Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : anne marie raballand

François Bayrou rassemble la Haute-Savoie pour ”Produire en France”

photo Bayrou Sensorex.jpgFrançois Bayrou était vendredi en Haute-Savoie. J'ai eu l'honneur de l'accueillir à la technopole d'Archamps pour une visite de Meggit Sensorex. Une entreprise leader dans la production de capteurs pour l'industrie aéronautique et ferroviaire. Comme toutes les entreprises du Genevois français les salaires y sont plus élevés que la moyenne française en raison du coût de la vie lié à la pénurie de logements de notre agglomération. Et pourtant ! Et pourtant Meggit Sensorex s'est développée de 17% l'an dernier. Recrute et gagne des parts de marchés en raison du savoir faire de ses équipes. Et pourtant, des capitaux britanniques investissent, ici, dans le Genevois français. C'est le paradoxe de notre région frontalière, une des régions de France où le coût de travail est le plus cher.. et une des régions de France où la création d'emplois est la plus vigoureuse. François Bayrou venait écouter ce chef d'entreprise exemplaire pour mieux comprendre comment répliquer le succès de Meggit Sensorex et comment supprimer les obstacles qui empêchent l'entreprise de créer plus d'emplois. A ma connaissance c'est la première fois depuis très longtemps qu'un candidat à l'élection présidentielle vient dans le Genevois français.

A midi nous sommes allés à Sevrier rencontrer Lionel Curt, créateur de l'entreprise MNSTR. Une agence de communication dont une part importante de l'activité se fait en ligne et qui d'Annecy, sert des clients internationaux et concurrence les agences internationales. Un créateur d'entreprise de moins de 30 ans.. qui va bientôt avoir créé son 100ième emploi ! Le quart des emplois créés en France ces 10 dernières années l'ont été dans l'économie numérique ! L'économie numérique croit deux à trois fois plus vite que le reste de l'économie. La France a tous les atouts pour être à la pointe de cette croissance là.

La spécificité de la journée de vendredi c'était la présentation de tous les soutiens de François Bayrou en Haute-Savoie. Près d'une soixantaine d'élus et responsables politiques issus de nombreux courants de pensée : unis. Le Mouvement démocrate c'est évident. Tous les élus et presque tous les cadres du Nouveau Centre. La quasi totalité du bureau du Parti Radical de Haute-Savoie, ainsi que Marie-Françoise de Tassigny, élue à l'Assemblée des Français de l'étranger et candidate aux élections législatives des Français de Suisse. De très nombreux écologistes. Des divers gauche. Michel Meylan, ancien député maire de Bonneville du Parti Républicain. Mais aussi et surtout un Conseiller Général et de nombreux maires sans étiquettes : ces élus qui habituellement réservent leur engagement aux enjeux locaux, mais qui cette fois-ci ne veulent plus laisser le pays à la dérive d'un clivage gauche droite stérile. Il y avait vendredi à Sevrier une ambiance de famille qui se retrouve et qui en se retrouvant a le plaisir de s'aggrandir. La Haute-Savoie n'est que le pionnier de ce grand rassemblement qui s'opère en ce moment même de Brest à Mulhouse, de Dunkerque à Marseille.

La visite s'est poursuivie par une visite de la Fraitire, magasin qui vend des produits de la ferme d'Epagny. Un exemple de vente de produit locaux et de ferme en milieu périurbain. Puis une visite du magasin Botanic de Metz Tessy. Nous avions choisi Botanic pour l'exemplarité de sa politique respectueuse de l'environnement et pour sa gamme d'outillage produite en France. Des choix courageux, des choix responsables : et des choix qui paient pour le développement économique aussi ! Luc Blanchet, Président de Botanic, nous a expliqué comment des contraintes réglementaires pertinentes pouvaient devenir des atouts économiques pour un pays lorsque la législation française est en avance sur les législations mondiales et obligent donc les entreprises du pays à prendre une longueur d'avance.

IMG_3562.jpg

 

 

 

 

Ci-dessous la liste des soutiens publics de François Bayrou à Sevrier :

MODEMAngélique Ballet-Baz-PérinetCo-présidente du MODEM Haute-Savoie
MODEMAnnick CressensMaire de Arêches Beaufort
Nouveau CentreAntoine CarréDélégué départemental et élu d'Annecy
MODEMAntoine VielliardConseiller Général de St Julien-en-Genevois
MODEMBernard BouvierMaire de Bogève
Sans étiquettesBruno ForelMaire de Fillinges
EcologistesChristian GuiraudonResponsable associatif
Nouveau CentreDominique PuthodConseiller Général d'Annecy, Président du Centre International de l'Image en Mouvement
Parti RadicalDomnique RevilAncien Président Départemental
MODEMErwan Le BouteillecPrésident des Jeunes Démocrates de Haute-Savoie
Nouveau CentreFrançois MogenetConseiller Général de Samoëns
MODEMGabriel DoubletMaire de St Cergues
Sans étiquettesGeorges DupassieuxMaire de Chainaz les Frasses
Sans étiquettesGrégoire LafavergesMaire de Challonges
MODEMHafida MahrezResponsable associatif
MODEMHervé TeyssierMaire de Crempigny Bonneguête 
Sans étiquettesJacky ReyMaire de Sevrier
MODEMJean-Charles VandenabeelePrésident départemental MODEM Haute-Savoie
Divers GaucheJean-Claude MartinConseiller Général d'Alby sur Chéran
EcologistesJean-Louis PresseResponsable associatif
EcologistesJean-Loup BertezResponsable associatif
Parti RadicalJean-Luc ArcadePrésident départemental
Nouveau CentreJean-Luc RigautMaire d'Annecy, Président de la C2A et Conseiller Général
MODEMJean-Marc LoucheTrésorier départemental
Nouveau CentreJean-Paul AmoudrySénateur, Conseiller Général

Lire la suite

mardi, 31 janvier 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

5 jeunes sur 6 n'ont pas voté pour les lycées, les trains et l'emploi

La région s'occupe principalement des lycées, des Trains Express Régionaux, des formations professionnelles et du développement économique et de l'emploi. Des questions qui concernent principalement les jeunes.

Pourtant les élections régionales ont montré une abstention MAJEURE chez les personnes les plus concernées.

Dimanche au bureau de vote j'ai vu une dame âgée. Elle avait deux béquilles. Chaque pas lui coutait une minute d'effort. Elle a passé près de 3 minutes dans l'isoloir pour se débarrasser de ses béquilles, plier le bulletin de vote dans l'enveloppe, ramasser ses béquilles qui étaient tombées et venir difficilement jusqu'à l'urne. Mais elle était là. Quelques minutes plus tard j'ai discuté au bureau de vote avec une amie, elle profitait de la promenade des enfants pour voter et son mari était parti au ski pour la journée. Il n'a pas voté, négligence peut être, désillusion et désintérêt c'est sûr.

repartition des abstentionnistes et votants par classe d'age.JPGCela se retrouve dans les chiffres : seulement 17% de participations chez les 25 à 29 ans pourtant les plus concernés par les compétences de la région. A l'opposé la participation s'élève à 59% chez les 70-79 ans. Dimanche la moitié des votants avaient plus de 50 ans pendant que la moitié des abstentionnistes avaient moins de 37 ans ! Un phénomène qui n'est pas nouveau mais un fossé qui se creuse de plus en plus élections après élections : la jeunesse ne se sent plus partie prenante de nos sociétés vieillissantes.

Comment le fossé se creuse de plus en plus entre la politique et la jeunesse ?

Il y a de multiples raisons sociologiques : l'attachement à sa commune, à l'avenir de son territoire croit à mesure que les gens se stabilisent dans la vie, dans leur métier, dans leur famille et dans leur habitat, en un mot avec l'âge. La génération qui a vécu la guerre et l'après guerre comprend forcement mieux que la nouvelle génération l'importance des décisions collectives sur le bonheur individuel. L'acte même de voter est forcément aussi plus simple pour une génération un peu plus guidée dans ses choix par des conceptions idéologiques ancrées dans les valeurs familiales. A l'opposé la nouvelle génération, plus critique sur les idéologies doit constamment refaire l'effort d'information et de décision, élection après élection. Il y a aussi des explications pratiques, les jeunes, plus mobiles, ont d'autres préoccupations au moment de leur déménagement que de s'inscrire sur les listes électorales. Environ 10% d'entre eux sont inscrits dans leur précédente commune.

Il y a aussi une bonne part de manipulation politique. Les medias, dont l'agenda est partiellement dicté par les journaux télévisés, ont réduit de moitié leur couverture médiatique de la campagne par rapport à 2004. Une couverture qui s'est surtout faite sur les polémiques de personnes plutôt que sur les enjeux. Ils ont contribue à façonner une abstention massive qui augmente le poids de l'électorat traditionnel qui voté pour les partis traditionnels. Une manipulation politique déjà utilisée lors des européennes mais qui cette fois-ci s'est retournée contre ses initiateurs.

Au delà de ces critères sociologiques, la jeunesse européenne a de plus en plus de mal à trouver sa place dans des sociétés qui vieillissent et les négligent : chômage de masse, logements trop chers, insuffisances des crèches, financement des retraites, assurances maladies, dettes publiques qui explosent, dettes environnementales, de toute évidence les politiques publiques européennes favorisent les générations majoritaires au pouvoir au détriment des jeunes générations. Le déséquilibre est tel que les jeunes abandonnent une politique trop incapable d'intégrer leurs préoccupations dans la décision publique. Lassés de perdre sans cesse dans les urnes, ils abandonnent le combat politique et se préoccupent de sauver leur peau dans une société qui ne se préoccupe plus de leur avenir.

On pourrait penser qu'il suffirait que la politique prenne mieux en compte leurs préoccupations pour que les jeunes s'engagent à nouveau, mais le divorce est encore plus profond. Aux élections municipales nous avions fait du thème de l'accueil de la petite enfance l'un des 3 thèmes principaux de notre projet : pas un seul jeune parent supplémentaire n'est venu voter par rapport à d'autres communes. Lassés de ne rien voir changer à leur quotidien, ils ne croient plus en l'action politique. Leur abstention rend encore plus difficile la prise en compte de leur aspiration : nous avons perdu à 84 voix, l'accueil de la petite enfance ne s'améliorera pas autant que nécessaire, le fossé se creuse un peu plus.

L'intérêt politique du candidat serait de se préoccuper principalement des classes d'âges qui votent... l'exigence éthique oblige à se préoccuper de tous.

Renouer le lien entre la moitié de la population la plus jeune et la politique sera très long. Cela nécessite une meilleure prise en compte des préoccupations des jeunes par les élus et un réengagement politique progressif de la moitié des électeurs de moins de 40 ans. Comme pour les femmes, l'instauration de quotas peut aider à renouer les liens nécessaires entre la société et la jeunesse qui est son avenir.

Taux de participation par age.JPG

Lire la suite

mardi, 23 mars 2010 | Lien permanent

Réforme de la constitution : les courageux et les lâches !

Il y aura un jour en France, des députés qui se soucieront d’abord de leur pays avant de se soucier de leur “camp”. Il y aura un jour des élus qui auront le courage de voter en conscience plutôt que la lâcheté de suivre des consignes de vote. Il y aura un jour une constitution qui aura l’assentiment de tous parce qu’elle ne sera pas la constitution d’un camp contre l’autre. Il y aura un jour en France, des parlementaires qui prendront le temps d’aller sur le terrain écouter les Français et à l’assemblée se faire leurs porte paroles car ils ne cumuleront plus de mandats. Il y aura un jour un vrai Parlement qui assumera ses responsabilités de contre-pouvoir.

François Fillon a souligné à juste titre le « courage » de Jack Lang de n’avoir pas suivi les consignes de vote de son parti. Ce faisant il a aussi souligné la lâcheté de tous les parlementaires qui ont suivi les consignes partisanes plutôt que leur conscience. Il est bien hypocrite de défendre avec brio ses convictions en faveur de la réforme à peine 24 heures après avoir eu la lâcheté de voter "contre" selon les consignes partisanes comme le font les députés PS Christophe Caresche (PS, Paris), Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), Gaëtan Gorce (PS, Nièvre), Manuel Valls (PS, Essonne) !

Cette réforme est un tout petit pas dans la bonne direction d’une revalorisation du Parlement.  

Plusieurs de ses modalités ne seront jamais appliquées : le référendum d’initiative populaire doit recueillir les signatures de 10% des inscrits – soit 5 fois plus de signatures que le seuil habituel dans les pays qui pratiquent ce référendum d’initiative populaire-. Le contrôle des nominations ne peut se faire que par le refus d’une majorité des trois cinquièmes : jamais les députés d’aucune majorité n’ont fait preuve de suffisamment d’esprit critique pour s’opposer aux pires nominations de complaisance. Cette nouvelle disposition restera théorique tant que les députés n’assumeront pas mieux leurs responsabilités en toute indépendance de l'éxécutif.  

Mais le contrôle de l’ordre du jour, la discussion à partir du texte de la commission plutôt que celui du gouvernement sont des avancées symboliques qui vont dans la bonne direction. Le Parlement aura plus de pouvoirs… à charge pour les Parlementaires de les assumer enfin par un peu plus d’indépendance d’esprit.

Tout le problème est là. Au fur et à mesure des renouvellements, les députés se laissent de plus en plus asservir par l’exécutif. Ils perdent de plus en plus leur esprit critique. Ils s’engagent de plus en plus dans leurs mandats locaux plutôt que d’assumer leurs responsabilités de parlementaires, plutôt que de contrôler l’exécutif, plutôt que d’améliorer les lois, plutôt que de se faire les porte voix des français auprès du Gouvernement.

Charles Pasqua a-t’il obtenu des contreparties durant le week end au sujet des accusations de corruptions dans les Hauts de Seine pour changer son vote CONTRE annoncé dans la presse le vendredi en vote POUR le lundi au Congrès ? Que dire de ces 20 députés et sénateurs qui ont changé leur vote sur un texte similaire entre les lectures à l’Assemblée et au Senat et le vote du Congrès (MM. Jean-Paul Anciaux, Jean Bardet, Gilles Bourdouleix, Alain Lambert, Bernard Debré, André Flajolet, Christian Vanneste, Hervé de Charette, Hervé Mariton, Georges Tron, Jean Ueberschlag et Jean-Sébastien Vialatte pour en nommer quelques uns) ? Au moment de voter, ont-ils été fidèles à leur parti ou à l’idée qu’ils ont de l’intérêt supérieur des Français ? Pourquoi leurs votes ont été différents des opinions exprimées publiquement ? Ceux la mêmes qui obéissaient à Jacques Chirac et Dominique de Villepin il y a quelques mois, obéissent désormais aux consignes opposées de Nicolas Sarkozy. Quand serviront-ils les Français ?  

Il nous faudra à l’avenir élire des hommes et des femmes qui savent être les portes paroles des Français plutôt que les robots dérisoires et méprisables d’un appareil partisan ou d'un monarque national ou local. Les députés aux ordres du Congrès ne valent pas mieux que ces Conseillers Municipaux sans voix qui n’expriment jamais aucun point de vue sur aucune délibération faute d’en avoir.

Nous, démocrates, pensons que les élus doivent être au service des gens plutôt qu’au service d’idéologies toutes faites, de clans, de féodalités locales, ou d’intérêts partisans.

Un jour en France, nous aurons un Parlement qui fonctionne. Un jour en France nous auront des élus qui mettent l’intérêt général au dessus de leurs intérêts partisans ou électoraux. Un jour en France nous aurons des représentants qui écoutent, qui parlent, et qui votent en conscience.

Un jour les Français voudront être à nouveau les souverains de ce pays. Nous démocrates, pensons que les élus doivent être au service des gens plutôt qu’au service d’idéologies toutes faites, de clans, de féodalités locales, ou d’intérêts partisans.

Un jour en France, nous aurons un Parlement qui fonctionne. Un jour en France nous auront des élus qui mettent l’intérêt général au dessus de leurs intérêts partisans ou électoraux. Un jour en France nous aurons des représentants qui écoutent, qui parlent, et qui votent en conscience.

Un jour les Français voudront être à nouveau les souverains de ce pays.

Lire la suite

mercredi, 23 juillet 2008 | Lien permanent

Minarets et clochers garants de la liberté de conscience

Après les moutons noirs, les racailles, les dérives du MCG... une nouvelle fois ce sont les Suisses les plus extrêmes et les plus grégaires qui risquent de faire parler de la Suisse dans la presse internationale. Ce dimanche 29 novembre, les Suisses voteront sur une initiative populaire de l'extrême droite pour interdire les minarets. Il y a en France aussi des esprits sectaires qui défendent des positions aussi stupides. Lors des élections municipales à Saint Julien, l'UMP locale avait caricaturé notre position de tolérance en faisant courir la rumeur dans la ville que nous souhaitions financer la construction d'une mosquée avec l'argent public. Ils avaient ainsi incité 40% de leurs électeurs UMP du premier tour à voter pour le Maire sortant PS au second tour. De quoi relativiser leurs sacro saint clivage droite gauche.

Beaucoup de citoyens font l'amalgame entre un islam modéré largement répandu et un islam extrêmiste qui est aussi marginal que le christianisme extrêmiste. L'islam modéré est moins visible dans les médias car il n'a pas grand chose de nouveau... et précisément il n'y a rien de spectaculaire dans la modération qui puissent augmenter la diffusion des médias.

La liberté de conscience est un principe capital de nos sociétés. Il est garantit par la laïcité qui est la neutralité de l'état et pas l'interdiction des religions comme certains tentent de le faire croire. Le mystère de la mort est l'une des questions essentielles de l'existence. La foi (et l'absence de foi) sont des moyens de trouver quelques réponses à ce mystère - des réponses qui par nature ne seront jamais scientifique. Limiter la liberté de conscience est criminel pour la paix des consciences. C'est aussi dangereux pour la sérénité d'une vie en collectivité.

L'islam fait peur à certains habitants. Il y a plusieurs ressorts à cette peur qui doivent être démontés :

- la visibilité de l'extrêmisme islamique : cette visibilité médiatique doit être compensée par une plus grande visibilité de l'islam modéré qui est déjà la norme, mais une norme qui n'est pas très visible à ces habitants. Une plus grande visibilité de l'islam modéré ne pourra pas vraiment se faire via des médias qui ont besoin de spectaculaire mais par l'intégration de proximité, par des journées portes ouvertes qui démystifient les lieux de prière.

- l'égalité des sexes : toutes les religions ont évolué et amélioré petit à petit l'égalité des sexes. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir même pour le christianisme.  Les voiles défendus par les maris, les femmes qui restent à la maison ont tendance à accroitre ces inquiétudes. Les musulmanes peuvent aider à convaincre ces habitants inquiets en prenant la parole dans le débat public et en montrant que l'islam intègre petit à petit le principe supérieur de l'égalité des sexes.

Une autre source d'inquiétude c'est simplement le fait que la société change. Les changements ne sont jamais très confortable. Il faut toujours un peu de temps pour s'adapter à ces changements. Il faudra un peu de temps aux sociétés occidentales pour apprendre à devenir multiculturelles et multicultuelles. Les musulmans français doivent aussi pouvoir être enterrés là où ils ont vécu et là où vivent leurs enfants. Nous devrons cesser dans certains collèges de France d'humilier des familles en facturant des repas du ramadan qui ne sont pas pris.

Mais tout cela doit se faire dans la liberté de conscience. L'extrême droite se trompe de combat. Il faut lutter pour l'égalité des sexes ET pour la liberté de conscience mais pas contre l'islam modéré. Il faut lutter contre les extrémismes ET pour la liberté de conscience et pas contre l'islam modéré. L'intolérance religieuse ne peut pas être un modèle de société... tout particulièrement dans notre région qui a vu tant de gens mourir ou s'exiler pour fuire l'intolérance religieuse entre catholiques et protestants.

Le paradoxe de cette affaire c'est que l'extrême droite est beaucoup plus sexiste et extrêmiste que les musulmans. Les minarets sont beaucoup plus pacifiques que les slogans simplistes et les affiches provocatrices de l'extrême droite UDC et FN.

De manière plus large l'intégration de l'islam dans l'identité nationale française pose la question de la diversité de l'habitat. Nos quartiers et nos communes ont tendance à s'homogénéiser petit a petit. Les villas résidentielles pour les habitants plus âgés et plus aises, les HLM pour les plus modestes, les résidences avec piscine pour les cadres. Jusqu'a présent la carte scolaire garantissait un peu de mixité qui permettait aux enfants et aux parents d'apprendre à connaitre leurs différences et à dialoguer. Aujourd'hui la carte scolaire renforce l'homogénéisation des quartiers par une homogeneisation des écoles. Les enfants n'apprennent plus très bien une qualité qui pourtant leur sera essentielle : travailler ensemble en tirant parti des différences. Il faut inventer de nouvelle manière d'inciter a plus de mixité entre les habitants pour ne pas entrer dans un cercle vicieux d'éloignement, d'ignorance, de mépris, de haine puis de violence. Ces conflits doivent se désamorcer en facilitant les rencontres et les échanges entre habitants. La diversité des cultures est une force pour la France si cette diversité se mélange, pas si elle cohabite de manière séparée. Cette diversité doit être une diversité cultuelle mais aussi sociale et de génération.

Lire la suite

mercredi, 25 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (4)

La coalition des féministes, les anti religieux et des islamophobes

L'interdiction de la construction des minarets en Suisse doit nous interpeller sur la nécessité d'améliorer l'intégration en France. Si dans le débat public seule l'extrême droite s'est exprimée sur des positions islamophobes, elle a su réunir une coalition qui va bien au delà. Une coalition qui rassemble des antireligieux, des féministes et des xénophobes.

Les antireligieux s'appuient sur les principes de la laïcité pour défendre toute mesure qui limite l'influence des religions. Ils estiment que toute religion dérive nécessairement tôt ou tard sur de l'obscurantisme. Ces antireligieux auraient aussi voté contre les églises, les temples et les synagogues. Pour eux, tant qu'un prophète, un messie ou un livre peut être considéré comme supérieur cela réduit la capacité de l'individu à réfléchir par lui même. Le risque obscurantiste existe effectivement dans toutes les religions.. mais il existe aussi dans les partis politiques ou les stades de foot ! Ces antireligieux sont souvent d’extrême gauche ou des libres penseurs agnostiques ou athés. A ce titre, il est souvent curieux de les voir soutenir des positions défendues par l’extrême droite. La vraie laïcité est au contraire le respect de la liberté de conscience et la neutralité des institutions publiques. Ces antireligieux ne considèrent que les contributions les plus néfastes des religions à l’histoire de l’humanité. Ils oublient aussi que les religions ont eu des contributions positives dans le domaine de l’aide sociale, de l’éducation populaire et parfois de l’éthique. L’essor de l’islam dans le monde arabe s’appuie tout particulièrement sur des réseaux d’entraide sociale et en rejet de la corruption généralisée de l’élite laïque. Les religions ont parfois été des acteurs de paix. Personnellement je ne pense pas qu’un monde sans religion serait ni meilleur ni pire : les hommes seraient toujours là, capable du meilleur comme du pire. Loin de s'opposer aux religions la laïcité est le principe qui permet leur coexistence pacifique dans une société.

Les féministes sont tout particulièrement préoccupés par l'égalité des sexes. La pratique de l'islam les inquiète. Le voile trop souvent imposé par des maris, la place des femmes dans la religion musulmane, de nombreux faits incitent les féministes à rejeter l'islam tant qu'il ne sera pas égalitaire. Ces féministes voteraient aussi des mesures pour l'égalité des femmes en politique ou en économie. Pour les féministes comme pour beaucoup de monde (y compris moi) le principe de l’égalité des sexes est un principe encore supérieur à celui de la liberté de conscience. Pour les féministes, toutes les religions doivent observer le principe d’égalité des sexes. Là encore il est curieux de voir ces féministes soutenir des thèses défendues par l’extrême droite : le mouvement de pensée qui s’est constamment opposé à l’égalité des sexes sur le droit de vote, les congés maternité, les crèches ou l’égalité au travail.

Les islamophobes se recrutent tout particulièrement à l’extrême droite, mais pas seulement. Il y a aussi beaucoup de citoyens inquiets par tous les changements toujours plus rapides de notre société dans un monde qui évolue sans cesse plus rapidement. Ils se recrutent un peu plus particulièrement auprès d’un électorat âgé, éloigné des villes, qui n’observent ces changements qu’à travers les caricatures médiatiques. Ces habitants se sentent sans doute un peu déconnectés de leur société européenne qui devient multiculturelle.

Pour les uns comme pour les autres, l’acceptation de la différence conduit à des peurs sur leur propre intégration dans la société de demain. Alors que notre société devient de plus en plus diverse quelle sera leur place ? Pour les uns comme pour les autres, il faudra apporter la preuve qu’une société diverse peut être aussi une société unie. C’est ce que font les villes ou le vote contre les minarets a été plus faible, parce que les uns et les autres font l’expérience quotidienne d'une diversité réussie.

Les antireligieux voteraient contre d’autres religions. Les féministes voteraient contre d’autres institutions inégalitaires. Mais c’est parce que les islamophobes prennent l’initiative que les antireligieux et les féministes passent à l’acte et contribuent à faire des majorités.

Il y a donc trois pistes pour une meilleure cohabitation des religions dans nos pays laïcs :

1)        Créer des ponts entre l’islam et des personnes aujourd’hui islamophobes plus par ignorance et peur que par conviction. Cela peut se faire par des journées portes ouvertes, par la fierté de musulmans modérés qui ne laisseront plus des intégristes être le porte parole de l’islam.

2)        Prendre mieux en compte le principe de l’égalité des sexes. Toutes les religions ont des progrès à faire dans ce domaine. Les religions évoluent forcement moins vite que la société parce que leur évolution est ralentie par des écrits.. mais toutes les religions ont toujours évolué pour prendre en compte les normes sociales. Cela a toujours été l’une des conditions de leur survie.

3)        Les antireligieux eux-mêmes peuvent evoluer. Il faut pour cela qu’ils prennent un peu plus conscience de la complexité de l’apport social des religions qui ne peut se limiter a de l’obscurantisme.

Lire la suite

vendredi, 04 décembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

1 million d'euros d'économies réalisées, encore 2 millions à identifier

Mardi 20 octobre, nous avons organisé une réunion publique pour présenter en toute transparence la situation financière de la commune et l'état d'avancement de notre démarche d'économies.

La prospective financière a été réalisé par un expert indépendant : M. Coblentz de Stratorial Finances. La situation financière de la France a été expliquée. Le projet de budget de l'Etat pour 2016 présente un déficit de 73 milliards d'euros pour 375 milliards de dépenses ! Lorsqu'on enlève les dépenses incompressibles que sont les retraites des fonctionnaires et les intérêts de la dette, le budget propre de l'Etat s'élève à 200 milliards. Comment l'Etat français peut-il résorber 73 milliards de déficit sur un budget propre de 200 milliards ? Il faudrait pour cela réduire les dépenses publiques d'Etat de 30% ! Et cela ne permettrait toujours pas de dégager des excédents nécessaires pour rembourser plus rapidement la dette accumulée depuis 30 ans. La France n'a pas plus les moyens de baisser le taux de TVA sur les tampons que d'entretenir l'un des premiers réseaux mondiaux de consulats et d'ambassades et une armée qui aimerait pouvoir se porter sur tous les champs de bataille. En succombant aux clientélismes, aux promesses illusoires et aux dépenses inconsidérées, nous avons tous, par nos votes successifs depuis 40 , contribué à placer la France, et les générations futures dans cette situation. Nous devons au plus vite engager une cure de désintoxication aux déficits publics et à la dépense publique.

De toute évidence les collectivités locales, dont les dotations représentent 50 milliards de dépenses d'Etat devront participer à cet effort. Il est en revanche inacceptable, que l'Etat, dans son projet initial de loi de finance ne réduise ses dépenses que de 200 millions alors qu'ils demandent aux collectivités locales une baisse de 3,5 milliards !?! Nos parlementaires, en tout cas ceux qui estiment que leur mission ne se limite pas à couper des rubans en souriant, ont l'obligation morale de faire des propositions d'économies et de se battre pour que ces économies soient faites : à commencer par les surréalistes et clientélistes enveloppes parlementaires.

La contribution de Saint Julien à la réduction des déficits publics s'élève à 1 million d'euros. A cela s'ajoute la contribution à la péréquation intercommunale à 500 000 euros. Soit au total 1,5 millions d'euros ou encore 200 euros par famille de Saint Julien !

Pour notre commune la situation ne s'arrête pas là. Au cours des 4 dernières années, les dépenses de la commune ont augmenté deux fois plus vite que les recettes : +4,5 millions de dépenses pour +2,2 millions de recettes. Soit une perte de capacité d'autofinancement de 2,3 millions. Nous devons restaurer cette capacité d'autofinancement pour que la commune survive !

En effet, selon les projections du cabinet Stratorial Finances que vous trouverez en lien ici, la commune ne pourrait pas boucler son budget en 2017 si elle n'engage pas des mesures d'économies supplémentaires. Elle serait alors placée sous l'administration du Préfet. Dans ce genre de situation, le Préfet ne s'embarrasse pas. Il réduit l'action de la commune aux seules obligations légales : école, administration publique, urbanisme ! Parfois il impose au conseil municipal d'assumer la responsabilité des dépenses engagées en l'obligeant à augmenter les impôts de manière fulgurante comme c'est arrivé le mois dernier à la commune de Revonnas dans l'Ain qui a du augmenter les impôts de 70%. De toute évidence, quelques milliers de communes ne survivrons pas à cette crise des finances publiques.

Nous estimons que la mise sous tutelle de Saint Julien n'est pas une option. Il faut donc agir maintenant, sachant que l'impact financier des décisions communales peut avoir un ou deux ans de retard.

Lors de la présentation initiale en avril dernier, puis à nouveau dans le courant de l'été, la minorité de gauche avait minimisé le besoin d'économies en contestant les hypothèses. J'ai consulté les deux minorités afin que les hypothèses de travail soient validées ensemble. Nous sommes d'accord sur les hypothèses. Cela ne change pas l'ampleur de l'effort à faire. Désormais, aucune des deux minorités ne conteste plus que nous devons impérativement réaliser 3 millions d'euros d'économies pour maintenir la commune à flot et financer les investissements nécessaires.

Nous avons déjà réalisé près d'un million d'euros d'économies : augmentation des tarifs des services publics pour les habitants qui ont des revenus supérieurs à 4000 euros par mois, parking de Perly payant, suppression de l'exonération de taxe foncière sur les logements neufs les deux premières années, surtaxe pour les résidents secondaires, révision des conventions avec la Présentation de Marie et la MJC, gel du renouvellement de trois postes.

Nous avons aussi eu des mauvaises nouvelles, comme la perte de la dotation de solidarité urbaine (près de 100 000 euros de pertes de recettes à terme) et qui expose Saint Julien à l'amende pour carence de logements sociaux (85 000 euros d'amende annuelle).

Nous devons poursuivre cette démarche d'économie et identifier 2 millions d'euros supplémentaires. D'abord pour être en capacité d'équilibrer les comptes de la commune. Ensuite pour pouvoir investir. Selon les modélisations réalisées par Stratorial Finances, il faut 1 million d'économies supplémentaires pour que la commune puisse simplement avoir les moyens d'entretenir et renouveler son patrimoine (voirie, bâtiments, matériel). Il faut 500 000 euros d'économies supplémentaires pour que la commune ait les moyens de payer les investissements déjà engagés : Ecole du Puy St Martin, Allée de la Feuillée, Entrée Ouest notamment. Il faut encore 500 000 euros d'économies supplémentaires pour que la commune puisse rattraper les 9 classes de retard dans les écoles. Soit 2 millions d'euros d'économies supplémentaires.

Pour réaliser des économies d'une telle ampleur, nous devrons inévitablement supprimer des missions qui sont actuellement remplies par la commune. Nous vivons au dessus de nos moyens. Nous devrons donc revoir à la baisse nos dépenses en supprimant des activités communales. Ce sera le sens des orientations budgétaires pour 2016. L'objectif est de finaliser ce travail d'économies à l'occasion du budget 2016 pour ensuite concentrer nos efforts sur les projets d'investissement pour l'avenir de la commune.

Lire la suite

jeudi, 29 octobre 2015 | Lien permanent

Nous sommes une équipe

Nous sommes une équipe, et nous avons été fortement atteints par les attaques régulières contre le maire pendant toute cette campagne. Ces attaques personnelles sont fausses et injustes. Elles sont méprisantes pour Antoine Vielliard, accusé de tous les maux, et pour nous.

En effet, nous pensons qu’une campagne électorale consiste avant tout à présenter un projet et une équipe aux habitants.

Qui a mis en place, fait vivre et pris en compte les propositions des comités de quartier ces 6 dernières années ? Qui a réalisé de multiples enquêtes auprès des habitants, organisé en moyenne une réunion publique par mois sur différents sujets, créé un comité consultatif avec les habitants pour les écoles Mandela ? Qui a fait intervenir un prestataire spécialisé dans la concertation avec les habitants avant même de lancer le concours pour le projet cœur de ville puis organisé une nouvelle concertation une fois un projet choisi ? C’est notre équipe, et nous en sommes fiers, comme nous sommes fiers de toutes les autres concertations engagées pendant le mandat.

La démarche participative, nous la pratiquons déjà. Pour nous, ce n’est pas un sujet de campagne car c’est un acquis.

Bien sûr, après la concertation vient le temps des décisions. Cela demande d’avoir le courage de ne pas plaire à tout le monde. Nous avons ce courage et ce sens des responsabilités : nos décisions sont guidées par l’intérêt général et non par les intérêts particuliers.

Concernant notre mode de fonctionnement en interne, nous tenons à rétablir la vérité, face à la médisance insistante de certains : depuis  6 ans, l’ensemble des élus de la liste Vive Saint-Julien ont pris les décisions en commun, à la majorité, chaque semaine. Chaque vote avait la même valeur, y compris celui du Maire. Chacun avait la liberté de vote, tant en réunions internes qu’au conseil municipal. Les échanges ont toujours été constructifs, ouverts et respectueux, malgré les éventuelles divergences.

C’est ce même mode de fonctionnement que la nouvelle équipe, qui travaille sur un projet de ville depuis plus d’un an, a adopté, et adoptera pour les 6 prochaines années si les électeurs nous font confiance dimanche.

Notre union s'est construite par le travail en commun et un projet commun plutôt que sur un assemblage hétéroclite d'oppositions. Si nous avons pu doubler le rythme des investissements depuis 6 ans, c'est aussi parce que nous sommes d'accord sur les orientations de la ville. Nous prenons les grandes décisions courantes. C'est un gage d'efficacité déterminant, particulièrement pour affronter les temps de crise qui s'annoncent.

L'équipe qui se présente devant vous aujourd'hui permet à des habitants qui ont un engagement sincère de participer à la vie de Saint-Julien, en dehors de toute idéologie partisane. Nous ne cachons pas nos engagements passés, comme le font plusieurs candidats de l’équipe adverse, transpartisane et soutenue par la députée LR : une tête de liste candidate PS aux sénatoriales, un second de liste suppléant d’un député LR, plusieurs anciens candidats et conseillers municipaux PS et LR. Nous sommes simplement des citoyens, guidés par l’intérêt de la Ville et le respect de chacun, y compris évidemment ceux qui ne pensent pas comme nous.

Le maire incarne les valeurs de notre équipe : respect, transparence, intelligence collective, écoute et sens de l’intérêt général.

Enfin, nous souhaitons rétablir quelques vérités sur trois projets qui nous paraissent essentiels pour l'avenir de la ville.

Sur le tramway, tout d'abord. L'autre liste prétend en même temps faire un "moratoire" sur les grands projets et mener à bien dans les temps les travaux du tramway... alors même que Véronique Lecauchois a été la seule conseillère communautaire à voter contre le tram  le 17 septembre  2015 ! Alors Moratoire ?  Ou travaux l'année prochaine pour une mise en service en  2023 ? Les deux options ne sont pas compatibles, il faut choisir. Pour un tramway en 2023, c'est notre liste qu'il faut choisir. Pour rattraper le retard de ces aménagements, St-Julien n'a pas le luxe d'avoir des moratoires.

Sur le coeur de ville, les mensonges sont encore plus éhontés. Rappelons tout d'abord que tous les élus actuels, y compris ceux qui se présentent sur l'autre liste, ont voté en faveur du projet au conseil municipal. Rappelons également que le cœur de ville disposera au minimum du même nombre de places de stationnement à la fin du projet! Il faudra simplement marcher quelques mètres, pour aller des parkings couverts (Atrium, hôpital, place du marché, entrée sud...) jusqu'à nos commerces, restaurants... Quelques mètres parcourus dans des espaces publics de qualité, avec des places arborées, des trottoirs larges et une circulation apaisée ! Alors si vous voulez continuer à zigzaguer au milieu des voitures et n'avoir aucune place digne de ce nom à St-Julien, pendant encore des années, votez pour l'autre liste. Si vous voulez que la ville poursuive ses investissements pour une ville agréable et conviviale, c'est pour nous qu'il faut voter !

Enfin, l'autre équipe annonce la création d'une maison de santé. C'est un très bel objectif, que nous partageons et sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années. Toutefois, nous nous étonnons que l'autre équipe, qui pourtant comprend des personnes bien informées sur ce sujet, prétende qu'il suffise de le vouloir pour que cela se concrétise. Une maison de santé n'a de sens et de réalité que si des professionnels de santé souhaitent y travailler. A ce stade, ce n'est pas encore acquis et nous continuons à travailler en ce sens. Nous ne nous limitons pas à cette action, contrairement à ce que propose l'autre liste, et avons déjà réussi à faire s'installer deux nouveaux médecins généralistes dans la commune en 2019. Deux autres médecins envisagent de s'installer dans les prochains mois.

Nous souhaitons à tous les électeurs, ainsi qu’à l’équipe adverse une belle fin de campagne, parlant de nos programmes respectifs et non faite de rumeurs et calomnies.

Cédric Marx, Sabrina Farès, Robin Maillard, Matthias Fournier, Marie-Laure, Thomas-Bard, Edy Carl, Hugo Robert, Nathacha  de Tonnac, Thierry Fauvergue, Antoine Véjux, Dominique Gueguen, Elise Guillet, Richard Neveu, Muriel Salaun, Sylvain Dubeau , Frédéric Sansa, Valérie  Robert, Evelyne Battistella pour la liste Vive St-Julien

Lire la suite

vendredi, 13 mars 2020 | Lien permanent | Commentaires (2)

Ils nous soutiennent ! Nous soutenez-vous aussi ?

Antoine Vielliard le centriste au sang chaud, tribune de genèveVous trouverez ci-dessous quelques messages de soutien. Si vous souhaitez vous aussi nous soutenir, vous pouvez ajouter votre propre message de soutien en commentaire de cette note, ce que vous connaissez de nous et pourquoi vous recommandez aux lecteurs de voter pour nous. Merci d'avance pour vos messages.

Dans une opposition permanente entre le PS et l'UMP. Antoine et Gabriel sont les mieux placés pour amener un choix constructif pour ma circonscription. Pas d’économie sans social, et pas de social sans économie pourrait être une ligne directrice dans les prochaines années; pour éviter une augmentation de nos déficits et permettre une plus juste répartition des richesses pour nos concitoyens. C'est dans ce cadre-là qu'ils prendront les bonnes décisions en termes de lois pour notre circonscription, la France et l'Europe.

Thomas Pellegrin, Annemasse

 

Depuis 3 ans que je connais Antoine j’ai eu l’occasion de suivre son engagement de terrain au service des habitants. Il me tient informé des enjeux liés à la proximité de la frontière suisse et des différences de législation entre l’Union Européenne et la Confédération. Je le sais fiable et vous recommande de vous mobiliser en faveur de sa candidature.

Jean-Luc Bennahmias, député européen

 

Nous n'avons pas souvent la chance de pouvoir voter pour deux élus de terrain qui sont en prise avec les difficultés de leurs concitoyens, les enjeux de leurs territoires. C'est le cas avec Antoine et Gabriel, ils sont les tous deux élus locaux, les connaissant depuis plusieurs années, je les vois se dépenser sans compter au service  des autres dans leur commune et leur canton. Ils sauront porter à l'assemblée nationale nos spécificités. C'est pour cela que je vous encourage à voter pour Antoine Vielliard!

Lionel Bally, frontalier

 

"En tant que Parlementaire, je souhaite rappeler les qualités indispensables dont doit être doté un représentant du peuple à l'Assemblée Nationale.Antoine VIELLIARD, avec qui je siège au Conseil Général de la Haute-Savoie, possède ces qualités : probité, conviction, détermination, écoute et force de travail.Je connais Antoine depuis plus de 15 ans. Il n'a jamais trahi ses valeurs au profit d'un quelconque intérêt électoral.Son engagement, son enracinement, sa fidélité à son bassin de vie genevois sont des gages d'ores et déjà donnés à ses électeurs.La 4ème circonscription mérite un Député compétent et qui incarne le renouvellement.

 Jean-Paul AMOUDRY, Sénateur de Haute-Savoie, Conseiller Général de Thônes

 

Je siège dans le même groupe politique au Conseil Général avec Antoine VIELLIARD. Il se révèle être un Conseiller Général particulièrement actif, maîtrisant bien ses dossiers, défendant l'intérêt général départemental et les intérêts de son territoire. Ce jeune élu est toujours dans une position constructive et dégagée de toute pression partisane. Je souhaite vivement qu'il représente la 4ème circonscription à l'Assemblée Nationale le 17 juin prochain.

Jean-Luc RIGAUT, Conseiller Général et Maire d’Annecy, Président de la Communauté d’Agglo d’Annecy

 

Je connais Antoine depuis trois ans et j'ai pu observé son engagement de terrain au service de tous. Il est accessible et disponible. Je soutien sa candidature et vous engage à en faire autant.

Azouz BEGAG, ancien ministre

 

Antoine  est un homme de convictions et de terrain, fidèle à ses engagements, il a prouvé qu’il avait le soucis des habitants de notre belle région de part les projets qu’il défend et mène à bien avec ténacité et sincérité. Son souci de transparence et d’honnêteté auprès des électeur font de lui un candidat de confiance.

Lydie Lemerle, Employée administratif à l’hôpital de St Julien

 

Antoine est un élu qui a les qualités pour nous représenter à l'Assemblée Nationale. Au département, il a avec son nouveau regard impulsé de profondes évolutions dans les pratiques visant à prendre en considération le "fait Genevois". La Haute-Savoie a besoin d'un homme comme lui à l'Assemblée Nationale, misons sur Antoine VIELLIARD.

 Dominique PUTHOD, Conseiller Général et Adjoint au Maire d’Annecy

 

Quand je vois ces deux élus s’emparer de vraies problématiques de notre belle région et de répondre toujours pour l’intérêt général. J’avoue que cela me redonne du moral pour l’avenir. Leur programme résume leur sensibilité pour les valeurs haut-savoyardes et françaises. Mais qui sont en même temps des sujets nationaux, voir européens. Ce qui me surprend également chez ce binôme c’est leur simplicité et leur implication dans leur rôle respectif au sein du territoire.

Nicolas Balverde, St Cergues

 

Maire d'une petite commune rurale j'ai rapidement constaté qu’Antoine Vielliard et Gabriel Doublet sont le duo le plus proche des réalités de notre nouvelle circonscription. Au delà de ses propositions que je partage, j'ai la certitude que pour chaque texte de loi Antoine Vielliard émettra un OUI ou un NON seulement après l'avoir soumis à ses idées, à sa conscience et aussi après en avoir estimé l'impact pour notre territoire.  

Leurs atouts : une connaissance approfondie des principaux problèmes de notre territoire, une implantation locale réelle, l'expérience et les pieds sur terre.

Le bien vivre en France ce sera avec eux.

Grégoire Lafaverges, Maire de Challonges

 

Des liens constructifs ont été renforcés au fil de cette campagne législative. En effet, je partage avec Antoine et son suppléant Gabriel la même approche politique : être au service de la communauté et résoudre avec pragmatisme les attentes de nos électeurs. Je partage avec eux les mêmes perspectives de la région du Grand Genève et je souhaite prolonger notre collaboration en dehors des clivages politiques. Antoine est un élu de qualité et un homme d’avenir que je souhaite voir siéger à l’Assemblée Nationale.

Marie-Françoise de Tassigny, représentante des Français de Suisse à l’Assemblée des Français de l’étranger

 

Nous avons besoin qu’Antoine Vielliard et Gabriel Doublet prolongent à l’Assemblée Nationale ce qu’ils démontrent quotidiennement au travers de leurs actions sur notre territoire.

Par leur honnêteté, leurs positions courageuses et leur sens du réalisme ils incarnent une nouvelle façon de gouverner loin d’une certaine scène politique convenue, mais qui ne convainc plus personne.

 Jean Pierre RODA 

 

Notre démocratie manque de députés courageux qui s'opposent lorsque une décision est absurde ou irresponsable et soutiennent les mesures de bon sens et nécessaires au redressement de notre pays. Antoine et Gabriel sont dans cet esprit là. Non pas uniquement pendant ces quelques semaines de campagne, mais depuis que je les connais dans leur mandats respectifs, ils remontent la voix des habitants face aux décideurs politiques qui parfois sont tentés de céder à la facilité.  Antoine et Gabriel n'on pas peur d'affronter les problèmes et tiennent le même discours quelque soit l'interlocuteur ou l'auditoire qu'ils ont en face d'eux. Ils sont courageux et intègres. Nous avons besoin d'eux pour représenter notre territoire à l'assemblée nationale.

Frédéric Sansa, St Julien en Genevois

Vous pouvez, vous aussi témoigner de votre soutien en ajoutant un commentaire à cette note. Merci d'avance !

 

 

Lire la suite

mercredi, 06 juin 2012 | Lien permanent | Commentaires (14)

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 14 octobre 2010

A nouveau peu de points à l'ordre du jour du mois d'octobre du Conseil Municipal de Saint Julien.

Nous commençons par une présentation des services de la communauté de communes sur la sécurisation des cours d'eau de Saint-Julien pour la prévention des innondations contre les crues décennales. Un point d'étape par rapport à une présentation effectuée en commission urbanisme il y a plus d'un an. La présentation est intéressante, elle offre des options très différentiées : certaines options consistent à bien sécuriser les cours d'eau, une autre va plus loin avec une renaturation de l'Aire à proximité de la route des vignes - mais cette dernière est beaucoup plus coûteuse à plus de 2 millions d'euros. Ca me semble un montant un peu élevé à un endroit qui n'est pas des plus accessible pour les habitants. Pierre Brunet, suggère de le faire soit totalement tout le long de l'Aire ou pas du tout. Nicole Roguet, intervient ensuite pour souligner que depuis 60 ans qu'elle est dans la commune elle n'a jamais vu une seule innondation. Son intervention est émue et émouvante ! Je ne suis pas d'accord avec tout son propos, mais c'est l'une des rare fois en 2 ans et demi de mandat qu'un Conseiller Municipal de la majorité énonce un point de vue personnel plutôt qu'un dogme tout fait.

 Le principal ouvrage est un bassin de rétention en amont de ville avant les établissements Pellet-Moine. Mais pour commencer ce premier ouvrage, la CCG a besoin de pouvoir présenter à l'Etat un projet d'ensemble de sécurisation de toute la ville et donc une réponse sur les options en aval. Le Maire multiplie les questions. Au total, nous consacrons 1H30 à ce sujet. Il sera intéressant de voir si c'est le Conseil Municipal qui sera amené à décider des options ou pas ? Ce serait souhaitable mais ce n'est pas la pratique de cette municipalité. Alors pourquoi consacrer la moitié d'un Conseil à un sujet sur lequel le Conseil ne décidera de rien ? Peut être pour occuper la séance d'un conseil alors que l'ordre du jour est si faible.

Ce nouveau projet d'aménagement de l'Aire s'ajoute à tous les projets existants : la maison de la petite enfance et le tram pour ceux qui sont les plus concrets mais aussi une salle culturelle sur la place du Crêt, les entrées de ville, la tranchée de la promenade du Crêt, la rue des Sardes, le mail de Chabloux, l'école de Chabloux, l'aménagement du quartier.... projets qui chacun ont un intérêt. Il reste maintenant à faire des choix pour que la ville avance. Cette municipalité ne sait pas faire de choix. Pour le Maire, les choix sont des renoncements. Il préfère garder toutes les options ouvertes quitte à n'avancer sur aucune : l'exaspération des collaborateurs, d'adjoints et de maires du canton va grandissant face à tant d'indécision. Voilà bientôt 10 ans que cette équipe à les moyens de décider. A l'exception de ce qui a été fait par les promoteurs immobiliers, les principales décisions qui ont vraiment changé significativement la commune en 10 ans ont été des décisions qui se sont imposées par la volonté et le caractère de l'adjointe à la culture, Mercedes Brawand. Dans tous les projets qui nous sont présentés, il n'y a jamais aucun échéancier, aucune date comme habituellement dans les gestions de projet. Ce sont des projets et il resteront à l'état de projet. Le choix est-il vraiment un renoncement ? Comme si un promeneur qui avance perdait le choix de certaines directions !

Suivent des délibérations importantes présentées par Bernard Gaud, Président de la Communauté de Communes du Genevois sur le projet d'agglo franco-valdo genevois. Ce sont des engagements. Par souci de réciprocité, ce sont des engagements à présenter des délibérations aux conseils municipaux. Si les Genevois n'avancent pas dans la réalisation de logements lors des prochains votations, les Conseils Municipaux pourront en prendre acte et refuser d'avancer sur le projet d'agglo de notre côté aussi. Nous votons ces délibérations à l'unanimité.

Une modification des statuts de la CCG pour lui permettre d'avancer sur la Maison de la Justice et du Droit. Je vote contre car ce sont à terme, des impôts supplémentaires. Nous devrions être beaucoup plus rigoureux dans la dépense de l'argent public des habitants, plutôt que d'additionner les dépenses et d'envoyer la facture à la fin de l'année comme le font trop de collectivité en France, commes les rois du moyen-âge.

Divers délibérations courantes d'urbanismes, dont une sur la rue des Chênes -toutes sont votées à l'unanimité. Je demande l'état d'avancement des conventions avec les riverains. En réponse, François Cena, adjoint à l'urbanisme se plaint que ces derniers changent constamment d'avis. Ils apprécieront. De leur côté ils se plaignent de n'avoir aucune réponse à leurs courriers même lorsque ceux-ci sont envoyés par recommandé.

Suit une excellente convention avec l'Athlé de Saint-Julien. Une convention bien rédigée. Avec des objectifs concrets, mesurables, des rapports détaillés sur chacun des objectifs. J'interviens au nom du groupe pour souligner auprès d'Eric Brachet, adjoint au sport, la qualité de cette délibération. Le Maire se fend d'une remarque ironique sur un ton désagréable "Eric tu as reçu des bons points de la minorité". Le Maire appartient à ces élus qui considèrent qu'il y a les gentils et les méchants, le bien et le mal. Pour ces individus, il est très déstabilisant qu'une minorité souligne les bonnes réalisations d'un exécutif. Ils perdent tous leurs repères. Chaque fois que nous soulignons ce qu'un adjoint fait de bien, il le prend comme une tentative de déstabilisation de son groupe : c'est tellement plus facile pour lui de fédérer son groupe en opposition à la minorité, plutôt que derrière une vision de la ville et des choix partagés. Ce mois-ci le Maire n'avait pas prévu d'esclandre solennelle à l'ordre du jour pour fédérer son groupe face au "méchant groupe minoritaire". Voilà qui ressemble tristement au niveau pitoyable du débat politique national sur les retraites.

Enfin, l'exécutif a finalement ajouté l'une des deux délibérations manquantes. Il s'agit du taux d'abattement pour la taxe d'habitation. Le Maire se fend d'une explication farfelue et fausse pour justifier son absence à l'ordre du jour : les communes avaient jusqu'au 1er octobre pour adopter cette délibération et le délai a été étendu au 1er novembre. L'information était dans les journaux mais le Maire l'ignorait. Pour simplifier, la taxe d'habitation du département sera transférée aux communes. Mais il faut donc unifier les taux d'abattement. Soit reprendre les plus élevés du département au risque de réduire les recettes fiscales de la commune ou au contraire garder ceux de la commune au risque de procéder à une augmentation de la fiscalité uniquement sur les familles les plus nombreuses. Avec l'absence de délibération initiale c'est ce qui se serait passé. Il semble que ma précédente note de mardi ait rappelé le sujet à l'exécutif. Ce blog aura donc probablement contribué à éviter aux familles nombreuses de la commune une augmentation de la taxe d'habitation de +25% environ.

L'autre délibération manquante concerne les adjoints. En juillet les délégations au social ont été données par arrêté du Maire à Joël Périno afin d'aider Marie-Christine Chabat, adjointe au social. Il y a quelques jours le Maire a annoncé de manière très violente à plusieurs personnes la démission de l'adjointe au social qui, à en juger par sa réaction, n'était manifestement pas au courant. Nous nous attendions donc à avoir une élection d'un nouvel adjoint. Une élection qui aurait posé quelques questions éthiques sur le respect du principe de parité dans les exécutifs municipaux. Il n'y a manifestement pas eu de démission. Mais le délitement de l'équipe municipale se poursuit. Pascal Guérin, conseiller municipal a démissionné après avoir participé à deux Conseils Municipaux. Les conseillers sont toujours aussi peu présents tant au Conseil (7 absents de la majorité en moyenne à chaque conseil), qu'aux commissions municipales et communautaires. Selon les échos que nous avons, plusieurs adjoints ont "démissionné" de leurs responsabilités - pas de leurs fonctions -, ils ne savent plus comment faire avancer leurs dossiers alors que les processus de décisions sont si confus. Mais c'est surtout l'atmosphère générale dans les services qui est pesante. Le départ du Directeur des Services Techniques risque d'inspirer d'autres départs si rien n'est fait rapidement pour améliorer le fonctionnement de la commune.

 

PS : désolé pour les 24h de retard du compte rendu, j'étais en déplacement professionnel hier.

Lire la suite

samedi, 16 octobre 2010 | Lien permanent | Commentaires (4)

La présence des conseillers municipaux de Saint Julien en Genevois

Vous trouverez ci-dessous un relevé des taux de présence des membres du Conseil Municipal à la fois aux 10 séances du Conseil Municipal et aux 22 réunions de commission qui ont donné lieu à des comptes rendus.

Ce classement est à prendre avec des pincettes. Les absents ont souvent des excuses très pertinentes (professionnelles, familiales ou de santé). Par ailleurs, la présence ne signifie pas toujours participation et la participation n'est pas toujours pertinente -et il serait difficile d'en juger-. A l'opposé les absents ont parfois excuses et/ou donné délégation (le classement ci dessous n'en tient pas compte car les compte rendus de commission n'en rendent pas toujours compte). Pour autant la présence est un signe de l'engagement.

Il y a plusieurs enseignements sur ces taux de présence :

1) les élus de la minorité sont un peu plus présents que les élus de la majorité.

2) les femmes sont beaucoup plus présentent que les hommes. Lors de la constitution des listes, il avait été très difficile de recruter des candidates pour atteindre la parité exigée par la loi. Un an plus tard elles sont beaucoup plus présentes que les hommes qui étaient pourtant les premiers à se porter candidats.

3) les moins de 40 ans sont significativement plus présents que les plus de 40 ans. Un autre indice qui infirme les préjugés habituels sur le manque de fiabilité des jeunes. Et qui a valu à notre équipe de perdre quelques voix de quelques électeurs juvenophobes.

Le Maire est presque totalement absent des commissions municipales. L'explication officielle est qu'il souhaite laisser libre court à la discussion qui selon lui serait plus contrainte en sa présence – il lui suffirait pourtant simplement de se taire et d’écouter pour une fois. Une autre explication est que simplement il n'accorde aucune valeur aux discussions en commission et que les décisions sont prises en municipalité en l’absence des Conseillers Municipaux qui ne font que ratifier a posteriori. Cette explication semble plus juste puisqu'il participe activement à la commission finance qui pourrait avoir quelques enjeux.

(En caractère gras les membres de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien). Chiffres en pourcentage

1          Maritie Fontaine                         95.0

1          Sédat  Bayat                             95.0

3          Antoine Vielliard                    94.4

3          Francois Cena, Adjoint               94.4

5          Hervé Troussey                        94.1

6          Greg Perry, Adjoint                   93.8

7          Dominique Gueguen              93.8

8          Isabelle Gaudillet                      93.3

9          Nicole Roguet                            93.3

10         Fred Sansa                            90.5

11         Annie Stalder, Adjointe              89.3

12         Martine Palisses Cardet              86.7

13         Michel de Smedt, Adjoint            86.4

14         Pierre Brunet                         83.3

14         Michelle Jeannet Vez                  83.3

16         Geneviève Nicoud                     81.3

17         Catherine Joubert                  81.0

18         Jean Claude Guillon, Adjoint        80.0

19         Pierre Compagnon                     77.8

20         Isabelle Gerard                     77.3

21         Serge Crombac                         76.2

22         Eric Brachet, Adjoint                  73.1

23         Stephanie Thomas                     71.4

24         Cedric Marx                           69.6

25         Catherine Balmens                    68.4

26         Lydie Lemerle                       66.7

26         Dominique Schouvey, Adjointe   66.7

26         Joël Perino                                66.7

29         Mercedes Brawand, Adjointe       60.9

30         Marie-Christine Chabat, Adjointe  52.4

31         Jean-Sylvestre Cosandey            45.0

32         Jean-Michel Thenard, Maire         37.5

33         Paul Zereik                                 17.6

Lire la suite

lundi, 30 mars 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)

Page : 4 5 6 7 8 9