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vendredi, 30 octobre 2009

Une élection présidentielle déjà programmée

On est à quelques mois des élections présidentielles. Tout réussi au chef de l'exécutif qui anime une équipe soudée qui accumule les succès. Les Français dans leur majorité se montrent satisfait des réussites du pouvoir. Il y a bien quelques ratés ici ou là, mais dans l'ensemble le Gouvernement met en place le programme annoncé. A l'exception de quelques rares dissidents les Parlementaires de la majorité soutiennent le Gouvernement avec enthousiasme.

Aucun analyste ne doute : les prochaines présidentielles sont jouées d'avance. Il n'y a pas d'alternative réelle et crédible à la candidature du chef de l'exécutif. Arlette Chabot au journal de 20H interroge même Jacques Chirac sur la réalité de sa candidature.

La situation décrite plus haut est celle d'Edouard Balladur en 1994 et celle de Lionel Jospin en 2000. L'un comme l'autre pouvaient compter sur une certaine popularité, sur une capacité à fédérer leur majorité, sur des résultats réels. L'un comme l'autre ont été éliminé quelques mois plus tard au premier tour de l'élection présidentielle.

Nicolas Sarkozy de son côté souffre d'une profonde et durable impopularité. Il génère un profond mécontentement fondée sur des valeurs. Les troupes obéissent encore, mais en trainant les pieds de plus en plus lourdement. Pourtant tous les analystes et beaucoup de Français avec eux, ne parviennent pas à imaginer un cas de figure tout à fait probable de l'élimination dès le premier tour du Chef de l'Etat lors des prochaines élections présidentielles.

Nous avons du mal à imaginer un futur qui soit différent du passé alors même que l'histoire nous enseigne que tout n'est que bouleversements constants.

08:49 Publié dans Politique nationale | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

La démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres, comme le disait CHurchill, ce vieux lion indomptable qui fit gagner la guerre aux Anglais et que ceux ci s'empressèrent de congédier aux premières élections post conflit.
Pourquoi: car les hommes ont la mémoire courte et qu'il est sur et certain qu'une élection se gagne non pas 2 ans, non pas 1 an ni lême 6 mois avant le terme , mais bien plutôt dans les 3 mois précédant l'élection.
Qui se souvient que George Bush (père) culminait à plus de 90% après la première guerre du Golfe en 2001; cela ne l'empécha pas d'être battu en 2002 par Bill Clinton, beau parleur et séduisant candidat.
Il serait présomptueux d'enterrer trop vite Nicolas Sarkozy qui est une bête de politique. Son plus grand risque est du coté de sa propre majorité: à force d'agacer ses soutiens par son accaparementr du pouvoir et sa fanfaronnerie, on pourrait bien voir émerger une alternative à droite du type JUPPE.
Mais le Président pourrait se reprendre en corrigeant son image, s'il en est capable; quant à sa politique, qui pourrait faire mieux à sa place?.....
Pierre Brunet

Écrit par : Pierre Brunet | mardi, 03 novembre 2009

Salut Pierre,

On est bien d'accord.. rien n'est programme d'avance contrairement au titre un peu provocateur.

Pour ce qui est de ta question finale.. mon avis est que n'importe qui ferait mieux.. s'il savait tirer partie de l'intelligence collective plutot que de gouverner en solitaire a la maniere d'un monarque. Il y a aurait au Parlement assez de cerveaux pour imaginer des politiques pertinentes et efficaces s'ils avaient le courage de parler et de reflechir de maniere autonome. Ce qui tue la France c'est l'incapacite des uns et des autres a sortir de l'affrontement politique et a commencer un dialogue qui mette l'interet general devant les interets partisans.

Si on dit que la France est ingouvernable ce n'est pas en raison de ses institutions.. mais parce que les partis ne parviennent pas a organiser un dialoge politique qui federe les Francais sur une vision d'avenir, commune et qui redonne espoir a tous.

Antoine

Écrit par : Antoine Vielliard | mardi, 03 novembre 2009

Les commentaires sont fermés.