Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Pour une campagne plus propre | Page d'accueil | Projet de ville : mieux gérer votre argent »

lundi, 03 mars 2008

Pour Mieux Vivre : emploi et commerce

Retrouvez chaque jour une partie de notre programme. Aujourd'hui nous traitons des problèmes de l'emploi et du commerce.

Pour que les Saint Juliennois puissent travailler

Le taux de chômage a augmenté à Saint Julien au cours du précédent mandat. Il est passé de 9,7% en 1999 à 10,6% en 2005 (source INSEE) soit 609 habitants. Le chômage touche tout particulièrement des jeunes, souvent d'origine étrangère qui n'arrivent pas à s'intégrer sur le marché de l'emploi. Il touche également des personnes en fin de carrière, ayant travaillé à Genève et qui font les frais vers l'âge de 55 ans de l'augmentation des coûts de leur assurance maladie. Leurs droits à la retraite s'effondrent du fait de leur inactivité de fin de carrière.

La proportion de frontaliers à presque doublé au cours du dernier mandat. Cette situation place notre commune dans une dépendance économique et fiscale trop importante. L'absence de contribution du Genevois français dans le développement économique de la région nous met dans une situation d'infériorité politique qui nous empêche de pouvoir discuter d'égal à égal avec nos partenaires genevois sur les problèmes de circulation, de santé et de logement.

Nous devrons plus et mieux contribuer à la création d'emplois à Saint Julien :

Hôpital Sud Leman Valserine, sous préfecture, écoles, gendarmerie, Saint Julien est une sous-préfecture dont l'activité administrative est un gros contributeur d'emplois. La crise du logement nuit à l'activité administrative. Le coût de la vie est tel que des infirmières de Saint Julien sont contraintes de compter sur les associations humanitaires pour nourrir leur famille. Le faible pouvoir d'achat des fonctionnaires conduit à un taux de rotation de près de 30% par an des professeurs, gendarmes et personnel de l'hôpital. Aucune organisation ne peut construire des services de qualité avec une telle instabilité du personnel. La municipalité devra contribuer avec les autres collectivités locales à la résolution de la crise du logement pour favoriser une activité administrative de qualité avec des agents qui ont un pouvoir d'achat décent.

La construction du quartier de Paisy sans voie d'accès condamne à un embouteillage permanent la rue du Jura, pourtant seul accès de l'hôpital. Résoudre les problèmes de circulation sera nécessaire pour assurer l'avenir de l'hôpital.

Par ailleurs, nous devrons aider les entreprises locales à se développer. Le principal frein à leur développement, c'est l'incapacité à recruter des ouvriers et employés qualifiés et de pouvoir les loger. Plusieurs solutions sont possibles : co-financer des logements sociaux avec des employeurs locaux pour le logement de leurs employés à l'image de ce qui se fait à Gaillard avec la SIGEM (bailleur social local), favoriser l'implantation d'un foyer de jeunes travailleurs ou proposer des logements liés au contrat de travail en partenariat avec les employeurs locaux. Dans tous les cas nous travaillerons à augmenter le montant des sur-loyers -pénalités financières- pour les occupants de logements à loyer modéré qui dépassent les plafonds de ressources. Ceci permettra de s'assurer que les logements sociaux soit occupés en priorité par les personnes qui en ont le plus besoin. A ce jour seulement une quarantaine de logements sociaux sur environ 800 sont libérés chaque année ce qui ne permet pas aux personnes nouvellement en difficulté de pouvoir en bénéficier à leur tour.

Pour développer le commerce à Saint Julien

L'activité du commerce à Saint Julien favorise l'animation constante de la ville. Les commerces de proximité permettent aux inactifs et tout particulièrement aux retraités de pouvoir disposer d'une offre complète près de chez eux. Pour beaucoup d'habitants, le commerce est le seul lieu de socialisation. Pourtant le commerce à Saint Julien ne se porte pas bien. Les prochaines années seront décisives avec le départ en retraite de nombreux commerçants qui céderont leur bail. Quels nouveaux commerces s'implanteront ?

Pour renforcer le coeur de notre ville nous souhaitons nous inspirer de ce qui a fait le succès des centres commerciaux : regrouper autour d'un parking accessible une offre complète de commerces. A terme nous souhaitons créer trois zones d'activités commerciales autour des trois supermarchés de la ville : centre ville en lien avec le Champion Lambert, Puy Saint Martin en lien avec le Champion Provencia et route des Vignes autour d'Intermarché. Chacune de ces zones commerciale devra notamment compter un supermarché, une pharmacie, un marchand de journaux et une boulangerie qui ensemble générerons le passage de la clientèle. Cette offre de base sera ensuite complétée par des commerces complémentaires de vêtements, loisirs, décoration.. Nous devrons mieux penser et coordonner l'implantation des banques, assurances et agents immobiliers qui contribuent moins à la dynamique commerciale permanente de la ville.

Nous mettrons en place une meilleure signalétique des commerces. Lors des réunions d'accueil des nouveaux arrivants nous leur présenterons l'offre de commerce de la commune.

Nous vous proposons que la Grande Rue soit piétonnière les samedi afin de rendre notre ville plus humaine et de favoriser l'animation du coeur de ville le week end.

Nous créerons une responsabilité d'adjointe à l'emploi et au commerce afin de faire de la création d'emplois et de la dynamisation commerciale de la ville une priorité.

Commentaires

Bonjour,

1 question, 1 solution (mais pas celle de la question, quoique elle est un peu dedans quand même):

La question d'abord :

Vous voulez développez les emplois côté français afin de dynamiser la ville, jusqu'ici tout va bien, en plus ça fera rentrer de la taxe pro dans les caisses de la commune ce qui a aussi son avantage. Mais pour créer des emplois dans le genevois français, il nous faut malheureusement créer des logements... ben oui les frontaliers qui squattent les hlm et que vous aurez bien raison de pousser dehors, ils vont peut être bien se reloger aussi à st-ju parce que leur boulot, ils vont le garder.

D'accord y a des chomeurs qui habitent déjà ici (j'aimerai bien connaitre la proportion de chomeurs qui le sont car ex-frontaliers et qui touchent plus au chomage que s'il ne travaillaient en france ou simplement parce que c'est des gens qui cherchent uniquement sur suisse travailler en france ne les intéressent pas... personnellement j'en connait déjà au moins 3) mais il faudra bien créer des logements pour accueillir les nouveaux emplois (le business park d'Archamps attend ça depuis longtemps pour se développer d'ailleurs) disons au moins un sur 2.

Ajoutons à ça les logements pour les nouveaux frontaliers qui continueront à débarquer des 4 coins de la france, excusez moi, mais on tombe en contradiction avec votre politique d'urbanisme, je me trompe ?

Maintenant la solution :

Pour l'accès à l'hopital et au quartier de paisy, il me semble que d'ouvrir une voie entre les cyclades 1 et 2 serait très efficace. D'ailleurs c'est la solution la plus logique puisque les habitants des cyclades on vite senti le coup venir et on bien fait comprendre qu'ils ne voulaient pas que ça arrive. Faut surtout pas venir les déranger ces gens là, (en majorité des frontaliers et des suisses) les embouteillages pour aller chercher leur baguette à la panière, ou leurs gamins à l'école ça les emmerde (en passant je doute d'ailleurs qu'il y en ai beaucoup qui y vont à pied ou en vélo, combien même il y aurait des pistes cyclables, ou des trottoirs de 5 mètres de large), mais faut résoudre le problème ailleurs que dans leur belle résidence de "riches".

Le problème c'est que personne n'aura les couilles de le faire (ben oui ça fait quand même quelques électeurs là bas dedans) ou en tout cas n'a la franchise de le mettre comme piste dans son programme, si ça lui à traversé l'esprit (je doute que les 3 n'y aient pas penser une seconde)...

Enfin, moi, je voterais bien pour un candidat qui aurait la solution pour amener chacun de ces citoyens à voir un peu moins loin que le bout de leur nez (oui si les frontaliers qui squattent les hlm pouvaient les libérer d'eux même se serait beau non ?), mais ça je l'ai vu dans aucun programme... M'enfin je suis d'accord c'est pas simple à mettre en œuvre !!! (merde le monde des bisounours n'existe pas)

Eric

Écrit par : Eric | mardi, 04 mars 2008

Bonjour Eric,

Sur votre question sur le logement, une partie de la solution se trouve à Genève. Nous vivons dans la même région, dans le même "bocal" me disait un des très nombreux bi nationaux. La croissance démographique dans le bassin lémanique est de 2% par an. Genève construit actuellement 0,6% de logements nouveaux par an, soit un déficit de 1,4% qui contraint 3000 Genevois à quitter le canton de Genève chaque année. Le canton fait des efforts considérables, mais leur objectif de construction de logement est encore inférieur à la croissance démographique de la région. Nous devons plus intervenir dans le débat public Genevois pour les convaincre de construire suffisament de logement pour leur propre population. Pas seulement en intervenant auprès des élus Genevois mais bien auprès de la population qui au final prend les décisions. Pour cela il faut souligner les effets pervers de l'absence de contruction à Genève : paralysie des transports créé par des habitants qui résident de plus en plus loin de leur lieu de travail et baisse significative de leurs recettes fiscales. Lorsque Genève construira suffisamment nous n'auront plus 3000 Genevois supplémentaires chaque année dans le Genevois français, ce qui baissera la spéculation immobilière et redonnera du pouvoir d'achat aux salariés français.

Si nous voulons être crédible vis à vis des Genevois lorsqu'on leur demande de construire plus, il faut que de notre côté nous soyons un peu plus actifs sur la création d'emploi. Nous ne le sommes pas du tout aujourd'hui.

Cela ne suffira pas, il faudra par ailleurs trouver des solutions de logement pour les personnes qui travaillent en France, au travers des sur-loyés mais aussi en mettant en oeuvre des solutions mixtes privé public comme l'a fait la commune de Gaillard avec les laboratoires Bayer.

Au sujet de la voie des cyclades, ce projet a été prévu conjointement par le maire sortant et l'ancien directeur des services techniques qui est aujourd'hui candidat aux municipales. La prochaine municipalité sera engagée par les accords pris entre la commune et les promoteurs des Cyclades et de Paisy. Nous étudierons les autres solutions que sont la rue des hutins et la gendarmerie, mais ces autres solutions ont leurs propres inconvénients et obstacles pratiques. Dans tous les cas le flux de circulation devra être réduit via une politique de transports en commun et par des déplacements à pied et à vélo. Cette voie de circulation devra aussi être à vitesse limitée pour rester une voie d'accès ou de sortie mais pas une voie de transit principal vers la ville.

La question que vous posez sur le civisme des citoyens est intéressante. Je me demande souvent comment nos voisins Suisses ont refusé par référendum des lois qui pourraient être populaires comme les 35 heures ou encore les transports public gratuits. Je pense que les électeurs hélvétiques sont responsables parce qu'on les prend pour des gens responsables : ils savent que s'ils votent une loi sur les 35 heures c'est eux qui en subiront les conséquences. De notre côté notre historique de pratique monarchique du pouvoir et de potentat locaux a déresponsabilisé les citoyens. Les solutions et les problèmes ne viennent que des élus pensen-t'on de notre coté de la frontière. Beaucoup d'électeurs sont près à comprendre pour peu que leurs élus aient le respect de les écouter et de leur expliquer. Pour celà, nous ferons des réunions de bilan de mandat annuel. Les comités de quartier que nous mettrons en place, les enquêtes et les référendum municipaux nous permettront de rendre les habitants responsables de leur ville.

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | mardi, 04 mars 2008

Donc, encore une fois, vos solutions sont à Genève. Vous auriez dû vous présentez là-bas.

Écrit par : Pom | mardi, 04 mars 2008

@Pom:

Est-ce que ce n'est pas s'occuper des problèmes locaux en voulant intervenir auprès des acteurs impliqués dans les problèmes des St-Juliennois ?

Il ressort, tout de même, de la campagne que nous menons et au travers de retours très constructifs que nous donnent un grande partie des électeurs que nos priorités d'actions sont au coeur des préoccupations des gens. Nous pensons pragmatiquement que ce problème peut se traiter en bonne partie en essayant d'influer sur la politique du logement genevoise.

Les collaborations avec des institutions en dehors de la ville sont fréquentes et ne vous pose aucun problème (ex. le SIVOM).

Il est logique que les problèmes impliquant la politique genevoise trouvent une partie de leur solution dans une collaboration étroite avec Genève.

Bien cordialement

Grégoire Poncet
Colistier de Mieux Vivre à St-Julien

Écrit par : GP | mardi, 04 mars 2008

Les commentaires sont fermés.