | samedi, 01 mars 2008
Bonjour Censeur,
Décidément vous êtes locasse ce matin.
La dette par habitant de Saint Julien est 30 fois inférieur à la dette par habitant de l'Etat. Nous sommes crédibles sur la dette de Saint Julien car nous nous exprimons 30 fois plus fort contre la dette publique de l'Etat. Nous dénonçons tous les déficits publics.. pas seulement les déficits de nos concurrents en passant sous silence les déficits annuels de l'Etat.
Nous sommes les plus crédibles pour améliorer la gestion de la commune car beaucoup d'entre nous sont issus du secteur privés et connaissent les méthodes nécessaires pour une gestion saine.
Nous faisons des propositions concrètes pour améliorer la gestion : meilleur recensement des frontaliers (+250 000 euros de recettes annuelles), meilleure gestion, réduction du budget des études en allant un peu plus sur le terrain et en prenant des décisions. Il serait souhaitable que les candidats qui dénonce la mauvaise gestion commencent à faire des propositions à quelques jours du vote.
Cordialement,
Antoine Vielliard
Écrit par : Antoine Vielliard | samedi, 01 mars 2008
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