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Engagement #5 : Des parcs et jardins dans les quartiers et les hameaux

Une ville ne peut pas se résumer à la juxtaposition d'immeubles, de bâtiments et de parkings. Elle doit pouvoir s'appuyer aussi sur des espaces libres. Des espaces publics. En particulier des jardins dans les quartiers et les hameaux. Des espaces verts accessibles au quotidien à proximité des logements. Pour ce qui est de la balade du dimanche nous avons déjà les montagnes et les sentiers de campagne.

Nous nous engageons à saisir toutes les opportunités pour sanctuarisés les derniers espaces verts et les aménager de manière conviviale et agréable pour les habitants : le pré qui est à côté de l'air de jeu pour enfants au Puy St Martin, celui qui est le long de l'Escalade, celui qui est derrière la résidence de Chabloux. Il y a aussi de telles espaces publics dans les hameaux, je pense à l'espace autour de l'ancienne école de Lathoy en particulier.

Il s'agira de maitriser le foncier : avec le conseil général dans le cas de celui qui est en face de l'Escalade. Puis de sécuriser ces espaces pour les enfants. Et enfin de les aménager de manière simple et agréable.

Nous voulons aussi rendre accessible le grand pré de la plaine de l'Aire en contre bas du quartier de Chabloux afin qu'il devienne un grand espace naturel pour les habitants et pour assurer la continuité avec le stade de la paguette. Nous estimons que le projet de la municipalité (plus de 400 000 euros d'études, 5 millions d'euros d'investissements, et des frais de fonctionnement encore vagues) est excessif et inadapté aux besoins des habitants. Au total, le projet de la municipalité actuelle sur la plaine de l'aire coûterai plus de 800 euros par famille de St Julien, mais ne répondrait au besoin que d'une toute petite partie d'entre eux.

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mardi, 25 février 2014 | Lien permanent

Taxes sur les parcs d'attraction : le premier pas pour escalader la montagne de dettes

Les députés UMP ont renoncé pour l'instant de taxer à 19,6% les parcs d'attraction. Un recul qui s'explique notamment par l'intense lobbying d'Eurodisney, installé à Marne La Vallée à proximité de la circonscription de Jean-François Copé, président de l'UMP.

Pour rappel, il existe en France deux niveaux de TVA : l'un à 5,5% pour les biens de première nécessité comme les denrées alimentaires, l'autre à 19,6% pour tout le reste. Ces deux taux de TVA permettent de corriger l'absence de progressivité du premier impôt de France. La TVA est en effet la première ressource de l'Etat. Mais elle est fondée sur la dépense : elle touche donc plus les ménages modestes qui dépense l'intégralité de leurs revenus que les ménages aisés dont l'épargne est exonérée de TVA. La TVA réduite s'applique donc aux biens de première nécessité qui représentent une part plus importante des dépenses des ménages modestes. Il est franchement surprenant que les parcs d'attraction bénéficient d'un taux de TVA réduit : difficile de défendre l'idée qu'ils soient un service de première nécessité. Il est tout aussi incompréhensible de constater que les forfaits de ski bénéficient aussi d'un taux de TVA réduit - et scandaleux que ce taux réduit ait été accordé aux restaurants. Parcs d'attraction, sorties au restaurant et forfaits de ski ne sont pas accesibles aux ménages modestes ou certainement pas autant qu'aux ménages aisés.

Cette mesure, totalement anecdotique, ne rapportait que 90 millions d'euros annuel à comparer aux 1700 milliards d'euros de dette publiques. Soit moins de 5 euros par famille française et par an : une économie ridicule au regard des près 58 000 euros de dettes par familles accumulées par une génération, une économie ridicule au regard des 11 000 euros par famille de dettes supplémentaires accumulées par les députés UMP au cours des 5 dernières années, une économie ridicule au regard des 5000 euros de déficits publics annuels par famille. Une mesure qui n'est rien de plus que le premier pas en direction de la montagne. Les députés se sont montrés incapables de faire ce premier pas... et ont préféré céder au clientélisme. On aurait pu discuter sur la mise en oeuvre, donner à ces entreprises quelques années pour s'adapter à cette nouvelle donne en maintenant leur activité.

La règle constitutionnelle de limitation des déficits est totalement nécessaire pour nous protéger de ces élus irresponsables.. mais elle n'est manifestement pas suffisante. Les députés UMP contestent maintenant l'imposition des plus values sur les résidences secondaires : pourtant chacun peu constater l'absurdité d'un pays dans lequel les habitants gagnent plus d'argent en étant propriétaires plutôt qu'en travaillant et que ces plus-value de propriété ne sont pas taxés contrairement au salaire du travail ! "Possédez plus et gagnez plus, travaillez plus et soyez taxés plus" !

Cette irresponsabilité des députés UMP confirment les propos de François Bayrou dans son dernier livre 2012, Etat d'urgence : " Ces deux majorités potentielles (de droite et de gauche) sont l'une comme l'autre liées à des intérêts antagonistes, intérêts de classe, ou intérêts corporatistes, qui empêcheront les décisions nécessaires."

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mardi, 06 septembre 2011 | Lien permanent

30% d’emplois en plus dans le Genevois français en depuis 1999

Le nombre d’emplois dans le canton de Saint Julien en Genevois a augmenté de +30% entre 1999 et 2007. Une progression exactement identique à la croissance du nombre d’actifs dans le canton.

L’emploi a progressé dans pratiquement toutes les communes du canton à commencer par Archamps où le nombre d’emplois a pratiquement doublé en dix ans. L’emploi a aussi beaucoup progresse àViry, Collonges-sous-Salève et Neydens (avant l’ouverture de Vitam’Parc). La commune de Saint-Julien en Genevois est seulement dans la moyenne des communes avec 835 emplois créés.

Mais dans le même temps, le nombre de frontaliers a lui progressé de +38%. Aujourd’hui plus d’un actif sur deux du canton de Saint Julien en Genevois travaille à Genève. La progression du nombre de frontalier s’explique par deux raisons : d’une part de plus en plus de Genevois viennent s’installer dans le Genevois français faute de logements aux cœur de l’agglomération et d’autre part, à mesure que ceux-ci s’installent les habitants du Genevois français sont obligés de travailler à Genève pour pouvoir se loger et supporter le coût de la vie.

Les habitants du canton de Saint Julien en Genevois travaillent de plus en plus à Genève et les emplois du Genevois français sont de plus en plus occupés par des personnes qui doivent se loger de plus en plus loin. Cela explique en particulier pourquoi le nombre de voitures dans le canton a augmenté de +31%, c'est-à-dire beaucoup plus que la croissance de la population qui a été de +21%.

Faute de logements là ou il y a des emplois, les distances domiciles travaillent augmentent pour tous. Les routes s’engorgent.

Pour éviter la paralysie totale nous devons d’une part inciter Geneve à construire suffisamment de logements au cœur de l’agglomération et d’autre part favoriser la création d’emploi dans le Genevois français dans les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

 

 Source : Insee statistiques locales

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jeudi, 23 septembre 2010 | Lien permanent

Ligne D Saint Julien – Genève ou le symbole des incohérences du Genevois franco Suisse

Le Groupement Local de Coopération Transfrontalière a récemment décidé d’augmenter les capacités de la ligne D de 40%. Des bus plus grands et plus fréquents qui permettront à environ 3000 personnes supplémentaires chaque jour de l’utiliser à partir du mois de décembre.

3000 personnes par jour c’est aussi environ 3000 voitures de moins sur l’axe Saint Julien Geneve. Environ 4 kilomètres de voitures en moins chaque jour. C’est aussi 4 000 tonnes de CO2 d’émission en moins par an. La coopération transfrontalière, la mise en concurrence, un cofinancement de Vitam Parc et un peu d’efficacité ont permis de mettre en place cette augmentation de capacité sans augmentation de cout. Les couts de la ligne D sont partages entre le canton et les communes et départements français. Le marché a été conclu pour une période de 7 ans.

Un investissement qui réduira les nuisances pour les habitants de Perly-Certoux, Bardonnex et Plan les Ouate qui ont tant voté pour le MCG. Favorisera une meilleure mobilité pour tous.

Malheureusement, il suffira de 18 mois pour réduire à néant cette augmentation de capacité. La politique de Geneve qui importe 1000 cadres de multinationale par an et ne construit que 2000 logements nouveaux par an pour loger ses jeunes, ses divorcés et les familles des cadres condamnent à l’exil environ 4000 Genevois par an.

Soit 6000 Genevois en 18 mois qui devront aller vivre dans le Genevois francais.. dont 3000 se retrouveront sur les routes faute de transport en commun.

3000 places supplémentaires dans les bus pour 7 ans…. mais 3000 automobilistes de plus dans 18 mois. Nous allons tous dans le mur des embouteillages qui détruisent notre qualité de vie.

Au delà de ces seuls embouteillages, l’incapacité de Genève à construire des logements détruit le pouvoir d’achat des fonctionnaires et salariés du privé payés en euros. Ils doivent soit devenir frontalier ou quitter le Genevois français. Cela pénalise l’activité économique du Genevois français qui devient chaque jour plus dépendant du canton de Geneve.

Coté français, on commence à se dire qu’il faudra que Genève commence à tenir ses engagements sur la construction de logements avant de poursuivre nos investissements sur les transports en commun.

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jeudi, 15 octobre 2009 | Lien permanent

Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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lundi, 29 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Compte rendu du Conseil Municipal de Saint Julien du 22 janvier

Le sujet clef du débat d'hier soir était le débat d'orientation budgétaire pour 2009. Le document fournit par la municipalité était de grande qualité. Vous le trouverez en pièce jointe de la note sur l'ordre du jour parue sur ce site dimanche dernier.

Le document, très précis sur la situation de la ville, était en revanche tout à fait évasif sur les orientations proposées : dans le contexte de crise la municipalité allait elle augmenter les dépenses pour éviter d'ajouter de la crise à la crise ou les réduire ? Allait elle faire appelle à une gestion plus rigoureuse, à une augmentation des impôts ou à la dette pour financer ses projets ? Quelles priorités ? Nous arrivions au conseil sans aucun élément d'information.

La municipalité s'est un peu dévoilée durant le conseil. Elle a pour objectif de contenir les dépenses et de restaurer une capacité d'auto financement pour financer les projets du mandat.  Côté priorité, la poursuite des projets en cours comme le couloir de bus et le stade de foot et l'anticipation du financement de la maison de la petite enfance (nous sommes satisfait de ce choix là). Rien au contraire sur la piscine. Cela nous semble sage à quelques mois de l'ouverture de Vitam'Parc. De manière plus ou moins explicite, elle semble vouloir une augmentation des impôts en 2009 maintenant que les élections sont passées.

La présentation s'évertuait à souligner les difficultés de la commune : diminution des versements de l'Etat, baisse des recettes du Casino de Saint Julien, baisse des fonds fontaliers et des droits de mutation. Il manquait plusieurs éléments favorables pour la commune : d'une part une augmentation forte des recettes de la taxe d'habitation et de la taxe foncière prévisibles dans les prochaines années en raison de l'augmentation très élevée du nombre d'habitants à Saint Julien (le nouveau recensement nous permet d'en comptabiliser 1000 de plus que l'an dernier!). Même si les fonds frontaliers baissent par rapport au record de 2008, ils ont atteint des niveaux considérables : environ +2 millions d'euros annuels par rapport à ce qu'ils étaient à l'arrivée de l'équipe actuelle en 2001. Le Casino de Saint Julien comme tous les Casino souffre de l'évolution économique et de l'interdiction de fumer mais l'ouverture de l'autoroute, l'augmentation récente du Franc Suisse et l'ouverture prochaine de Vitam Parc le met dans une situation plus favorable que ses concurrents.

La municipalité s'évertue à souligner que les impôts à Saint Julien sont plus faibles que dans d'autres communes comparables de Haute Savoie et de France, mais veille à ne jamais indiquer que les dépenses sont elles largement équivalentes (grâce notamment aux fonds frontaliers et aux recettes du Casino que ne touchent pas les autres communes). Par ailleurs, il ne faut pas nécessairement considérer les autres communes de France comme un modèle de gestion publique rigoureuse.

Il manquait surtout à cette présentation un point sur la situation financière des habitants. Certains ont déjà perdu leur emploi. Beaucoup ne sont pas sûrs de le conserver. La famille qui s'agrandissent, qui déménage ou qui divorce vont devoir vendre leur logement à un prix inférieur au prix d'achat et ne pourrons pas rembourser leurs emprunts. Le montant des créances immobilières douteuses commence à augmenter dans les banques locales. Mais surtout l'économie locale doit continuer de tourner. Les habitants sont dans une situation beaucoup plus difficile que la commune.

La municipalité a des marges de manoeuvre dans une gestion plus rigoureuse après avoir augmenté les dépenses de manière rapide et importante sur le mandat précédent. La municipalité est là pour servir les habitants. Sachant qu'ils sont dans une situation difficile cette année dans un contexte de crise économique, nous sommes opposés à l'augmentation des impôts cette année.

Durant la campagne, sur cette question, nous avions défendu la possibilité éventuelle d'augmenter les impôts à plusieurs conditions : 1) après avoir mis en place des règles de gestion rigoureuse et avoir veillé à ce que chaque dépense soit correcte et juste 2) uniquement pour financer des services nouveaux qui apportent une réelle valeur ajoutée aux habitants.

En particulier le budget culture qui a été multiplié par 4 de 2001 à 2008 peut être amélioré. Certains spectacles comme les mardis musicaux n'ont toujours pas trouvé leur public à l'exception des élus de la majorité et de leurs conjoints plusieurs années après leur mise en place. Des choix peuvent et doivent être fait.

Même si la méthode de sélection des projets est approximative, nous sommes dans l'ensemble en accord sur les projets proposés. En revanche, la gestion rigoureuse n'a pas encore été mise en place et le contexte économique doit inciter à remettre à plus tard une éventuelle augmentation des impôts qui pénaliserait les habitants.

Il y avait un autre sujet en débat : la délimitation de la Zone Agricole Protégée. Cette délibération vise à interdire aux prochaines municipalités de déclasser des terrains agricoles sans autorisation du Préfet. Si nous sommes d'accord sur l'idée de protéger cette zone agricole, il nous semble en revanche antidémocratique de déléguer ce pouvoir des futures municipalités élues par les habitants à une autorité administrative d'Etat. Nous avons voté contre pour la plupart avec quelques abstentions.

Toujours aucune nouvelle sur la création d'un poste au CCAS comme voté par le conseil. Les employés municipaux du service de portage sont pourtant surchargés et le nombre de personnes âgées augmente à Saint Julien chaque année.

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vendredi, 23 janvier 2009 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Communautaire du lundi 25 mai

Lundi avait lieu le Conseil Communautaire du Genevois.

A l'ordre du jour un compte rendu du CODRA - Contrat de Développement Rhône Alpes. On revoit l'ensemble des actions subventionnées par le Conseil Régional : acquisition des terrains de la maison de la petite enfance, biopark, acquisition de terrains et bâtiments à Beaumont pour une pépinière d'entreprise... etc..etc.. Le Genevois Haut Savoyard est bien aidé par la région. Le montant d'aide pour la Maison du Salève me semble particulièrement élevé au regard de son impact. Le Contrat est pluri annuel et se termine à la fin de l'année. Un nouveau contrat s'ouvrira en 2010, juste avant les élections régionales de mars prochain.

Nous voyons ensuite les comptes administratifs. Le bilan administratif c'est en quelques sortes le compte de résultat de l'année précédente. Cela permet de vérifier la réalisation du budget. Nous revoyons plus de 2000 chiffres en 45 minutes. Malgré toute la bonne volonté et la compétence de M. Christian Etchart, Maire de Beaumont et VP finances, les enjeux politiques ne sont pas clairs. On constate que des budgets ont effectivement été dépensés d'autres pas. Je regarde autour de moi, il semble que nous sommes très nombreux à ne pas comprendre grand chose des enjeux. Les comptes administratifs sont pourtant adoptés à l'unanimité. La présentation devrait soit se concentrer sur les enjeux politiques, prévoir la présentation d'un autre avis, ou la loi prévoir un autre système de contrôle des comptes. Je me sens comme un député UMP qui vote la loi HADOPI à laquelle il n'a rien compris. Je crains juste de comprendre que la Communauté n'a pas engagé de nombreuses dépenses budgetées... ce qui remettrait en cause les raisons qui ont conduit à voter l'augmentation des impôts deux mois auparavant.

Une délibération pour changer les statuts de la communauté afin qu'elle puisse prendre en charge la gestion des déplacements des scolaires à la piscine Vitamparc de Neydens. Tout le monde vote POUR sauf les délégués de Neydens qui s'abstiennent.

Une autre délibération sur de nouvelles canalisations pour récupérer les eaux de VitamParc. Le coût de 300 000 euros est salé pour une opération urgente. Mais à vrai dire la facture pour Vitamparc le sera au moins autant.

Enfin deux délibérations sur le logement social. L'une pour favoriser la rénovation de logements afin de mieux utiliser le parc de logements existants. On estime à environ 800 le nombre de logements vacants dans le canton. Avec un peu d'aide à la rénovation on peut remettre sur le marché certains de ces logements.

La dernière délibération, présenté aussi par Michel Mermin, Maire de Jonzier-Epagny et vice président logement, vise à préciser les conditions d'attribution des subventions intercommunales pour la construction de logements sociaux. Cette délibération vise à subventionner plus les logements sociaux les plus demandés : petites surfaces T1/T2, logements très sociaux ou sociaux (par opposition aux logements intermédiaires). Elle fixe aussi des aides aux logements sociaux qui respectent des normes environnementales. Une délibération intelligente, bien construite et qui permettra d'orienter les aides pour favoriser la construction de logements qui répondent aux besoins des habitants. J'ai un regret sur le fait que l'un des effets de cette délibération est de réduire le montant total prévu pour le logement social alors que pour l'instant le nombre de constructions engagées restent encore en dessous des objectifs que la communauté s'était fixés. Il faudra peut être faire un bilan dans 12 à 18 mois si on reste en dessous des objectifs fixés par le Programme Local de l'Habitat et augmenter le montant des aides attribuées.

Saint Julien en Genevois était à nouveau peu représentée. La note que j'ai publiée le 30 mars sur la présence des élus n'a mobilisé les délégués de la majorité que pour le Conseil du mois d'avril... mais un mois plus tard l'absentéisme est de retour. Pourtant il y a 11 délégués suppléants à la Communauté de Communes... et Saint Julien qui représente 32% des habitants du canton ne dispose déjà que de 15% des sièges à la Communauté : il serait sage qu'ils soient présents ou suppléés. Moins la commune sera représentée, moins elle sera influente. A vrai dire il y a même une forme de méprise pour les autres communes à négliger autant la communauté. Après les élections nous avions proposé à la majorité une représentation proportionnelle qu'elle a refusée. Elle a préféré avoir plus de délégués de la majorité absents plutôt que quelques délégués de la minorité présents. Ce sont les habitants de la commune qui sont pénalisés par ces calculs.

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jeudi, 28 mai 2009 | Lien permanent

La ligne D Saint-Julien-Genève victime de son succès

Inauguration ligne D.jpgHier avait lieu l'inauguration de la nouvelle ligne D entre Saint Julien et Genève. Depuis le mois de décembre, les capacités de l'une des rares lignes de bus transfrontalières ont été augmentées de +40%. La fréquence aux heures de pointe est passée de15 à 12 minutes. Les nouveaux bus peuvent accueillir 174 passagers contre 150 pour les anciens. Une augmentation de capacité extrêmement utile alors que seulement environ 4% des déplacements quotidiens transfrontaliers sont effectués en transport en commun contre 25% pour les déplacements entre Vaud et Genève.

Une augmentation de capacité bienvenue : ce sont environ 3205 voitures en moins sur les routes, environ 3000 tonnes de CO2 en moins émises par année et environ 1000 euros d'économie par an pour les nouveaux usagers (voiture, parking, essence). Ces améliorations ont été apportées avec un surcoût assez faible pour la collectivité parce qu'il s'agit de transport en commun.

Par ailleurs, l'extension de la ligne D jusqu'à VitamParc les mercredis et samedis est co-financée par la Migros. Un soutien privé de Migros à un transport public à applaudir alors que d'autres entreprises se préoccupent plus d'évasion fiscale, de bonus à des managers irresponsables que de responsabilité sociale et publique. Dans cette affaire, Migros est exemplaire pour son comportement responsable.

Ce nouveau contrat pour la ligne D a été conclu pour les 7 prochaines années. Seulement 3 mois après son inauguration, la fréquentation de la ligne D a déjà augmenté entre +30% et +45% selon les sources. Quelque soit ce chiffre, il indique que la ligne D sera très vite saturée. Dans un an, deux tout au plus.. mais bien avant l'échéance des 7 ans prévue par le contrat. Au vu des délais de négociation, il faudrait presque déjà commencer à travailler au prochain contrat, à peine l'inauguration terminée !

C'est un joli succès pour cette ligne D, mais cela souligne les déséquilibres existants dans l'agglomération du Genevois franco suisse. Le sous équipement en transport en commun transfrontalier est flagrant. Le succès quasi immédiat de cette nouvelle ligne D montre que les nouvelles lignes de transport en commun transfrontaliers seront prises d'assaut partout où elles arriveront. Aujourd'hui les habitants sont prêt à utiliser les transports en commun, c'est l'absence d'offre transfrontalière qui en limite l'usage.

Mais ce succès souligne aussi une seconde incohérence. Si les transports en commun transfrontaliers servent au canton de Genève à exporter encore plus de population alors ils ne résoudront rien aux problèmes de transport et aux déséquilibres économiques du Genevois. Les capacités nouvelles seront immédiatement prises d'assauts par une partie des nouveaux habitants que le canton aura fait venir dans le Genevois et que les communes genevoises auront refusé de loger. Ces nouvelles capacités ne pourront absorber ces besoins de transports supplémentaires : il faudrait un CEVA supplémentaire tous les 7 ans pour absorber autant de nouveaux pendulaires.

Pour les habitants du Genevois français la poursuite de cet exode des Genevois aurait des conséquences dramatiques : destruction des emplois privés et publics en raison de la pression foncière intolérable, expulsion des ménages modestes et des jeunes ménages du Genevois français, aggravation de la paralysie généralisée dans les transports pour toute la région. Les maçons, les professeurs, les policiers, les fonctionnaires territoriaux, les caissières, les infirmières n'ont déjà plus les moyens de vivre dans le Genevois français, tout particulièrement les jeunes ménages.

La collaboration entre le canton de Genève et les autorités françaises est nécessaire pour préserver aujourd'hui et améliorer demain la qualité de vie des habitants. Les problèmes de logement et de mobilité passent à travers les frontières, les élus qui veulent les résoudre doivent aussi les dépasser. C'est le sens du projet d'agglomération auquel beaucoup participent. Mais il ne suffit pas d'y participer, il faut encore tenir les engagements qui y ont été pris. Le canton de Genève a pris en décembre 2007, l'engagement de construire 1600 logements par an. Un engagement ridiculement faible au regard des 5000 logements nécessaires pour stopper l'aggravation des problèmes de mobilité. Un engagement ridicule pourtant déjà violé en 2008, puis à nouveau en 2009 avec seulement 1230 logements construits. Cette violation des engagements du canton est un coup de canif porté à la coopération transfrontalière.

Il faudra pourtant retrouver la voie de la coopération sur les logements pour que se poursuive la coopération sur les transports en commun. Il faudra que les autorités cantonales tiennent leur engagement de construire 1600 logements, et maintenant 2500 logements par an pour que la coopération transfrontalière sur les transports en commun se poursuive.

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jeudi, 08 avril 2010 | Lien permanent

Une municipalité socialiste c'est quoi : exemple à Saint Julien en Genevois

Une municipalité socialiste à Saint Julien c'est une municipalité qui réalise très peu de logements sociaux : depuis Jean Pissard inclus, c'est la municipalité qui a autorisé le plus de construction de logements privés et aussi celle qui a permis le moins de constructions de logements sociaux.

Une municipalité socialiste à Saint Julien c'est aussi la première municipalité de la commune qui a pour projet de détruire des logements sociaux - à Chabloux.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui garde stable les budgets petite enfance et social, alors qu'elle multiplie par 4 le budget culture (depuis 2001).

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité dont la commission sociale ne s'est réunie qu'une fois en un an depuis les élections de mars 2008.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui observe sans agir "l'homogéinisation sociale" des écoles municipales.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui en 2009 exhonère d'impôts le Casino de Saint Julien, mais qui augmente les impôts de 8,5% pour les habitants.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui augmente le budget de la communication de +19% en 2009, le budget fêtes et cérémonies de +26% en année de crise, mais laisse le budget social stable et pénalise le pouvoir d'achat des habitants par des augmentations d'impôts massive.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui s'accorde des primes sur indémnités d'élu de +25% pour prime de station climatique et +20% pour prime de sous préfecture.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui met en place le taxi public, subventionné 50 euros par déplacement par la collectivité et qui va coûter presque autant pour le déplacement de 3000 personnes que le bus public ne coûte pour le déplacement de 200 000 personnes.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité  qui accorde beaucoup d'importance à l'animation pour les jeunes des quartiers, mais ne fait rien pour aider les jeunes à trouver du travail. Elle va même jusqu'à s'opposer à la réalisation du centre VitamParc et de ses 200 emplois.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui conclut des accords électoraux contre nature et qui fait ses pires scores dans le bureau de vote le plus populaire de la ville. Quartier où cruellement, on appelle la municipalité "la gauche des riches".

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité qui assiste sans rien dire à la destruction des arbres d'une zone forestière protégée à Chabloux.

Une municipalité socialiste à Saint Julien, c'est une municipalité pleine de bonnes intentions qui a peu de réalisations sociales à son actif. C'est un Maire qui surtout un homme qui peu dire "je suis un homme de gauche" du ton de ceux qui prétendent d'eux mêmes "je suis un homme bon".

Le soir du premier tour des municipales, je me souviens du débat que j'avais eu avec le Maire sur le plateau de TV8 Mont Blanc. Gilles Ravache, Conseiller régional communiste avait apporté son soutien au Maire socialiste "une homme de gauche". Ca m'avait faire rire. Gilles Ravache ne connaissait rien des réalisations du Maire, il ne connaissait pas grand chose de Saint Julien, ni du programme du Maire ni du notre. Gilles Ravache ne savait pas que le Maire aurait le soutien du candidat UMP. Il ne savait pas que les électeurs des bureaux de vote "de gauche" ne votaient pas pour le Maire sortant.

Voilà quelques exemples concrets qui montrent la vanité des clivages droite/gauche et qui soulignent que la seule valeur ajoutée de tels clivages c'est de permettre à des électeurs de voter pour des candidats partisans sans avoir à réfléchir de la réalité des valeurs qu'ils affichent. La démocratie a au contraire besoin d'électeurs qui se renseignent, réfléchissent et décident.

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mercredi, 01 avril 2009 | Lien permanent

Pierre Brunet pour Mieux Vivre à Saint Julien

8eb8f4b9b916cd55544c83542d90c067.jpgJe suis né à St Julien en 1956, et si j’en ai été absent pendant plus de 40 ans, j’ai toujours gardé une affection particulière pour cette ville qui est le berceau de mes 2 familles : Brunet par mon père et Mégevand par ma mère. C’est pourquoi, bien qu’alors résidant à Hong Kong à cette époque, j’ai tenu à me marier en l’église de Thairy en juin 1990.

 

Lors de mon retour à St Julien en 1999, après 20 ans passés en Asie, avec ma femme et mes deux filles, j’ai retrouvé une ville qui avait beaucoup changé. Avec l’accroissement démographique important qu’elle a connu, la bourgade de mon enfance s’est transformée en petite ville et s’est embellie, même si certains développements  me paraissent mal réalisés tels que le quartier de l’Atrium ou le projet actuellement en construction au Parc de Paisy, entre l’hôpital et les Cyclades ; et je m’inquiète aujourd’hui beaucoup de ce que nous réserve le projet de Chabloux. Enfin, sur un plan plus large, je regrette qu’un aussi beau projet que celui du Business Park d’Archamps ne décolle pas plus vite.

 

Je pense depuis longtemps que grâce à sa situation géographique et au dynamisme de ses habitants, l’avenir de St Julien peut être brillant. Nous avons des atouts formidables que je résumerai comme suit :

·         La proximité de Genève, ville internationalement connue et probablement la ville la plus cosmopolite d’Europe après Londres.

·         Une localisation exceptionnelle à  12 mn d’un aéroport international de premier plan.

·         Une situation géographique sur un nœud autoroutier unique en Europe et sur une ligne SNCF reliée au réseau TGV (Paris en 3h20).

·         Une localisation dans l’un des départements français les plus touristiques et les plus dynamiques économiquement et démographiquement.

·         Une mixité ethnique maîtrisée conjuguée à la jeunesse de la population.

·         Une situation géographique rare avec la proximité immédiate d’un triangle d’or de loisirs : Gaumont Archamps - Migros Loisirs Vitamparc /MacumbaCasino de Saint Julien.

 

En revanche, je suis aussi conscient des faiblesses actuelles de notre commune :

·         L’absence d’un cœur de ville animé.

·         Une circulation qui asphyxie la vie de la cité.

·         Une difficulté extrême à trouver des places en crèche.

·         Un manque de convivialité entre des habitants qui ne se connaissent pas.

·         Les travers de vie d’une ville dortoir

 

Je suis convaincu qu’avec l’achèvement de l’A 41 Nord fin 2008  et la réalisation du projet Migros Loisirs VitamParc en 2009, de magnifiques perspectives s’ouvrent à notre ville si nous savons prendre les bonnes décisions.

 

C’est dans cette optique que j’ai souhaité m’investir dans la vie de la cité en me présentant aux élections municipales pour y apporter mon expérience internationale tout en tenant compte de l’historique de notre commune qui m’est familier.(mon père, Louis BRUNET, fut conseiller municipal dans l’équipe du maire Jean PISSARD dans les années 1950)

 

Responsable des achats dans l’entreprise BENOIT-GUYOT, installée à St Julien, dans la Zone Industrielle des Marais, je connais les problèmes que rencontrent les employeurs de la commune ; ils tournent principalement autour du logement de leurs employés et de leur capacité à retenir leur personnel compte tenu de la cherté de la vie dans le bassin Genevois. Il s’agit donc de rendre notre ville plus attractive et de permettre à chacun de mieux vivre à St Julien. C’est mon but d’y contribuer en m’engageant dans cette campagne.

 

Membre de l’UMP, j’ai décidé de rejoindre Antoine VIELLIARD car j’estime que compte tenu de son âge, de sa formation dans l’une des meilleures écoles de commerce de la République et de son caractère ouvert, c’est lui qui offre les meilleures chances pour l’avenir de St Julien. J’ajouterai que depuis mon engagement, non seulement Antoine ne m’a pas déçu, mais j’ai beaucoup apprécié son souci d’être à l’écoute  des autres. De plus, j’admire sa capacité à fédérer autour de lui des gens d’origine diverse et de qualité, qui souhaitent s’investir fraternellement sur un projet de vie pour notre commune, plutôt que pour assouvir des ambitions personnelles.

 

Si nous sommes élus, vous pouvez être surs que je ne ménagerai pas ma peine, tant au sein de la municipalité qu’à la Communauté de Commune du Genevois pour donner à St Julien un cadre de vie et un environnement urbanistique et économique où il fasse bon vivre pour tous, et dont nous pourrons être fiers auprès de nos enfants.

 

 

Pierre BRUNET

L’Escalade

3 rue de Savoie

 

Faites la connaissance demain de Paul Duparc.

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mercredi, 06 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (8)

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