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lundi, 30 octobre 2006

Le sport pour tous

Les activités sportives ont de très nombreuses vertus dans la vie d'une ville :

  • faciliter les activités sportives est une question de santé publique,
  • renforcer les liens entre les français de toutes origines sociales ou avec les nouveaux arrivants,
  • transmettre des valeurs d'esprit d'équipe et de fair play.

Une politique sportive efficace qui permet au plus grand nombre de pratiquer un ou des sports est donc essentielle à la vie d'une commune (et d'un pays).

Il y a un éternel débat entre les partisans du sport pour tous qui facilite la pratique du plus grand nombre et les partisans du sport spectacle qui souhaite l'émergence d'un club d'élite. Mes discussions avec les associations sportives et les sportives m'ont conduit à comprendre à quel point le sport d'élite est nécessaire pour tirer l'ensemble d'un club.

Pourtant si le sport pour tous à un vrai intérêt public, je crois beaucoup moins à l'intérêt du sport d'élite : le succès d'un club local flatte l'égo d'une partie de la commune, mais l'égo me semble moins important que la santé publique ou le lien social. Le sport d'élite est nécessaire pour dynamiser le sport pour tous, mais ce n'est qu'un moyen de structurer un club autour d'ambitions communes et pas un objectif politique.

 

samedi, 28 octobre 2006

Pourquoi l'UDF ?

Trois raisons principales m'ont conduit à toujours soutenir l'UDF :

1) en premier lieu l'Europe : il me semble que l'essentiel des problèmes qui se posent à la France aujourd'hui doivent être résolus au niveau européen. Défense et sécurite, croissance et création d'emploi, aide au développement et politique d'immigration, approvisionnement énergetique et protection de l'environnement, épidémie et santé, justice et lutte contre le grand banditisme : il n'y a même pas besoin d'entrer dans le detail des sujets pour comprendre à quel point il est abhérant de vouloir régler ces problêmes au niveau national. Le découpage des royaumes du moyen-âge n'est pas l'échelle pertinente pour rêgler les problèmes du 21ième siècle. Nous avons besoin d'une Europe plus démocratique, plus efficace et plus proche du citoyen. De tous les partis politiques Francais, seul l'UDF est franchement pro-européen.

2) L'équilibre entre le social et l'économique : contrairement à la gauche je ne crois pas que le libéralisme soit forcément néfaste. Il me semble que le libéralisme ne doit pas être combattu, mais mis au service de la création d'emplois qui permettront à plus d'individus de se développer et d'être indépendants. Contrairement à la droite, je ne fais pas confiance aux rêgles de marché pour servir les interêts des individus. Or ce sont bien les être humains qui doivent être au coeur des politiques. De tous les partis francais seul l'UDF comprend ce subtil équilibre entre l'économique et le social.

3) Enfin, je trouve abhérant les anathèmes que se lancent la droite et la gauche. Tout cela n'est qu'un cirque dont la France est la seule victime. Personne ne détient toute la verite : à charge pour chacun d'écouter les autres, de les respecter et de les comprendre. C'est par l'écoute et la compréhension que nous pourrons trouver des propositions plus efficaces. Ce travail d'écoute impartial a lieu dans 90% des conseils municipaux apolitiques : pourquoi cela n'est plus possible dès que les débats sont observés par les médias ? L'UDF est le seul parti en France qui ne juge pas les idées à l'étiquette de celui qui les énonce. L'UDF est le seul parti qui sait écouter, dialoguer et construire avec chacun quelques soit ses étiquettes politiques. Ce qu'on appelle chez nous "le parti libre".

Je ne suis pas toujours d'accord avec toutes les positions de l'UDF -par exemple, je n'ai pas d'opposition de principe à l'adhésion de la Turquie à l'Union Europeenne le jour où elle aura rempli les conditions et où nous aurons une Constitution. Loin de me décourager, ces divergences que j'ai parfois m'incitent à m'engager encore plus pour défendre mon point de vue en interne. Notre pays a besoin de beaucoup plus de citoyens engagés pour combler le fossé entre les partis et les citoyens. Quelques soient vos opinions, adhérez au parti dont vous vous sentez le plus proche pour changer les partis de l'intérieur.

Ces trois raisons qui m'ont incitées à m'engager à l'UDF : l'Europe, l'équilibre entre le social et l'économique et cette manière de faire de la politique, je crois que ce sont trois besoins urgents de la France aujourd'hui.

vendredi, 27 octobre 2006

Les jurys citoyens

La proposition de Ségolène Royal de créer des Jurys Citoyens me semble très pertinente. Regardons en face le fossé béant entre les élus et les citoyens. Ce fossé détruit la confiance dans les institutions et en notre avenir. Nous ne pouvons pas continuer à avoir des comptes rendus de mandat seulement lors des élections. Le lien doit être beaucoup plus régulier. La différence de réaction entre les électeurs qui sont favorables à ce type de proposition et les concurrents de Royal qui y sont opposés apporte d'ailleurs une nouvelle preuve de ce décallage.

Le mot Jury qui fait tout de suite penser à tribunal n'est pas approprié - il ne doit pas y avoir de jugement mais un simple avis. Mais dans les faits celà s'approche des comptes rendus de mandat organisés par Delanoë à Paris et par de nombreux Maires : ces comptes rendus ne sont pas seulement appréciés, ils sont extrêmement utiles à la démocratie. Les citoyens ne sont pas des experts techniques mais ce sont les meilleurs experts pour comprendre leurs problèmes et juger de la réalité des résultats des politiques publiques. De nombreux maires le font déjà. Malheureusement très peu de députés rendent comptent régulièrement de leur activité ou encore consultent les citoyens de manière ouverte sur les projets de loi avant de voter.

N'oublions pas le principe de la République : le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. Le seul souverain dans une démocratie c'est le peuple, rien de plus naturel à ce que le souverain demande au serviteur qu'est le politique de rendre plus régulièrement compte de ses activités. 

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jeudi, 26 octobre 2006

La démocratie interne au PS

medium_debat_du_PS.jpgLe PS organise des élections internes pour désigner son candidat. Celà est extrêmement courageux. Les dernières pratiques d'élections internes n'ont pas été une grande réussite pour le PS. Elles ont permis aux minoritaires qui étaient opposés à la constitution européenne d'avoir une tribune. A partir du moment où chacun connaissaient le point de vue de Fabius, on pouvait difficilement penser qu'il allait se taire pendant la campagne référendaire.

De la même manière il faudra voir avec quel enthousiasme les candidats battus soutiendront le candidat désigné pour mesurer l'efficacité de ces consultations. Il faudra voir si le vote lui même sera contesté.

Mais le PS avec ses consultations de militants fixe une nouvelle norme qui petit à petit s'impose aux autres partis. L'UDF avait été le premier mouvement politique à élire son Président par le suffrage universel direct il y a bientôt 10 ans.. mais depuis nous nous sommes fait dépassé par le PS dans la démocratie interne.

La démocratie interne dans un parti est souvent brouillonne, elle donne lieu à de multiples manipulations. J'ai été plusieurs fois choqué de constater à quel point les partis sont les moins bien chaussés lorsqu'il s'agit d'appliquer des principes démocratiques de base.

Mais malgré tout, la démocratie interne a le mérite de rappeler à chacun, élus, candidats, adhérents et sympathisants, qu'en démocratie la légimité vient toujours de la base. Ce sont les citoyens et les militants qui donnent à un politique sa légitimité. Ce rappel régulier dans la vie d'un mouvement est sain. Remettre le citoyen au coeur de la République et le militant au centre des partis est une absolue nécessité pour revitaliser notre démocratie et renforcer nos partis mauribonds : avec leur 200 000 adhérents chacun, le PS et l'UMP comptent à peine plus d'adhérents que l'un des plus petit parti politique Suisse (le PDC Suisse compte 110 000 adhérents).

Ces élections au PS ne seront sans doute pas de tout repos. Les partis devront sans doute apprendre à maîtriser à quel point leurs débats internes doivent être rendus publics. Le chemin de la démocratie interne sera sans doute long et tortueux, mais c'est le bon chemin. Mais d'ici là, chapeau au Parti Socialiste d'organiser ces débats et de confier aux militants la responsabilité de désigner leur candidat.

 Pour information voilà quelques liens vers les sites PS locaux sur la campagne interne.

 http://annemasse.avecdsk.net/

http://2007lagauche74.canalblog.com/

http://74pspolitique.parti-socialiste.fr/

 http://mjs74.canalblog.com/

http://psannemasse.canalblog.com/

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mardi, 24 octobre 2006

La scène et la salle

medium_la_scene.jpgIl me semble qu'il y a une déconnection de plus en plus grande entre la scène et la salle en France : la scène c'est tout ce qui est rendu plus visible par les médias, la salle c'est ce que chacun d'entre nous vit dans sa vie de tous les jours.

Il y a toujours eu un décallage important : quelque soit la bonne volonté des journalistes, ils ne pourront jamais synthétiser en quelques secondes la complexité de notre société. Celà est d'autant plus difficile qu'on leur accorde de moins en moins de temps.

Dans les années 60 nous n'avions pas nécessairement conscience de ce décallage. Du temps de de Gaulle, l'information était contrôlée. Les moyens de communication étaient limités. Nous n'avions pas aussi facilement la possibilité de communiquer avec des personnes aux quatres coins du pays qui vivaient des situations personnelles bien différentes des nôtres.

La liberté de l'information, la baisse des coûts des télécommunication et plus maintenant internet ont en quelques sortes allumé les projecteurs dans la salle. Désormais on s'apercoit plus facilement du décallage entre la simplicité des images chocs rapportées par les médias et la complexe réalité de nos vies.

Les élus de la nouvelle génération devront de plus en plus être dans la salle plutôt que sur la scène. Etre à l'écoute des gens plutôt que de proposer des idées toutes faites, préférer se faire insulter en allant à la rencontre des gens plutôt que de se faire flatter par les médias, organiser des réunions thématiques plutôt que d'annoncer dans la presse des permanences auxquelles personnes ne se rend.

S'engager pour ses convictions nécessite de se mettre au service des électeurs.

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dimanche, 22 octobre 2006

La société de confiance

medium_Confiance.jpgLa confiance est un catalysateur du succès de toute équipe. La confiance doit être à la base de toute relation humaine. Dans une société le coût de la méfiance c'est le contrôle, c'est l'absence d'ambition, celà empêche de s'aventurer dans de nouveaux projets ou de nouvelles découvertes.

Comment créer une entreprise si l'on n'a pas confiance en ses associés ? Comment fonder une famille sans la confiance mutuelle du couple ? Comment s'informer si on ne peut plus faire confiance aux médias ? Comment voter si l'on ne fait plus confiance aux candidats ni aux institutions ?

Ne soyons pas naïfs non plus : nous ne sommes que des êtres humains pleins de défauts et d'imperfections. Ne nous accordons pas une confiance aveugle, mais la confiance mesurée que l'on peut confier à des individus qui ont leurs propres motivations et leurs propres faiblesses.

Le terrorisme nous a couté énormément de confiance : celà se traduit par plus de contrôle dans toute la société. Le Chiraquisme et ses dérives (corruptions, faux électeurs, détournements de fonds publics, financement illégaux, contrôle de la justice) a détruit une bonne partie de la confiance que les Français avaient encore dans les institutions.

Depuis maintenant près de 20 ans dans l'ensemble des sociétés du monde occidental, la confiance que les citoyens places dans les institutions chute : on fait moins confiance aux journalistes pour nous informer impartiallement, aux institutions représentatives pour nous représenter, aux élus, aux entreprises et aux dirigeants, aux marques que l'on achète, aux syndicats.

Nous devrons reconstruire la confiance dans les institutions de notre pays pour retrouver la confiance en nous même. Je pense que l'on peut reconstruire la confiance dans nos institutions. Pour celà il faudra plus de transparence, plus de cohérence sur le long terme et plus de proximité. Plus de transparence en politique, c'est afficher plus clairement ses ambitions, assumer le fait que s'engager pour ses convictions et ses valeurs nécessite forcément aussi de conquérir des mandats : il est sain d'être ambitieux pour ses convictions. Plus de cohérence sur le long terme est nécessaire car la confiance s'accorde sur la durée : on ne fait pas confiance au premier venu. Enfin plus de proximité, nous avons besoin d'action politique dans le monde réel, au coin de la rue, pas dans l'irréel des médias.

Tout celà nécessite aussi que les dirigeants et responsables lorsqu'ils trahissent la confiance qui leur est donnée, soit sanctionés de manière exemplaire : lorsqu'un élu viole la loi, il ne fait pas que violer la loi mais il viole aussi l'idée même de loi.

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mercredi, 18 octobre 2006

Augmenter le pouvoir d'achat des Français en réduisant les coûts du logement

medium_logement.jpgAu cours des dernières années, les prix du logement ont doublé. Alors que les Français consacrait une part toujours plus importante de leur budget à leur logement, leur pouvoir d'achat s'est considérablement réduit. Tout particulièrement pour les jeunes et les non propriétaires.

Même si le marché se stabilise et baissera dans les années à venir. Les niveaux atteints sont intenables sur le long terme. Ces prix du logement divisent la France entre les rentiers propriétaires et les autres. Ces prix condamnent toute une génération à un exode juvénile. On voit apparaitre toute une population de sans domicile proches qui passent des heures dans les transports. Ces prix nuisent aussi au développement de l'emploi et de l'activité puisque les personnes peu qualifiées ne peuvent plus se loger.

Pour réduire le coût de l'immobilier il faut intervenir sur tous les leviers : le coût du terrain, le coût des matériaux, le coût de la main d'oeuvre, mais aussi les coûts administratifs.

Les prix des terrains constructibles correspondent à un équilibre entre l'offre et la demande. En s'assurant qu'il y a des terrains pour construire suffisament de logement on pourra réduire le coût des terrains. Aujourd'hui l'agglomération de Genève accueille 2% de population supplémentaire chaque année. Faisons en sorte qu'il y ait suffisament de terrain constructible pour construire les logements nécessaires. Faute de quoi ce sont les populations les plus faibles qui devront partir. En taxant les terrains constructibles non construit on peut aussi s'assurer d'une urbanisation mieux maîtrisée.

Le coût des matériaux compte aussi. Le nombre de carrières doit permettre de disposer de suffisament de matériaux de construction. Mais aussi la diversité des intervenants. Il y a trop peu d'entreprises de matériaux dans l'agglomération pour s'assurer d'une concurrence saine et loyale.

Le coût de la main d'oeuvre est aussi lié au coût du logement. Nos logements chers ne permettent pas aux travailleurs du batiment de résider dans nos villes. Il faut rompre ce cercle vicieux par les deux premièrs champs d'action pour réduire aussi le coût de la main d'oeuvre en augmentant leur pouvoir d'achat par des logements moins chers.

Enfin les coûts administratifs : délais d'autorisation et délais d'opposition. Le droit de contrôler et de s'opposer est important mais n'en abusons pas. Celà est particulièrement inquiétant dans le canton de Genève. Les oppositions incessante incitent les promoteurs à construire dans le canton de Vaud plutôt qu'à Genève. La conséquence ce sont des logement plus chers pour tous dans toute l'agglomération (y compris en France) et plus d'embouteillages.

Enfin, tout celà doit se faire dans le cadre d'un urbanisme maîtrisé. Nous devons construire suffisament de logement pour la population mais nous devons le faire de manière qualitative et ordonnée.

Réduire les coûts du logement pour augmenter le pouvoir d'achat des gens nécessite d'agir sur tous les leviers et au niveau d'un bassin d'activité.

lundi, 16 octobre 2006

La République des Papy Boomers par les Papy Boomers pour les Papy Boomers

medium_diversite.jpgLe principe de la République est la République du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. Ce principe permet à chacun d'être co-responsable de notre avenir commun. Pourtant, au fil des décennies nous nous en sommes de plus en plus éloignés. Le pouvoir est désormais exercé par une caste de plus en plus réduite : les Papy Boomers, hommes et blancs.

Celà n'a pas été toujours le cas. C'est même relativement nouveau : en 1981, 20% des députés élus avaient moins de 40 ans, ils sont moins de 2% aujourd'hui. Renouvellement est d'ailleurs un bien grand mot car l'année de naissance moyenne des députés élus en 2002 est la même que l'année de naissance moyenne des députés élus en 1997 ! On peut d'ailleurs l'observer dans notre agglomération où de nombreux Maires, Conseillers Généraux et le Député sont élus sans discontinué depuis 30 ans : à l'époque ils avaient eux même 30 ans. Pourtant sur les 49 maires de la circonscription aucun n'a 30 ans aujourd'hui. Pas plus que dans le reste de la France où seulement 5% des Maires ont moins de 40 ans alors que les moins de 40 ans représentent la moitié de la population Française. De la même manière la France est le 23ième pays Européen sur 25 lorsqu'on les classes par l'âge moyen de leur député Européen.

Tout celà ne serait pas très important si cette génération d'élu était capable du haut de ses 60 ans de comprendre l'ensemble des problèmes de la France. Mais lorsqu'on regarde les grandes décisions publiques on ne peut que constater que cette génération gère la France au plus près de ses propres intérêts. Inconsciemment sans doute. Ainsi les déficits publics s'accumulent : ce seront les générations suivantes d'actifs qui devront rembourser une dette publique d'environ 80 000 euros par foyer. La réforme des retraites n'entrera en application qu'en 2012, c'est à dire juste une fois que tous les Papy Boomers auront pris leur retraite. Eux qui ont négligé le problème du financement des retraites laissent aux plus jeunes le soin de travailler plus. Les communes se font des surenchères dans leurs politiques culturelles, mais négligent trop souvent l'accueil de la petite enfance ou le sport pour tous. Les Papy Boomers propriétaires s'opposent à toute construction de logement en face de chez eux qui pourrait ammoindrir leur patrimoine immobilier, mais oublient que les jeunes doivent s'exiler loin pour gonfler les effectifs des sans domiciles proches. Les Papy Boomers nous lèguent aussi de sérieux soucis d'environnement : que feront nous des déchets nucléaires pendant les millénaires qui viennent ? Comment protégerons nous leurs petits enfants des catastrophes naturelles climatiques prévisibles du réchauffement de la planète ? Les Papy Boomers se soucient peu du déficit de l'assurance maladie : cette année encore nous allons ajouter 320 euros de dette par foyer Français pour payer les dépenses de santé de l'an dernier. Il est irresponsable de financer la santé par la dette.

Les élus Papy Boomers sont plein de bonnes intentions. Mais à eux seuls ils ne peuvent pas comprendre l'ensemble des problèmes de la société Française. Ainsi, des élus plus jeunes seraient sans doute mieux armés pour comprendre les problèmes de l'intégration. Notre génération est plus diverse. Je pense que la crise des banlieues de l'automne dernier aurait été bien différente si les jeunes avaient eu en face d'eux plus de Maires plus jeunes qui sachent mieux les écouter.

Notre République a besoin de beaucoup plus de diversité. Après le changement de génération du Président de la République en 2007, nous devons nous assurer qu'il y ait aussi une plus grande diversité de nos élus lors des prochaines échéances : hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, français de toutes origines, fonctionnaires et salariés.. etc etc.. A charge pour les jeunes, les femmes, les français arabes et noirs et les salariés du privés de s'engager dans l'action publique. A charge pour chacun d'entre nous en tant qu'électeur de les soutenir par nos suffrages.

08:05 Publié dans Institutions | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

samedi, 14 octobre 2006

la gauche ET la droite peuvent-elles avoir ensemble raison ?

medium_logo_ps.gifmedium_logo-ump-2.jpgEn politique en France, il est dans les usages de dénoncer le point de vue des partis concurrents. Celà est rendu nécessaire par la difficulté des politiques de faire entendre leur message : dans les propos des élus les médias ne sélectionnent que ce qui est susceptible d'intéresser leurs auditeurs et leurs lecteurs, et bien souvent ces derniers ne s'intéressent qu'à l'aspect polémique du débat politique. Ainsi, des discours politiques ne sont transmis que les polémiques et les élus sont incités par les règles des médias à développer cet aspect là de leur discours.

Pourtant la France ne pourra être réformée que par un accord large de la société. Celà suppose une capacité à s'écouter les uns les autres quelques soit nos points de vue divergents. Non pas pour établir des compromis ni pour retarder des décisions, mais pour trouver de nouvelles solutions.

Oui le Parti Socialiste a raison sur de nombreux points : le but fondamental d'une société c'est son développement humain et pas son développement économique. L'être humain doit toujours être au coeur des politiques. Celà suppose des politiques de solidarité. Je pense aussi que le Parti Socialiste a aussi raison d'avoir intégré la protection de l'environnement dans ses priorités - je pense qu'il doit aller plus loin sur ce sujet. Je crois aussi que le Parti Socialiste a raison sur beaucoup de questions de société. Nos lois d'hier ne sont plus toujours adaptées à nos modes de vie d'aujourd'hui. Le Parti Socialiste a encore raison de considérer que l'intégration ne se fera pas uniquement par des politiques sécuritaires. Mais je pense que le Parti Socialiste ne comprend pas grand chose aux mécanismes de création d'emploi, le PS devrait chercher à comprendre la mondialisation pour la maîtriser plutôt que de la rejeter en bloc. Je pense que l'on peut être humaniste sans être naïf : notre protection sociale nécessite des contrôles étendus et des sanctions exemplaires pour ceux qui en abuse. Il est temps que le Parti Socialiste Français se réforme et comprenne le monde qu'il souhaite changer comme tous les partis socialistes d'europe avant lui.

De son côté la droite a raison de considérer que le développement économique est un outil important du développement humain et que ce développement économique nécessite de mieux comprendre et répondre aux besoins des créateurs d'emplois. La droite a raison de considérer que la priorité c'est le nombre d'emploi total plutôt que la stabilités des emplois individuels. La droite a raison de considérer que la loi et l'ordre sont des conditions nécessaires de l'intégration des immigrés en France. Mais je pense que la droite a tort d'oublier que le développement économique n'est qu'un outil. Je pense que la droite a tort d'être conservatrice, autoritaire et brutale.

Je pense aussi que la gauche et la droite doivent mieux comprendre à quel point l'Europe peut permettre à la France de conserver une voix dans le monde et la maitrise de son destin. Droite et gauche doivent cesser de faire financer la France d'aujourd'hui par les Français de demain comme il le font depuis maintenant 30 ans.

Mais avant tout il est nécessaire que droite et gauche apprennent à s'écouter et à travailler ensemble. Si je suis à l'UDF aujourd'hui c'est parce que c'est le seul parti qui écoute les partis concurrents. C'est le seul parti qui sera capable de faire travailler la droite et la gauche ensemble.

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vendredi, 13 octobre 2006

L'Egalité pour les nouveaux Français


medium_integration.jpgIl y a un grand décalage entre notre devise républicaine qui érige l'égalité en principe fondateur, et les ghettos que nous construisons dans nos villes.

Il y a de très nombreuses raisons pour lesquelles l'égalité doit être l'un des contrats de base de notre société. D'abord parce que l'égalité est un principe essentiel de l'humanisme. Quelques que soit nos différences d'expérience, de parcours, de cultures, de valeurs et de religion, il y a dans chaque être humain une égale valeur humaine. Le même potentiel de développement personnel. C'est aussi un principe fondateur pour le développement de la société dans son ensemble. Pour que la France progresse le plus possible elle doit confier le plus de responsabilité à ceux qui ont le plus de compétences. Pour que chacun s'investisse pleinement au service de tous, chacun doit pouvoir avoir confiance d'être traité équitablement.

A ce jour, de nombreux obstacles dans le fonctionnement de notre société empêchent les nouveaux français d être traités équitablement.

En premier lieu les réseaux sociaux ont un rôle déterminant dans le fonctionnement de toute société. Ainsi 80% des emplois sont attribués par connaissances et relations sans annonce publique. On le voit très bien dans tous les métiers visibles (présentateurs, chanteurs, acteurs, patrons..). On y compte beaucoup de "fils et fille de". De la même manière lorsqu'on doit faire réparer sa voiture on se renseigne sur les garagistes. Les nouveaux Français ont bien souvent des réseaux moins vastes et souvent moins intégrés dans la société Française. Cela complique beaucoup la recherche d'un emploi.

Par ailleurs, les récentes découvertes sur le fonctionnement du cerveau nous montrent que nous avons parfois des points de vue explicites et des réactions implicites bien différents. Nos réactions intuitives héritées des phases primitives du développement de l'humanité témoignent de profonds préjugés envers tout ce qui ne nous est pas familier. Quelques tests en ligne permettent d'expérimenter cela : https://implicit.harvard.edu/implicit/france/

Apres avoir fait ces tests, on comprend comment ces réactions inconscientes peuvent être un obstacle au principe d'égalité. Pourtant, notre pays a besoin de renforcer à nouveau le principe d'égalité pour que chacun ait sa chance et que le pays dans son ensemble bénéficie du meilleur de sa diversité.

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