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mardi, 01 février 2011

Préserver la qualité de vie en Haute-Savoie de la pression foncière genevoise

(Tribune libre publiée dans l'édition de cette semaine de l'hebdomadaire Haut-Savoyard "Le Faucigny")

La prospérité de l’agglomération genevoise menace de détruire ses atouts : la qualité et le cadre de vie.


La pénurie de logements menace entreprises et habitants


En 2007 nous avons commencé à penser l’aménagement régional du Genevois franco-suisse avec une charte d’agglomération. Les partenaires français l’ont appliquée pour l’urbanisation et les transports en commun alors que Genève l’a violée en construisant à peine la moitié des 2500 logements annuels promis.


Les nuisances sont maintenant là : Trop peu de logements sont construits (1200 logements construits par an à Genève pour 15 000 habitants supplémentaires) : cela se traduit par une pression foncière et une augmentation du coût de la vie qui exclut les jeunes et les classes moyennes de Genève ... et par effet domino du Genevois français. Les nouveaux habitants sont contraints d’aller se loger toujours plus loin de leurs lieux de travail et deviennent autant d’automobilistes supplémentaires sur des routes déjà encombrées.


Le Maire d’Annemasse affirmait récemment avec beaucoup de retard et d’autant plus de pertinence : « Sur le logement, je suis prêt à dire à Genève ça suffit ! ».


Genève veut être à la fois Singapour et le Gros de Vaud et nous sous-traite son urbanisation


Genève veut être à la fois une capitale internationale et une campagne. Nos amis genevois refusent d’assumer les conséquences urbaines de leurs exonérations fiscales aux multinationales et nous sous-traitent l’urbanisation de l’agglomération. Cette politique d’expulsion de la classe moyenne genevoise se fait sans considération pour le sort des jeunes Haut-Savoyards, des retraités, des salariés des entreprises et de nos espaces naturels et agricoles.


Chaque année la moitié d’une classe d’âge de Genevois s’installe dans le Genevois français. Ils y représentent les deux tiers de la croissance démographique. Dans la première couronne, plus de la moitié des pendulaires frontaliers sont désormais des citoyens helvétiques chassés de Genève par la pression foncière.


Le canton de Genève et les communes du Genevois français profitent des déséquilibres de l’agglomération


Le canton de Genève profite de cette colonisation passive puisque 10% des recettes cantonales proviennent de l’impôt à la source conservé par le canton sur les pendulaires frontaliers : soit plus de 600 millions de francs suisse. Les fonds frontaliers représentent aussi entre 10% et 20% des recettes des communes de la première couronne : cette manne frontalière explique la passivité de certains élus face à ces déséquilibres qui menacent pourtant nos habitants et l’avenir de nos entreprises et de nos services publics.


Le bureau de l’ARC a enfin osé refuser ces déséquilibres en conditionnant la signature du prochain projet d’agglomération à des résultats sur le logement. Genève a besoin de notre signature en juillet 2012 pour obtenir des subventions de Berne à ses infrastructures. Pour faire passer la pilule, le canton propose une augmentation des fonds frontaliers : 24 millions d’euros de fonds frontaliers supplémentaires annuels prélevés sur les 600 millions de CHF d’impôts à la source que le canton garde pour lui.


Proposons un avenir aux jeunes, aux salariés, aux retraités et aux fonctionnaires
Le Genevois français est désormais à la croisée des chemins : Nous devons maintenant proposer un autre avenir à nos habitants qu’une colonisation passive de nos communes faute de logements à Genève !


Nous devons proposer un autre avenir aux salariés en euros, aux retraités, aux jeunes ménages et aux fonctionnaires qui aujourd’hui doivent vivre toujours plus loin, toujours plus mal !


Nous devons permettre aux collaborateurs des entreprises françaises, des hôpitaux, des maisons de retraite, des mairies, des services publics ... d’avoir les moyens de vivre et de travailler durablement dans le Genevois français en refusant la pression foncière genevoise !


Nous devons retrouver notre mobilité en commençant par régler le problème à la source avec plus de logements près des emplois, puis ensuite seulement, des transports en commun transfrontaliers pour corriger les erreurs d’aménagement des 30 dernières années !


Nous devons, nous aussi, préserver nos espaces naturels et agricoles et obtenir de Genève qu’elle assume les conséquences urbaines de ses choix fiscaux ! Les charges publiques transfrontalières doivent désormais être financées par les ressources transfrontalières, c’est-à-dire par les impôts prélevés à la source sur les travailleurs frontaliers et ne plus être mis à la charge des salariés en euros aux travers des budgets publics français.


Ce ne serait pas rendre service aux habitants et à notre avenir d’accepter que se poursuivent les incohérences actuelles. Nos collectivités devront tôt ou tard supporter les charges publiques et les coûts sociaux de cet aménagement absurde ! Ce ne serait même pas rendre service à nos cousins Genevois qui sont chassés de leurs propres communes par l’arrivée massive d’expatriés de multinationales, de traders et d’exilés fiscaux.


Les 24 millions d’euros ne changent rien au constat si pertinent du Maire d’Annemasse : sur le logement, il faut dire à Genève, ça suffit ! Le projet d’agglomération doit être mis en œuvre sur les logements aussi.


Le département de la Haute-Savoie doit s’engager dans les négociations avec Genève
Alors que l’agglomération genevoise est considérée désormais comme la seconde agglomération de Rhône-Alpes, paradoxalement, le département de la Haute-Savoie s’implique peu dans les négociations avec Genève. Avec Michel Charlet, conseiller général de Chamonix, à la tête des relations transfrontalières, la Haute-Savoie aborde la relation avec nos voisins Suisses par le Col de la Forclaz ! Pourtant le Genevois français n’est qu’en première ligne : les problèmes du Genevois touchent déjà le Chablais, la Vallée de l’Arve, le secteur du décolletage et le bassin annécien. De proche en proche la pénurie de logements s’étend au-delà de Chambéry.


La Haute-Savoie doit désormais assumer ses responsabilités aux côtés des élus de l’ARC pour que l’aménagement de notre région permette à chacun de vivre en Haute-Savoie. La frontière ne doit pas devenir un mur derrière lequel n’habiterons plus que des traders, des expatriés et des exilés fiscaux !
Nous pouvons préserver notre cadre de vie et le pouvoir d’achat des salariés en euros. A nous de décider de notre avenir en parlant désormais d’égal à égal avec Genève de notre avenir commun.

samedi, 23 juin 2007

Comparaison du travail de deux journalistes

Je mets en ligne aujourd'hui le "travail" de deux journalistes.

Le Faucigny dans cette campagne a fait un choix editorial clair : suivre plus particulierement les campagnes de Lionel Tardy et la mienne car ils estimaient que nous etions les deux candidats du departement a introduire le plus de nouveaute. Le choix est discutable, mais il a le merite d'etre clair, transparent et assume aupres des lecteurs. Carole Varvier, journaliste, est venue a plusieurs reprises suivre mes actions de campagne. Elle a du passer pres de 6 a 7 heures a se renseigner avant d'ecrire un papier. Le papier peut etre critique sur le fond mais il a le merite d'etre fonde sur un travail de fond et de terrain. Je n'apprecie pas toujours la ligne editorial de ce journal. Le Faucigny souligne souvent avec justesse certains de mes travers ou certaines de mes contradictions, mais je respecte leur travail d'investigation et leur sens critique si rare parmi les journalistes Francais en 2007.

Faucigny_-_2007-06-07.pdf

A l'oppose, je mets en ligne une video de Guy Abonnenc, responsable departemental du Dauphine Libere. Je n'ai jamais rencontre ce Monsieur. Il ne m'a jamais appele. Ne m'a jamais pose une seule question. Dans sa revue des circonscriptions, il estime pourtant dans la video ci dessous que la seule idee que je proposais dans cette campagne c'etait le renouvellement politique. Il passe completement sous silence l'idee centrale que j'ai defendue selon laquelle le depute est la pour etre le "Portevoix" des gens et pas le VRP du Gouvernement. A fortiori, il n'a pas lu un seul de mes documents ou surfe un seul instant sur ce site avant de faire cette video : il lui aurait alors suffit d'en lire seulement le titre pour comprendre le theme central de ma campagne. En venant sur ce site, vous etes vous memes mieux informes que lui. Informer ses lecteurs sans s'informer soi meme au prealable n'est pas professionel pour un journaliste. Si Guy Abonnenc avait ete menuisier, il se serait sans doute coupe la main a faire de tels approximations. Heureusement pour son integrite physique et malheureusement pour l'information des Haut Savoyards, Guy Abonnenc n'est pas menuisier mais responsable departemental du Dauphine Libere !

Quant au renouvellement des generations, je considere que c'est un probleme national dont la 4ieme circonscription n'est qu'une caricature : 9 deputes sur 10 se sont representes et parmi eux 9 sur 10 ont ete reelus. Nous avons desormais le plus vieux parlement d'Europe. Ce probleme de renouvellement des generations en France ne concerne d'ailleurs pas seulement le monde politique mais aussi les milieux mediatiques et economiques. Voila un sujet sur lequel le Dauphine pourrait investiguer.

 
Le Dauphiné Législatives : analyse Haute-Savoie
Uploaded by quelcandidat-com

Je connais les difficultes financieres de la presse locale. Leur absence de moyens. Mais cela n'excuse pas la mauvaise foi ni le travail bacle. A l'oppose le travail de fond du Faucigny et de quelques autres journalistes trop isoles dans leur redaction est d'autant plus meritoire.

Le travail professionel des uns et amateurs des autres n'est pas vraiment le sujet de cette note : le monde sera toujours fait d'etre qui se satisfont du travail bien fait meme lorsqu'il reste cache et d'individus serviles toujours prets a favoriser les interets du pouvoir en place. Ce qui est beaucoup plus important en revanche c'est l'exigence que nous avons comme lecteurs sur la presse locale. La presse a un role determinant a jouer dans le fonctionnement de la democratie. En tant que citoyens et lecteurs nous devons etre beaucoup plus exigeant sur la qualite de la presse en France.

PS : desole pour l'absence d'accents due au clavier que j'utilise

11:55 Publié dans Media | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |