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mercredi, 31 octobre 2007

Le désarroi des parents qui recherchent une assistante maternelle à Saint-Julien-en-Genevois

Saint-Julien-en-Genevois 

A la rencontre de Saint Juliénois hier, j’ai pu mesurer concrètement le désarroi des parents en manque  de solutions pour garder leurs enfants en bas âge.

Lors de la réunion thématique sur la petite enfance à Saint-Julien-en-Genevois, nous avions déjà eu des témoignages de parents désespérés. Ils devaient appeler successivement 50 assistantes maternelles qui les unes après les autres leur répondaient inlassablement qu’elles ne pouvaient plus accueillir d’enfants supplémentaires. Puis désespérés, contraints de confier leur enfant à la première assistante qui leur répondait enfin favorablement. Les parents aimeraient au minimum pouvoir confier leur bébé à une personne de confiance et pas à la seule assistante maternelle qui puisse encore accueillir un enfant. Quant ils en trouvent une ! Quand ils en ont les moyens !

Les assistantes maternelles expliquaient également recevoir en moyenne 5 appels par jour de parents désespérés.

Hier, soir j’ai rencontré deux autres Mamans tout aussi désespérées. Une femme seule, infirmière, qui attend un enfant pour les prochains mois. Avec ses horaires décalés, comment pouvoir élever et faire garder un enfant tout en continuant à gagner sa vie ?

Une autre infirmière a dû arrêter de travailler pour pouvoir garder ses enfants. Une assistante maternelle lui couterait plus que son propre salaire et il n’y a pas suffisamment de places en crèche. Pourtant elle avait déposé sa demande au tout début de sa grossesse. Ce congé parental forcé place sa famille dans une situation financière difficile, et prive notre région d’une infirmière dont nous aurions pourtant tant besoin !

Commentaires

je me sens très concerné par la petite enfance , du fait de mon travail et de mes gouts personnels

continuez!

Écrit par : Jean-Mi | mercredi, 31 octobre 2007

Et alors ???????????????

Écrit par : Jean-François | mercredi, 31 octobre 2007

Antoine,

d'accord avec vous sur le constat

Mais vous proposez quoi (je n'ai pas pu venir à la réunion publique)

J'espère vraiement des solutions très concrètes de votre part

une jeune maman impatiente de trouver une solution

Écrit par : virginie | dimanche, 04 novembre 2007

Bonjour Virginie,

Rien pour l'instant. L'heure est au bilan et au diagnostic.

Après deux campagnes, je connais désormais la rapidité avec laquelle des concurrents peuvent reprendre des idées.. sans que les électeurs s'en aperçoivent.

Nous présenterons nos propositions au moment qui sera opportun pour les St Juliennois. De plus en plus les citoyens ne prennent leurs décisions que dans les deux ou trois jours qui précèdent le vote.

En revanche, et contrairement aux autres candidats, je parle dès aujourd'hui des problèmes de St Julien.

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | dimanche, 04 novembre 2007

D'accord avec vous Antoine
sur l'indécision des électeurs même si je la condamne

Mais j'attends des politiques qu'il puissent, sur certains sujets, aller à l'encontre des phénomènes de société, notamment celui là
Evoquer les problèmes oui, mais proposer des solutions en amont , ceux qui sont déjà prêt à se positionner le feront - c'est la partie participative incontournable me semble-t-il à la politique moderne - les autres attendront les derniers jours

Pour ma part, j'ai besoin de temps pour analyser un programme, chercher les cohérences, transversalités entre les propositions

avant de me décider

Écrit par : virginie | lundi, 05 novembre 2007

pour répondre au probléme de garde pour les infirmières pourquoi ne pas mettre en place une crèche capable de s'adpater aux horaires des personnels hospitaliers.Cela se fait dans beaucoup de communes. et c'est tout à fait possible. c'est une question de priorité de la part des communes. le problème se pose aussi pour la garderie du matin et du soir, les parents doivent choisir l'un ou l'autre en primaire, et en maternelle il y a peu de place, répondre aux besoins des familles est aussi une question de priorité. Vouloir dynamiser le canton sur un plan économique impose de prendre en compte une certaine dimension sociale.

Écrit par : laurence | jeudi, 06 décembre 2007

Il y en a une mais dont les capacités d'accueil sont malheureusement insuffisantes. C'est effectivement une question de priorité de la part des communes. Je constate que la composition des Conseils Municipaux en France dont 90% des membres appartiennent à la moitié de la France la plus âgée, fait que ces questions sont peu et mal prises en compte. Il est temps que la moins de 40 ans assument leur responsabilité en participant aussi aux décisions collectives.

J'entends aussi parfois l'objection du coût pour la collectivité. Il est vrai que le coût pour la commune correspond à plusieurs décennies d'impôts locaux de la part des parents. Mais cela me renforce dans l'idée que le coût d'avoir des enfants doit être mieux partagé plutôt que laissé à la seule charge des parents.

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | samedi, 08 décembre 2007

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