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Plus que 5 jours pour renforcer les transports en commun, le covoiturage et les pistes cyclables

Il reste encore 5 jours soit 120 heures pour convaincre une majorité d'habitants du canton d'aller voter dimanche pour développer les transports en commun sur lesquels nous avons 30 ans de retard. Il reste encore 5 jours pour convaincre vos amis, vos voisins et vos familles qu'il est nécessaire de développer le covoiturage et les pistes cyclables.

Vu le nombre d'habitants supplémentaires qui s'installent dans notre région et le nombre de voitures par famille, nos voies publiques seront totalement engorgées si nous poursuivons les politiques actuelles. Nous devons proposer d'autres modes de déplacements qui soient moins gourmand en espaces publics et plus respectueux de notre qualité de vie.

Il vous revient de décider de développer les transports en commun en votant et en appelant à voter dimanche. Vous pouvez compter sur notre détermination, Marie-Christine Massin et moi comptons sur votre mobilisation.

Retrouvez toutes nos propositions en cliquant ici.

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mardi, 22 mars 2011 | Lien permanent

Tenir les promesses de campagne

J'avais exprimé la veille du premier tour sur ce blog mes enthousiasmes et mes réticences sur chacun des programmes (cf note du 20 avril). En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, élu depuis, j'ai souvent exprimé que je soutenais sa vision de l'économie mais qu'en revanche j'avais quelques inquiétudes sur sa conception de la pluralité politique et de la démocratie.

La semaine qui a précédé le second tour, Nicolas Sarkozy a pris face aux électeurs un engagement solenel : changer la loi électorale pour mettre en place une dose de proportionnelle. Cette dose de proportionnelle doit permettre aux 44% d'électeurs qui ont voté pour François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Olivier Besancenot, Philippe de Villiers, Dominique Voynet ou Marie Georges Buffet de pouvoir être représentés au Parlement - tout comme d'ailleurs quelques candidats qui n'ont pas pu se présenter comme Nicolas Dupont Aignan. La France ce n'est pas seulement Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy mais bien l'addition de toutes les sensibilités politiques qui chacune a quelque chose à apporter au pays.

Cette dose de proportionnelle doit permettre de rassembler le pays et fédérer les Français en rendant possible une représentation équitable des courants de pensée.

Cette logique de représentativité veut que les 6,8 millions de Français qui ont accordé leur confiance à François Bayrou soient représentés par des Parlementaires libres de dire ce qu'ils pensent sans aucun contrat de soumission. Libres de soutenir les projets de loi qui auront du sens et de s'opposer à ceux qui n'en auront pas. L'alliance électorale préalable ne peut être que néfaste puisqu'elle revient à taire les excès sous prétexte de copinage électoral.

C'est la raison de mon engagement et de ma candidature aux élections législatives dans la circonscription d'Annemasse. La France ne peut avancer que si elle se rassemble au delà des divergences politiques. Pour se rassembler les différents courants de pensée devront apprendre à mieux respecter leurs divergences. Nous avons encore des progrès à faire dans notre pays de ce point de vue là.

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mercredi, 09 mai 2007 | Lien permanent | Commentaires (4)

”et si Genève basculait dans le camp des Neinsager?”

"Et si Genève basculait dans le camp des Neinsager?" était le titre alarmiste de la Tribune de Genève trois jours avant les votations sur la confirmation et l'extension des accords bilatéraux. Facile à dire après coup, mais l'ampleur de la victoire du OUI avec trois cinquièmes des Genevois prouve à quel point le titre relevait plus de la propagande alarmiste que de l'information.

Il est intéressant de relire l'article a posteriori et de vérifier ligne après ligne ce qui relève du fait et ce qui relève du point de vue. Pour le bon fonctionnement de la société, il serait sage que les journalistes conservent leur crédibilité d'informateurs impartiaux et laissent les politiques qui le souhaitent se livrer aux points de vue subjectifs et partisans. Les citoyens savent décoder la valeur partisane des élus, beaucoup moins celle des journalistes.

Bien que favorable aux accords bilatéraux j'ai été assez sensibilisé à ces dérives manipulatrices des médias lors des élections présidentielles.

  • Les instituts de sondage qui faisait suivre chacune de leur étude en rappelant qu'il ne s'agissait que d'une photographie électorale instantanée et pas d'une prévision, ne faisaient pourtant que très peu d'études sur un deuxième tour Sarkozy/Bayrou. Chacun de ces sondages montraient que Bayrou était le seul candidat qui pouvait battre Sarkozy au second tour. En n'informant pas ou peu leurs lecteurs de cet état de fait les médias ont induit en erreur des électeurs qui ne voulaient pas de Sarkozy en les incitant à voter pour la candidate PS qui n'était pas en mesure de gagner au second tour.
  • A la dernière minute, des journaux et des instituts de sondage avait souligné le risque de voir Le Pen être au second tour des présidentielles de 2007. Il avait terminé 4ième mais cette manipulation a permis de mobiliser des électeurs de Ségolène Royal et de s'assurer de la victoire de Sarkozy au second tour.
  • Mais la palme de la manipulation revient à Jean Marie Colombani soutenu par Alain Minc qui publiaient le vendredi précédant le scrutin un éditorial selon lequel le vote pour François Bayrou était un vote anti-démocratique. Cette tribune en appelant à un deuxième tour Royal/Sarkozy contribuait en connaissance de cause à l'élection de Nicolas Sarkozy. Alain Minc est aujourd'hui conseiller du Président de la République et Jean Marie Colombani s'est vu confié une mission sur l'adoption par celui qu'il a contribué à faire élire. L'un et l'autre ont été ejectés de la rédaction du journal Le Monde.

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mardi, 10 février 2009 | Lien permanent

Sabrina Fares pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

sabrina fares,vive saint julien en genevoisOriginaire du canton de Saint-Julien en Genevois, j’habite notre commune depuis 10 ans avec mon mari et nos deux enfants. J’ai travaillé pendant huit ans au sein d’organisations internationales à Genève et à l’étranger où j’étais chargée des relations extérieures, avec les gouvernements et le secteur privé. Il y a trois ans, j’ai quitté la fonction publique internationale pour me lancer dans l’entreprenariat. Avec mon mari, nous avons créé une entreprise de restauration basée à Neydens,  et je viens de lancer une marque de bijoux éthique et responsable fabriqués par des coopératives d’artisans au Niger.

Cela fait plusieurs années que j’ai plaisir à voir notre ville se transformer sous l’impulsion du maire Antoine Vielliard en un lieu de vie dynamique et tourné vers l’avenir. Je partage l’ambition forte qui est celle de « Vive Saint Julien » pour notre commune et je suis heureuse de contribuer à ce mouvement de réflexion et d’action qui vise à faire de Saint Julien en Genevois une ville moderne et engagée pour le bien-être de ses habitants et pour le respect de l’environnement et de la biodiversité.  

La question du développement de l’activité économique sur notre territoire m’intéresse particulièrement. Pour être attractive et agréable à vivre, une ville a besoin de disposer d’une offre diversifiée en termes de commerces et de services. Aussi, je souhaite mettre à profit mon expérience et ma motivation pour soutenir les initiatives entrepreneuriales sur la commune, ce qui impliquera par ailleurs de faciliter l’accès au logement pour les personnes qui travaillent à Saint Julien et qui font vivre le cœur de ville. Je suis aussi intéressée par les questions transfrontalières. L’équipe actuelle a porté haut et fort la voix de Saint Julien dans les débats avec nos voisins Suisses. A ma manière, j’espère pouvoir soutenir cet effort,  en promouvant la visibilité et les intérêts des Saint-Juliénois dans le processus de développement du Grand Genève.

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jeudi, 06 février 2020 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 25 novembre

Débat sur le projet de territoire de la Communauté de Communes du Genevois

 Hier soir au Conseil Municipal, nous avons débattu du projet de position de St Julien en Genevois sur le projet de territoire de la communauté de communes du Genevois (CCG). La Communauté de Communes a pour obligation de revoir son Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) – un document qui s’impose aux Plan Locaux d’Urbanisme qui eux-mêmes determinent l’attribution des permis de construire.

 Avant de réviser le SCOT, la CCG a souhaite élaborer un projet de territoire. Ce projet est mystérieusement débattu en comité restreint par le bureau des Maires. Selon plusieurs échos, Saint Julien est vivement critiqué au sein du bureau des Maires pour son incapacité à faire avancer ses projets faute de savoir établir des priorités politiques. Ainsi par exemple, St Julien s’oppose à tous les développements commerciaux dans le reste du canton mais n’a toujours pas de politique en faveur du commerce de centre ville après plus de 10 ans !

Le jour même du Conseil nous recevons un document d’une page et demi en police 14 qui montre la vacuité de la position municipale, le manque de préparation ou tout simplement comme l’affirme certains, la démission pure et simple de nombreux adjoints de leurs responsabilités. Un document indigne d’un élève de CM2 :

PROJET DE TERRITOIRE DE LA CCG.docx

Il s’agirait simplement d’introduire le débat. Mais même cela, le document le fait mal puisqu’il ne liste pas les thèmes clefs, se limite aux questions directement liées à la ville plutôt que de proposer une réponse de la ville aux enjeux du canton ou ne pose pas les dilemmes politiques. En introduction de la campagne des élections municipales nous avions distribué un questionnaire aux habitants. Nous avions cherché à lister les questions qui nous semblaient les questions politiques principales pour la ville. Une manière de poser un débat qui aurait pu inspirer la municipalité.

Difficile de résumer dans un compte rendu un débat si général et si mal posé. Le sujet fera l’objet de futures notes sur ce blog.

 

Election d’un nouvel adjoint au social en remplacement de Marie-Christine Chabat

Ensuite vient l’élection d’un remplaçant à Marie Christine Chabat, adjointe au social démissionnaire. Mme Chabat a fait un travail remarquable souligné par tous les participants au CCAS et par les associations : elle a fait preuve de disponibilité, d’engagement et surtout de compassion dans sa mission. Elle a demandé à être allégée de sa charge. Le Maire l’a violement démissionné en public lors d’une réunion du CCAS sans même l’en avertir. Marie-Christine Chabat a finalement démissionné de son mandat d’adjointe et de certaines délégations. Mais pas de la présidence du CCAS.

Joël Perino se présente. Nous ne présentons pas de candidat. En revanche, nous constatons que l’obligation constitutionnelle de parité n’est pas respectée puisque les deux tiers des hommes de la majorité sont à l’exécutif alors que les deux tiers des femmes n’y sont pas : il y a un monde des principes à leur application. Pour cette raison nous décidons de nous abstenir. Joël Perino obtient 20 voix, Francois Cena vote par erreur pour Jean-Sylvestre Cosandey, un bulletin nul, une voix pour Marie Christine Chabat et 9 bulletins blancs. A l’exception de l’erreur de Francois Cena, il manque 4 voix de la majorité à Joël Perino.

 Election des représentants de la commune au CCAS

Nous devons ensuite designer de nouveaux représentants pour le CCAS. Il y a quelques jours nous avons été contactés pour nous informer que la désignation d’Eddy Carl au CCAS n’était plus conforme puisqu’il y représente l’Union Départementale des Associations Familiale alors qu’il est par ailleurs membre du Conseil Municipal (et dans la minorité). Eddy a été nommé par le Maire au CCAS après les élections municipales sur proposition de l’UDAF. Il participe assidument aux travaux du CCAS depuis 15 ans. Lorsqu’il est devenu Conseiller Municipal il y a un an, le cas avait été regardé et aucune objection n’avait été faite – d’autant que sa nomination était valable pour la durée du mandat. Mais le changement d’adjoint semble avoir changé les choses : la commune a fait comprendre à l’UDAF qu’il serait souhaitable qu’elle ait un autre représentant. L’UDAF se plie à la volonté municipale. Eddy ne s’y oppose pas, mais nous décidons de revendiquer 3 sièges au CCAS sur les 8 du Conseil Municipal – alors que la proportionnelle nous en accorde seulement 2. Au dépouillement, la liste composée de Catherine Joubert, Dominique Gueguen et Eddy Carl obtient 11 voix sur 32 – 3 membres de la majorité ont voté pour la candidature d’Eddy qui est ainsi élu au CCAS. Par ricochet, cela signifie que le 6ieme candidat de la majorité n’est pas élu.. et il se trouve qu’il s’agit de Joël Perino, adjoint au social depuis 5 minutes. Dominique Schouvey lui cède sa place.

Nous procédons à la répartition des commissions municipales en découvrant que Joël Perino n’était jusque là pas membre de la commission sociale (ni d’aucune autre commission municipale d’ailleurs). Il s’est trouvé une nouvelle vocation.

Joël Perino est ensuite désigné délégué en remplacement de Marie-Christine Chabat pour les autres délégations et représentations de la commune.

Ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 millions d’euros

Nous prenons ensuite une délibération pour l’ouverture d’une ligne de trésorerie de 1,5 million d’euros. Le montant est considérable mais il ne peut être utilise que dans le cadre du budget. Cette ligne de trésorerie permettra une gestion plus rigoureuse et précise de la trésorerie municipale. A vue de nez, cela devrait permettre une économie de 3000 a 5000 euros sur les charges financières de la commune.

Garantie d’emprunt pour le premier projet important de logements sociaux de la municipalité depuis 10 ans

Des garanties d’emprunts pour la construction de logements sociaux Halpades. ENFIN !!! Le premier projet d’ampleur de logements sociaux de la municipalité depuis sa première élection en 2001. St Julien aura du attendre d’avoir sa premiere municipalité socialiste pour voir la proportion de logements sociaux baisser pour la premiere fois : entre les principes et la mise en œuvre il y a un monde.

 Puis diverses délibérations de gestion courante.

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vendredi, 26 novembre 2010 | Lien permanent

Une députée supplémentaire pour l'agglomération genevoise

Dans notre République une et indivisible, beaucoup de décisions sont prises à Paris. Dans ce contexte, pouvoir compter sur des parlementaires qui soient au fait des questions de notre agglomération genevoise binationale est d'une importance "capitale".

A ce jour aucun sénateur n'est issu de l'agglomération genevoise. Et seuls deux députés s'impliquent fortement sur les questions de notre agglomération.

Côté Haute-Savoie, rien de neuf, deux circonscriptions et demi sont concernées par le fait genevois. Avec Annemasse et St Julien, la 4ième circonscription de Haute-Savoie est tout entière tournée vers l'agglomération genevoise. A ce jour, le député de la 5ième de Haute-Savoie, Maire d'Evian, se désintéresse des questions d'agglomération. Celui de la nouvelle 6ième circonscription : Bonneville, La Roche, Cruseilles s'y intéresse de plus en plus.

Dans l'Ain le redécoupage des circonscriptions pourrait changer la donne en juin prochain. Le territoire frontalier devient très marginal dans la 3ième circonscription de l'Ain. Il est possible que le futur député soit implanté loin de notre agglomération et n'en comprenne pas les enjeux.

Notre agglomération genevoise devra compter sur la nouvelle députée des français de Suisse. Plus de la moitié des français de Suisse vivent dans le bassin lémanique et notamment dans l'agglomération genevoise. Il est donc logique que la députée en soit issue. Je dis la "députée" parce qu'à ce jour ce sont des femmes qui sont candidates. Enfin, une circonscription qui aura une femme comme députée !

Cette députée devra connaitre les enjeux des français de suisse en terme de protection sociale, de retraite, de scolarisation. Des préoccupations qui rejoignent d'ailleurs souvent celles des frontaliers. La situation juridique et fiscale d'un expatrié de retour en France correspond pour beaucoup de choses à celles d'un frontalier.

Cette députée devra bien connaitre le fonctionnement des institutions parisiennes.. autant que des institutions suisses. La circonscription des Français de Suisse se distingue de toutes les autres par la proportion très élevée de double nationaux : il n'y a pas que des expatriés de passage mais aussi des doubles nationaux installés depuis des décennies et dont l'avenir est en Suisse. Des citoyens qui attendent qu'un dialogue plus constructif s'instaure entre leurs deux pays. La députée des Français de Suisse doit être un lien entre la Suisse et la France. Elle doit être la porte parole des français de suisses. Elle doit aussi pouvoir appuyer les initiatives des parlementaires métropolitains de notre agglomération.

Parmi les multiples candidatures annoncées et supposées une candidature se dégage par sa force, ses valeurs et sa pertinence. Il s'agit de la candidature de Marie-Françoise de Tassigny (centriste).

Marie-Françoise de Tassigny a été Présidente du Grand Conseil genevois sous les couleurs du Parti Radical genevois. Elle connait parfaitement de l'intérieur non seulement les institutions mais les réseaux, les hommes et les femmes qui les animent. Elle représente un centre droit humaniste et social qui doit composer aussi la majorité centrale de la France. Elle a largement contribué à l'adoption de la loi sur l'assurance maternité. A la tête du service de la petite enfance de la ville de Genève, elle a travaillé plusieurs décennies en collaboration étroite avec un exécutif de gauche et Manuel Tornare en particulier au développement exponentiel des places d'accueil de la petite enfance. Son expérience du débat politique consensuel et constructif doit être une chance et un atout pour la construction d'une union nationale dont la France a besoin. Lors de son mandat de députée genevoise, Marie-Françoise de Tassigny avait assumé avec brio la présidence des affaires régionales. A un moment où rares étaient ceux qui avaient compris l'importance de la région dans notre quotidien, elle avait initié la sortie annuelle du Grand Conseil avec des élus Vaudois et Français.

En 2006, grâce à son parcours et à son engagement au service de tous, elle réalise l'impressionante percée d'être élue comme candidate indépendante sur son seul nom aux élections pour l'Assemblée des Français de l'Etranger. Elle travaille depuis au service des Français de Suisse. Sa candidature est aujourd'hui naturelle et évidente. Le mandat de députée des Français de Suisse lui permettra de poursuivre le travail déjà réalisé.

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mardi, 10 janvier 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

L'état, les communes et la bonne foi dans le débat public

Le débat public doit aider les nations à prendre des décisions les plus pertinentes possibles. Un débat public adulte est nécessaire pour que l'intelligence collective puisse se mettre au service de l'intérêt général.

Les assises d'élus succèdent aux assemblées générales et aux congrès et malheureusement on observe une étonnante mauvaise foi :

  • ceux là même qui soutenaient il y a quelques semaines la proposition de François Fillon d'une suppression brutale des contrats aidés, hurlent à la mort de leur réduction progressive. Ils nous prennent pour des imbéciles.
  • ceux là même qui prônaient il y a seulement quelques semaines une réduction massive des dotations aux communes hurlent à la mort alors même que pour la première fois depuis des années, les dotations aux communes ne vont pas baisser ! Ils nous prennent pour des imbéciles.
  • ceux là même qui dénoncent l'arbitraire et les décisions unilatérales, dénoncent en même temps le seul gouvernement qui a mis en place un lieu de concertation entre l'état et les collectivités. Ils nous prennent pour des imbéciles.

Qu'en est-il à l'échelle de St Julien ?

Oui, la suppression des contrats aidés sera douloureuse pour la commune. Le remplacement des contrats aidés par des contrats classiques se traduira par un surcoût de 300 000 euros par an environ (soit environ 20 euros par an pour les contribuables et les usagers de la commune). Cependant, à St Julien, très peu de contrats aidés ont conduit à des embauches. Au regard du coût public, la dépense publique n'est pas efficace. Réaffecter ces moyens sur l'apprentissage et la formation professionnel sera beaucoup plus efficace pour les chômeurs concernés.

S'agissant des politiques du logement, certains maires, à commencer par Anne Hidalgo utilisent des moyens publics considérables pour dénoncer la politique du gouvernement. Pour autant, qui peut contester l'absurdité qui consiste à payer les loyers d'aujourd'hui au travers des APL avec de la dette pour demain au travers des déficits publics. Oui, les organismes HLM peuvent mobiliser leurs propres ressources plutôt que de demander à l'état de s'endetter pour les financer. A St Julien, nous conduisons une politique volontariste de développement du parc de logements aidés : servitudes d'urbanisme, vente de parcelles communales aux bailleurs sociaux pour la réalisation de 60 logements..etc.. Petit à petit nous rattrapons notre retard sur la proportion de logements aidés. Nous avons proposé à des bailleurs de vendre une partie de leur parc social et de le réinvestir dans de nouveaux logements. Cette gestion dynamique du parc social permet en particulier d'améliorer la mixité sociale dans tous les quartiers de la ville. A ce jour, et malgré le cadre fixé par la loi, les bailleurs sociaux sont toujours réticents à faire fructifier leur patrimoine pour le réinvestir. Encaisser des loyers est plus confortable, mais beaucoup moins efficace. La position des bailleurs sociaux sur les APL sera bien plus crédible lorsqu'ils géreront de manière plus dynamique leur patrimoine.

Contrairement à ce qui a été dit par certains élus qui se sont exprimé avant d'avoir lu la proposition du gouvernement, le dégrèvement de la taxe d'habitation dont bénéficiera 80% des Français ne conduira à aucune baisse d'autonomie fiscale ni de recettes pour les communes. Les dégrèvements sont compensés à l'euro près et l'ont toujours été. Les communes resteront libres de fixer leurs propres taux. A vrai dire, il y a même un effet pervers inflationniste de cette mesure : les communes, comme St Julien, qui envisageaient de baisser la taxe d'habitation pour les habitants ne se risqueront plus à la baisser pour l'Etat, et certaines communes sauteront sur l'occasion de ce dégrèvement pour le compenser par des hausses d'impôts équivalentes. J'ai peu de doute sur le fait que ce sont largement les communes qui se plaignent aujourd'hui de ce dégrèvement qui d'ici quelques mois le compenseront par des hausses d'impôts équivalentes.

Il est simplement demandé aux collectivités territoriales de maitriser l'augmentation de leurs dépenses. Est-ce vraiment déraisonnable, lorsque la dette et les déficits s'accumulent de demander aux collectivités de contenir la progression de leurs dépenses à seulement +1,2% entre 2017 et 2018 ?

L'état, c'est nous tous. La France, c'est nous tous. Il est de notre responsabilité collective de redresser ce pays. La mauvaise foi dans le débat public est une trahison de l'intérêt du pays et de ses habitants. 

 

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mardi, 31 octobre 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)

Paroles de St Juliennois (1)

Tout au long du mandat il faut sans cesse veiller à rester à l'écoute et à la disposition des habitants. Mais il y a aussi le travail de conviction auprès des autres élus, le travail sur les dossiers : pour mettre en œuvre ses engagements on doit être un peu moins présent sur le terrain. La campagne électorale a une fonction vitale dans une démocratie : il permet de renforcer le lien entre élus et habitants. A St Julien en Genevois la campagne a commencé. Je commence ce matin une série de portraits d'habitants et de leurs préoccupations.

Cette semaine une rencontre en particulier m'a marquée. Une dame d'environ 80 ans, veuve, elle s'occupe beaucoup de son jardin dont elle a de bonnes raisons d'être fière. Elle a été cambriolée à deux reprises ces derniers mois. "Ils m'ont volé mes bijoux. C'est pas pour l'argent à mon âge, mais c'était des cadeaux de mon mari qui est mort il y a 20 ans." me dit-elle avec une larme à l'oeil. Les deux fois elle était chez elle pendant le cambriolage : dans le jardin et dans le garage. Elle n'a pas jugé utile de fermer sa porte d'entrée en étant si près. Maintenant elle le fait, mais elle a peur de perdre la clef en faisant son jardin. Ses enfants résident loin de St Julien en Genevois pour leur travail. Elle n'ose pas déranger ses voisins. Manifestement, de ce cambriolage il lui reste une angoisse constante et un sentiment de solitude.

Je songe à cette phrase entendue lors des dernières élections municipales : une société qui va bien s'occupe à la fois des plus jeunes et des plus vieux. Notre région connait des taux de cambriolages records... même s'ils sont encore 10 fois moins importants que dans le canton de Genève. Nous devrons mettre en place des plans de prévention en concertation avec les forces de l'ordre. Un meilleur recensement des 10% de résidents non déclarés doit aussi permettre d'obtenir 10% d'effectifs de gendarmes supplémentaires.

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mardi, 08 octobre 2013 | Lien permanent

Plus que 2 jours pour améliorer notre qualité de vie

  (clickez deux fois sur l'image de la vidéo ci-dessous)


La campagne s'achèvera officiellement samedi à minuit et il VOUS reviendra de décider de l'avenir de notre qualité de vie dans le Genevois français.

Marie-Christine Massin et moi vous proposons d'améliorer les conditions de circulation en développant les transports en commun, le covoiturage et les pistes cyclables.

Nous vous proposons de préserver les espaces agricoles et naturels en maitrisant mieux l'urbanisation et surtout en faisant appliquer avec fermeté le projet d'agglomération de 2007 : Genève doit maintenant assumer sa part de l'urbanisation de notre agglomération. Une urbanisation rendue nécessaire par ses choix fiscaux absurdes.

Nous vous proposons de travailler résoluement à ce que le prix des logements soit accessible à tous en intensifiant la politique du logement du Conseil Général - plutôt que de la réduire comme celà vient d'être décidé dans le budget 2011, et à nouveau en faisant appliquer le projet d'agglomération. La pénurie de logement doit être résolue à sa source : à Genève !

Nous comptons sur votre mobilisation. Vous pouvez faire suivre notre programme complet de 31 propositions ou la vidéo ci-dessous.

http://antoinevielliard.hautetfort.com/media/00/01/360919...

Merci d'avance pour votre mobilisation à tous. A dimanche ! Dès lundi, nous serons au travail à votre service !

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vendredi, 25 mars 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Premier Bureau du Mouvement Démocrate de Haute Savoie

Hier samedi 27 septembre, les fédérations départementales et des Français de l’étranger élisaient leurs instances départementales – notamment l’importante section Suisse. Pour le MODEM Haute Savoie l’Assemblée Générale constitutive s’est tenue à La Roche sur Foron.

La liste que je conduisais a été élue avec 70% des voix. Bien qu’il n’y ait eu qu’un seul et unique lieu de vote dans le département, 140 adhérents ont participé au vote.

Le bureau du MODEM Haute Savoie est désormais officiellement constitué :

Président : Antoine Vielliard, Conseiller Municipal de Saint Julien en Genevois
Vice Présidents :
• Marie Lise Voirol, Annecy
• Angélique Ballet Baz, Sallanches
• Florence Meynier, Conseillère Municipale d’Annecy le Vieux
• Claude Mauriange, Conseiller Municipal de Sevrier

Présidente des Jeunes Démocrates : Fanny Brulebois, Conseillère Municipale de Morzine
Délégué de la section d’Annecy le Vieux : Serge Delmastro
Délégué de la section d’Annecy Lac : François Garnier
Délégué de la section de la Vallée de l’Arve : Sylvain Schatz
Délégué de la section du Genevois : Jean Philippe Deprez, conseiller municipal de La Roche sur Foron
Délégué de la section du Chablais : Charles Riera, Adjoint au Maire de Thonon
Conseillère nationale : Véronique Drouet, Conseillère régionale

58 adhérents ont été élus au Conseil Départemental du MODEM Haute Savoie.

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dimanche, 28 septembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

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