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vendredi, 29 juillet 2011
Déficits publics : le PS et l'UMP et leurs attrape-couillons...vous laisserez-vous attraper ?
Voilà des années que le centre l'exigeait : une règle constitutionnelle qui contraigne les générations à ne plus jamais s'endetter sur le dos des suivantes. Contrairement à ce qu'a fait la génération des papyboomers actuellement au pouvoir qui va bientôt enfin prendre une retraite pas méritée depuis trop longtemps.
L'UMP a toujours refusé cette règle. En 2007, alors que la France avait explosé tous les records de dette publique, ces cinglés ont promis la plus grande baisse d'impôts de l'histoire de France. Une baisse d'impôt ciblée sur leur électorat ou comment assurer son avenir électoral en faisant sombrer le pays dont on a la responsabilité ! Mois après mois, l'UMP a refusé la demande insitante des centristes du Nouveau Centre d'imposer des règles constitutionnelles pour mettre fin à l'irresponsabilité.
L'UMP disposait d'une majorité considérable, au delà des 3/5ième du Congrès nécessaires pour une réforme constitutionnelle. Mais aucune initiative à ce moment là. L'UMP accepte enfin de considérer l'instauration de cette règle aujourd'hui.. et tout particulièrement à quelques semaines des sénatoriales de septembre au cours desquelles pour la première fois dans l'histoire de France la droite sera minoritaire au Sénat. Pourquoi prendre une telle initiative au moment précis de la législature où elle à le moins de chance d'aboutir ? Simplement parce que comme en début de mandat, l'UMP n'a pas si envie que cela d'une règle constitutionnelle qui limiterait sa capacité à baisser les impôts à ses "clients-électeurs" ! Il s'agit simplement d'une vaste affaire de communication... sur le dos du pays, de son avenir, de ses habitants : à VOTRE détriment.
Le PS pourrait avoir beau jeu de sauter sur l'occasion : peu importe que l'UMP se fasse sa pub à peu de frais si pour une fois on pouvait imposer des limites à l'irresponsabilité des générations futures (à défaut de corriger l'irresponsabilité des papyboomers). Mais non ! Entre l'intérêt du pays et l'intérêt partisan, le PS fait le même choix que l'UMP : l'intérêt du parti d'abord ! Les parlementaires socialistes refuseront de voter cette loi constitutionnelle pourtant bien faiblarde de peur que l'UMP ne puisse en bénéficier. Les socialistes dénoncent la vaste opération de communication.. et refuse de voter.. au détriment du pays, de son avenir, de ses habitants : à VOTRE détriment.
En 2007, le PS comme l'UMP vous ont pris pour des couillons : alors qu'on était déjà sur le point de dépasser les critères de Maastricht sur l'endettement, l'UMP vous proposait de réduire les impôts et le PS d'augmenter les dépenses. Mathématiquement, avec un peu de bon sens, il était pourtant évident qu'il fallait faire à la fois le contraire de ce que proposait l'UMP ET le contraire de ce que proposait le PS : réduire les dépenses et augmenter les impôts pour réduire l'endettement. Tout cela s'étalait à longueur de journaux... et pourtant il y a eu suffisament de couillons qui ont lu Gala, Paris Match et Voici sur les faux couples Sarko-Cécilia et Royal-Hollande pour se faire prendre dans ces attrapes-couillons d'explosion de la dette publique que nous devrons rembourser tôt ou tard !
Seule une union nationale pourra permettre de sortir de ces calculs partisans à court terme : à l'UMP et au PS, ils sont nombreux les élus responsables, mais aujourd'hui soumis à des majorités dogmatiques partisanes et sectaires. Avec ces minorités silencieuses de l'UMP et du PS, il y a de quoi construire une majorité pragmatique pour remettre la France sur les rails de son avenir. Ensemble ils pourront voter ces règles de bon sens. Seul le CENTRE peut être le pillier de cette union nationale si nécessaire pour construire à nouveau un avenir à notre pays.
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