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Les fonds frontaliers mieux orientés au service des habitants

Ce matin lors de la réunion de la commission permanente du Conseil Général de Haute-Savoie une petite révolution s'est produite : une nouvelle répartition des fonds frontaliers.

Depuis maintenant un peu plus de 10 ans la répartition se faisait à 60% pour les communes, 20% pour le département et à 20% en crédits cantonalisés. Depuis 4 ans et sous l'impulsion de Jean Denais, alors Vice Président aux finances du département, une part de ces fonds frontaliers étaient affectés aux grands projets avant répartition : rénovation du pont de la caille, CEVA, assainissement via le syndicat mixte département des eaux et de l'assainissement, réseau très haut débit, etc..etc..

Ce matin nous avons décidé de réduire la part communale de 60% à 55% et de réduire la part cantonalisée de près de la moitié. Au total cela permet de doubler les crédits sur les grands projets qui passent ainsi de 17 millions d'euros à 34 millions d'euros. Un montant considérable qui va enfin permettre d'avancer sur des projets importants sur les transports en commun dans l'agglo d'Annemasse et à St Julien, sur la RD2 à Reignier, sur des couloirs de bus en provenance du Bas Chablais, sur les entrées de villes de St Julien pour donner accès au futur tram, sur les liaisons de bus entre Annecy et Genève..etc..etc.. Cela améliorera la mobilité de tous les Haut-Savoyards.

La décision de ce matin peut sembler anodine. Elle produira ses premiers effets concrets d'ici 18 mois et bouleversera la vie quotidienne des Haut-Savoyards d'ici 5 ans. Notre département se donne les moyens d'équiper notre département des infrastructures nécessaires.

Autre révolution de palais, les Conseillers Généraux sont incités à orienter la part cantonale sur 4 thèmes : logement, mobilité, emploi et écoles. Il feront une recommandation mais c'est la commission aménagement du Conseil Général qui déterminera les affectations. Cela évitera certaines dotations qui servent des intérêts strictement locaux et parfois électoraux au détriment de l'intérêt général des habitants. Ce sont là encore 9 millions qui sont orientés vers les priorités des habitants.

Au total, ce sont plus de 26 millions d'euros par an qui seront mieux utilisés. Quel chemin parcouru ! Paradoxe, cette révolution a été votée à l'unanimité des Conseillers Généraux. Cette décision avait au préalable été aprouvée jeudi dernier par la commission mixte des maires et conseillers généraux par 13 voix POUR (tous les Conseillers Généraux sauf Claude Birraux qui ne pouvait être présent, et 6 Maires sur 8 dont les Maires de St Julien et Viry), 1 ABSTENTION (Mme le Maire de Gaillard), un vote CONTRE (M. le Maire de Machilly) et une absence (Claude Birraux ne pouvait pas être présent).

Ce matin, il n'y avait plus de Conseillers Généraux de St Julien, d'Annecy, d'Annemasse, de Cluses ou de Thônes.. mais seulement des Conseillers Généraux de Haute-Savoie.

 

PS : sur le sujet vous pouvez relire la présentation faites aux Maires du canton à la mi septembre, en lien ici.

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lundi, 19 décembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)

La Haute-Savoie s'équipe pour ”l'effacement diffus”

L'effacement diffus permet de réduire les pics de consommation d'électricité en retardant le démarrage des chauffages électriques des adhérents de 10 à 20 mn lors de ces pics. L'effacement diffus permet de réduire de 8% à 15% la facture d'électricité des adhérents et de 30% les émissions de gaz à effet de serre lié à l'électricité : sans impact sur le confort puisque la variation de 0,5°C pendant 20 minutes est imperceptible pour les habitants.

A chaque fois qu'une famille s'équipe gratuitement d'un boitier Voltalis, elle économise :

  1. de 150 à 250 euros annuels sur sa facture d'électricité,
  2. environ 3375Kwh d'électricité,
  3. 0,7 tonnes de Co2 par an, soit l'équivalent des émissions d'un trajet aller-retour Genève-Brest,

Vous trouverez plus d'information sur l'effacement diffus dans le reportage ci-dessous de TV8 Mont Blanc.

En Haute-Savoie, on estime qu'environ 70 000 familles pourraient être équipées. Déjà 2500 familles ont fait le pas. Plus de 100 familles Haut-Savoyardes s'équipent chaque semaine.  Le canton de St Julien en Genevois est le premier canton à participer au déploiement de l'effacement diffus. Le programme est déjà en cours à Viry, Beaumont et Valleiry. Les communes de Dingy en Vuache, Collonges-sous-Salève, Bossey, Chênex, Savigny, Vulbens, Chevrier, Présilly, Feigères se sont associées au déploiement de l'effacement diffus. Dans les 17 communes du canton de St Julien, 4300 familles sont chauffées à l'électricité et pourraient donc être équipées, 65 ont déjà fait le pas. Un courrier sera adressé dans les prochains jours aux habitants pour recommander à ceux qui sont chauffés à l'électricité de s'équiper également.

Pour l'instant, seule la société Voltalis est un opérateur agréé par le Réseau de Transport d'Electricité. Le boitier Voltalis permet aussi de suivre en ligne sa consommation heure par heure. Ce qui permet d'adapter sa consommation d'électricité à ses besoins réels et de faire environ 10% d'économies supplémentaires. Je me suis équipé à titre personnel : j'ai pu vérifier par moi-même l'absence d'effets sur le confort, et les effets réels sur la consommation.

L'ADEME a fait une étude sur le système Voltalis et le recommande également. Tout comme l'association Haut-savoyarde de protection de l'environnement Prioriterre.

Pour plus d'information ou prendre un rendez-vous d'installation :

04 89 12 08 43 - hautesavoie@voltalis.com

 

 

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mardi, 30 octobre 2012 | Lien permanent

Engagez-vous avec nous au service des habitants du Genevois Haut-Savoyard !

Legis_Vielliard_Ptit Ft.jpgVous avez été très nombreux à nous féliciter, Gabriel Doublet et moi-même, pour notre engagement au service du Genevois français dans cette élection législative. Nous nous occupons de vous faire parvenir dans les toutes prochaines semaines nos propositions détaillées. Nous les avons voulues simples, concrètes, précises et peu nombreuses pour être plus vérifiables, plus lisibles et pour pouvoir plus facilement vous rendre des comptes au terme du mandat. Pour vous, lecteurs assidus de ce blog, ces propositions vous seront familières.

 Vous êtes chaque jour plus d’un millier à lire ce blog depuis maintenant plusieurs années. Vous nous avez demandé comment vous pouvez, vous aussi, vous engager à nos côtés. Que vous habitiez dans la circonscription ou à l’autre bout de la France ou du monde. Que vous soyez Français, Suisse, Européen ou de toute autre nationalité, vous pouvez nous aider à convaincre un, deux, trois ou quatre habitants supplémentaires de l’agglomération d’Annemasse ou des cantons de St Julien, Frangy et Seyssel (*). Vous êtes déjà plusieurs centaines à participer à cette mobilisation en faisant connaitre notre engagement auprès de votre entourage.

« Votre mission, si vous l’acceptez » au cours des 4 prochaines semaines, sera de convaincre 3, 4, 5 personnes de votre entourage. Pour cela :

  1. Faites connaitre les notes de ce blog en cliquant sur le « J’aime » de bas de page ou partager-les avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par mail,
  2. Parlez de notre engagement et de nos propositions au service du Genevois français à vos amis, vos collègues et vos parents,
  3. Partagez votre point de vue autour de vous sur cette élection législative pour des élus pragmatiques, constructifs et vigilants,
  4. Organisez un brunch chez vous avec vos amis les dimanches 10 et 17 juin… en leur disant tout le bien que vous pensez de nos propositions et sous réserve qu’ils aient voté avant de venir,
  5. Vous recevrez dans les tous prochains jours nos propositions détaillées, vous pouvez les faire suivre à tout votre entourage par mail ou en l’imprimant à l’attention de ceux qui n’ont pas de mail.

Plus VOUS vous engagerez, plus le député sera le vôtre et pas celui d’un parti. L’élection législative est la seule élection qui vous permet d’avoir un élu local pour peser sur les décisions nationales. Prenez toute votre part à cette élection décisive.

Merci pour votre soutien et votre engagement à nos côtés.

 

(*) ci-dessous la liste des 53 communes de la circonscription du Genevois Haut-Savoyard dont nous devons convaincre les habitants :

Annemasse, St Julien-en-Genevois, Gaillard, Ville-la-Grand, Ambilly, Vétraz Monthoux, Cranves-Sales, Collonges-sous-Salève, Viry, Valleiry, Bonne, St Cergues, Etrembières, Beaumont, Archamps, Feigères, Seyssel, Arthaz-Pont-Notre-Dame, Neydens, Lucinges, Chessenaz, Frangy, Machilly, Vulbens, Eloise, Juvigny, Bossey, Chilly, Jonzier-Epagny, Vers, Challonges, Savigny, Menthonnex-Sous-Clermont, Minzier, Marlioz, Presilly, Bassy, Chevrier, Chênex, Dingy En Vuache, Franclens, St Germain Sur Rhône, Chaumont, Desingy, Chêne-en-Semine, Usinens, Contamine-Sarzin, Vanzy, Musièges, Chavannaz, Clarafond Arcine, Droisy

 

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dimanche, 13 mai 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Où s’installent les Genevois dans le Genevois français ?

Les statistiques de l’INSEE donnent une bonne image du flux migratoire de notre agglomération. La gravité de la pénurie de logement au cœur de notre agglomération contraint toujours plus d’habitants à venir se loger dans le Genevois français.

L’INSEE indique la proportion d’habitants qui habitaient à l’étranger 5 ans auparavant. Une émigration qui vient principalement de Genève car le plus souvent même les ressortissants de l’Union qui s’installent dans notre agglomération s’installent d’abord à Genève avant éventuellement de s’installer dans le Genevois français ensuite. Ce chiffre couvre des habitants de Genève de toutes nationalités. Il s’agit principalement de jeunes ménages.

Pour l’ensemble du canton de Saint-Julien en Genevois, le chiffre s’élève à 8,8%. Un chiffre à rapprocher des 13% de croissance de population environ en 5 ans ! En résumé, l’exode entretenu par la pénurie de logements à Genève explique les deux tiers de la croissance démographique et de l’urbanisation du Genevois français.

Certains élus Genevois reprochent au Genevois français le mitage du territoire qui aggrave l’engorgement des transports. Ce mitage est pourtant la conséquence directe de la pénurie de logements.

Les habitants Genevois s’installent plus particulièrement dans les communes du pied du Salève (Bossey, Archamps, Collonges sous Salève, Neydens et Beaumont). Les statistiques des notaires de Haute-Savoie indiquent également que les habitants de Genève s’installent de préférence dans des maisons individuelles plutôt que dans des appartements.

Certaines communes du Chablais ont choisi de construire de préférence des appartements plutot que des résidences individuelles : non seulement cela répond aux contraintes de préservation des espaces naturels mais aussi cela permet de limiter l’exode en provenance du cœur de l’agglomération qui aggrave les conditions de circulation pour tout le monde.

 

 

Habitaient hors de France

5 ans auparavant

Bossey

14.8%

Archamps

12.9%

Collonges-sous-Salève

12.6%

Neydens

11.0%

Beaumont

10.5%

Valleiry

9.4%

Chênex

9.3%

Canton de Saint Julien

8.8%

Chevrier

8.4%

Vers

8.4%

Saint-Julien-en-Genevois

7.8%

Dingy-en-Vuache

6.9%

Viry

6.6%

Feigères

6.3%

Vulbens

6.1%

Savigny

6.0%

Présilly

5.5%

Jonzier-Epagny

5.2%

 Source : INSEE, statistiques locales 2007

 

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mercredi, 22 septembre 2010 | Lien permanent

Proportion de Genevois dans la croissance démographique du Genevois français

Le nombre d’habitants de Genève rapporté à la croissance démographique du Genevois français s’élève aux deux tiers ! Le chiffre est impressionnant. Difficile même à croire.

Ca vaut la peine de regarder en détail commune par commune.

 

Les habitants en provenance de Genève depuis 5 ans représentent par exemple 13% de la population de Collonges-sous-Salève… alors que la population de la commune n’a augmente que de 8% au cours de ces 5 mêmes années. Cela signifie tout simplement que la pression foncière a fait partir 5% des Collongeois qui ont du quitter la commune et laisser leur logement à un Genevois.

 

Plus la commune construit de logements plus elle peut à la fois loger la jeunesse genevoise en exil ET loger leurs jeunes. En revanche, les communes qui construisent peu voient leurs habitants quitter la commune et être remplacé par des résidents genevois.

 

Quant on voit de telles chiffres on se dit que les élus du Genevois français ont fait preuve d’une profonde patience et de tolérance depuis de très nombreuses années face aux incohérences entre la politique économique exogène expansive de Genève et sa politique urbaine restrictive cessent rapidement. A ce stade, être encore patient confinerait à la naïveté. Une naïveté irresponsable vis à vis des salariés et fonctionnaires en euros.

 

Il serait souhaitable que chacun puisse vivre ou il le souhaite dans le respect mutuel et sans tensions sociales. Les chiffres ci-dessous illustrent les tensions sociales sous jacentes entre Genevois installés en masse dans le Genevois français et salariés en euros qui n’ont plus les moyens de vivre chez eux.

 

 Proportion des habitants qui habitaient dans un autre pays 5 ans auparavantCroissance de la population 2002-2007Part de (a) dans (b)
Savigny6%20%29%
Dingy en Vuache7%20%35%
Beaumont11%30%35%
Jonzier-Epagny5%13%40%
Valleiry9%20%46%
Chênex9%15%61%
St Julien en Genevois8%13%62%
Archamps13%20%63%
Canton de St Julien9%13%67%
Neydens11%16%69%
Chevrier8%10%85%
Viry7%8%85%
Feigères6%7%88%
Bossey15%14%104%
Vulbens6%4%150%
Présilly6%4%155%
Collonges-ss-Slve13%8%163%
Vers8%0%Infini !

 

(*) Dans les habitants de Genève il y a des personnes de toute nationalité – y compris une bonne proportion de Français. Il y a aussi quelques habitants venus directement d’un autre pays soit de l’Union soit d’ailleurs dans le monde. Ces derniers sont venus dans notre région par la politique économique genevoise et ont du se loger dans le Genevois français en raison de la politique du logement genevoise. Leur nombre est faible mais on peut les assimiler à des habitants de Genève même s’ils ne font même pas étape à Genève.

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mardi, 23 novembre 2010 | Lien permanent

Les enfants gâtés de la croissance genevoise... et les enfants oubliés

Genève ouvre enfin le débat sur son modèle de croissance. Un modèle de croissance qui condamne à l'exil des générations entières de Genevois parce que les autorités cantonales refusent d'assumer la croissance urbaine nécessaire pour loger tant de nouveaux habitants venus en raisons des politiques fiscales fédérales dérogatoires. Un modèle de croissance paupérise les Genevois plus que tout autre Romand en réduisant leur pouvoir d'achat. Un modèle de croissance qui dégrade la qualité de vie des Genevois en augmentant de quelques minutes chaque mois leur temps de déplacement.

Dans ce débat si nécessaire, il y a un argument qui pourrait faire sourire. Quelques privilégiés de la croissance condamnent toute remise en cause d'un définitif "ce sont des critiques d'enfants gâtés". En général ce sont précisément les plus gâtés par la croissance : avocats d'affaires, professionnels de l'immobilier, propriétaires fonciers ou banquiers privés pour expats. Des individus qui bénéficient de passe droit pour se loger dans des appartements de luxe à prix réduit ou pour spéculer dans l'immobilier à Cologny. Ils ignorent sans doute que les Genevois dans leur grande majorité ne bénéficient pas des mêmes avantages qu'eux et qu'au contraire les Genevois sont précisément des oubliés de ce modèle de croissance. "Ce sont des critiques d'enfants gâtés"... on croirait entendre Marie-Antoinette avant la révolution ! Ce sont aussi souvent des babyboomers : cette génération bénie des dieux qui croit qu'on est encore dans les 30 glorieuses et qui vit comme si demain ne devait jamais exister.

"Je HAIS Genève" me disait avec force une de ces Genevoise oubliée de la croissance et résidant à St Julien, ajoutant "vous n'imaginez pas ce que c'est que d'être expulsée de son propre pays !". "Je ne sais même plus pour qui voter" me disait une ancienne conseillère municipale socialiste contrainte de s'installer à Viry et constatant qu'au delà des slogans on attend toujours le premier parti genevois réellement pro logement. Le nombre de chômeurs Genevois augmente de manière strictement proportionnelle au nombre d'emplois importés. La politique économique genevois n'a pas pour objet d'aider les chômeurs à trouver un emploi mais simplement à remplir les caisses cantonales pendant que le canton se vide de ses Genevois.

L'absurde débat actuel sur le Plan Directeur Cantonal montre l'urgence d'une révision de ce modèle de croissance : la croissance démographique actuelle exige 75 000 logements supplémentaires d'ici à 2030... et Genève a déjà du mal à accepter les petits 50 000 logements du Plan Directeur Cantonal. Tant qu'une limite ne sera pas posée à la cupidité cantonale et à son modèle de croissance, nombreux seront ceux qui refuseront tout déclassement car il y aura toujours un doute : les 3000 logements des Cherpines seront-ils au bénéfice de 3000 familles genevoises.. ou permettront-ils de faire venir 3000 expats de plus ? Il faut clarifier ce doute pour parvenir à une politique économique et une politique urbaine qui sera cohérente. Genève pourra alors compter sur la collaboration fiable et enthousiaste de ses partenaires dans le cadre d'un projet d'agglo respecté par tous : 50% de logements à Genève, 10% dans le district de Nyon et 40% dans le Genevois français.

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lundi, 25 juillet 2011 | Lien permanent

Redevenir fier d'être St Juliennois

(Vous trouverez ci-dessous en avant première le texte qui sera publié au mois de mars dans le bulletin municipal dans l'espace que la loi réserve à la minorité).

Depuis 40 ans, la population mondiale a doublé. Un rythme jamais atteint dans l’histoire de l’humanité ! A St Julien la croissance de la population a été encore plus rapide : le nombre d’habitants a été multiplié par trois ! Une croissance effrénée qui a transformé une petite bourgade sarde en ville nouvelle.

Chaque année ce sont des quartiers entiers qui poussent. Des anciennes bâtissent qui disparaissent. Même ceux qui sont arrivés il y a quelques années ont du mal à reconnaitre la ville dans laquelle ils ont emménagé. Chaque année près d’un millier d’habitants nouveaux s’installent dans notre commune et près de huit cent la quittent et vont s’installer à Jonzier-Epagny, New York, Viry ou Singapour. Difficile de bien connaitre ses voisins avec un tel va et viens permanent. Les équipements publics ne suivent pas la croissance de la population. Nos routes sont tellement mitées par les nids de poule que certains pourraient y jouer au minigolf les dimanche matin.

St Julien est devenu une sorte de ville nouvelle. Les immeubles y ont des noms d’iles grecques. Des programmes immobiliers ressemblent à s’y méprendre à ceux que l’on trouve ici, ailleurs et nulle part. Heureusement, des applications de géolocalisation et des encyclopédies en ligne nous permettent encore de savoir où nous sommes et quelle est notre histoire.

Pour que la ville nouvelle ne devienne pas une ville dortoir, nous devons renforcer l’identité de notre ville.

Nous devrons reconstruire une identité architecturale et urbaine. Nous devrons prévoir des lieux publics d’une commune qui a grandi trop vite et qui en manque. Une place publique où les habitants pourront se retrouver et faire mieux connaissance. Nous devrons à l’avenir apprendre à préserver nos vieilles maisons et nos vieux arbres comme autant de racines d’une ville qui commence à en manquer. Nous devrons mieux accueillir les nouveaux habitants pour que chacun apprenne à mieux connaitre sa ville et à en être fier. Nous devrons réaménager des sentiers piétons pour qu’on puisse à nouveau circuler dans la commune plutôt que de seulement la traverser. Nous devrons créer des liens entre les quartiers, entre les équipements publics pour redonner à chacun le plaisir d’être à St Julien. Nous devrons aider les associations culturelles et sportives à permettre aux habitants de se retrouver pour mieux se connaitre.

Nous devrons construire cette identité un peu savoyarde, un peu française, un peu genevoise. Nous devrons accueillir à la fois des habitants venus de toute la France et de toute l’Europe pour travailler, ceux venus de Genève pour se loger, tout en permettant à ceux qui sont d’ici d’y rester. Nous donner les moyens d’avoir une ville propre et entretenue comme une ville qui se respecte.

Alors, à nouveau, comme par le passé, nous pourrons chacun dire avec fierté : « Je suis de St Julien ».

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mardi, 19 février 2013 | Lien permanent

Fonds frontaliers cantonaux : où sont passés les 508073 euros des St Juliennois ?

Le 3 juillet le Conseil départemental a voté la répartition des fonds frontaliers cantonaux pour le canton de St Julien sans affecté aucun crédit pour les St Juliennois qui pourtant représentent le tiers des habitants et le quart des frontaliers. Pour les St Juliennois cela représente une perte de 508'073 euros soit 73 euros par famille.

L'accord franco-suisse de 1973 prévoit une répartition de la compensation financière genevoise proportionnelle au nombre d'habitants. C'est en fonction de ce principe de base qu'est effectué la répartition entre département, entre communes, entre intercommunalités et entre cantons. Ce principe s'applique également à la répartition des subventions d'investissement entre communes.

Les 10 millions d'euros de compensation financière genevoise qui finance le Fonds Départemental des Territoires (FDDT) doit donc suivre ce même principe légal. Sachant que selon le dernier décompte du département, il y a 87015 frontaliers en Haute-Savoie dont 4421 à St Julien, naturellement, les St Juliennois doivent bénéficier de la même proportion des 10 millions de compensation financière genevoise chaque année. Soit précisément 508 073 euros par an (10 000 000 d'euros de compensation financière x 4421 frontaliers à St Julien / 87015 frontaliers en Haute-Savoie = 508 073 euros par an pour St Julien).

Dans le cas du canton de St Julien, le FDDT est presque essentiellement financé par la compensation financière genevoise. Au titre de ses 17 049 frontaliers, les 10 millions d'euros de compensation financière genevoise représentent 80% du montant du FDDT pour le canton. Les Conseillers Départementaux doivent donc nécessairement appliquer l'accord franco-suisse dans son utilisation. Ce n'est pas le cas à ce jour.

Les St Juliennois ne sont pas les seuls habitants lésés. Les Archampois également qui auraient du percevoir 114463 euros de FDDT au titre de leurs 996 frontaliers. Les habitants de Valleiry également qui auraient du percevoir 171235 euros de FDDT au titre de leurs 1490 frontaliers et pas seulement une subvention de 14 000 euros telle que votée par le conseil départemental.  Les habitants de Viry également qui auraient du percevoir 195713 euros au titre de leurs 1703 frontaliers. Les habitants de nombreuses autres communes sont lésés tels que ceux de Minzier qui auraient du percevoir 34477 euros au titre de leurs 300 frontaliers au lieu des 7400 euros attribués. Au total, c'est une majorité des habitants du canton qui sont lésés par une telle répartition.

En réalité, c'est bien la totalité des habitants du canton qui sont lésés par les choix qui ont été fait : où est passé l'argent de la compensation financière genevoise ? Dans le financement de toilettes publiques à Usinens, du cimetière d'une seule commune, ou encore du parvis de l'église de Contamine-Sarzin plutôt que dans des parkings relais et couloirs de bus, dans des zones d'activités économique comme l'écoparc de Cervonnex ou encore dans des logements abordables pour tous dans toutes les communes. Pourtant tous les habitants de toutes les communes ont besoin de pouvoir se déplacer mieux, de se loger à un meilleur prix et d'assurer la pérennité de leur emploi et des entreprises du genevois français.

Nous avons demandé au Président du Conseil Départemental de bien vouloir retirer cette délibération pour en prendre une nouvelle plus conforme au droit. Nous espérons que les choses pourront rentrer dans l'ordre dans les prochaines semaines.

 

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mardi, 22 août 2017 | Lien permanent | Commentaires (4)

15 millions d'euros à consacrer aux écoles dans le canton de St Julien-en-Genevois

L'urbanisation importante du canton conduit à une forte croissance démographique. Il y a 10 000 habitants supplémentaires dans les 17 communes du canton en seulement 12 ans. Sur les 10 dernières années, les effectifs des écoles du premier degré ont augmenté au rythme de 2 classes supplémentaires par an : environ 20 classes en 10 ans.

Ce n'est qu'un début. L'expérience montre que les nouveaux logements sont souvent habités par des jeunes ménages d'abord sans enfants. Les naissances arrivent 2 à 3 ans plus tard et s'échelonnent sur 5 à 6 années. Ensuite le nombre d'enfants diminue.

Des inaugurations ont eu lieu la semaine dernière à Vulbens et à la Présentation de Marie à St Julien. Le recensement des projets des communes du canton indique qu'il y a actuellement des projets de rénovation, extension ou création de groupes scolaires dans 8 communes sur 17 : Beaumont/Présilly, Viry, Vers, Feigères, Archamps, Valleiry, Chevrier et St Julien (Puy St Martin). Le montant total de ces projets s'élève à 15 millions d'euros ! Des projets supplémentaires seront nécessaires rapidement à Neydens et à St Julien (Chabloux).

Le Maire de St Julien dit souvent que les habitants qui s'installent n'ont pas d'enfants. Ils en ont effectivement moins... mais quand même, la commune a été surprise de devoir ouvrir deux classes supplémentaires les deux dernières années. Les écoles de la communes sont maintenant complètes et des enfants supplémentaires arriveront à la rentrée prochaine. Il n'y a plus d'espaces libres suffisants pour les activités périscolaires. Une bonne partie des moyens du prochain mandat devra être consacré à la construction d'une école à Chabloux.

Dans le même temps, cette urbanisation nécessite des investissements importants dans le domaine de la mobilité, des aménagements, des équipements publics ou du logement aidé. Comment financer de front tous ces investissements publics devenus nécessaires ?

Pour la quasi totalité des communes, les fonds frontaliers communaux permettent de financer ces projets d'école. Il faudrait sans doute qu'on améliore la coopération intercommunale pour mieux gérer les variations d'effectifs d'une commune à l'autre. Des écoles pleines peuvent parfois cotoyer des écoles qui ne le sont plus : une meilleure coopération intercommunale permettrait d'étaler les investissements publics et de les rendre plus abordables. Cette coopération intercommunale peut aussi permettre d'éviter de construire des écoles qui ne seront remplies que pendant 5 ou 6 ans. L'efficacité de la dépense publique commande de concevoir des écoles fonctionnelles et modulables en évitant les parvis somptuaires.

Il faudra surtout maitriser le rythme d'urbanisation pour que les dépenses publiques cessent de croitre plus rapidement que les recettes municipales. Ce sont les communes qui par leurs Plan Locaux d'Urbanisme peuvent maitriser le rythme des nouvelles classes nécessaires. Il est donc sain qu'elles assument les conséquences de leurs choix d'urbanisation en finançant les écoles. Pour le canton, c'est une incitation financière forte pour les communes à respecter le Schéma de Cohérence Territoriale.

Seules les plus petites communes ont un besoin impératif de compter sur la solidarité cantonale pour leurs écoles : Dingy, Chênex et Chevrier en particulier. Leurs recettes ne leur permettront bientôt plus de faire face à leur obligation d'accueillir les enfants.

Les habitants exigent une amélioration de leurs conditions de circulation. Ils ont été jusque là très patients. Je suis convaincu que nous arrivons au bout de la capacité des habitants à accepter la dégradation de leurs conditions de circulation. Les habitants demanderont à juste titre des comptes aux élus sur ce sujet. Les crédits cantonaux doivent eux être consacrés à la mobilité, aux conditions de logement, à la création d'emploi et à tout ce qui pourra permettre d'améliorer la préservation des espaces naturels et agricoles. Sauf exception de solidarité avec les plus petites communes, les crédits cantonaux ne pourront donc pas être mobilisés pour la construction des écoles devenues nécessaires.

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mercredi, 03 juillet 2013 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du 15 décembre 2011

Jeudi soir avait lieu le Conseil Municipal de St Julien en Genevois. Comme la plupart des Conseils Municipaux, il s'agissait principalement d'affaires courantes.

Une délibération curieuse figurait à l'ordre du jour : une subvention exceptionnelle pour Guitare en Scène mais qui avait pour curiosité de ne mentionner aucun montant. C'est bien la première fois depuis le début du mandat que l'exécutif municipal venait au conseil avec une question plutôt qu'une proposition.

Rappel des faits : Avant les élections cantonales le précédent Conseiller Général avait fait la promesse d'une subvention de 40 000 euros au festibal Guitare en Scène sur le budget des fonds frontaliers cantonalisés. Lorsque j'ai été élu, j'ai rencontré l'équipe de Guitare en Scène et leur ai expliqué que conformément à mes engagements de campagne les fonds frontaliers cantonalisés seraient dorénavant affectés aux priorités pour les habitants que sont 1) la question du logement des salariés en euros, 2) la mobilité et 3) la préservation du cadre de vie, des espaces naturels et agricoles. Par conséquent j'étais dans l'incapacité de tenir les engagements du précédent conseiller général. Accessoirement, les engagements du précédent Conseiller Général, ne pouvaient de toute façon pas être tenus puisqu'il y avait 800 000 euros d'engagés vis à vis de la communauté de communes, près de 450 000 euros pour l'extension de la maison de retraite de Viry et 200 000 euros pour l'extension du bâtiment scolaire de Vers et que ces seuls trois montants - sans compter toutes les autres promesses - excédaient déjà le montant restant disponible.

Je me suis en revanche engagé à chercher d'autres solutions : 3000 euros pour les festivals et 10 000 euros au titre d'achat d'espaces publicitaires. Restait pour Guitare en Scène à trouver 27 000 euros. Guitare en Scène s'est donc retourné vers la commune. La commission finance a émis un avis favorable. La commission culture a été saisie, mais suite à une faute de frappe s'est prononcée pour une subvention exceptionnelle de 2500 euros.

Pour moi il est hors de question de remettre en cause les priorités cantonales fixées. C'est un engagement vis à vis des habitants. Si je cède le moindre pouce, j'ouvre la boite de pandore des demandes municipales dans tout le canton. Ces fonds doivent être utilisés au service des priorités des habitants et pas pour un clientélisme dans l'espoir d'avoir un soutien électoral de la part de réseaux bénéficiaires.

Jeudi soir, la municipalité présente les faits ci-dessus et termine par : "le débat est ouvert, qu'en pensez-vous ?!" sans faire de proposition, espérant me mettre en porte à faux. Si je défends l'idée d'un soutien municipal, le Maire aura beau jeu de me reprocher de faire payer à la commune le désengagement du Conseiller Général que je suis pas ailleurs. Si je ne soutiens pas, il aura là encore beau jeu de souligner que seul la majorité soutien Guitare en Scène.

C'est bien la première fois du mandat que l'exécutif municipal demande au conseil une proposition et ouvre le débat. Je refuse de tomber dans le piège. Je suis serein avec ma position qui n'a jamais varié. Le Conseiller Général est élu par tout le canton. Les priorités fixées (mobilité, logements, préservation des espaces naturels et agricoles) se font aussi au service des habitants de St Julien. En tant que Conseiller Général je me suis prononcé en conscience, fidèle à mes engagements en refusant de subventionner. A chaque conseiller municipal d'en faire autant. Personnellement je suis favorable au soutien de la commune à titre exceptionnel, mais n'interviens pas dans le débat pour ne pas tomber dans le piège de l'exécutif. J'attends que le débat commence et rappelle seulement que la commission finance s'est prononcée favorablement.

Le Maire finit par proposer une subvention de 20 000 euros. Pierre Brunet propose de soutenir pleinement le festival avec une subvention de 27 000 euros. Le Maire reprend la proposition qui est votée à la majorité avec pas mal d'absentions et quelques votes contre.

Dans notre équipe chacun a voté en conscience selon ce qu'il estimait juste pour les habitants de la commune. La municipalité a chercher à instrumentaliser ce débat.

Indépendament du Conseil Municipal, le Maire depuis les élections mets souvent en cause le Conseil Général. J'ai demandé en juillet qu'une réunion soit organisée entre les services de la mairie et ceux du Conseil Général pour mettre tous les sujets sur la table. Après une lourde insistance et plusieurs rappels, la réunion a finalement été organisée en octobre. Deux mois plus tard nous attendons toujours le compte rendu. Rien n'a avancer. Voilà comment la municipalité suit ses dossiers !

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dimanche, 18 décembre 2011 | Lien permanent

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